Première petite déception pour ce second volume des aventures de Flash Rebirth, il n'y a pas de Carmine Di Giandomenico au dessin. Toutefois nous avons le plaisir de retrouver la trace de Davide Gianfelice, un autre de ces italiens au talent garanti, malheureusement trop rare chez nos amis américains. L'album s'ouvre avec la complicité qui unit le jeune Wally West/Kid Flash (second du nom, celui qui est calqué sur la série CW) et son mentor Barry Allen. Enfin il est plus exact de dire que son mentor est Flash, puisque celui-ci n'a pas encore révélé sa double identité au nouveau speedster. Ce dernier a beau faire la promesse qu'il va se tenir à carreau et aller en cours avant tout, à la moindre opportunité de mettre ses pouvoirs en valeur, il saute sur l'occasion. Mais l'impulsivité de la jeunesse fais souvent commettre de banales erreurs, qui peuvent mettre en danger la population ou les amis. Ainsi lorsque vous avez devant vous un quelconque super vilain qui fait son numéro dans un parc public, ce n'est pas parce que ses armes sont des constructions en papier qu'il n'est pas dangereux. Wally va découvrir qu'il peut faire bien d'autres choses, mais forcément il est déjà un peu trop tard... une expérience qui va lui être utile lorsque les choses sérieuses vont vraiment commencer, c'est-à-dire lorsqu'il va être aspiré par l'Ombre, qui va l'emporter dans son royaume des ténèbres, là où il va devoir aider le maître des lieux à reconquérir le cœur et l'âme de sa dulcinée.
Oui mais voilà iris West se retrouve elle aussi embarquée dans cette étrange aventure, qui est aussi un passage initiatique important pour le jeune Wally, qui apprend peu à peu à se servir de ses pouvoirs. La complicité entre lui et Barry Allen grandit aussi bien dans la vie privée (puisque ce dernier se rapproche lentement mais sûrement de sa tante Iris) mais aussi sous le costume écarlate des bolides, car l'aîné apprend au jeunot quelques nouveaux tours pour exploiter la force véloce. Joshua Williamson parvient à nous intéresser avec quelques épisodes qui ne sont pas indispensables pour l'ensemble de la série, et à humaniser les personnages. Au dessin, Davide Gianfelice apporte cette touche incisive et nerveuse qui rend les planches fort agréables, alors que Neil Googe a tendance à un petit peu trop caricaturer le physique et les expressions. C'est aussi ce qu'on peut reprocher à Jorge Corona, dont le trait se différencie trop de ses prédécesseurs sur la série pour nous convaincre pleinement. Encore une fois, nous avons pleinement conscience d'avoir entre les mains un récit qui ne laissera aucune trace extraordinaire dans l'histoire de The Flash; pour autant cet album est une sorte de parenthèse assez agréable dans la nouvelle série, qui vous réserve bien des surprises et bien des événements marquants. Et Carmine reviens vite, soyez un peu patients.
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