RIEN NE VAUT UNE BONNE PIPE

Oui, vraiment, rien de tel qu'une bonne pipe. La cigarette, ça n'est pas assez personnel, pas assez auto érotique. La pipe, elle, a toujours cet odeur, cette aura de souffre, outre un arôme lourd et particulier reconnaissable entre tous. On associe la pipe à un certain statut social ou intellectuel, le fait de la fumer, de nos jours, est un acte suranné, d'un autre âge. Plus encore dans les comic-books que dans la vie, où elle est définitivement bannie. Fumer, dans une Bd, équivaut à se tirer une balle dans le pied. Le tabac est un tabou encore plus ancré que le sexe, depuis que des lois liberticides obligent nos héros de papier à mâchonner des brins d'herbe, au lieu de s'en rouler une petite à chaque moment de stress ou de détente (Unlucky Luke, sevré malgrè lui). Si aujourd'hui les grands super-héros mainstream ne fument plus, autrefois la pipe ne les rebutaient pas. Comme on pourrait pratiquement le deviner, dans le cas du Professeur Xavier (un vieux sage presque noble, ça fume la pipe...) ou même de Mister Fantastic (une pipe et le voilà soudain plus vieux de vingt ans, surtout avec les tempes aussi grisonnantes. Encore un cas de rajeunissement progressif, à la Benjamin Button). Mais même Steve Rogers, aka Captain America, a déjà cédé au vice ! Le pire aujourd'hui, c'est que la pipe, celle toute métaphorique à la Clinton/Lewinski, a plus de chance d'être publiée et acceptée que celle plus matérielle, bourrée de tabac. Cherchez l'erreur.




LE PODCAST LE BULLEUR PRÉSENTE : BILLY LAVIGNE

 Dans le 196e épisode de son podcast, Le bulleur vous présente Billy Lavigne que l’on doit à Anthony Pastor, un ouvrage publié chez Casterma...