LE PODCAST "LE BULLEUR" PRÉSENTE : CHINA LI TOME 2

Comme chaque samedi désormais, nous mettons le cap sur l'univers de la bande-dessinée franco-belge, avec la sortie du tome 2 de China Li. Ceci grâce aux podcast "le Bulleur" qui non seulement vous dira tout ce qu'il y a à savoir de cette publication, mais également vous propose de jeter une oreille, voire les deux, sur l'actualité de la bande dessinée, ce qui n'est jamais de trop vu l'arrivée imminente du Festival d'Angoulême. Voici le synopsis du tome 2 de China Li, qui nécessite toutefois, pour une bonne compréhension, la lecture du premier volume.
Alors qu’elle arrive à Paris, Li y termine ses études secondaires et entame une licence de journalisme. Dans le même temps, depuis son pays d’origine, Monsieur Zhang lui apprend par courrier que Mao lève une armée et que la famine sévit. Deux ans plus tard, la Manchourie sera envahie par le Japon. Li voudrait pouvoir aider son pays et revoir son mentor, Monsieur Zhang. Par ailleurs, à Paris, elle découvre l’amour. Comment concilier cet amour naissant et son besoin d’aider son pays ?
Un très bel ouvrage, superbement mis en images par Jean-François Charles, dans un style réaliste et poétique, avec quelques touches "manaresques" par endroits, de très belles anatomies, de très jolies cases délicates, notamment la vision de la vie à Paris de l'héroïne. Vite, on écoute le podcast!





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JOSEPH 1957 : LA COURSE À L'ESPACE AVEC IT COMICS

IT Comics, voici venir la seconde salve de publications en français. Nous allons nous attarder aujourd'hui sur le premier des deux albums présentés en avant-première à Angoulême et au play azur Festival de Nice. Il s'agit de "Joseph", traduction française de Josif. Ce dernier est un gorille congolais que les Soviétiques, en pleine course à l'espace, décident d'envoyer dans le cosmos, en espérant ainsi asseoir davantage leur supériorité technologique sur les américains. Son patronyme est bien entendu dérivé de celui du grand leader de l'Union soviétique d'alors, Staline, qui décède d'ailleurs dans les premières pages des suites d'un accident vasculaire cérébral Nous sommes dans les années 50 et la chienne Laïka viens de faire son retour sur terre, après avoir été placée en orbite, mais en bout de course elle est morte et tout est encore à accomplir pour le camp soviétique, qui plus tard réussira le voyage ultime avec Youri Gagarine. C'est cela qui est intéressant dans le récit imaginé par Davide Barzi, c'est que l'Histoire, celle avec un grand H telle que nous la connaissons, croise sans arrêt l'histoire, celle inventée par l'auteur, et pour autant le tout est crédible, même si profondément teinté d'une science-fiction politique particulièrement caustique. 
On trouve nombre de personnages ayant existé ou marqué l'histoire de l'Union soviétique, comme par exemple le scientifique Pavlov, qui est celui qui fera grandir le gorille Joseph. On y parle aussi de Stakhanov ou bien de Korolev. Mais tout ceci est revu et corrigé à partir d'un axiome très simple : que se serait-il passé si les russes avaient eu l'idée de projeter un énorme primate dans l'espace, lui dont les gènes correspondent à 97 % à celui de l'homme, tout en ayant suffisamment trafiqué et préparé en amont l'expérience, pour en faire une sorte de super cosmonaute? Trahison, suspense, rebondissements et déviations intelligentes et malignes de l'Histoire, voilà ce qui est au menu. 



Le dessin est de Fabiano Ambu, et il parvient à travers des planches énergiques et avant tout centrées sur l'expression des personnages, à insuffler une vie palpitante au récit, qui finit par exploser en même temps que la folie furieuse et déchaînée du gorille. Le tout est admirablement mis en couleur par Rosa Puglisi qui utilise des tons sombres et laisse parfois exploser les contrastes quand cela sert la narration.
Encore une fois l'étiquette italienne Comics ne choisit pas la facilité, mais préfère livrer un album qui demande à être apprivoiser et recèle beaucoup de subtilité et d'intelligence narrative. Une belle découverte à faire si vous passez par Angoulême ou par Nice, sachant que vous pouvez aussi me contacter, si vous souhaitez obtenir un exemplaire par correspondance, avec une petite dédicace-sketch de l'auteur. Le prix est de 20 euros + frais de port éventuels.


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ASCENDER TOME 1 : L'APRES DESCENDER DE LEMIRE ET NGUYEN

Vous avez aimé Descender, de Jeff Lemire et Dustin Nguyen, et vous regrettez que la série soit arrivée à son terme? Ne soyez pas si triste, car l'heure est venue de se familiariser avec Ascender, qui est un peu le revers de la médaille, les matchs retour du championnat, le Clark Kent caché sous le costume de Superman. Ah, et si vous n'avez rien lu auparavant, sachez aussi que ce premier tome ne vous semblera pas non plus bien difficile à comprendre; Bref, tout le monde à bord!
C'est un nouveau monde qui s'ouvre à nous. Après les événements narrés dans Descender #32, la science et la technologie ont quasiment disparu et la magie est de retour. Les dragons remplacent les vaisseaux spatiaux, les baguettes magiques se substituent aux pistolets et aux robots… qui ont tous disparu. Dans ce nouvel univers, c'est une figure étrange, sorte de méchante sorcière surpuissante, qui impose le respect et demande obéissance, une certaine Mother. N'oublions pas non plus notre nouvelle protagoniste, Mila, la fille d’Andy (de Descender, donc) qui est désireuse d’échapper à une existence par trop confinée. Elle vit à l'écart de tout, chichement, et ne doit pas s'amuser tous les jours...
Et puis tout se précipite le jour où la gamine se retrouve face à un certain petit dog-robot que les lecteurs de Descender connaissent déjà, et qui représente une violation inadmissible des nouvelles règles du jeu, qui vont contraindre Mila et son père à fuir, non sans devoir passer à l'action, et se lancer dans une lutte pour la survie qui ne fait que commencer!
Les thèmes chers à Lemire commencent déjà à poindre le bout de leur nez, à commencer par l'obsession pour les liens familiaux, et une certaine forme de candeur et de pureté qui ne peut jaillir que de la jeunesse. Les adultes eux sont pris au piège de promesses faites par le passé (le père) ou de leur vanité, leur désir de dominer, leur lâcheté (ceux qui sont les jouets de Mother).

Dustin Nguyen étant toujours de l'aventure au dessin, nous n'avons pas vraiment de rupture stylistique par rapport à la série précédente. Toujours magnifiée par des jolies pages sensibles à l'aquarelle, capable de convoquer des paysages fascinants et froidement ensorceleurs, cet Ascender est un condensé de choses déjà lues par le passé, de clichés diront les détracteurs, mais proposés avec l'honnêteté foncière et la douce retenue qui caractérise le scénariste canadien. Et quand on sait le talent avec lequel il parvient à bâtir patiemment de nouveaux univers, et qu'on connaît la fusion parfaite qui opère avec Nguyen aux pinceaux, on ne peut que placer une pièce sur ce nouveau titre, qui débarque donc en ce mois de janvier chez Urban Comics. Et promis, peu à peu, les liens l'unissant à Descender se resserreront, pour le plus grand plaisir de celles et ceux qui sont là depuis le départ de l'aventure.



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IRON MAN 2020 #1 : LE FUTUR C'EST MAINTENANT

Le futur c'est maintenant chez Marvel. Je me rappelle encore l'apparition d'Arno Stark à notre époque, lorsqu'il rencontra Spider-Man, dans une de ces aventures mythiques qui fleurent bon les années Strange. Aujourd'hui la situation est bien différente, car 2020 c'est notre présent, nous y sommes et nous retrouvons d'ailleurs Arno, qui est devenu officiellement le nouveau grand directeur des entreprises Stark, et par là même celui qui endosse l'armure d'Iron Man. Il faut dire que Dan Slott ose des choses au scénario, comme par exemple de raconter que Tony est mort, et en réalité c'est une sorte d'intelligence artificielle qui a pris sa place. Toutes les intelligences artificielles ont d'ailleurs décidé de se soulever, avec à leur tête, ou en tous les cas comme stratège de guerre, Machine-Man. Leur but est d'entrer en conflit ouvert avec l'humanité, les êtres de chair et de sang, et les en empêcher sera probablement une des grandes tâches de cette nouvelle version d'Iron Man, qui va devoir faire ses preuves et dont le modus operandi n'est pas forcément le même que celui de son célèbre prédécesseur. Le pire étant qu'une menace plus grande encore pointe le bout de son nez, au fond de l'espace, et Arno Stark ne va pas avoir de temps à perdre dans les prochaines semaines. 
Slott est ici épaulé par Christos Gage et il faut convenir que ce premier numéro de Iron Man 2020 est truffé de bons moments et de pistes à explorer; je pensais que nous aurions droit à une lecture secondaire, voire même carrément dispensable, mais en réalité c'est plaisant à lire et tout l'aspect concernant la dualité entre les êtres organiques et ceux faits d'acier et de circuits est particulièrement bien mené. Pete Woods fait du bon travail au dessin, ses planches sont particulièrement soignées et il parvient à donner un petit côté moderne à la célèbre armure version 2020, avec ses engrenages d'épaule bien visibles, et dont d'ailleurs on a du mal comprendre tout à fait le sens, si ce n'est pour des questions esthétique douteuses. Qui font tout le charme dans mes souvenirs.
Iron Man 2020, c'est différent d'autrefois, mais bien plus crédible que ce à quoi je m'attendais. 


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LE PODCAST "LE BULLEUR" PRÉSENTE : THÉRAPIE DE GROUPE (MANU LARCENET)

Savez-vous ce qu'écrivait Nietzsche à propos de la création artistique? J'en sais rien, j'étais nul en maths! C'est sur cette note humoristique que nous ouvrons notre petit billet du jour consacré à Thérapie de groupe (tome 1), le nouvel album de Manu Larcenet, qui met en abîme son propre travail d'artiste. Celui que dans la Bd on nommait autrefois le Donald Trump du 9 ème art est en panne sèche; c'est la fin, il n'arrive plus à rien produire et peu un peu il s'enfonce dans le désastre. Tout autour de lui gravitent des galerie de personnages truculents et agrémentés de remarques extrêmement bien senties, une mise à nu de tout un processus qui se fait avec un humour corrosif, qui vise dans le mille. Il faut bien entendu être amateur du dessin de Larcenet, qui peut paraître un peu caricatural,  mais qui a ici également la grande qualité de savoir par endroits varier et embrasser différents genres. Pour en savoir plus sur cet album, comme chaque samedi désormais, nous vous proposons d'aller écouter le nouvel épisode de l'excellent podcast "le Bulleur"; non seulement vous saurez tout sur ce nouveau travail de Manu Larcenet, mais également vous aurez quelques conseils bien intéressants concernant l'actualité de la bande dessinée du moment. Le lien est juste en dessous, il suffit d'un clic pour vous retrouver sur le podcast. Et n'oubliez pas, le festival d'Angoulême s'approche, raison de plus pour embrasser avec un peu plus d'amplitude que d'habitude le panorama de la Bd. 


Le podcast :


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X-STATIX : LA SERIE MUTANTE LA PLUS DINGUE DE TOUS LES TEMPS?

N'allez pas croire que Marvel Comics a toujours connu la gloire et les paillettes, au long de plusieurs décennies d'existence. Il y eut aussi des périodes de vaches maigres, voire carrément l'ombre menaçante d'une faillite, vers la fin des années 90, lorsque furent appelés au chevet de l'éditeur une belle brochette d'artistes iconoclastes, de Brian Bendis à Joe Quesada (qui devint le grand rédacteur en chef), en passant par Garth Ennis, Mark Millar ou ...Peter Milligan. Comme tous les grands scénaristes anglais, ce dernier avait fait ses preuves en terre d'Albion sur la revue 2000AD, avec Bad Company, une sorte de spin-off à Judge Dredd (avant de débarquer chez DC pour Shade the Changing man ou Animal Man). Milligan est irrévérencieux, caustique, et il saisit parfaitement l'air des temps qui changent. C'est à lui qu'est confiée une mission problématique : sauver X-Force de l'oubli; cette série lancée en fanfare par Rob Liefeld une centaine de numéros auparavant, et qui fut théâtre des exploits testostéronés de Cable ou Deadpool, entre autres. La nouvelle mouture présente d'un coup un roster complètement retravaillé, constitué de nouveaux venus un peu paumés et nombrilistes, dont le moindre exploit est filmé et diffusé dans une grande émission de télé réalité continue. Le scénariste puise à pleines mains dans la méta bande-dessinée, et propose une satire efficace du contexte super héroïque habituel. Les membres les plus identifiables de son équipe sont vaniteux et colériques (Tike, alias the Anarchist), pleins de failles et de faiblesses (Sensitive Man, appelé à devenir The Orphan, et le leader de X-Statix) ou encore provocateurs et irrévérencieux (la rafraîchissante U-Go Girl). Avec un humour qui fait toujours mouche, Milligan va régaler, avec des sujets aussi sensibles et bienvenus que le racisme, l'homo sexualité (deux des membres de X-Statix font peu à peu faire leur coming-out), la course à la célébrité, ou encore le pouvoir de l'économie, des médias et du merchandising. 

Mais surtout, Milligan n'hésite pas à vite renouveler le cast, en faisant mourir au champ d'honneur ses personnages. Dès les débuts de sa prestation, la team perd celui qui était censée la mener, Zeitgeist. C'est ensuite le tour de nombreux autres, à tel point que lors du passage crucial du titre X-Force à sa nouvelle-nouvelle existence, en tant que X-Statix, c'est U-Go Girl, la belle Edie, qui tire sa révérence alors qu'elle est incontestablement un des piliers de l'histoire. X-Statix est en réalité au service d'un milliardaire de la Silicon Valley, qui tire les ficelles dans l'ombre, orchestre les campagnes médiatiques, et les combats pas toujours crédibles ou sérieux. Le but est d'exister devant les caméras, produire des bénéfices, vivre de gloire et de bons gros dollars. Tout est utile pour y parvenir. Exacerber les tensions, ou les créer de toutes pièces, inventer un ennemi, qui en devient trop réel par la suite, ou encore semer le doute, la suspicion, sont autant de moyens de maintenir l'intérêt du public, à chaque instant, le tout sous l'objectif de Doop, une espèce de blob gélatineux tout vert, dont les pouvoirs sont au départ inconnus, et vont se révéler incommensurables. Certains grands moments de la série, qui va résister plus de trois ans, sont inoubliables et décalés, comme lorsque l'afro américain Tike prend ombrage de l'arrivée d'un autre héros de couleur dans l'équipe, ou lorsque les Avengers et X-Statix se défient, pour récupérer le cerveau de Doop, qui a explosé et dont les morceaux ont été semés à travers le globe. Au dessin, Mike Allred a donné une vraie identité visuelle originale à la série, avec des pages dynamiques, simples et immédiates, un trait épuré et mis au service de couleurs éclatantes, à la limite du criard par endroits, dues à Laura, son épouse. Du début à la fin X-Statix s'étire en situations fantasmagoriques, avec de la téléportation, des rayons d'énergie, des êtres on ne peut plus étranges (un membre provisoire de X-Statix a une relation fusionnelle avec sa planche de skate!) et des morts tragiques, mais qui jamais n'arrêtent une formation en représentation permanente, parabole jouissive du monde de l'entertainment moderne, où tout est bon, comme dans le cochon. The show must go on! 


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THE WALKING DEAD EPILOGUE : LE GRAND FINAL AVEC LE TOME 33

Il fallait bien en terminer un jour ou l'autre, alors ce numéro 193 de la série The Walking Dead, l'épilogue d'une saga qui durant des années à flirté avec les sommets des classements de vente de comics (demandez chez Delcourt par exemple) vient clore les hostilités, presque à la surprise générale. Il faut tout de suite prévenir les lecteurs, ne vous attendez pas à ce que Robert Kirkman vous explique enfin ce qui a causé l'épidémie, le pourquoi du comment de ce virus qui transforme les gens en zombies; l'artiste lui-même n'est d'ailleurs pas intéressé par cela, ce n'est pas de ceci qu'il voulait parler à travers son œuvre, et il a déclaré maintes fois que les récits de morts-vivants qui bouffent des humains, ça ne le passionne pas spécialement. Alors que se passe-t-il donc dans ce dernier tome, le 33 éme de The Walking Dead en français?

L'épisode final se déroule plusieurs années après les faits relatés dans le tome précédent. Ici, les campements humains se sont développés et sont devenus plus sûrs, tandis que les zombies ont presque complètement disparu. Rick Grimes est célébré comme un héros, Maggie est devenue présidente et Eugene participe à la construction d'un chemin de fer qui reliera les côtes est/ouest des États-Unis.
L'histoire de ce numéro de fin se concentre principalement sur Carl, maintenant marié à Sophia et père d'une fillette nommée Andrea. Un jour, Carl tombe sur un zombie près de chez lui et le tue. Il découvre plus tard que le zombie appartenait à Hershel, le fils de Maggie, qui dirige maintenant un spectacle itinérant avec des "rôdeurs" gardés en captivité. Carl est ainsi poursuivi en justice pour avoir tué des morts-vivants, considérés comme une propriété privée assez morbide. Il est officiellement acquitté, mais condamné à trouver un nouveau zombie à Hershel, en compensation de sa perte. À ce stade, submergé de colère, Carl décide de tuer tous les zombies d'Hershel. Faut pas l'emmerder, le petit, devenu grand. 



Au bout du compte c'est un finale en demie teinte. Nous sommes bien loin de ce numéro extraordinaire et bouleversant que beaucoup attendaient. En fait nous finissons sur une note apaisée, une sorte d'hommage distant et tout en retenue, qui contraste avec le tragique présent dans pratiquement toute la saga. C'est presque une fin en forme de pied de nez que nous offre Kirkman, histoire de surprendre une dernière fois, avec une série qui aura marqué de son empreinte le début du 21e siècle. Car même quand on n'aime pas The Walking Dead, il faut vraiment admettre qu'il s'agit là d'un des titres les plus emblématiques de l'ère moderne. Adlard assure un travail fort honnête et très expressif jusqu'au bout, et soulignons aussi le boulot du traducteur Edmond Tourriol, qui outre le fait d'être un joyeux drille très sympa, restera à jamais comme l'homme qui a fait parler en frenchie l'univers de Walking Dead. Voilà, c'est fini, sous vos applaudissements...



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PEACEMAKER TRIES HARD : BOUFFONNERIE, SATIRE ET SOLITUDE

Le super-héros ringard et super violent Christopher Smith (alias Peacemaker) sauve un chien errant après avoir neutralisé un groupe de terro...