NEW MUTANTS PAR CLAREMONT/SIENKIEWICZ : LE MARVEL ICONS INDISPENSABLE DE CE DEBUT D'ANNEE

Même si le film a été repoussé aux calendes grecques, Panini Comics a maintenu la décision de présenter, en ce début de printemps, une série d'albums consacrés aux Nouveaux Mutants. On ne va pas s'en plaindre car nous voici avec entre les mains un Marvel Icons, consacré à la prestation conjointe de Chris Claremont et Bill Sienkiewicz. Les lecteurs les plus anciens le savent, il s'agit là d'un petit moment d'histoire, qui était réclamé à corps et à cris par beaucoup de monde, et qui est d'une qualité exceptionnelle.
Le premier épisode de ce volume est le numéro 18, et dès l'arrivée du dessinateur d'origine polonaise sur le titre, nous assistons à une révolution complète. Exit le réalisme académique de la première année d'histoires de la série, nous nous retrouvons dans une ambiance onirique et cauchemardesque, expressionniste, où tout est suggéré, déformé, torturé, où chaque vignette suscite l'horreur des détracteurs et la passion des fans. Un travail ultra personnel qui bouleverse les codes du genre chez Marvel, et offrent une maturité inattendue à un groupe de jeunes mutants qui en devient incontournable. L'ouverture de ce cycle de légende se fait avec Danielle Moonstar, héritière de la culture cheyenne, qui se retrouve à combattre de manière définitive l'Ours Démon, responsable -en apparence- de la mort de ses parents. Face à cette puissance totémique et maléfique, l'étudiante de Charles Xavier semble avoir le dessus, mais alors qu'elle pense triompher, elle est littéralement charcutée, et laissée pour morte dans la neige. Ses amis vont devoir livrer un combat acharné sur différents plans d'existence, pour la sauver. 


Peu à peu les personnalités des jeunots se dévoile au lecteur. La jeune Rahne Sinclair, victime d'une éducation religieuse trop rigoureuse, à tendance à voir le péché dans la moindre manifestation de plaisir ou d'originalité. Roberto Da Costa est une grande gueule, il cache son incertitude derrière une morgue adolescente, et tabasse Colossus, sous l'emprise de la noirceur qui donne à la Cape (Cloak and Dagger, vous connaissez?) ses pouvoirs. Sam Guthrie semble le plus âgé et responsable, et pourtant il a honte de ne pas savoir utiliser correctement ses dons fabuleux (il vole sans contrôler ses trajectoires). Il y a aussi Illyana Rasputin, en partie une sorcière, et soeur de Colossus. Et venu d'une autre planète, voici que s'apprête à débarquer sur terre l'extraterrestre techno organique Warlock...
Ce dernier est un des personnages forts de la série. Grâce à la manière dont il est dessiné, cet énorme ectoplasme noir en évolution permanente, au niveau du graphisme, avec des circuits imprimés suggérés sur tout le corps et aussi par son vocabulaire, sa manière de s'exprimer... il apporte un vent de fraîcheur et de naïveté dans un groupe, qui apprend épisode après épisode le sens de la cohésion et de la lutte pour ses propres idéaux. Il est pourtant menacé par son géniteur, qui en raison d'une tradition alien entend bien supprimer son rejeton, qu'il est venu traquer jusque sur notre planète. 
Même lorsqu'il s'agit de moments plus intimistes comme une soirée entre mutants, où les quelques invités normaux risquent de percer au grand jour le secret des New Mutants, le génie de Sienkiewicz et l'écriture inspirée de Clermont font progresser un mensuel qui est alors une référence dans le genre. Le club des Damnés, avec notamment l'énigmatique et redoutable Séléné, mais encore Légion, le fils schizophrène de Charles Xavier, aux multiples personnalités, ne vont pas tarder à faire aussi leur apparition. On parlera en outre de Karma, une jeune asiatique qui intègre le groupe, et qui va elle aussi connaître un destin semé d'embûches. Créativité à tous les instants, solutions démentielles et géniales en terme de dessin, page après page The New Mutants constitue un régal pour les yeux, et un vivier inépuisable de trouvailles aussi déconcertantes qu'enthousiasmantes. 
Panini Comics a choisi le format Marvel Icons pour nous offrir ces grands moments des années 80. Si cela ne plaira pas à tout le monde, pour notre part nous applaudissons sans réserves, car oui, nous sommes fans de cette collection, du papier un peu plus granuleux et mat, qui permet une restitution pertinente de l'encrage et de la mise en couleur sde l'époque, et de l'objet en soi, qui fait vraiment belle figure dans une bibliothèque. Il est inutile de préciser pour terminer, que n'importe quel amateur des comics de cette époque se doit d'avoir lu, et de posséder, ce qui constitue un des événements artistiques majeurs dans le monde des bd américaines des eighties. 


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THE FANTASTIC FOUR #1 : LE RETOUR DES FANTASTIQUES AU MOIS D'AOUT

Ils sont de retour. On les attendait avec une impatience incroyable, les voici. D'ailleurs c'est assez drôle, car il y avait plus de lecteurs prompts à réclamer une nouvelle série des Fantastiques, que de lecteurs qui achetaient encore le dernier titre consacré à Reed Richards et sa petite famille. 
Alors voilà, c'est fait. Et c'est Dan Slott qui s'y colle? Le choix est évident et probablement bien pensé, tant le scénariste est habitué à faire évoluer le quotidien des personnages qu'il gère (Spider-Man, Silver Surfer...), en y mettant une sorte de mélo dramatique et personnel qui vient se mêler à de l'action super-héroïque pure et dure, dans la tradition marvélienne des années 60 et 70. Au dessin nous aurons l'italienne Sara Pichelli, une des dessinatrices européennes les plus appréciées des fans, dont le style clair et réaliste est aussi d'une grande souplesse, et moderne. Qui s'empresse d'ajouter : Je suis impatiente de dessiner tous ces personnages, dont un en particulier, mais je ne peux pas encore dire lequel. Vous verrez en lisant pourquoi ce sont mes héros préférés!
On attend le mois d'août pour en savoir plus, encore qu'il est à prévoir que les prochaines semaines vous nous amener de nouveaux teaser, et les premières pages preview.
Pour fêter ça, on voulait vous parler des Fantastic Four, et proposer une petite sélection que quelques pin-up et commissions qui méritent leur place au musée du genre.
It's clobberin' time again, les amis. 










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OLDIES : SPIDER-MAN CONTRE L'EMPIRE SECRET (ROUND ROBIN en 1991)

L'Empire Secret, ça vous dit quelque chose? Un peu dans le genre de l'Hydra, mâtinés de Ku-Klux-Klan, les membres de cette secte criminelle se baladent cagoulés et portent un numéro d'appartenance sur leurs chasubles. Ils trament dans l'ombre, et jamais rien de bon. On les retrouve dans une saga en six parties, publiée à l'époque dans les pages de Strange, la mythique revue Lug/Semic. Au States, Round Robin sera présenté à un rythme bimensuel en 1991, et ce sera l'occasion pour Al Milgrom de laisser à David Michelinie, le scénariste habituel de la série Amazing Spider-Man, le temps de souffler et de préparer ses futures intrigues.
En fait, c'est l'editor Danny Fingeroth qui a passé "commande" de ces épisodes, car il souhaitait que Spidey s'acoquine avec des noms en vogue parmi les anti-héros des années 1990. Du coup, le tisseur fait équipe avec Moon Knight, Darkhawk, Nova, Night Thrasher (Fighter, en Vf) et le Punisher.
En face d'eux, nous découvrons un ennemi sorti des tiroirs du Cavalier Lunaire. Midnight est un ancien allié de Moon Knight, que ce dernier croit avoir laissé pour mort. Mais le type est costaud, il a survécu, et l'Empire Secret l'a rafistolé, le transformant en un cyborg dangereux et ambitieux. Découvrant ses pouvoirs fabuleux, mais aussi sa nouvelle apparence physique peu engageante, il cherche à prendre le commandement de l'organisation criminelle, tout en haïssant et attendant l'occasion rêvée pour se venger de Marc Spector, coupable de l'avoir hâtivement abandonné sur le champ de bataille. Au passage, il tombe amoureux de son infirmière dévouée, qui derrière ses lunettes de geekette d'hôpital, cache elle aussi son jeu et se révélera être bien différente de ce que l'on pouvait penser au départ.

Et Spider-Man dans tout ça? Le tisseur sort d'un affrontement sérieux avec une tri-sentinelle (sentinelle à trois têtes) où il a reçu l'aide de Nova. S'il va être concerné par cette aventure, c'est parce qu'il tombe par inadvertance sur Darkhawk, qui se fait agresser par Midnight et ses sbires. Pendant ce temps-là, le Punisher malmène les petites frappes du quartier et commence lui aussi à remonter une filière, qui va le guider jusqu'à l'Empire Secret. Et c'est Captain America et les Vengeurs qui informent Spidey des liens unissant l'assaillant et Moon Knight. Tout ce petit monde va se serrer les coudes, bref ça va castagner. Mémorable une scène où Frank Castle veut jouer aux gros bras, mais se retrouve avec un dispositif lui enserrant la poitrine, qui l'électrocute lentement. Au bord de la crise cardiaque, il est sauvé in extremis par Night Trasher, mais tombe misérablement dans les vapes (et hop, un petit flashback/cauchemar pour rappeler ses origines au lecteur qui ne le connaît pas encore très bien).
Mark Bagley est au dessin. Banal, avec le recul, mais pas pour les années 1990, quand il était encore à ses premières armes avec Spider-Man. Son style est ici plus académique et bizarrement plus fouillé, le trait plus carré. L'encrage de Randy Emberlin lui vient en aide, mais on devine d'emblée que l'artiste est à l'aise, et qu'il va probablement rester quelque temps (à peine…) sur la série, ou le personnage.
Si vous lisez la VO, sachez que "Round Robin" est aussi le titre d'un gros pavé sorti dans la Marvel Epic Collection, le volume 22 pour être précis. Ces épisodes (#353 à #358) sont précédés et suivis d'autres histoires, qui firent l'actualité en 1991 et 1992. Sans être indispensables ou légendaires, ça reste une bonne petite saga truffée d'action, dont les lecteurs de l'époque se rappellent probablement avec nostalgie. C'est votre cas? 


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L'enfant intérieur, du Spider-Man vintage excellent 



THE BEAUTY TOME 1 : CONTAMINATION

Rien que pour le pitch de départ, je vous recommande d'acheter The beauty. Voilà une série qui sort un peu de l'ordinaire, et s'appuie sur un concept séduisant. En gros, la beauté est une maladie sexuellement transmissible! Un nouveau virus est apparu et il transforme le physique des personnes infectées, les rendant physiquement parfaites. Finis les bourrelets et la cellulite, au revoir la calvitie et le strabisme divergeant, bonjour la perfection anatomique. 
Il est donc tout à fait logique qu'une grande partie de la population souhaite être contaminée. Certes, les victimes ressentent une fièvre modérée et permanente, mais cela n'est rien à côté du plaisir de se regarder dans la glace, et d'y voir le sosie de Brad Pitt ou d'Angelina Jolie. La population est donc divisée en deux factions, ceux qui veulent absolument être touchés par la maladie, et ceux qui se rebellent, quitte à en devenir violents, et luttent contre cette nouvelle pandémie. Au milieu de tout cela, nous trouvons deux détectives, Vaughn et Foster. La première citée est atteinte du virus, le second lui est en couple, avec une femme elle aussi victime, sans pour autant qu'il s'en doute. L'histoire s'accélère lorsque dans le métro une jeune femme infectée est victime tout à coup d'une sorte de combustion spontanée. Lorsque la police et une unité de décontamination arrivent sur les lieux, le doute commence à s'installer, et lorsque le lendemain matin, en direct à la télévision, un présentateur vedette subit le même sort, il n'y a désormais plus à hésiter. Il semblerait donc que derrière la perfection physique se cache le tragique revers de la médaille d'une mort prématurée et annoncée.

Au fur et à mesure que l'enquête avance, on se rend compte qu'un peu tout le monde se fait prendre les mains dans le pot de confiture, que ce soit les politiciens, les dirigeants des entreprises pharmaceutiques, ou de simples criminels, qui pourtant semblent avoir trouver un remède. Il y a du beau linge impliqué dans cette histoire, qui est menée tambour battant, et ressemble à une série addictive, telle qu'on pourrait la voir aujourd'hui sur Netflix. Oui, c'est franchement bien, c'est franchement bon, et on ne gâche pas son investissement avec The beauty. 
Ce premier album nous montre une société occidentale qui a perdu le sens de l'éthique, et où le business et la morale on emprunté deux chemins complètement différents, une bonne fois pour toute. Et vous avez beau essayer de faire circuler la vérité, ou d'améliorer les choses, il y a peu de chances qu'on vous laisse la parole. Jeremy Haun est ici excellent au dessin, avec un style réaliste et clinique, qui s'attache à représenter avec force détails et bonne conviction un univers urbain froid et sans concessions, peuplé d'hommes et de femmes à la beauté parfaite et passe-partout. C'est lui aussi qui a eu l'idée de cette série avec le scénariste Jason A.Hurley, et le travail combiné de ces deux-là est une des lectures les plus attirantes de ce début d'année. 


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SUPERMAN LA LEGION DES TROIS MONDES (DC COMICS LE MEILLEUR DES SUPER-HEROS TOME 67 CHEZ EAGLEMOSS)

La Légion des super-héros, c'est encore pire que les Pokemon. Difficile de tous les compter et de tous les connaître, surtout si en prend en compte les différentes incernations du groupe, à travers les âges. Ceci est très important, car en dépit des efforts de simplification apportés à la continuity de l'univers DC, en 1986 (avec Crisis on InfiniteEarths), la Légion est vite revenue sur le devant de la scène, entérinée avec Infinite Crisis, puis Final Crisis notamment. Car oui, Superman a été jeune, et il fut un temps où on l'appelait Superboy, et c'est sous cette identité qu'il a été appelé au XXXI° siècle, où il s'est fait une joyeuse bande de potes inspirés par son exemple héroïque. Le problème c'est qu'un coup la Légion existe, un coup elle n'a jamais existé, une autre fois les revoici tous, mais pas vraiment les mêmes... Bref, il fallait mettre de l'ordre dans tout ça, apporter une justification aux différentes moutures. C'est Geoff Johns qui s'y colle en 2004, avec cette mini série en cinq parties publiée par Eaglemoss, dans sa collection en kiosque. Un mot tout de suite sur la chose en soi. C'est du bon comic-book qui part dans tous les sens, avec un nombre incalculable de personnages, et de vrais enjeux forts (et en bonus une fin qui brise le mur entre lecteur et bande-dessinée, et introduit un comic dans le comic qui est bien vu et réjouissant).
Mais que c'est difficile, pour le novice, de reconnaître ses ouailles. En gros, le Time-Trapper est allé repêcher Superboy dans les couloirs du temps et de l'oubli, et il projette le héros (qui est devenu ultra méchant) au XXXI° siècle, là où la Légion vénère la carrière de Superman, devenu une icône absolue, avec son propre musée, un messie symbole du meilleur de l'humanité. Dur à avaler pour Superboy qui nourrit un fort complexe d'abandon et possède une vision assez extrémiste des choses, qui ferait passer Staline pour un démocrate compréhensif. Du coup le voilà qui s'énerve et détruit tout, et va chercher du renfort sur la planète prison, Takron Galto, pour en finir avec Superman et son héritage. Baston générale à toutes les pages.

Car oui, les évadés entrent dans la danse, voici venir la Légion des super-vilains, avec en face trois versions différentes de la Légion des super-héros, et notre Superman classique. Là, pour tout suivre, rebondissements et relations entre les personnages, il faut avoir à portée de la main une connexion 5G et un accès illimité à Wikipedia, car honnêtement le récit mettra à rude épreuve votre connaissance de l'univers Dc. Si vous ne rencontrez aucun problème de clarté, alors vous pouvez probablement postuler pour une maîtrise en "sociologie de la continuity DC comics" telle qu'on l'enseigne à l'université de Harvard et de Princetown. 
Pour dessiner tout ceci, avec une densité de 50 héros et vilains par vignette, seul George Perez pouvait relever le défi. Et comme souvent, il ne déçoit pas, et on se prend à rêver. Comment est-il possible de mettre en scène un tel aréopage, de remplir des planches jusqu'à l'overdose, sans perdre en lisibilité, sans tomber dans le cafouillage? C'est du grand art, le trait est raffiné, chacun a droit à une caractérisation soignée, y compris dans ses différentes variations. Perez donne un cours magistral, et ce serait dommage de ne pas en profiter.
On referme l'ouvrage avec le sentiment d'avoir lu quelque chose de dense, fort, poignant, et en même temps, si on est encore peu habitué à la Légion ou aux angles morts de l'univers Dc, avec un gros mal de crâne et le besoin de s'enfiler une boîte d'aspirines. 
Plus sérieusement, c'est chouette. Mais pas pour le premier venu. 


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ACTION COMICS #1000 IS COMING : LES VARIANT COVERS

Il y a parfois certains numéros anniversaires qui marquent une époque, et que les lecteurs attendent avec impatience. Mais jusque là, aucun comic-book traditionnel n'avait atteint le chiffre invraisemblable de 1000. Le premier à y parvenir sera donc Action Comics, là où Superman a vécu ses premiers pas. Bien entendu, DC Comics va proposer une très longue série de variant cover, qui n'est toujours pas exhaustive à ce jour, puisque certains comic-shops commandent la leur à des artistes prestigieux comme Olivier Coipel ou Francesco Mattina, et ajoutent donc d'autres petits bijoux à la liste.
Au départ, l'intention était de présenter Superman, à travers les âges, avec le travail de Steve Rude, Michael Cho, Dave Gibbons, Michael Allred , Jim Steranko, Dan Jurgens et Kevin Nowlan, Lee Bermejo et Joshua Middleton. Chacun représentant une des décennies d'aventures du personnage. 
Et puis le phénomène a pris de l'ampleur, notamment car ce sera le premier numéro écrit en partie par Brian Bendis, le transfuge de l'année du mercato comics. Il n'est pas seul à bord dans ce qui s'annonce comme un mastodonte, avec les prestations de Richard Donner, Geoff Johns, Paul Dini, Jim Lee, Peter J. Tomasi, Patrick Gleason, José Luis García-López, Tom King, Clay Mann, Jordie Bellaire, Brad Meltzer, John Cassaday, Laura Martin, Louise Simonson, Jerry Ordway, Scott Snyder et Tim Sale.
Je ne sais pas vous, mais ce numéro là, on ne le manquera pas, et si possible, dans sa variant de Gabriele Dell'Otto, celle que nous avons publiée en tant que couverture de l'article. Un chef d'oeuvre absolu.









Dans l'ordre ci-dessus : Rude - Cho - Gibbons - Allred - Steranko - Nowlan - Bermejo


Les covers de Kaare Andrews et Tony Daniel


Les covers de Francesco Mattina et Olivier Coipel

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DEJAH THORIS #0 #1 : UNE PRINCESSE A (RE)DECOUVRIR CHEZ DYNAMITE

Abordons Dejah Thoris volume 4...même si je dois vous admettre que je n'ai pas lu grand-chose des précédents (je connais mieux l'oeuvre de Edgar Rice Burroughs). Mais si je vous en parle aujourd'hui, c'est pour deux raisons. Tout d'abord j'apprécie de plus en plus d'aller lire dans les marges des éditeurs qui dominent le marché (Marvel, Dc, Image); aujourd'hui, c'est au tour de Dynamite d'être à l'honneur. Ensuite, c'est Pasquale Qualano qui est le dessinateur de cette série, un artiste aussi sympathique que talentueux, que nous aimons beaucoup, et qui nous a déjà gratifiés plusieurs fois de sa présence à Nice. Bref, comment résister et ne pas se plonger dans ces pages superbes, où l'artiste napolitain, qui avait déjà fait preuve d'une maestria évidente avec DC Bombshells, nous livre ici une princesse au physique encore juvénile, mais particulièrement gracieux et abondant, sans pour autant jamais tomber dans la vulgarité. Le cadrage propose de nombreuses vues en contre-plongée où les corps se détachent avec puissance et grâce, comme d'élégantes statues antiques en mouvement. Mis en couleurs par Valentina Pinto, coloriste de confiance de Pasquale & friends (c'est elle aussi qui oeuvre sur le Kabuki Fight de Vincenzo Federici) le récit nous amène à découvrir une jeune prétendante au trône, qui rêve de dépoussiérer la légende et de rendre son faste à sa planète. Les légendaires jardins de Mars et d'Ephysium par exemple, ont-ils vraiment existé? Et puis, il y a tellement à voir, à faire, tellement de choses à découvrir, et la vie à restituer, dans le monde de Barsoom, que le jour où Dejah découvre un mystérieux prisonnier dans les geôles du palais de son père,  et qu'elle se prend de compassion pour un terrible gorille blanc à peine capturé, son existence change à jamais, poussée par une nature rebelle et curieuse. 
Dejah Thoris, c'est un acte fondateur de désobéissance, qui pousse la jeune génération à vouloir découvrir ce que lui cache ou ignore l'ancienne, et à réparer les outrages faits à un monde (rareté de l'eau, faune et flore décimées), et en cela c'est aussi une thématique d'actualité, qui épouse bien ce que nous vivons nous-mêmes sur Terre, avec une planète que nous exploitons jusqu'à la dernière goutte, sans nous soucier de ce qui se produira dans un siècle ou deux, voire avant. Le tout dans un cadre fantasmagorique, avec guerriers barbares de science-fiction, monstres et bêtes féroces, et cette touche sexy permanente qui saute aux yeux. 
Amy Chu  fait vraiment son possible pour rendre l'histoire très accessible, et si vous n'avez rien lu auparavant, cela ne gâche nullement vos chances de comprendre les enjeux, parfaitement explicités. On peut même dire que cela peut sembler lent et encore en attente d'un vrai twist, d'une vraie volonté de faire bouger fortement les lignes, pour passer à la vitesse supérieure. Dejah Thoris est plastiquement une belle série, soignée et ouverte à tous, que les non-lecteurs de comics peuvent aisément feuilleter pour s'y plonger, et qui mériterait un jour prochain une parution en Vf. Avis aux éditeurs. 



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JESSICA JONES SAISON 2 : MONSTRES, POUVOIRS, ET IDENTITES

Jessica Jones est donc de retour, pour une seconde saison qui s'annonce comme un thriller noir psychologique, particulièrement sombre. Il faut dire que comme d'habitude l'héroïne ne traverse pas un moment brillant. Au fond d'elle-même, elle a toujours des doutes sur ce qu'elle est vraiment, se considérant probablement comme un monstre, ceci à tous les niveaux. Non seulement elle possède des pouvoirs qui l'isolent du commun des mortels (et on sent que le new-yorkais commun nourri désormais des doutes face à ces super-héros, qui amènent autant de problèmes qu'ils n'en résolvent) et qui ont une origine inconnue et vraisemblablement peu ragoûtante, mais en plus elle a tout bonnement tué Killgrave, pour échapper à jamais à son emprise, dans le final de la première saison. Ceci fait de Jessica une meurtrière, et son comportement asocial et souvent borderline en fait d'une certaine manière une femme dangereuse pour son environnement. Les autres semblent aller beaucoup mieux : c'est le cas par exemple de Malcolm, qu'elle a sorti de l'enfer de la drogue, et qui peu à peu s'affirme et prend de l'importance au sein du cabinet Alias Investigations. Trish, sa meilleure amie et soeur adoptive, a rencontré un célèbre journaliste, avec lequel elle file (en apparence au début de la saison) le parfait amour. L'ensemble du cast va commencer à se déliter, et les événements vont s'enchaîner comme autant de domino s qui tombent, alors que Trish entame une enquête, pour en savoir plus sur le passé de mademoiselle Jones. Ce sera le moyen de jouer à nouveau sur la psyché, l'identité même de la détective, poussée dans ses derniers retranchements par des révélations qui touchent à l'essence de sa condition de suhumaine. 

Au passage cette seconde saison s'attache aussi à définir ce qui constitue un être humain, avec ses failles, ses attentes, ses aspirations, mais aussi ses addictions. Il suffit d'un secret relativement mal enfoui pour que tout revienne à jour, qu'une existence s'en trouve bouleversée (Jessica), il suffit d'une maladie génétique qui apparaît par inadvertance et c'est tout un cadre de vie qui risque de voler en éclat (Hogart, la juriste star), il suffit d'un peu d'ambition mal placée et une volonté chancelante, qui part en vrille, pour replonger dans les démons du passé (Trish)... au fur et à mesure des épisodes, les événements s'enchaînent, tous les personnages sont pris dans la tourmente et découvrent peu un peu, avec stupeur, que la frontière entre le monstre et l'humain est parfois mince. Et que ce sont nos décisions, notre comportement, nos valeurs, qui font que nous passons d'un statut à l'autre. 
Comme toujours Krysten Ritter est excellente dans son rôle : cynique, forte et faible en même temps, toujours aussi sarcastique et clairement et désespérément attachée à ses bouteilles d'alcool, Jessica présente une farouche volonté de s'isoler des autres, encore qu'elle travaille progressivement sur ce point là. La privée campée par l'actrice est certes différente de celle que l'on trouve dans les comics, mais elle est parfaitement fonctionnelle pour le ton de la série, et on s'y attache sans aucun problème. Mention spéciale pour le personnage de Malcolm, qui a vraiment gagné du galon et de la profondeur, et désormais occupe à lui seul une petite partie de la scène. Voilà une seconde saison qui tarde un peu à démarrer, qui décevra ceux qui attendent avant tout du grand spectacle ébouriffant,  mais qui possède une richesse indéniable, et mérite d'être suivie jusqu'à son terme.



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WEAPON H #1 : UN HULKWERINE DES ANNEES 90

Qui est encore fan des comics tels qu'on les écrivait dans les années 90? Toi là, oui toi, qui te cache au fond de la classe, lève un peu la main et assume tes choix! Après tout, même si d'autres ne le disent pas, nous sommes encore nombreux à garder un souvenir ému de ces épisodes totalement décomplexés, où des héros hyper bodybuildés donnaient chaque mois dans la violence graphique gratuite, menaçant à chaque planche d'exploser la rétine du lecteur, au risque de le condamner à une cécité éternelle... c'est un peu dans ce sillon que creuse Weapon H, la nouvelle série de Greg Pak, qui propose un personnage singulier, une créature possédant à la fois les gènes de Hulk et de Wolverine. Autrement dit ça dépote.

Si vous ne savez pas qui est Clay, le militaire victime d'horribles expériences, pour avoir osé se débarrasser de ses compagnons d'armes, qui étaient tous pourris et à la solde d'une compagnie nommée Eaglestar, et bien ce n'est pas grave, car il y a une excellente page de résumé, insérée à l'intérieur, qui vous permet de raccrocher les wagons. Le reste de l'épisode lui, nous montre un Clay génétiquement modifié, qui tente de résister désespérément à la vague de colère qui gronde en lui. S'il se transforme, il risque d'y avoir de très très lourds dégâts, avec l'apparition non seulement de la puissance de hulk mais des griffes de Wolverine! Le type se cache en tant que travailleur clandestin, et même là, ça finit par se terminer mal, et du coup il part en loup solitaire se réfugier dans les montagnes neigeuses du Canada, en pensant que cette fois on va lui ficher la paix. Hélas, il tombe sur une équipe de scientifiques de Roxon, qui n'occupe pas seulement le terrain pour quelques prélèvements, mais avec une mission secrète qu'on voit venir à des kilomètres. Cela dit elle permet un twist garanti 100 % testostérone, bagarre monstrueuse, et bourrage de pifs au kilomètre... 
Très honnêtement, l'histoire de Greg Pak n'est pas grandement élaborée, et mise avant tout sur le côté spectaculaire et wtf? d'un personnage aussi hors norme. Cory Smith parvient à insuffler un incroyable sens de l'action, et à donner vraiment envie de tourner les pages, pour profiter de l'impact visuel fort, qui se dégage de ces vignettes. Du coup ce comic-book survitaminé et chargé en colorants n'est pas spécialement recommandé pour un régime équilibré à base de produits sains et naturels, mais si vous cherchez un truc qui se lit avec le même plaisir coupable qu'un gros burger dégoulinant de sauce ketchup, Weapon H est assurément ce qu'il faudra que vous ingurgitiez. 


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BLACK PANTHER (ONE MONTH LATER) : QUE VAUT DONC LE FILM DE RYAN COOGLER?

Quelques semaines se sont écoulées depuis la sortie du film consacré à Black Panther. L'occasion de porter un jugement plus calculé, à tête reposée, sur ce que beaucoup considèrent comme l'un des tout meilleurs films de super-héros au cinéma. Ce serait aussi notre jugement global, s'il s'agissait là du second ou troisième film des studios Marvel, mais nous sommes loin du compte, et force est de constater que malheureusement, ce sont encore et toujours les mêmes recette qui sont appliquées, aussi bien dans l'identité visuelle du long-métrage, que dans la manière de présenter les événements, jusqu'aux enjeux de fin (les gentils qui s'imposent, les méchants sont punis, il y a peu de conséquences en terme de vies humaines). Pourtant, ne croyez pas que nous sommes négatifs face à cette version de la Panthère sur grand écran. Au contraire, on applaudit des deux mains la capacité de présenter une Afrique qui parvient à allier modernité et tradition, sans pour autant tomber dans la caricature, l'exagération où le troisième degré. 
C'est la manière de positionner le Wakanda qui nous a le plus séduit, avec toute sa complexité, sa raison d'être même. De plus Black Panther fonctionne, car il y a un antagoniste crédible, bien amené, avec un background solide et nuancé, qui permet d'en faire un méchant suscitant par moment l'empathie, et pas uniquement un dingue guidé par une folie furieuse homicide. Nous parlons bien sûr de Killmonger, qui est une des grandes révélations du film; plus que ce Ulysse Klaue (Klaw), en fait presque sympathique dans son rôle de boucher à la cool, une petite demi-heure durant. Certes il est normal que pour une première fois ce soient les origines du personnage qui constituent l'essentiel de la trame du travail de Ryan Coogler, mais il n'oublie pas pour autant de densifier et stratifier le propos, avec un vrai regard sur ce que peut représenter et apporter l'Afrique sur l'échiquier mondial. Ce Black Panther là possède une justification évidente.


On apprécie aussi le fait que l'humour, qui d'habitude inonde les films Marvel et finit par noyer le propos, est ici plus intelligemment distillé, même si globalement presque toujours présent. Si on sourit fréquemment, on n'en oublie pas une certaine gravité de fond, qui évoque tour à tour le racisme, la géopolitique mondiale, la volonté de se retrancher derrière des barrières en cas de crise, alors qu'il faudrait plutôt jeter des ponts vers le monde de demain. 
Les scènes d'action et de combats sont par contre un peu lourdingues; l'utilisation de la CG ne permet pas de faire de miracles, et nous avons parfois l'impression de voir Spider-Man bondir d'un toit à l'autre, plutôt que Black Panther... et lorsque les personnages sont remplacés par des imitations digitales, cela saute aux yeux, au point qu'on dirait assister à un simple affrontement tiré de jeux vidéos... où sont passés les joystick dans la salle? Reste que les  acteurs, eux, sont globalement justes.

Chadwick Boseman incarne un chef d'État digne et pondéré, qui sait devenir le héros de tout un peuple, tandis que Danai Gurira quitte ses les zombies de Walking Dead pour une prestation rigoureuse et incisive, en tant que chef des Dora Milaje, la milice féminine, garde rapprochée du souverain. Forest Whitaker aussi pointe le bout de son nez, pour apparaître par moments, sans être vraiment central dans ce film, ce qui est un euphémisme. 
Ce long métrage réussit en plus à éviter l'écueil de la bande-son attendue; on échappe à la sempiternelle litanie de morceaux rap éculés, et on est bercés, à travers tout le film, par une variété bien plus intéressante et riche d'extraits musicaux. The Black Panther fonctionne, sans originalité extraordinaire, sans bouleverser les codes, sans concourir à la palme du meilleur film de super-héros de tous les temps. Il obtient tout de même une reconnaissance évidente, celle d'être une production qui ne déçoit pas, capable de parler au plus grand nombre, et de justifier un petit tour dans les salles obscures, pour une énième rencontre avec un type en collants (ou en armure, c'est selon). 


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LE PRINTEMPS DES COMICS 2018 : LES 4 ET 5 MAI LES COMICS A L'HONNEUR A NICE

UniversComics, ce n'est pas seulement le blog, ou les réseaux sociaux (plus de 21 600 abonnés à la page Facebook, on ne vous remerciera jamais assez), mais c'est aussi une association, qui intervient dans certains salons, ou manifestations liés au monde des comics, et c'est surtout, en partenariat avec la librairie spécialisée de Nice, Alfa BD, l'organisation du Printemps des Comics.
Cette année encore, avec les amis d'Alfa Bd, nous avons préparé un plateau de tout respect, pour ce qui s'annonce l'événement comics du printemps dans le grand sud. Le PDC 2018 est le seul et unique rendez-vous de ce genre en France, totalement gratuit, totalement consacré à l'aspect artistique des comics, sans proposer une horde de boutiques et de vendeurs en parallèle pour arrondir les comptes. Pas de vente (si ce n'est bien entendu les albums des artistes invités, quelques souvenirs et produits dérivés, et la possibilité de solliciter une commission ou un sketch aux dessinateurs).
Le Printemps des Comics se déroulera à la Bibliothèque Louis Nucéra (plein centre ville de Nice) et chez Alfa Bd (idem, à 200 mètres) les vendredi 4 et samedi 5 mai 2018. L'affiche présentée dans cet article est encore "work in progress", la définitive sera disponible dans quelques jours.
La liste définitive des invités est la suivante :

Barry KITSON
Doug BRAITHWAITE
Luca STRATI
Carmine DI GIANDOMENICO
Jesus MERINO
Francis PORTELA
MAST
Benjamin CARRET

Superman, par Jesus Merino


La manifestation donnera l'opportunité à toutes et à tous de rencontrer quelques artistes européens de très grand talent, dans la cadre prestigieux de la bibliothèque Louis Nucéra, sans la moindre prise de tête. Entrée gratuite, convivialité, conférences organisées tout le week-end pour mieux connaître le travail de ces dessinateurs, sans oublier une exposition de dessins originaux des talents de demain (chez Marvel), un riche programme de courts métrages/fan fictions ou de documentaires (espace bulles), et le cosplay avec les amis de Cosplay Azur et Galaxie Vésubie. Concours, animations, et un grand repas le samedi soir, ouvert au public, agrémenteront aussi le PDC 2018, qui comprend aussi le Free Comic Book Day le samedi.



Toutes les infos sont données au fur et à mesure sur les deux pages Facebook suivantes.
L'officielle du PDC2018 : www.facebook.com/FCBDNice
Notre page (vous êtes abonnés,hein?): www.facebook.com/universcomics

Pour le reste, vous pouvez nous contacter pour obtenir une commission d'un de nos artistes invités. Les prix et les conditions sont disponibles sur simple demande, n'hésitez pas à nous laisser un commentaire, ici ou sur Facebook, nous vous répondront dans les plus brefs délais.
Même chose si vous souhaitez un ou plusieurs albums dédicacés (par exemple, le Flash Rebirth Tome 1 signé par Carmine Di Giandomenico) à votre nom, il suffit de nous contacter.

Le PDC 2018 est un événement totalement auto financé, sans recours aux deniers publics, sans ticket d'entrée. Il est intégralement financé par Alfa Bd, UniversComics, et le soutien de nos fans et amis, de tous ceux qui souhaitent nous aider dans ce projet, qui s'inscrit clairement en contre tendance avec le coté ultra mercantile des conventions d'aujourd'hui.
Nous aider concrétement, c'est possible.



Vous pouvez par exemple
- Faire un donc (même quelques euros) à l'association
- Adhérer à l'association.
10 euros adhésion simple de soutien
20 euros adhésion active. Avec cadeau le dessin de votre choix (dites nous votre "personnage") et une affiche du PDC 2018 format A3 signée par son auteur (Luca Strati)
40 euros adhésion prestige, avec ce qui est déjà présenté plus haut + un TPB (album en VO) dédicacé par un des artistes présents au PDC (vous pouvez donner deux préférences) + un T-shirt Marvel Comics


Exemples de dessins disponibles sur demande

Mais aussi :

- Le portfolio PDC2018 (contient un dessin A4 couleurs de chacun des invités, regroupé dans une pochette rabattable). Dédicacé par les artistes présents. 15 euros (tirage limité!). Il nous reste aussi quelques exemplaires de l'édition 2017, soldés à 10 euros.
- Le T-Shirt du PDC2018, qui représente le dessin de l'affiche. Edition limitée 50 exemplaires! Indiquez votre taille  15 euros.
Le réglement se fait par chèque (directement chez Alfa Bd, ou par correspondance, nous demander l'adresse) ou par paypal paypal.me/UniversComics

PORT COMPRIS dans les adhésions
PORT EN PLUS dans le cas des portfolios (+5 euros), des albums dédicacés (+5 euros) ou des T-SHIRTS (+4 euros).
Le plus simple c'est de nous contacter, nous répondrons à toutes vos questions!



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Le Printemps des Comics 2017 en vidéo



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