BATMAN The Dark Knight #1 : LA VERSION COPIER/COLLER DE BATMAN

Batman : The Dark Knight. La série qui reboote avant même d'être entrée dans le vif du sujet, ou presque. Quelques mois d'existence, déjà un retard notable dans la périodicité de parution, et pourtant, elle repart au numéro un. Très bien, c'est dans l'ère du temps, et pour proposer 52 nouveaux titres aux lecteurs, Dc devait bien exagérer un peu, au risque de nous provoquer une indigestion de chauve souris. Batman se décline en trois séries, auxquelles il faut adjoindre Batwing, Batgirl, Batwoman, Catwoman, Batman and Robin, Red Hood, Nightwing ... Du coup, pour cette brève review, j'ai bien failli recourir à l'arme ultime de l'étudiant préparant un exposé : un bon gros copier coller de ce que j'ai pu ecrire la semaine dernière. Bruce Wayne donne une reception (gala de charité, avec splendides hôtesses droit sorties d'un Marc Dorcel) ponctuée par un discours, et pendant ce temps là une évasion massive se produit à l'asile de dingues d'Arkham. Un plot déjà servi entre cent et cent cinquante fois depuis la création du justicier detective. Paul Jenkins fait de son mieux pour le rendre original, mais franchement, s'est-il donné du mal, sérieusement, pour acoucher d'une telle parodie de ce que Batman peut offrir de plus convenu? Ah si, j'oubliais, Bruce n'a pas la conscience tranquille... Comme en réponse aux événements de Batman Incorporated, un homme du service des renseignements de Gotham l'accuse de financer les activités de son alter ego, ce qui devrait pourtant être évident depuis belle lurette pour quiconque se penche un tant soit peu sur la question. Pour se consoler, il pourra toujours mettre les mains (et pas seulement) sur la jeune (mineure?) et jolie Jaina Hudson, fille de diplomate américano indienne, qui vient l'aguicher sans vergogne. Le miliardaire pourrait être son père, mais il a une carte visa gold platine dans chaque poche et des dizaines de comptes en banque à multiples zéros, alors au diable la différence d'âge! Ne sait-elle pas que Wayne préfère les jeunes Robins ? Heureusement il reste Finch aux dessins, que j'adore sans conditions (et qui n'est pourtant pas au top de sa forme) parce que pour le reste, je suis encore en train de chercher en quoi une telle trame pourrait bien attirer de nouveaux lecteurs et mériter un reboot. Un numéro déjà lu avant d'être lu.

1 commentaire:

  1. En même temps avec Paul Jenkins au scénario,il n'y pas de quoi être excité!!Ca va être fade et sans saveur,en plus de n'être un tant soit peu original!!

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Vous nous lisez? Nous aussi on va vous lire!

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