BATMAN KNIGHTFALL Tome 1 : La Chute


Le jeu de mot résume parfaitement le contenu. Si Nightfall, c'est le crépuscule, lorsque le soleil se couche, Knight, puis Fall, c'est le Chevalier, et sa chute. A force de défendre la veuve et l'orphelin de Gotham, il fallait bien que cela arrive. Que Batman trouve un adversaire à se mesure, face à qui il ne peut que succomber. Le grand ennemi de Bruce Wayne, celui qui va le briser, au sens propre plus encore qu'au figuré, ce n'est pas le Joker, ou le Pingouin, mais bien un certain Bane, qui sera également le grand méchant du dernier film de la trilogie de Christopher Nolan, en salle cet été. Du coup Urban Comics édite enfin sous forme d'albums cette longue et inégale saga qui passionna en son temps le lectorat, non sans le diviser. De la chute du Dark Knight, donc, à son remplacement par un épigone plus violent et mystique, jusqu'à son retour, sa résurrection morale et surtout physique. Cheminement christique pour une icone qui ne peut mourir, mais qui devra traverser son propre purgatoire pour exister encore. Bane est une création de Chuck Dixon et Doug Moench(1993). Le pauvre a eu une enfance singulière: il n'a connu que la prison, où il a purgé la peine de son père. A sa majorité, il devient le jouet des militaires, qui lui injectent une substance censée décupler sa force musculaire. Un peu comme le sérum du super soldat de Captain America, donc, sauf que l'instabilité du sujet, mais aussi de la formule, produisent un tout autre effet. Bane s'enfuit, non sans être devenu un colosse surpuissant que rien n'arrête. Une fois parvenu à Gotham, il réussit à percer le mystère de l'identité secrète de Batman, libère tous les patients de l'asile d'Arkham, et s'apprête à briser Bruce Wayne, à jamais! Au passage bravo pour l'analyse. Ce n'est pourtant guère difficile de deviner qui se cacher derrière le costume de chauve-souris, et pourtant depuis des décennies tout le monde s'y casse les dents...
Dans le plus pur style de l'époque, il y a à boire et à manger dans cette saga. Pléthore de styles et d'artistes, couleurs criardes et dessins survitaminés, surtestostéronés, oubliez la finesse et concentrez vous sur l'essentiel : le fun, l'action!




POUR DAREDEVIL, CE SERA END OF DAYS !

Daredevil va bientôt passer un sale quart d'heure. Encore. Et même plus d'ailleurs, puisque cette nouvelle aventure, intitulée End of Days, se déroule dans un futur pas si lointain, et s'ouvre par le meurtre du Diable Rouge. Qui a tué DD? Histoire sombre et violente, End of Days embarque à bord des artistes comme Brian Bendis, Klaus Janson, David Mack, ou encore Bill Sienkiewicz! Bref, que du beau monde. Voilà déjà un projet qui nous fait saliver en attendant l'automne!


  
 

MARVEL GOLD : LE DIABLE EN BOUTEILLE


Tony Stark a tout pour être heureux. Pensez donc, il est milliardaire, PDG d’une multi nationale et c’est un play-boy qui fait tomber les filles comme le Baygon vert fait tomber les mouches. C’est qu’il est beau le Tony : grand et musclé, avec une moustache à la Tom Selleck et des pectoraux garnis d’une moquette très « Sean Connery ». Comme il est vraiment très riche, il a son propre domestique à tout faire, qui est aussi devenu son meilleur ami : James Rhodes, dit Rhodey. Ce dernier est une des grandes caricatures Marvel de l’époque ( les eighties ) : le grand black serviable et cool, avec une improbable coiffe afro américaine et la chaîne en or bien en vue. Pour revenir à Stark, rappelons aussi qu’il est justicier super héros à ses heures perdues, sous l’armure rouge et or d’IRON MAN (bien qu’il n’ait jamais ouvertement affiché son soutien au RC Lens, club actuellement à la dérive en Ligue 2). Mais le monde n’est parfait pour personne, pas même pour le premier héros «bling-bling» de l’histoire. Il a bien sur de nombreux ennemis, dont l’impitoyable Justin Hammer, un rival en affaires, qui parvient à saboter à distance les commandes de l’armure d’Iron Man et à le pousser à assassiner un ambassadeur ! Et puis, et surtout, Stark a une grande faiblesse : il touche la bouteille, un peu trop souvent. Entre un drink ici et une vodka pour se relaxer de là, Tony se murge régulièrement. En tous les cas un peu trop souvent pour un type qui se balade en liberté avec une armure à la puissance de feu redoutable. Il boit pour fêter ses succès, il boit pour oublier ses défaites, bref il boit tout court, et court à sa perte, car l’alcool ce n’est pas bon pour la santé, et trois verres, bonjour les dégâts. Comme le rappelle lourdement Marvel, avec ces cases édifiantes, où notre moustachu alcoolique sue à grosses gouttes le regard fixe sur la bouteille tentatrice. Tony Stark saura t’il vaincre ses propres démons et réhabiliter son alter ego de métal, accusé de meurtre ? La réponse dans cet album de la collection Marvel Gold qui fleure bon la nostalgie et la grande époque de nos Strange jamais vraiment oubliés. Du bon boulot signé David Michelinie (et Bob Layton), que les plus jeunes d’entre vous ne connaissent probablement pas. Pour les amateurs de déchéance super héroïque, soulignons juste que Stark finira même sur le trottoir, à dormir dans un carton et à faire la manche, après avoir perdu son entreprise ( tombée dans les mains de l’infâme Obadiah Stane ) mais qu’il trouvera les ressources pour revenir et renaître de ses cendres. Panini comics, à quand une réédition de la suite?



SPACE PUNISHER SE DEVOILE !

Le Punisher dans l'espace, vous vous souvenez? Nous en avions parlé, lors de l'annonce de ce projet farfelu. Et bien aujourd'hui nous en sommes à la phase classique de la preview. Cette mini série en 5 parties est réalisée par Frank Tieri, et les crayons de Mark Texeira (Tex pour les intimes). Même quand il voyage dans le cosmos, Frank Castle n'oublie pas d'appliquer la justice à sa manière, que ce soit chez les criminels de l'espace ou les Broods! J'attends de voir ça avec une grande curiosité. Inutile de dire que ça pourrait être une vraie bonne récréation, comme une sortie absurde. Le temps nous le dira. Ci dessous trois pages et la cover du numéro 2.





SPIDER-MAN 1 EN KIOSQUE




Panini a tranché (l'effet Urban Comics?) et a décidé de relancer ses revues kiosque au numéro 1. Si souvent l'événement ne correspond pas avec une véritable nouvelle direction artistique, c'est au moins, chez Spider-Man, l'occasion de se plonger dans une nouvelle grande aventure, Spider Island. Le grand vilain de l'histoire n'est autre que le Chacal, dont il n'est pas aisé de suivre la trace, entre clones et morts à répétitions. Cette fois, il a longuement mûri sa vengeance contre Peter Parker. En modifiant l'Adn de simples punaises, il est parvenu à créer un nouveau type d'insecte, dont la piqûre confère à sa victime... des pouvoirs arachnéens en tous points similaires à ceux de notre monte en l'air préféré! Ne pensez pas que ce soit fun pour les "victimes" car des mutations secondaires pourraient bien corser les choses par la suite. Sérieusement, vous imaginez vraiment tous les habitants de Manhattan dotés des mêmes facultés que le tisseur de toile? J.J.Jameson, l'irascible maire de la ville, pendu au bout de sa toile? Mary-JaneWatson en super héroïne? Apprêtez vous à passer un été des plus fun avec Spider-Man, et cette saga décomplexée et déjantée. DanSlott a l'occasion de parfaire son travail, initié depuis des mois, sur le titre Amazing Spider-Man, tandis que les amateurs du trait cartoony d'Humberto Ramos seront aux anges : il semble là en grande forme. Du bon gros comic-book mainstream et agité du bocal, à tendance réjouissante! Pour être totalement complet, ce nouvel event arachnéen doit être accompagné de quelques numéros de la série Venom, qui voit Flash Thompson endosser le symbiote carnassier, et prêter main forte à nos héros désemparés.

Ce mois ci début aussi de la nouvelle série Avenging Spider-Man, qui nous livre les planches admirables d'un Joe Madureira en forme olympique. Nous reviendrons plus en détail sur ce nouveau titre dans un article ultérieur.


Article tiré de Univers Comics Le Mag', disponible ici 

LES VIDEOS D'UNIVERSCOMICS : WONDER WOMAN Liens de sang

Retour en vidéo ce vendredi, sur une autres des publications Urban Comics, qui ont animé ce début d'été 2012. Wonder Woman : Liens de sang  est une tentative de produire autre chose, de rédéfinir l'identité même de l'Amazone, et d'ouvrir ainsi les portes de la série aux nouveaux lecteurs, à l'occasion du reboot Dc. Opération en bonne partie réussie, grâce notamment aux dessins fort jolis de Cliff Chiang. Toutefois j'apporte un petit bémol à l'ensemble, comme vous pourrez le comprendre si vous prenez la peine de jeter un oeil sur la vidéo. Ce sera tout pour aujourd'hui, mais à venir dans les prochains jours, vous aurez les Namor de Byrne, le Batman de Morrison, et des revues kiosque. Que de travail!


WONDER WOMAN Liens de sang par devotionall

Toutes mes excuses aux lecteurs : je parle de Neptune dans cette vidéo, mais il est bien clair que dans la tradition grecque, il porte le nom de Poseïdon. Un détail d'importance. 

LA NOUVELLE SERIE GAMBIT : PREVIEW

Nous l'attendions, cette série consacrée à Gambit, signée James Asmus, et surtout, Clay Mann aux dessins. C'est un peu la dernière chance pour faire à nouveau de ce personnage une figure lisible et intéressante, avant de le voir sombrer dans un oubli inévitable. La première preview vient d'arriver, et je suis un peu déçu par le traitement graphique. Les couleurs, tout d'abord, sont too much, un peu irréelles quand même. Et puis Mann n'a pas l'ait très inspiré, comme avec cette pose bien surprenante de Gambit, appuyé au mur comme une vulgaire danseuse de night-club à son barreau. Bon, du coup, je crains le pire, tout en souhaitant me tromper.


  
 

JUSTICE LEAGUE LA SAGA DE RED TORNADO (DC PAPERBACK)

 Brad Meltzer n’a pas seulement relancé la Justice League en 2006 avec The Tornado’s Path ( la saga de Red Tornado pour Urban) : il a voulu...