Vous l'aurez remarqué, j'essaie ces derniers jours de coller à l'actualité au plus près, c'est à dire de privilégier les premières impressions éveillées par Marvel Now! et le relaunch qui ne porte pas son nom. Ce vendredi place à Captain America, dont le destin est confié à Rick Remender, un auteur à succès qui sait privilégier l'action tout en ouvrant de nouvelles portes narratives pertinentes.
Avec Remender, Steve Rogers a une vie bien remplie, et il ne chôme pas. Après un petit flash-back intéressant centré sur les premières années de notre héros (les années 20, quoi, car il est censé fêter ses 90 ans) et la vie de famille pas toujours facile alors, nous le retrouvons en pleine acrobatie sur la carlingue d'un avion en perdition, face au Green Skull et ses hommes. Ce sont des terroristes écologistes qui ont la bonne idée, pour sauver la nature et l'environnement, de tenter d'éradiquer l'humanité, en commençant par Big Apple. Logique, non? Le repos du guerrier est surprenant, puisque Sharon Carter, sa fiancée du moment, lui propose carrément ... le mariage! On pourrait dès lors s'attendre à ce que Remender sorte les confettis, les dragées, et que le lecteur soit invité à la parade nuptiale (et la nuit de noce, hé, on peut la voir?). Mais c'est reparti, plutôt deux fois qu'une! Un traquenard dans une ligne abandonnée du métro, et voilà Captain America projeté dans une dimension étrange et à la saveur apocalyptique : la dimension Z, pour Zola (Arnim). Au programme la-bas, combats, torture et bébé. Allez Steve, pour un numéro un, il va te falloir un sacré courage. Le dessin est confié à John Romita Jr. Du coup, j'entend déjà les hourras extasiés et les cris d'horreur des détracteurs. Disons que ce coup-ci c'est du Romita plus appliqué et moins expéditif. Il s'applique, c'est évident, et les amoureux de son style vont donc admirer du JrJr en forme. J'ai juste tiqué sur un ou deux visages, comme celui de la maman de Steve (une grosse baffe et là voilà tuméfiée comme un boxeur...) mais dans l'ensemble notre artiste a fait bien bien pire (vous avez dit AvX?). Un démarrage satisfaisant et intrigant pour le vengeur étoilé, qui donne envie de lire la suite. Mission accomplie.
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