MARVEL ICONS : LES AVENGERS DE KURT BUSIEK ET GEORGE PEREZ (TOME 2)

L'événement de ces prochains jours, c'est incontestablement l'arrivée du film consacré aux Avengers, intitulé Age of Ultron. Ultron, donc, ce robot indestructible (ou presque) crée par Hank Pym, qui n'a cesse de s'améliorer à travers une série inéluctable de nouvelles versions, et qui désire supplanter le genre humain pour qui il éprouve une aversion prononcée. C'est lui la grande menace présente dans l'arc narratif Ultron Unlimited, qui ouvre ce second Marvel Icons publiant les Avengers de Busiek et Perez. Nous y trouvons le numéro zéro édité dans Avengers Wizard edition, dessiné par un jeune Stuart Immonen, et qui se présente comme un documentaire télévisé utile pour replacer et resituer personnages et enjeux. Mais revenons à Ultron, qui souffre intrinsèquement d'un sentiment de solitude contre lequel il aimerait pouvoir agir. Mais qui pourrait-il avoir à ses cotés? Autrefois c'était Jocaste, une intelligence artificielle basée sur les schémas mentaux de Janet Van Dyme, alias la Guêpe. Ou encore une nouvelle venue, Alkhema, face à qui les Avengers doivent sortir les griffes. C'est un véritable imbroglio familial qui nourrit le ressentiment de Ultron, comme cela est clairement explicité dans un dialogue pertinent avec la Vision, entre les personnalités de Pym, de Wonder Man, la présence de la Vision, de Janet Van Dyne... Un noeud oedipien qui se resserre autour de la figure triste et pourtant si dangereuse de ce robot qui tire la haine de sa différence. S'il s'en prend à sa "famille" c'est aussi parce que son but est de récupérer leurs personnalités pour les utiliser dans la matrice des intelligences artificielles qu'il souhaite voir régner sur la planète. Un monde de Ultrons, pour Ultron, une dynastie, une lignée. Busiek développe des thèmes forts habiles dans cette aventure, comme lorsqu'il décide de résoudre le rapport entre Ultron et Janet Van Dyme, en considérant que le premier cité possède l'esprit de Hank Pym, la conscience morale en moins. Ce qui introduit dans le récit le concept de l'inceste, puisque le fils est aussi habité par le père (qu'il n'a jamais pu vraiment tuer) et le désir de la femme de celui-ci. Busiek utilise aussi une nouvelle forme d'offensive pour Ultron, qui n'agit plus en solitaire, mais se pare d'une véritable armée robotique, pour conquérir un de ces petits états fictifs des Balcans dont Marvel à le secret, la Slorénie. Suivant ses directives primaires, il met en place un programme de purification ethnique effrayant, et on le voit pavoiser sur un charnier. L'horreur de la technologie sans limites et sans âme se prolonge même avec les défenseurs de la Slorénie, et l'intervention d'une brigade de techno-zombies qui fait froid dans le dos. La bataille est bien sur diffusée à la télévision, et c'est une version paroxystique de ce qui a pu se produire à Sarajevo, par exemple, qui sert de contexte à cette histoire où plus que jamais Ultron est le chantre de l'anti-vie, et parait en mesure de mettre toutes ses menaces à exécution. 

Inutile de préciser qu'on ne boude pas notre plaisir à l'idée de retrouver ces épisodes signés Kurt Busiek, qui donnent dans le super-héroïsme pur et dur, en toute décomplexion. George Perez régale le lecteur avec des planches qui fourmillent de détails, et qui associent dans le même mouvement classicisme et modernité. On lui doit une Wanda Maximoff plus femme et consciente de ses charmes, d'une beauté époustouflante dans certaines cases. La lutte contre Ultron n'est pas le seul point fort de ce second tome (certes, c'est ce qui motivera l'achat d'une partie du lectorat), et nous avons droit à bien d'autres épisodes, et notamment plusieurs d'entre eux qui sont issus de la série Thunderbolts. Le temps d'un crossover, donc, avec Wonder Man qui déboule dans un bar où il agresse Erik Josten (Atlas). Pendant ce temps, c'est Madame Masque qui va se retrouver aux cotés des Avengers, le temps d'un combat qui les oppose tous au Conte Nefaria, qui n'est autre que son propre père, et l'homme qui manipule Simon Williams. Nefaria projette de faire exploser une bombe chargée d'énergie ionique, qui devrait irradier la planète entière et lui consentir de contrôler tous ses habitants. On remarquera le contraste entre les crayons si réguliers et agréables de Perez, et le trait plus nerveux et stéréotypé au niveau des visages et expressions de Mark Bagley (sur les Thunderbolts). C'est d'ailleurs la seule limite que je place au talent de ce dernier : regardez les visages féminins (trop souvent disgracieux) et masculins (tous semblables, il me semble revoir le Peter Parker des années 90 sur chaque planche...). Le texte est de Fabian Nicieza, complice parfait de Busiek, avec qui il partage une passion commune pour la longue continuity de l'univers Marvel, dont il maîtrise les plus sombres recoins. Avant le film des Avengers, ce gros pavé est une agréable lecture à recommander à tous ceux qui restent allergique aux récits décompressés et parfois cyniques d'aujourd'hui. On y trouve des Avengers héroïques et puissants, dans une incarnation moderne qui respecte toutefois l'idée classique qu'on peut se faire du groupe. Un peu de nostalgie transparaît, c'est évident...


A lire aussi : 

CONVERGENCE #0 : LA REVIEW V.O

En ce moment Dc comics est une véritable ode au voyage. Tout d'abord la compagnie a fait ses cartons et entamé un déménagement sur la côte ouest, là où le soleil tape plus fort. Et puis le voyage spatio-temporel à travers 5 décennies d'histoires et de continuity malmenée et récrite à de multiples reprises, c'est le menu de la grande saga Convergence, dont vous trouvez ici une brève review, pour ce qui est du numéro zéro (le préambule). Tout ceci au moment où Marvel s'apprête à lancer Secret Wars, dont le concept de base n'est pas si éloigné. Bonjour les récits auto-référencés en forme de clin d'oeil, et bienvenue à une nouvelle secousse sismique dans le monde du comic-book Dc qui cherche son troisième souffle après la déferlante New 52. C'est Brainiac qui joue le rôle principal dans cette introduction. On le retrouve sur un monde coupé du reste du continuum espace-temps, et sur lequel il peut profiter de sa nouvelle petite collection. Il a en effet rassemblé des villes piochées aux détours d'excursions de par les mondes et les époques, et c'est un vivier incroyable de cités extraites de tous les possibles et de toutes les probabilités qu'il a mis sous cloches. Superman est de la partie, et bien entendu l'homme d'acier n'est pas spécialement clément envers ce Brainiac et sa vieille marotte, lui qui défend depuis toujours la veuve et l'orphelin, la liberté et les minorités visibles sur les chaînes du câble. S'en suit de longues tirades, beaucoup de palabres, une vision sympathique de ce qu'est, a été ou pourrait être Superman dans toutes les réalités, et pas grand chose d'autre. Ce numéro zéro ressemble trop à un mano a mano entre une forme ultime de Brainiac, qui n'est pourtant pas à même de représenter une menace aussi crédible que celle qu'on nous promet pour vendre l'événement, et un Superman obtus et lent à réagir, qui a vraiment perdu de sa superbe et de sa grandeur depuis le début des New 52. Je pense même que c'est le héros qui a le plus souffert de ce reboot, à cause d'un lifting mal calibré et d'un excès de jeunisme qui n'a pas lieu d'être pour un personnage au caractère iconique, à la limite du divin. Ethan Van Sciver assure une partie graphique de qualité, quoi qu'inégale par moments. Toutes les planches n'ont pas la même force, le même impact, mais globalement ça reste d'un niveau fort acceptable. Le gros défaut de ce préambule à Convergence, c'est que les gris nuages qu'on voit poindre à l'horizon sont susceptibles de faire naître un vrai orage d'été, mais pas le typhon annoncé, et vendu depuis des mois. Hors ce que nous voulons c'est de l'émotion, une épopée, notre Crisis on Infinite Earths à nous, rescapés des New 52. Et là, sans vouloir être pessimiste, je vais vous dire, ne me demandez pas de parier un billet là-dessus, je passe mon tour, et garde la mise. 


A lire aussi : 

50 SHADES OF AQUAMAN

Aujourd'hui, notre petite galerie super-héroïque s'intéresse à quelques-uns des costumes, quelques-unes des incarnations de Aquaman. Une liste non exhaustive, bien entendu. Aquaman est un héros qui a longtemps souffert de ne pas être considéré comme un véritable justicier sérieux. Ou en tous les cas loin d'être capable de rivaliser avec ses comparses de la Ligue de Justice, bien plus puissants et célèbres. Depuis 1941, et à travers diverses existences éditoriales, le personnage a connu beaucoup de hauts et de bas, et il est revenu sur le devant de la scène grâce à l'inspiration de Geoff Johns, qui a su rendre Aquaman crédible et respecté. Voici dont quelques "Aquamen" parfois fort différents les uns des autres. 



Aquaman Classic, dans les années 70/80.  Simple mais efficace, ici sous les crayons toujours inspirés de Curt Swan.


Un Aquaman avec une attitude fascisante? c'est celui de Aquaman Emperor, la version du personnage durant la période Flaspoint. 


La version actuelle, celle qui a connu le succès avec le scénario de Geoff Johns, et les dessins de Ivan Reis mais aussi de Jim Lee (dans la Justice League). Les New 52 font date. 


Durant un combat contre Charybde, Aquaman perd la main gauche, qu'il remplace par un harpon, dans un premier temps. La barbe également lui donne un aspect plus sauvage. Une barbe sous les eaux, et les cheveux longs? Pas très pratique...


Pour le plaisir des yeux, Alex Ross, qui offre là une version majestueuse et réaliste.


Aquaman badass. Scepte en main, prêt à en découdre. La version radicale du héros. 



Jason Momoa. C'est l'acteur qui interprétera Aquaman au cinéma, dans le film de la Justice League. Une incarnation sombre et rageuse. 


Aquaman Cosplay : Dur d'être crédible, mais pour le coup, le costume est très très travaillé!

A lire aussi : 


POWERS : UNE SERIE BAS DE GAMME POUR LE PLAYSTATION NETWORK

C'est parti! La chasse au héros costumés, objectif juteux et rentable pour les producteurs de tous poils, est désormais ouverte. Netflix a compris le phénomène et mis sur la table les moyens et le talent, mais il n'est pas sur que la concurrence puisse s'aligner, et ce que Sony tente de réaliser (avec le network Playstation) part sur des bases plus modestes, tant au niveau des enjeux, que du comic-book adapté au patit écran. Car pour le grand public, Powers ça parle tout de même moins qu'un Daredevil, ou un The Flash du coté de chez Berlanti et CW. Brian Bendis a sué sang et eau pour que son travail soit proposé sous ce format, mais avec les quelques billets qu'il a décroché pour le produit fini, ne soyez pas surpris si les effets spéciaux sont parmi ce que vous verrez de pire à la télé au XXI° siècle. Par exemple, une décapitation par télétransportation de la tête, qui dans le meilleur des cas ressemble à un tour de prestidigitation chez Patrick Sébastien. Ou des combats en plein ciel tout droit sortis d'un dessin animé incrusté. C'est la dure loi du marché! Lé héros, façon de parler, est un certain Christian Walker, et il travaille dans une brigade fauchée elle aussi (un signe...) de la police métropolitaine, chargée d'appréhender les "puissants" c'est à dire les individus dotés de super pouvoirs. Il en possédait lui même avant cette carrière improvisée de flic, et patrouillait sous le costume de Diamond. Walker n'a toujours pas digéré la perte de ses dons, et il se sent depuis clairement diminué. Lorsque son partenaire est tué en plein commissariat par une brute surpuissante, on lui adjoint une nouvelle équipière, Deena Pilgrim, une novice pleine de volonté et de détermination, mais qui a encore beaucoup à apprendre sur comment se rapporter et fricoter avec les êtres surhumains. Nous partons ainsi à la découverte d'un polar basé dans une société ou les pouvoirs sont devenus monnaie courante, et où il n'est pas simple, pour le commun des mortels, de garder les pieds sur terre tout en prétendant faire régner l'ordre et la justice.

Le point positif, c'est le rythme et la narration qui empruntent les codes chers aux comics de Bendis, forcément. La série a plus de fond qu'elle ne semble en posséder à première vue. Elle aborde le thème de la frustration, de l'individu privé d'une partie de son intégrité, et qui ne se reconnaît plus en tant qu'unité. Du sentiment d'envie, du désir qu 'éveille ceux qui ont plus que vous, et semblent jouir de privilèges qui peuvent choquer ou importuner ceux qui n'en bénéficient pas, et qui en fait n'ont qu'un seul souhait, y accéder le plus tôt possible. Mais l'ensemble apparaît brouillon car la mise en scène laisse à désirer, et comme déjà amplement démontré, les effets spéciaux sont totalement à la ramasse. D'ailleurs certaines scènes ressemblent plus à un travail "fan-made" comme on en trouve sur Youtube, qu'à une vraie série ambitieuse comme on est en droit d'attendre de ce projet. Certaines bonnes intentions sauvent les meubles, pour un temps, comme la nonchalance vénéneuse de Royalle, la sauvagerie folle de Wolfe (les vilains ont plus d'envergure), ou la présence à l'écran de l'acteur principal, Sharlto Copley, dont on se demande ce qu'il est venu faire dans cette galère. Bad timing pour couronner le tout, comment faire exister Powers dans un monde où l'inflation des séries ayant l'univers des comics comme point de départ est une évidence quotidienne? Comment regarder l'intégralité des épisodes de Powers quand Netflix sort l'artillerie lourde avec Daredevil, qui confine au sublime? La réponse va de soi, Powers est un éloge de l'impuissance, et un naufrage programmé. 


SILVER SURFER TOME 1 (MARVEL NOW)

Le Silver Surfer a beau être un véritable personnage iconique, identifiable même par un public pas toujours initié aux comic-books Marvel, il n'en reste pas moins un des héros les moins vernis pour ce qui est de sa trajectoire sous forme de parution mensuelle. D'ailleurs, Norin Radd est longtemps resté sans une série on-going attitrée, jusqu'à ce que l'opération All New Marvel Now finisse par se pencher sur son cas. C'est Dan Slott, le démiurge des dernières années d'aventures de Spider-Man, qui s'y colle. Tragédie, drames, introspections à la limite de la dépression, tout ceci est le quotidien de ce voyageur cosmique, qui pour une fois semble parti sur d'autres bases, plus enlevées, fort bien accompagné par les dessins de Michael Allred qui contribue à alléger le propos avec ses planches fraîches et naïves. Il y a peu de place pour la torture mentale, car ces cinq premiers épisodes sont truffés de nouveautés. Nouveaux personnages aussi bien sur Terre (deux soeurs au destin dissemblable, qui douze ans auparavant confondirent la venue sur Terre du Surfer avec une simple étoile filante propice à un voeu qui décidera de leurs carrières) que dans l'espace, où nous découvrons une nouvelle cité cosmique en péril, dont le secret de l'existence a été si bien gardé jusque là que même Norin en ignore la présence. L'Impericon est une idée fantasque et bourrée de petits clins d'oeil au style épique et inventif de Jack Kirby, que digère et assimile à sa façon un Allred contaminé également par la ligne franco-belge. On passe allégrement de la quotidianité répétitive de Anchor Bay, aux merveilles des tréfonds de l'espace, avec deux personnages aux antipodes, en apparence. Le Silver, donc, mais aussi Dawn Greenwood, dont le destin se retrouve bizarrement mêlé à celui de notre Norrin Radd cosmique, après avoir été enlevé par des aliens souhaitant "motiver" l'ancien héraut de Galactus. 

Dawn a en effet été kidnappée par un certain Zed, qui espère ainsi s'assurer les services du Surfer pour contrer la menace de la Reine des Jamais. Slott met en scène toute une panoplie de personnages et de situations cosmiques qui oscillent entre le grotesque, l'humour, et le fantasmagorique. La dualité entre les préoccupations terriennes de Dawn et l'universalité cosmique du Surfer donne lieu à des échanges assez drôles (la jeune fille pense que le héros a baptisé sa planche Amoi, en raison des premiers mots qu'ils emploie avant d'utiliser cette dernière...), aussi bien pour ce qui est des répliques que des situations. A ce sujet, les épisodes 4 et 5, qui marquent le retour de l'ancien héraut de Galactus sur Terre sont les plus pétillants. Le Surfer abandonne momentanément sa carapace (au sens propre et figuré) pour s'immiscer dans le quotidien d'une famille mortelle, du repas en commun à la sieste réparatrice. Pour le coup on confine au burlesque, avant de se lancer dans un rebondissement inattendu et faiblement exploité, impliquant Cauchemar, et l'humanité qui dort. Il m'est assez difficile de juger correctement ce tome 1 des nouvelles aventures de l'ami Norrin. Par moments la machine tourne à vide et ne produit que de bonnes intentions, sans fond réel. A d'autres nous lisons des trouvailles sympathiques et rafraîchissantes qui nous changent d'autre mouture de cette série, très souvent tragiques ou grandiloquentes. Allred (Mike) et sa femme (Laura aux couleurs) sont pour beaucoup dans la banalisation du propos, et je n'emploie pas ce terme dans un sens péjoratif. Le Surfer ressort plus attachant et humain de ces épisodes, moins alien et tourmenté. Une expérience différente pour ceux qui suivent le personnage depuis longtemps, qui est somme toute à classer au rayon des lectures agréables. 

Ps : A noter que si les Gardiens de la Galaxie apparaissent en guise d'appât pour le public, dans les mensuels de Panini qui offrent une page pleine de publicité à cette parution, leur présence est en réalité très brève et sans influence pour l'économie du récit. Si cela constitue le moteur de votre intention d'achat, sachez que vous resterez forcément sur votre faim...



A lire aussi : 

COSPLAY MANIA Episode 1

Pour cette première sélection Cosplay, nous avons décidé de nous arrêter principalement sur les plus réussis, ceux qui méritent vraiment le coup d'oeil. Mais aussi les plus insolites, ceux qu'on ne s'attendrait pas forcément à croiser au détour d'un festival. Mais aussi et également les plus drôles, ceux qui nous arrachent un sourire, ou les plus "what the fuck?" qui nous interpellent au premier regard. Une première sélection, donc avec le pire comme le meilleur, principalement.

On commence avec un Albator saisissant, on y croirait presque, au capitaine corsaire!


Skeletor, le grand ennemi des Masters of the Universe, l'ennemi juré de Musclor (He-Man)


La grande mode du moment, c'est bien sur de devenir un raton et un arbre. Rocket Raccoon et Groot.


Ah Toy Story ! Superbe idée que celle de venir Buzz l'éclair dans son costume à scaphandre!


Madame Double-Face? En tous les cas un superbe travail pour ce cosplay inspiré. 


Dans la série : il faut le physique pour qu'on y croit. Très belle Miss Hulk. 



Plus vrai que nature? Ce Hellboy est prêt pour un prochain film!


Le physique du rôle? C'est aussi le cas pour ce Superman Silver Age. 


What the fuck ? Black Widow ronge son os au sein du Shield. 


What the fuck? Robin signifie bien rouge-gorge en anglais, mais tout de même...


Vous retrouverez régulièrement le cosplay sur notre page Facebook que je vous invite à visiter!

FLASHPOINT DE RETOUR EN LIBRAIRIE : LE MONDE CHANGE ... EN UN FLASH

Tous les lecteurs de l'univers Dc, qui ont pris le train en marche, avec l'apparition des New 52 et l'arrivée d'Urban Comics, vont pouvoir revivre le moment crucial qui a amené l'éditeur à relauncher son univers narratif. Je parle bien sur de Flashpoint, disponible à nouveau en librairie, cette fois sans le dvd de la version animée. Tout commence un beau matin où Barry Allen s'est assoupi au travail, et grand mal lui en a pris. Quand il émerge du brouillard, c'est pour reprendre pied dans un monde totalement différent de celui qu'il fréquentait avant la sieste. Nous autres lecteurs sommes les seuls, avec Barry, a nous rendre compte de suite que rien ne va. En effet, le grand héros de la ville (encore que très contesté par la police elle même) semble être un certain Citizen Cold, qui fait bien sur écho au Captain Cold que nous connaissons pour être un vilain historique (membre des fameux Lascars). Barry est d'autant plus stupéfait qu'il se retrouve sans son anneau et ses pouvoirs, et que la première personne qu'il rencontre, en quittant son lieu de travail, n'est autre que sa mère, pourtant décédée depuis des années. Nous y sommes, l'univers Dc va changer a jamais. Le monde aussi semble au bord de l'implosion, avec deux factions antagonistes (menées par Wonder Woman et Aquaman) qui sont en guerre, et ont déjà ravagé une grande partie de l'Europe. La reine des Amazones a conquis l'Angleterre alors que le Seigneur des mers a fait sombré le continent sous les flots. Apparemment, la présence de Batman sera nécessaire pour que les héros de cet univers puissent avoir une chance d'éviter la catastrophe finale qui s'annonce. Oui, mais de quel Batman parlons nous, durant Flashpoint? Certainement pas Bruce Wayne, qui a été tué dans une ruelle de Gotham, sous les yeux de Thomas, le père, qui va devenir pour cette raison qui vous savez...

C'est toujours un plaisir, dans ce type d'aventure, de voir à quelle sauce les personnages que nous connaissons vont nous être reproposés. Dans le monde de Flashpoint, par exemple, Superman n'est qu'un alien rachitique détenu dans un centre de recherches ultra secret, sans le moindre contact avec le monde. Batman n'est pas le Wayne que nous attendons, Aquaman et Wonder Woman sont des belligérants qui mettent la Terre à genoux pour assouvir leur contentieux. Geoff Johns n'a que cinq numéros pour convaincre (mais en parallèle les séries Dc s'étaient mis au diapason de l'événement et nous relataient les détails que la vue d'ensemble ne faisait qu'effleurer. Pour le moment, ça reste de l'inédit en Vf dans la grande majorité des cas) mais il y parvient sans mal, à coup de scènes chocs (Flash qui se soumet à la chaise électrique pour recouvrir ses pouvoirs, ou Paris sous les flots, la Tour Eiffel émergeant, brisée) et de relectures intelligentes. Jusqu'à la révélation finale, où le grand méchant de l'histoire n'est pas forcément celui que l'on attend, démontrant si besoin est que les meilleures intentions peuvent avoir de bien néfastes effets lorsqu'elles sont motivées par un poil d'égoïsme. Aux dessins, Andy Kubert, toujours aussi incisif, au trait nerveux, saillant, qui livre une prestation de haute qualité, avec des planches vraiment percutantes. Bref, un cadeau idéal pour ceux qui souhaitent se procurer le point de départ d'une révolution sans précédent, et qui faisait aussi écho à l'arrivée d'un nouvel éditeur Vf pour Dc comics, en la personne d'Urban Comics, qui fit ses premiers pas avec la première édition de ce Flashpoint ultra recommandable, qui est donc de retour en librairie. Ceci au moment où les épisodes de la série télévisée The Flash (pour ceux qui sont au diapason de l'actualité américaine) nous expliquent eux-aussi que passée une certaine vitesse, Barry Allen finit par jouer avec l'espace-temps. Faudrait penser à ralentir, l'ami...



A lire aussi : 


PEACEMAKER TRIES HARD : BOUFFONNERIE, SATIRE ET SOLITUDE

Le super-héros ringard et super violent Christopher Smith (alias Peacemaker) sauve un chien errant après avoir neutralisé un groupe de terro...