BATMAN/CATWOMAN : LE CHAT, LA CHAUVE-SOURIS ET L'AMOUR
BLOODSTAR : UN CHEF D'OEUVRE DE RICHARD CORBEN CHEZ DELIRIUM
SHADOW WAR : TOUT LE MONDE CONTRE DEATHSTROKE
On trouve donc dans cet album un gros imbroglio familial. Sur plusieurs générations, avec même la mère de Ras' en personne, qui est une menace à ne surtout pas sous-estimer. Bien entendu, l'essentiel de l'histoire est centré sur de bons gros combats, des bourre-pif en pagaille et des calibres d'exception qui crachent leurs munitions. Un parfum très années 1990 rôde dans ces pages, et d'ailleurs le style de Paolo Pantalena, qui est resté fortement influencé par la manière de faire d'alors, est assez bien employé, vu le ton général. Même Roger Cruz (forcément) ou encore Howard Porter (lui aussi!) contribuent à ce revival tout en subtilité, qui exploite aussi un des thèmes très en vogue il y a vingt/trente ans, à savoir le "tout le monde tape sur tout le monde, et on tente de s'expliquer par la suite". La nouveauté ici est constitué par la continuity, là où nous emmènent ces épisodes. Il y a une grosse crise à venir dans l'univers Dc (Dark Crisis on Infinite Earths), il faut régler le problème des relations entre Batman et Robin, depuis la mort d'Alfred et l'impossibilité pour le jeune Damian de le sauver. Et puis faire évoluer le statue de deux personnages assez intéressants et sources de récits à rebondissements potentiels, à savoir Ra's Al Ghul et Deathstroke. Sans oublier les conséquences de la disparition de l'état fictif de la Markovie. C'est l'occasion également de revoir Batman Inc. et ses nouvelles recrues, et tout un tas d'intervenant(e)s en costume, avec très souvent un diplôme en art ninja et savatage en règle comme références. Shadow War, c'est donc du comic book décomplexé, qui va faire tiquer celui pour qui Batman, c'est forcément Tom King et le temps de se poser et de s'interroger sur le sens des relations humaines. Mais si ce que vous voulez, c'est de l'adrénaline et de la testostérone en paquet de dix, je vous recommande de vous jeter sur cette parution.
BLACK PANTHER WAKANDA FOREVER : DEUIL ET APPRENTISSAGE AU WAKANDA
LE PODCAST LE BULLEUR PRÉSENTE : HOKA HEY!
- La sortie de l’album Saison brune 2.0 que l'on doit à Philippe Squarzoni et aux éditions Delcourt dans sa collection Encrages
- La sortie du troisième tome de Saint-Elme, série que l'on doit au scénario de Serge Lehman, au dessin de Frederik Peeters, un tome baptisé Le porteur de mauvaises nouvelle et qui est édité chez Delcourt
- La sortie du deuxième et dernier tome de Noir burlesque que l'on doit à Enrico Marini et aux éditions Dargaud
- La sortie du sixième et dernier tome de la série Mattéo, la superbe fresque historique de Jean-Pierre Gibrat éditée chez Futuropolis
- La sortie du troisième tome d’Un putain de salopard, un tome baptisé Guajeraï pour une série que l’on doit au scénario de Régis Loisel, au dessin d’Olivier Pont et c’est édité chez Rue de Sèvres
- La sortie de l’intégrale du premier cycle de la série Une vie avec Alexandra David-Neel que l'on doit au scénario de Fred Campoy qui signe aussi le dessin conjointement avec Mathieu Blanchot et le tout est édité chez Grand angle
DEMON DAYS : LES HÉROS MARVEL EN PLEIN JAPON FÉODAL
On se trouve donc avec un récit initiatique. une jeune fille qui est en quête de son identité, doit comprendre et renouer avec ses racines, tout en affrontant des épreuves pour lesquelles elle ne semble pas taillée, au départ. Sauf qu'elle se découvre un grand courage et des facultés extraordinaires, avant la révélation finale, c'est à dire ce qui s'est vraiment produit avec sa mère, étant toute petite; et cela concerne aussi la sœur, qui va jouer un rôle important dans toute la seconde partie de ce Demon Days. On va y retrouver un Hulk féodal japonisant, une Mystique des plus méchantes, un duo Thor/Tornade qui conserve des pouvoirs de base qui ressemblent à ceux qu'on connaît chez Marvel, d'autant plus qu'ils sont présentés comme des dieux. La quête de Mariko se révèle alors très réussie, voire passionnante par instants, même aux yeux de qui n'est normalement pas trop sensible à ce genre de littérature. Ce qui nous amène à Peach Momoko, devenue en l'espace de deux trois ans une star chez la Maison des Idées, avec de nombreuses couvertures récompensées (l'Eisner Award, excusez du peu) et ce Demon Days dont la suite est en cours de parution. La chorégraphie des ballets de la violence est très réussie et inventive. Des bras sont tranchés, du sang coule, mais ça reste joli et onirique, porté par des aquarelles qui flirtent sur certaines planches avec le dénuement, l'économie totale de moyen. Panini Comics ne s'y est pas trompé, puisqu'outre une édition régulière à 26 euros, qui reprend l'intégralité de cette histoire, est disponible une version collector limitée, vendue dans un très beau coffret, pour le prix (un peu moins abordable, mais il s'agit d'un objet pour collectionneurs tiré à 500 exemplaires) de 80 euros. Le point fort de Demon Days est de s'adresser de la même manière à tous les publics, que ce soit une question de différence d'âge, ou d'habitude de styles de lecture. Une sorte de crossover entre différentes sensibilités, qui possède son propre parfum charmeur et charmant. Une bonne surprise, pile poil pour le grand rush des cadeaux de Noël...
FLASH (INFINITE) TOME 2 : SUR UN AUTRE MONDE
Le Flash de Jeremy Adams, c'est Wally West. Qui est bel et bien l'homme le plus rapide du monde, et n'est plus ce réprouvé qu'il était devenu, suite aux événements tragiques de Heroes in crisis. Un bon coup d'éponge qui vient effacer une histoire audacieuse mais assez confuse, et surtout démontrer que lorsque tout semble changer, c'est surtout pour ne rien changer. Bref. Wally a réhabilité son nom, il a récupéré son épouse adorée, et même l'existence de ses deux enfants, Jay et Irey. Tout serait parfait dans le meilleur des mondes, s'il n'y avait pas un petit nuage à l'horizon : la nécessité de trouver un travail pour mettre du beurre dans les épinard, d'un couple qui a du mal à joindre les deux bouts. Ne riez surtout pas. Wally pourrait gagner de l'argent de bien des manières (avec ses pouvoirs ce ne sont pas les idées qui me manquent), sans oublier qu'il fréquente des mécènes bien généreux, qui pourraient fort bien récompenser le fait qu'il sauve le monde chaque fin de semaine. Oui mais voilà, l'homme est orgueilleux et entend mettre ses talents pour la mécanique à l'épreuve. Un Flash sans la moindre ambition, aurait on envie de lui asséner. En plus, l'ami Wally n'est pas si à cheval sur ses principes que cela, puisqu'il est recruté par Mister Terrific, qui dirige une entreprise futuriste, où cohabitent des chercheurs dont l'activité consiste à palabrer sur des concepts scientifiques fumeux, histoire que le lecteur comprenne qu'ils ont de la matière grise à revendre. Le nouveau patron lui permet de s'absenter quand il le souhaite, c'est à dire que son temps de présence effectif va chuter au niveau de celui d'un député RN au parlement européen, ce qui se rapproche quand même dangereusement d'un emploi fictif. Auparavant, notre gentil bolide aura croisé la route d'un Heat Wave qui se sait condamné, victime d'un cancer. Son dernier acte d'homme "libre" sera donc de tout carboniser autour de lui. On a vu mieux et plus sensible, comme conclusion. Irey, la fille de Wally, va pour sa part être l'héroïne d'un épisode où le Docteur Cauchemar donne corps aux pires rêves de ses victimes.
PEACEMAKER TRIES HARD : BOUFFONNERIE, SATIRE ET SOLITUDE
Le super-héros ringard et super violent Christopher Smith (alias Peacemaker) sauve un chien errant après avoir neutralisé un groupe de terro...

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Comme chaque samedi désormais, nous vous proposons de plonger dans l'univers de la bande dessinée au sens le plus large du terme,...
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UNIVERSCOMICS LE MAG' 46 Octobre 2024 / 60 pages / gratuit Disponible ici (lecture + téléchargement) : https://madmagz.app/fr/viewer/...
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UniversComics Le Mag' 45 Septembre 2024 84 pages Dispo ici : https://www.facebook.com/groups/universcomicslemag/permalink/1049493353253...