Tout de suite, disons le haut et fort : faire revenir Barbara Gordon, la fille du célèbre commissaire, sous le costume de BATGIRL, c'est effacer, par la même occasion, tout ce que le déjà légendaire "Killing joke" a bien pu apporter à l'histoire de Batman and company. Et bien tant pis, Dc n'est plus à ça prêt, et son reboot (trop) gourmand franchit le pas ! Dans ce numéro un, c'est un certain "The Mirror" qui est le grand vilain du jour. il possède une liste de personnes qui auraient du mourir et selon lui, ne tarderont pas à passer l'arme à gauche. Bien entendu, Barbara y figure en bonne position. La même qui patrouille à nouveau dans les rues de Gotham, finie la paraplégie et la transformation en Oracle, l'aide logistique de Bruce Wayne. On comprend tout de même que "The killing joke" s'est probablement déroulé trois ans auparavant, mais qu'une sorte de guérison miraculeuse lui a permis de retrouver l'usage de ses jambes. On attend une explication plausible dans les prochains mois, car pour le moment c'est bien mince tout ceci... Gail Simone mise sur l'action, avec une héroïne pleine de doutes et de peur, qui doit se réhabituer à son rôle de Batgirl, et se positionne aussi sur ses relations avec son père. Et nous reserve un joli final haletant, avec une confrontation entre le Mirror et Barbara, dans une chambre d'hôpital, où l'on constate de suite que la jeune fille n'a toujours pas oublié son traumatisme récent. Syaf et Cifuentes ne sont pas des noms ronflants, mais la partie graphique reste globalement assez satisfaisante, bien épaulés par une mise en couleurs pertinente. Reste tout de même un gros mystère : comment Barbara a t'elle pu redevenir Batgirl, et où est censé aller ce titre, qui vient s'ajouter à une belle flopée de parutions annexes à Batman. Souhaitons que Dc n'ait pas eu les yeux plus gros que le ventre avec son projet ambitieux, et que ce genre de série ne doive pas péricliter modestement après quelques numéros. L'avenir est encore bien incertain.
GREEN ARROW #1 : UN REBOOT COMPLETEMENT RATE
J'aime assez le personnage de GREEN ARROW. Oliver Queen est un peu atypique. Grande gueule, bougon, archer hors pair, c'est un peu le vétéran et la conscience, d'une certaine manière, des grands héros Dc. D'autant plus qu'il n'a pas de pouvoirs particuliers, et qu'il doit se contenter d'une dextérité et d'un physique d'exception. Alors ce reboot tant attendu... tourne vite à la farce amère. Mais où est donc passé le Ollie que nous connaissons et aimons (presque) tous? Jeté aux oubliettes, sacrifié sur l'autel d'un retour à la case départ des plus malheureux. JT Krul rajeunit d'emblée le personnage, qu'il laisse à la tête de son entreprise, bien que plus préoccupé, dès la première planche, à en découdre avec les vilains du monde entier. Il est épaulé par Naomi et Jax, qui entre ordinateurs ultra sophistiqués et armes derniers cris, lui fournissent l'essentiel de sa logistique. Du coup, baston, bagarre, coups de poing, et accessoirement un scénario bien mince qui tient sur une feuille à cigarette. Du coup je me concentre, je médite, et je me dis : mais pourquoi avoir tout anéanti, pourquoi avoir effacé ce qui faisait de Green Arrow ce baroudeur mal embouché et fort sympathique, pour en faire un énième redresseur de torts en collant, une opération de racolage pour le jeune public, qui gageons le tout de suite, ne suivra même pas ce titre? Car c'est là le hic : quelle est le coeur de cible de cette nouvelle série? Lève la main qui se sent concerné! A la rigueur, qui veut absolument voir les dessins (ma foi pas mauvais) du duo Jurgens et Perez? En prime, un cliffhanger haletant : un groupe de méchants pas gentils fait évader les zéros qui ont mordu la poussière dans cet épisode, et projettent de tuer Green Arrow devant les caméras ! N'en jetez plus, c'est trop, nous sommes déjà conquis ! Plus sérieusement, il y a à boire et à manger dans ce grand reboot Dc. Désormais nous avons la conviction qu'il y a aussi à jeter. Green Arrow R.I.P
JUSTICE LEAGUE INTERNATIONAL #1 : LES RESERVISTES ENTRENT SUR LE TERRAIN
La JUSTICE LEAGUE, c'est comme un club de football. Vous avez l'équipe A, les titulaires, les meilleurs joueurs, qui prennent part au championnat. Et puis vous avez la réserve, avec les jeunes, les blessés qui reviennent de convalescence, les moins doués dont on ne sait pas trop quoi faire. Idem chez les superhéros. D'où la création (le retour, plutôt!) de la JLA INTERNATIONAL, dont le casting fait moins rêver que celui de leurs illustres ainés. Pour composer l'équipe, une task force gouvernementale va piocher un peu partout : un russe, un chinois, une africaine, une anglaise, une brésilienne (et j'en passe!), il faut de tout pour faire un monde. Pour diriger cette formation hétéroclite sans le moindre entrainement en commun, rien de moins que Booster Gold, le héros venu du futur, qui préfère un bon contrat juteux et les sponsors à l'altruisme propre à son dangereux métier. Ceux qui ont suivi les péripéties du bonhomme dans Infinite Crisis : 52 vont se réjouir. C'est un personnage qui me fait sourire, et qui mériterait plus de considération. Tout ça n'arrange pas forcément Guy Gardner, le Green Lantern forte tête au caractère de cochon, qui estime être la vraie force de frappe du groupe à lui seul. Mais en sous-main, c'est Batman (omniprésent Batman, qui monopolise le reboot Dc) qui semble avoir reçu l'ordre de chaperonner ces aventuriers peu expérimentés. Et ça tombe bien, car la première mission du groupe, en apparence assez peu glamour, risque fort d'être du genre où on peut y laisser facilement quelques plumes... Dan Jurgens au scénario, c'est l'assurance de la vieille école qui sait parfaitement comment construire un récit superhéroïque. Un peu d'humour, de tension, la création d'une équipe aussi peu fiable nous fait passer un agréable moment de lecture. Lopresti est aux dessins : rien de bien extraordinaire, mais loin d'être mauvais non plus. JLA international est loin de révolutionner le genre, mais garde suffisamment de son capitale sympathie pour nous inciter à poursuivre l'aventure ces mois prochains.
SPIDER-MAN 140 : L'INSTANT CRUCIAL (One moment in time)
Cela faisait bien longtemps que la question taraudait les lecteurs de Spider-man : qu'avait bien pu dire Mary-Jane à l'oreille de Mephisto, lorsque celui ci scella le pacte qui annula le mariage MJ/Peter Parker et plongea nombre de lecteurs dans le désarroi? Réponse ce mois ci, enfin, avec la première partie de "One moment in time", habilement traduit par "L'instant crucial". Les quelques mots en question sont par ailleurs vite expédiés, et n'ont rien de si bouleversants que cela. C'est la suite qui vaut qu'on s'y plonge... Les deux anciens époux (enfin, pas vraiment, puisque leur union n'a jamais existé, en quelque sorte) se retrouvent pour une discussion importante : entre souvenirs de vie commune et explication sur leur séparation, on apprend ainsi ce qui s'est passé entre les deux tourteraux dans cette nouvelle réalité post One more day. Le double épisode 638 de la série est ainsi entrecoupé de pages extraites du 21° annual, qui en son temps proposa aux lecteurs la cérémonie entre Peter et Mary-Jane. Sauf qu'ici, bien sur, le oui fatidique ne sera pas prononcé, et les auteurs nous expliquent pourquoi. Spider-man joue au boy-scout, tout ne tourne pas rond, MJ attend en vain son mari, la cérémonie tombe lamentablement à l'eau, Peter passe pour l'ordure de service et perd la confiance de la belle rouquine. Voilà le menu. Entre larmes et serments, colère et rabibochement, on a droit ensuite aux conséquences de cet acte manqué, un peu de sentimentalité dans ce monde de brutes, et l'impression que la réalité consécutive à OMD est des plus compressée : on se retrouve ainsi très vite à la période Civil War, Peter qui révèle son identité, la Tante May à l'article de la mort (on lui a tiré dessus)... sauf que de mariage, niet, nulla, nothing. Il faut croire que réecrire l'histoire, c'est très à la mode ces temps derniers...
Panini promet en couverture : les réponses à toutes vos questions. Probablement, mais pas tout de suite. C'est le mois prochain que nous lirons le fin mot de l'histoire, ce mois ci le voile se lève, mais le mystère n'est pas résolu pour autant. J'ai cessé de lire Spidey en VO, de sorte que je découvre en même temps que tous les lecteurs de la Vf ce qui est arrivé au couple Peter/Mj. Finalement c'est bien de ne pas prendre trop d'avance, ça conserve un certain charme, même si avec ce site à mettre à jour, il est clair que les trames futures ne m'echappent pas pour autant... Finalement ça se laisse lire, les dessins sont agréables de surcroit (Paolo Rivera colle bien à cette série). Ce qui me choque, c'est juste le final, les dernières planches du numéro 639 : l'impression que tant de micro événements (pas si micro que ça d'ailleurs) du passé récent du tisseur de toile vont être balayés, éliminés, par ce révisionisme de bas étage. Alors ça oui, ça me chiffonne. Je n'aime pas qu'on fasse les choses à moitié, et là, je ne sais pas trop si Joe Quesada a bien mesuré ce qu'il fallait garder, ce qu'il fallait éliminer. Je crains le pire. En épilogue, on trouve ce mois ci deux brefs récits tirés de Web of Spider-man, qui mettent en scène Ben Reilly, le clone. Tremblez tremblez, il est de retour... Pour le moment, on suit ses (més)aventures à Portland et à Rome, où il tente, tant bien que mal, de se faire une nouvelle vie. En bon poissard, ça finit toujours par tourner au vinaigre. Au passage, Panini nous révèle un nouveau momument de la capitale italienne : le colysée. Pour y avoir habité deux ans, je connais bien le colisée, avec un "i", il me reste donc encore à découvrir cet édifice avec un "y", qu'il me tarde de voir lors d'un prochain passage...
Rating : OOOOO
Panini promet en couverture : les réponses à toutes vos questions. Probablement, mais pas tout de suite. C'est le mois prochain que nous lirons le fin mot de l'histoire, ce mois ci le voile se lève, mais le mystère n'est pas résolu pour autant. J'ai cessé de lire Spidey en VO, de sorte que je découvre en même temps que tous les lecteurs de la Vf ce qui est arrivé au couple Peter/Mj. Finalement c'est bien de ne pas prendre trop d'avance, ça conserve un certain charme, même si avec ce site à mettre à jour, il est clair que les trames futures ne m'echappent pas pour autant... Finalement ça se laisse lire, les dessins sont agréables de surcroit (Paolo Rivera colle bien à cette série). Ce qui me choque, c'est juste le final, les dernières planches du numéro 639 : l'impression que tant de micro événements (pas si micro que ça d'ailleurs) du passé récent du tisseur de toile vont être balayés, éliminés, par ce révisionisme de bas étage. Alors ça oui, ça me chiffonne. Je n'aime pas qu'on fasse les choses à moitié, et là, je ne sais pas trop si Joe Quesada a bien mesuré ce qu'il fallait garder, ce qu'il fallait éliminer. Je crains le pire. En épilogue, on trouve ce mois ci deux brefs récits tirés de Web of Spider-man, qui mettent en scène Ben Reilly, le clone. Tremblez tremblez, il est de retour... Pour le moment, on suit ses (més)aventures à Portland et à Rome, où il tente, tant bien que mal, de se faire une nouvelle vie. En bon poissard, ça finit toujours par tourner au vinaigre. Au passage, Panini nous révèle un nouveau momument de la capitale italienne : le colysée. Pour y avoir habité deux ans, je connais bien le colisée, avec un "i", il me reste donc encore à découvrir cet édifice avec un "y", qu'il me tarde de voir lors d'un prochain passage...
Rating : OOOOO
ANIMAL MAN #1 : L'INDISPENSABLE SORTIE DE LA SEMAINE
Je le savais, que ce premier numéro d'ANIMAL MAN allait valoir son pesant d'or, rien qu'à la splendide couverture de Travel Foreman, qui par ailleurs est vraiment excellent aux dessins, dans son trait, son découpage simple mais efficace... bref, une intuition des plus heureuses. Vingt ans après le run légendaire de Grant Morrison, Animal Man va renouer avec la grandeur et se faire un nom de choix parmi les personnages de Dc comics, ou il n'y a vraiment pas de justice en ce bas monde ! Buddy Baker est un superhéros qui peut se mettre en phase avec l'intégralité du règne animal, c'est à dire qu'il peut assumer selon les besoins du moment les caractéristiques d'un ou plusieurs animaux, de l'invulnérabilité du rhinocéros (utile dans cet épisode!) à la capacité du chat de s'endormir sur commande! Mais c'est avant tout un père de famille qui adore sa femme et ses deux enfants (un fils, une fille), qui est activiste dans une ligue de défense des animaux, et qui préfère sa vie de tous les jours, avec les siens, aux tribulations cosmiques ou métaphysiques de ses compères encapés. Toutefois, il ne rechigne pas à donner un coup de main en cas de besoin, comme quand un père rendu fou par la mort de sa fillette (d'un cancer), prend en otage une partie du service des enfants malades de l'hôpital. Animal Man intervient, mais dans le respect et la compréhension de la douleur du pauvre homme. Je le répète, Buddy est un vrai patriarche aimant, et la famille, l'amour, il sait ce que cela signifie, et ce sont ses vraies valeurs. Mais comment réagirait-il, si Maxine, sa petite, possédait elle aussi ses propres aptitudes, mais sous une forme déviante?
Jeff Lemire nous surprend tout en douceur, de la première page en forme d'interview, jusqu'à la dernière, si étonnante. Peu d'action, le plaisir tranquille d'un comic-book qui prend son temps, des personnages attachants, des artistes en osmose et décidés à nous narrer une histoire, une vraie. Un plaisir des yeux (la scène onirique en fin d'épisode), un véritable coup de coeur, que Dargaud ne pourra pas, oh non, ignorer au moment de son arrivée sur le marché de la Vf. Nous tenons là le matériel idéal pour un splendide album, dédié à toux ceux qui veulent autre chose que de la testostérone emballée dans une cape et un masque. Tout simplement beau.
DETECTIVE COMICS #1 : BATMAN REBOOT
DETECTIVE COMICS est à Batman ce qu'Action Comics est à Superman, c'est à dire LE titre phare, le patriarche éditorial du personnage. Avec le vaste reboot Dc, il repart également au numéro un, et la continuity passée est oubliée. Pour le coup, nous restons cela dit en terrain connu. Peut être trop, d'ailleurs. En gros, voilà ce dont il s'agit. Batman est sur la brêche, il est aux trousses du Joker, qui depuis six ans poursuit son grand oeuvre : carnage et meurtres en série sont au menu. Pensant avoir mis la main sur un indice décisif, le héros de Gotham est persuadé de pouvoir enfin mettre la main sur sa némésis, mais il est contraint de laisser le psychopathe s'échapper, pour secourir une fillette présente sur les lieux de la lutte sanguinaire. Qu'à cela ne tienne, Batman retrouve assez vite le Joker, quand celui ci décide de tendre un guet-apend à la police, et tue au passage un bon nombre d'agents venus lui passer les menottes. Pif, paf, et poum, une énième bagarre eclate et le Joker finit à l'asile de fous d'Arkham, pour y être soigné. Sauf qu'une fois sur place, on se rend compte que tel était son désir, afin d'y rencontrer un allié aussi cinglé que lui. Qui va jouer du scalpel pour une dernière planche ultra efficace et glauque, la plus réussie de ce premier numéro par ailleurs. Que dire, que j'ai été un peu déçu? Oui, je vous le concède. Tout cela manque de prise de risque, de vent frais. Repartir de rien pour de suite décalquer la légende, est-ce bien une bonne chose? Le Joker, mais aussi le commissaire Gordon, Alfred et la Bat-cave sont de la partie, on revoit l'asile d'Arkham... C'est une ressucée des codes classiques propres à Batman, sans grand pathos ni grande passion, même si ça se laisse lire tout de même. Detective comics 812 ou bien numéro 1? Après tout, ce reboot se fait dans la plus totale continuité, jusqu'à l'homme aux manettes de cette histoire, Tony Daniel, qui est devenu un artiste très au fait de l'univers de l'homme chauve souris, pour avoir illustré nombre d'épisodes ces dernières années. Rien de bien nouveau sous le soleil chez Batman, qui accompagne le mouvement dans la douceur. Comme le disait Tommaso di Lampedusa à travers un de ses personnages (dans "Le guépard") : il faut que tout change pour que rien ne change. Je reste donc sur ma faim.
ACTION COMICS # 1: LE NOUVEAU SUPERMAN DE MORRISON ET MORALES
DC Comics : THE NEW 52. Cette semaine, première véritable fournée abondante du reboot la plus audacieux de l'histoire du comic-book. On commence ce jeudi avec ACTION COMICS #1 dont nous avions déjà parlé en début de semaine.
Les habitants de Metropolis peuvent se réjouir : riches ou pauvres, ils ont désormais un défenseur, un héros qui ne distingue pas les gens selon leur classe sociale, et lutte contre la corruption et la violence ambiante. Ce héros est jeune, porte une cape rouge et un T-shirt bardé d'un S stylisé, et une paire de jeans trendy. Il est invulnérable aux balles, capable de faire des bonds prodigieux, doté d'une super force et vitesse, et ses yeux projettent des rayons calorifiques. Rien que ça. Du coup, son surnom est SUPERMAN, cela va de soi. Grant Morrison ne perd pas de temps et introduit d'emblée le personnage en plein travail : il met un terme aux basses oeuvres d'un caïd local, s'attire les foudres de la police, qui pour l'occasion se targue des conseils et de l'appui d'un riche industriel qui a ses entrées en politique. Luthor, c'est bien de lui dont nous parlons, voit en Superman un ennemi, un agent pathogène qui finira par nuire à nous autres, humains normaux. Pour le stopper, il emploie de suite les grands moyens. Avec un zeste de chance et deux de folie, et le métro ultra moderne de Metropolis à deux doigts d'une catastrophe exemplaire, il pourrait même bien parvenir à un résultat choquant pour un premier numéro : arrêter le nouveau héros de la ville et le consigner aux mains des forces de l'ordre!
Comme annoncé, le Superman de Morrison est relooké certes, mais aussi remanié dans son modus operandi et ses motivations. On découvre ici un Robin Hood moderne, qui n'a pas peur de recourir à la violence pour combattre le crime. Le cast de la série se met déjà en place, même si par petites touches. Olsen et Loïs Lane enquêtent dans le metro, et seront sauvés pour la première fois par Superman dès ce numéro 1. Bonne nouvelle avec Rags Morales : si le but est d'insuffler fraicheur et dynamisme au Superman du XXI° siècle, ses planches abondent parfaitement en ce sens, tout spécialement son découpage en trois cases au plus fort de l'action, magnifié par un trait sec et anatomiquement irréprochable. Action Comics est un petit concentré d'énergie, d'action, un comic-book qui ne connait pas l'ennui et investit le lecteur bille en tête. Une nouvelle incarnation, pour un héros de papier légendaire, à rapprocher fortement de ce que fut Ultimate Spider-man lors de son arrivée sur le marché. Les nouveaux lecteurs ne s'y tromperont pas.
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UNIVERSCOMICS LE MAG' 46 Octobre 2024 / 60 pages / gratuit Disponible ici (lecture + téléchargement) : https://madmagz.app/fr/viewer/...
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UniversComics Le Mag' 45 Septembre 2024 84 pages Dispo ici : https://www.facebook.com/groups/universcomicslemag/permalink/1049493353253...