Une histoire d'amour véritable, belle et sincère, peut-elle s'épanouir dans l'univers glauque et cynique de The Boys? C'est tout le défi qui attend le P'tit Hughie et la blonde Stella. Le premier est certes la dernière recrue en date de la bande impitoyable qui contrôle l'exubérance des super-héros, mais il n'a pas encore ce coté désabusé et violent qui distingue ses compagnons d'armes. La seconde est une vraie héroïne depuis qu'elle a été accepté au sein de la super équipe des Sept, mais son enrôlement avait un prix : la perte de ses illusions, et un traitement humiliant, sous la forme d'une séance de viol collectif à son arrivée. Ces deux-là ont des bleus à l'âme, et sont peut être faits pour se rencontrer. A condition, bien sur, de taire certains petits secrets, et de parfois accepter de livrer de menus mensonges, pour préserver les apparences. Hughie, par exemple, va devoir tuer à nouveau le Bonimenteur, qui dans la plus pure tradition des comic-books, à été ramené à la vie après son premier trépas. Sauf que dans le monde des Boys, les revenants sont plus proches de zombies sans cervelle que du mythe du Phénix. Il va aussi pouvoir en apprendre un peu plus sur les événements qui ont poussé une multinationale impliquée dans l'armement, durant la seconde guerre mondiale, a se fabriquer ses propres super humains, et comment s'est construit, peu à peu, le super groupe des Sept, caricature au vitriol de la Justice League de Dc Comics. De pseudos héros totalement sans morale ni entraînement, qui au moment de franchir le pas et de vraiment passer aux actes, se plantent dans les grandes largeurs, et engendrent une incroyable catastrophe qui va changer jusqu'à la face de l'humanité (le onze septembre, vous vous souvenez sûrement...). Chez Garth Ennis, plus que jamais, de grands pouvoirs impliquent de grandes déviances, et on rie franchement, à belles tranches, devant ce théâtre de l'absurde, alors que la série gagne en puissance, par le truchement de ses personnages secondaires, qui deviennent très attachants au fil des pages et de leurs mésaventures.
La satire continue avec les G-Men. Remplacez la première lettre par un X et vous aurez compris de qui il s'agit. Point de mutants, mais de prétendus orphelins rejetés de tous, qui se divisent en d'innombrables équipes, aux Etats-Unis, en Angleterre, avec les seniors, les cadets, les tout petits... Avant de faire partie de l'équipe principale, celle mise sur pieds par le mentor Monsieur Godolkin (le Xavier de la situation), les recrues doivent faire leurs classes chez les G-Wiz. Ces derniers ne sont pas méchants, mais ce sont des jeunots paumés, qui se prennent au jeu d'une vie de super-héros préfabriqués au quotidien de pop-stars, icônes de séries de comics qui relatent leurs exploits fictifs, et masquent leurs agissements quotidiens. Le vrai menu, ce sont des séances régulières de masturbation collective, de beuverie à n'en plus finir, ou de pratiques sexuelles des plus discutables. Le pauvre Hughie est envoyé en infiltration parmi ces encapés sous l'identité de la Cornemuse, étant donné son accent à couper au couteau et son vocabulaire (que nous ne pouvons qu'imaginer, nous autres lecteurs français qui perdons ces subtilités à la traduction). Sa mission : places les G-Wiz sur écoute, pour connaître leurs turpitudes et petits secrets, et mieux les contrôler. Tout va bien sur déraper, et le grand final sera des plus choquants et expéditifs. Excellente séquence que celle chez ces caricatures des X-Men, avec des répliques hilarantes de Wolverine et Cyclope, en particulier. Darick Robertson est parfait aux dessins, avec son trait gras et expressifs, et il parvient à mettre en scène tout un univers de super-héros plus proches de super-zéros, aux costumes bigarrés et aux coutumes dissolues. Jouissif de bout en bout, ce Tome 2 montre que la série d'Ennis gagne en profondeur et en pertinence avec les épisodes. A ne bien sur pas faire lire de suite à votre petit frère de dix ans, il aura tout le temps par la suite de faire chuter ses idoles de papier.
La satire continue avec les G-Men. Remplacez la première lettre par un X et vous aurez compris de qui il s'agit. Point de mutants, mais de prétendus orphelins rejetés de tous, qui se divisent en d'innombrables équipes, aux Etats-Unis, en Angleterre, avec les seniors, les cadets, les tout petits... Avant de faire partie de l'équipe principale, celle mise sur pieds par le mentor Monsieur Godolkin (le Xavier de la situation), les recrues doivent faire leurs classes chez les G-Wiz. Ces derniers ne sont pas méchants, mais ce sont des jeunots paumés, qui se prennent au jeu d'une vie de super-héros préfabriqués au quotidien de pop-stars, icônes de séries de comics qui relatent leurs exploits fictifs, et masquent leurs agissements quotidiens. Le vrai menu, ce sont des séances régulières de masturbation collective, de beuverie à n'en plus finir, ou de pratiques sexuelles des plus discutables. Le pauvre Hughie est envoyé en infiltration parmi ces encapés sous l'identité de la Cornemuse, étant donné son accent à couper au couteau et son vocabulaire (que nous ne pouvons qu'imaginer, nous autres lecteurs français qui perdons ces subtilités à la traduction). Sa mission : places les G-Wiz sur écoute, pour connaître leurs turpitudes et petits secrets, et mieux les contrôler. Tout va bien sur déraper, et le grand final sera des plus choquants et expéditifs. Excellente séquence que celle chez ces caricatures des X-Men, avec des répliques hilarantes de Wolverine et Cyclope, en particulier. Darick Robertson est parfait aux dessins, avec son trait gras et expressifs, et il parvient à mettre en scène tout un univers de super-héros plus proches de super-zéros, aux costumes bigarrés et aux coutumes dissolues. Jouissif de bout en bout, ce Tome 2 montre que la série d'Ennis gagne en profondeur et en pertinence avec les épisodes. A ne bien sur pas faire lire de suite à votre petit frère de dix ans, il aura tout le temps par la suite de faire chuter ses idoles de papier.
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