LES CHAMPIONS : LA RELEVE GARDE L'ESPOIR (Dans AVENGERS chez Panini)

Pour les vieux nostalgiques, les lecteurs avides de vieilles histoires ou qui ont de la bouteille, les Champions évoquent fortement de bonnes années, et un groupe composé (dans les grandes lignes) de Angel, Iceberg, Hercule, La Veuve Noire, Darkstar et Ghost Rider. Entre 1975 et 1978 la série de Tony Isabella et Don Heck voit défiler des artistes remarquables comme Hall, Byrne ou Tuska, avant de plier bagage et de dire au revoir aux lecteurs et à Los Angeles (la base d'opération). En 2017, les Champions sont de retour, et ça se passe (en Vf) dans les pages du nouveau mensuel Avengers publié par Panini. Sauf que les héros alignés dans le roster sont loin d'être les mêmes...
J'imagine d'ailleurs aisément la tête du lecteur qui a cessé de lire des comics Marvel pendant 4 ou 5 ans, et décide tout à coup de reprendre ses amours de jeunesse : il va se retrouver avec sous les yeux toute une flopée de nouvelles versions de ses héros préférés, considérablement rajeunis, ou présentés sous de nouveaux avatars. Hulk n'est plus Bruce Banner, mais Amadeus Cho, la Vision a une fille, il y a un Nova adolescent et une nouvelle Miss Marvel de confession musulmane qui plus est, et c'est le jeune Scott Summers qui vit désormais à notre époque. Pour ne pas parler du déjà plus ancien Miles Morales, qui a débarqué dans l'univers Marvel traditionnel, pour endosser officiellement le costume de nouveau Spider-Man (bis). Certains d'entre eux avaient déjà intégré les All New All Different Avengers de Mark Waid, mais il est clair qu'ils n'était pas franchement à leur place, d'autant plus qu'à force de se sentir frustrés et de devoir obéir à des ordres qui sont contre leur nature même, ils ont fini par claquer la porte. Dernière en date, Kamala Khan, la nouvelle Miss Marvel donc, qui décide de rendre son tablier et de faire cavalier seul. Comme tous les jeunes d'aujourd'hui, c'est en utilisant les réseaux sociaux et son smartphone qu'elle peut convoquer ses amis, et tenter de mettre sur pied un groupe capable de faire la différence, notamment en se faisant apprécier et bien vouloir du public. Les autres la voyaient comme la "groupie" de service, mais elle aussi a fini par laisser la désillusion prendre le pas sur les rêves. Car des rêves, elle en a encore...

Si les adultes -ces prétendus mentors- ont perdu de vue ce que signifie vraiment l'héroïsme, et se tapent dessus sans véritables raisons, les gamins ont bien l'intention de garder le cap et de mettre leurs forces en commun, pour faire le bien et rien que le bien. Restaurer la confiance. Et ça marche aisément, avec des situations simples, un défi comme par exemple des mineurs piégés dans l'explosion d'une galerie souterraine, et sauvés par le nouveau Hulk. Ou encore un trafic dégueulasse d'être humains, qui révoltent les consciences à vif. Ce n'est pas une menace cosmique, mais c'est suffisant pour rendre foi en ce super-héroïsme de demain, et s'inscrire en contrepoint parfait avec le job des aînés, qui ces temps derniers confondent alliés et ennemis, et se divisent à la première occasion venue, avec pertes et fracas. 
Mark Waid s'en sort très bien, et il dépeint des personnages crédibles, sans tomber dans un jeunisme exaspérant. Je ne pensais pas qu'un "vieux de la vieille" comme lui aurait cette sensibilité, je me plantais. Côté dessins, Humberto Ramos est à son maximum; son style est explosif, hyperkinétique, la construction des planches est parfois vertigineuse, et pour peu que vous appréciez sa manière de mettre en scène les héros Marvel, vous allez vous régaler. Alors certes il ne s'agit pas d'une série qui démarre sur un rythme flamboyant (dès le second épisode tout se déroule autour d'un feu de camp, avec des jeunots qui apprennent à se connaître, s'ouvrent aux autres), ou des enjeux cataclysmiques, mais tout simplement un nouveau groupe de jeunes héros qui s'inscrit parfaitement dans l'air du temps. Et qui pourrait bien vivre des aventures plus intelligentes qu'on ne pourrait le soupçonner. Optimisme et foi dans l'avenir... qui a dit que les comics devaient forcément être sombres et tourmentés?


Rejoignez nous 7j/7 sur www.facebook.com/universcomics

A lire aussi : 




JUSTICE LEAGUE LE TRONE D'ATLANTIDE (DC COMICS LE MEILLEUR DES SUPER-HEROS TOME 47 CHEZ EAGLEMOSS)

On retourne voir ce qui se passe chez Eaglemoss, avec la collection DC en kiosque, qui s'achemine petit à petit vers son terme (avant un prolongement qu'on peut pratiquement deviner). Ce volume 47 met en scène les nouvelles aventures de la Justice League (New 52) et est particulier en cela qu'il comprend un crossover, impliquant certes la série phare de l'univers Dc, mais aussi celle consacrée à Aquaman. Et l'ouverture également, est un peu à part. On y découvre un duel entre Wonder Woman et Cheetah, des frictions en interne au sein de la Justice League, et le sentiment de défiance qu'inspire de plus en plus le rapprochement entre Superman et la belle amazone. Tony Daniel se surpasse aux dessins et parvient à ne pas faire regretter Jim Lee, tant ses planches sont magnifiques. Il s'agit d'un simple hors d'oeuvre scénaristique, avant de passer à Throne of Atlantis. Des atlantes, justement, qui sont colères, puisqu'un missile de l'armée américaine a semé mort et chaos dans leur cité sous-marine. En guise de représailles, plusieurs villes américaines subissent un assaut sauvage, dont la première manifestation est un violent raz de marée qui ensevelit le panorama urbain sous les flots. Par exemple, Gotham, déjà habituée aux tremblements de terre, est victime d'un tsunami d'énorme ampleur. C'est Orm qui mène les atlantes, et la bataille concerne aussi Metropolis, ou Boston. Le demi-frère d'Arthur Curry n'a pas la même compassion pour le peuple de la surface, et il entend bien faire payer aux pauvres humains que nous sommes les dégâts qui ont ruiné son royaume. Une vengeance humide.


Autre personnage d'importance dans ce volume 47, un certain Vulko, ami et conseiller d'Aquaman. Il faut toujours se méfier de ceux qui dévouent leur existences aux autres, semblent inoffensif à première vue, mais trament dans l'ombre dès qu'on ne les regarde plus! Geoff Johns utilise cette histoire du "trône d'Atlantis" comme un autre moyen de mettre en lumière les tensions qui peuvent exister au sein de la Justice League. Conflits d'intérêts, ego qui se frottent, ce n'est pas une partie de plaisir tout les jours, et amis et alliés sont deux termes différents, même si à la base le mot le plus important reste le respect. Ce qui a été fait auparavant dans le titre Aquaman reste pertinent et d'actualité, puisque nous retrouvons aussi les créatures des profondeurs issus du"trench". La bonne nouvelle c'est également les artistes qui dessinent. Ivan Reis ne se présente plus, c'est un des tous meilleurs que peut employer Dc comics actuellement. Mais Paul Pelletier aussi s'en sort fort dignement, lui qui ne m'a pas toujours plu par le passé, semble avoir acquis une maîtrise et un sens du story-telling plus clair et soigné. C'est donc un album truffé d'action, adrénalinique, et au graphisme de belle facture, que nous propose Eaglemoss. De surcroit avec une pagination en conséquence et une qualité indéniable.  Probablement le pitch parfait pour un film Aquaman ou Justice League dans quelques années, si l'arrivée d'Arthur Curry sur grand écran n'est pas le fiasco redouté par beaucoup. 



Rejoignez la communauté www.facebook.com/universcomics

A lire aussi : 






DC DELUXE URBAN BATMAN CITE BRISEE : LE BATMAN "NOIR" DE AZZARELLO ET RISSO

Broken City est un album qui présente au lecteur les travaux de Brian Azzarello et Eduardo Risso, sur le personnage de Batman. Il faut dire que la doublette est particulièrement adaptée à l'univers glauque et sombre de Gotham. 
Ici tout commence par un épisode tiré de Gotham Knights #8, en noir et blanc, finalement assez anecdotique par rapport à ce qui va suivre. Nous trouvons un arc narratif intitulé Broken City justement, en 6 parties, publié juste après le Silence de Jeph Loeb et Jim Lee. Batman tente de retrouver la trace d'un malfrat accusé d'avoir tué sa propre sœur, cette dernière était enceinte et durant l'enquête, le justicier croise aussi la route d'un gamin devenu orphelin, dont les parents ont été abattus dans une ruelle de la ville. Ce qui n'est pas sans évoquer de tristes souvenirs, qui finissent par remonter à la surface et nuire à la lucidité et à l'efficacité du super-héros. Azzarello joue un peu trop sur les clichés par moments, l'histoire devient caricaturale avec comme tout bon polar angoissé et angoissant, la femme fatale et vénéneuse, des didascalies un peu pompeuses et des criminels sans foi ni loi. Au passage on voit le Pingouin qui pointe le bout de son nez crochu, toujours très utile lorsqu'il s'agit de savoir ce qui se passe dans les sous-bois de la pègre à Gotham. Mais aussi Killer Croc, qui se fait exploser la dentition par Batman, à plusieurs reprises, mais trouve toujours de l'argent pour un nouveau joli sourire dès le lendemain, ce qui n'est pas sans éveiller des soupçons. Eduardo Risso est excellent au dessin comme à son habitude, pour peu qu'on apprécie son style : il y a une réelle économie de traits dans ces planches, et une science des ombres et de la mise en page qui colle parfaitement au ton du récit. Nous sommes loin du super-héroïsme classique et nous baignons totalement dans les méandres d'une ville pervertie et sale, où l'argent et les délits ruines les âmes et les corps. Plutôt intéressant et artistiquement abouti, même si je le répète, pas forcément très original sur le fonds.


Nous trouvons ensuite le travail de Azzarello et Risso sur Wednesday comics, une parution au format tabloïd, qui bien entendu perd de sa lisibilité lorsqu'on doit les réadapter sous une forme plus classique. Au final un bref épisode sympathique mais loin d'être inoubliable, avec là encore une beauté fatale qui joue aux assassins. 
La suite est issue de Flashpoint (Batman Knight of vengeance), cet univers parallèle créé par Barry Allen lorsqu'il décida de remonter le temps, pour sauver la vie de sa mère. Dans l'univers de Flashpoint, c'est le père de Bruce, Thomas Wayne, qui est devenu Batman. Il contrôle la pègre de Gotham en lui ouvrant les portes de son casino, qu'il gère en compagnie de Oswald Cobblepot, mais il a aussi du pain sur la planche avec le commissaire Gordon. Il est chargé de retrouver les deux enfants de Harvey Dent, qui ont été enlevés par le Joker. Il vaudrait mieux qu'il y parvienne car autrement Thomas risque de devoir dire adieu à toutes ses activités et à son prestige dans la ville. Mais le pire est à venir, notamment sur le sort réservés aux gamins, et l'identité du Joker, qui pourrait bien vous surprendre. Une variation sur le thème qui est des plus folles et cruelles, avec des personnages comme Thomas et Martha Wayne, Selina Kyle, ou Renee Montoya, qui jouent ici un rôle qui n'est habituellement pas le leur. Trois épisodes seulement, c'est bref et rythmé. 
Broken City est l'exemple type d'un album artistiquement ambitieux et qui sort des sentiers battus, avec de fort jolies planches d'un bout à l'autre, et un vrai univers poisseux à souhait. Mais qui s'appuie aussi sur pas mal de redites, de codes éculés du polar, dont le scénariste Azzarello a tendance à abuser par endroits. Dans l'ensemble, recommandé uniquement à ceux que 100 Bullets emballent vraiment (j'en fais partie) ou aux aficionados de l'univers Flashpoint. 



Joignez la communauté active 24h/24 www.facebook.com/universcomics

A lire aussi






BANDETTE TOME 1 : PRESTO / UNE SUPER VOLEUSE ATTACHANTE CHEZ EP

C'est l'été et les vacances, et peut-être être vous fatigués de lire des comics qui mettent en scène des super criminels sanguinaires et desaxés, qui finissent par se faire tabasser au coin d'une ruelle, par des supers-héros masqués? Bref, avec Bandette, nous sommes très loin de Gotham et de l'atmosphère super sérieuse qui inonde le marché des justiciers en collants. Pourtant il s'agit ici de la cambrioleuse la plus douée de sa génération, une jeune voleuse insouciante qui choisit en plus ses cibles, et s'en va dérober à ceux qui possèdent déjà beaucoup (souvent des artefacts littéraires et artistiques, Bandette n'est pas cupide). Ses aventures sont écrites par le couple au civil, Paul Tobin et Colleen Coover, sous forme d'un webcomics au départ, publié par Monkeybrain. 
Nous sommes ici beaucoup plus près de la BD franco-belge à la Tintin ou Fantomette, que du comic book américain de chez Marvel. Bandette a été calqué sur l'actrice Leslie Caron, aperçue (entre autres) sur grandécran dans un Américain à Paris avec Gene Kelly. Elle habite une France de roman-photos à la Amélie Poulain et rien dans ses actions ne semble prêter à conséquence. Elles cambriole avec panache (et son mot favori, Presto, confirme sa gouaille et son toupet), risque sa vie en collaborant avec la police, lorsqu'il s'agit de résoudre une affaire de prise d'otages, et passe de son identité costumée à celle du civil en quelques secondes, avec malice et espièglerie. L'inspecteur Belgique a besoin d'elle, et il est bien content de pouvoir s'appuyer sur elle, même s'il refuse de l'admettre. Bandette est épaulée par une série de gamins et d'acolytes qui lui prêtent main-forte, lorsque le besoin s'en fait sentir.  Tout ceci se déroule dans un Paris romantique imaginaire donc, et reste toujours d'une légèreté revigorante, même lorsque la voleuse est aux prises avec une adversaire inspirée par la tauromachie, qui en veut à sa vie, et semble capable de lui porter un coup fatal. Le combat se transforme en une chorégraphie divertissante, où l'héroïne s'en tire avec quelques bonds gracieux.

Autre personnage intéressant dans cette bande dessinée, le numismate Monsieur, monte-en-l'air plus classique et en collants, qui n'est pas sans évoquer l'italien Diabolik. Un concurrent pour Bendette, mais aussi celui qui va l'avertir du grand danger : Absinthe et l'organisation Finis, qui voudrait liquider la jeunette.
Le trait de Coover est subtil et faussement naïf, les couleurs rouge noir et jaune de l'héroïne ressortent particulièrement, sur des fonds de cases d'inspiration aquarelle, surlignées par un trait noir  et élégant pour les contours. En fin d'album, passé le premier arc narratif, vous trouverez une série de petits récits (dont un en prose) mettant en scène quelques-uns des amis et personnages secondaires du titre (les Oursins, ainsi se nomment-ils). 
Cette bande dessinée est bien entendu destinée à un public plus jeune, mais est capable de trouver sa cible chez tout le monde, à l'heure où les comics ont pris un coup de sérieux et ne se dérident guère qu'au cinéma, ou en faisant appel à des avatars adolescents de super-héros ultra connus (ce qui fait grogner du monde...). Ce type de publication est susceptible d'aller éveiller l'intérêt du lecteur nostalgique de la première heure, comme de trouver des amateurs parmi les comicophiles plus récents. Reste que la version française, publiée chez EP, n'a pas bénéficié d'une publicité exceptionnelle. Clairement vous ne risquiez de tomber dessus que par hasard, car il y a peu de chances que vous en ayez entendu beaucoup parlé. De notre coté nous soulignons le fait que Bandette mérite votre attention, pour peu que vous recherchiez cette légereté de propos, une bd tête en l'air qui saute à pieds joints sur les grands problèmes de la vie, et fait mine de les ravaler au rang d'anecdotes de comédies. 



Rejoignez la communauté sur www.facebook.com/universcomics

A lire aussi : 






(DC REBIRTH) DETECTIVE COMICS TOME 1 : LA COLONIE

En règle générale Batman préfère opérer seul, ne serait-ce que parce que il n'y a pas individu plus chargé en secrets que lui, dans l'univers DC. Mais lorsqu'il se rend compte que la menace est impossible à surmonter en solitaire, il a tout de même l'intelligence de faire appel à de la chair à canon... pardon je veux dire des alliés. C'est ainsi que le Dark Knight constitue une équipe resserrée, dont il confie les commandes à Batwoman, qui se retrouve ainsi chargée d'encadrer des recrues inexpérimentées au travail choral, comme Spoiler, Orphan ou Gueule d'Argile, qui entame ainsi une jolie reconversion positive. Red Robin lui a un peu plus de bouteille, puisque Tim Drake fut le troisième Robin officiel, en son temps, au côté de Batman (après Jason Todd, passé à la barre à mine par le Joker)... mais revenons à l'ennemi du jour. Il s'agit d'une organisation (para)militaire appelée la Colonie. Des espèces de drones en forme de chauve-souris avait mis la puce à l'oreille à Batman, mais lorsqu'il se fait courser en pleine ville au volant de sa Batmobile, puis rattraper et tabasser, il n'est plus possible de se tromper. Quelqu'un veut le mettre hors circuit momentanément, vraisemblablement pour mener à bien ses propres projets. Pendant ce temps-là Kate Kane (Batwoman) fait un peu trop confiance à son père, et l'initie au secret de la petite équipe qu'elle dirige. Sans le savoir, elle ouvre grand la porte à l'ennemi. Du coup elle et sa team vont devoir prendre le maquis, et devenir les fugitifs les plus recherchés de Gotham, sous la plume inspirée de James Tynion IV. 

La bonne surprise avec ce premier tome de Detective Comics version Rebirth, c'est qu'il y a une vie après Batman. Le personnage n'as pas besoin d'écraser de sa présence ces épisode s pour les rendre intéressants. Au contraire, c'est la dynamique qui s'instaure autour de l'équipe de Kate qui rend les choses plaisantes. Il y avait un peu plus à faire tout de même sur cet aspect, notamment exploiter davantage l'humour décalé d'un Gueule d'Argile qui n'est pas habitué à ce rôle, mais j'ai apprécié de voir Red Robin en grand spécialiste de l'informatique, qui joue au chat et à la souris avec l'ennemi, mais aussi les rapports qui unissent Batwoman et son militaire de père, qui atteignent ici un tournant décisif. En plus il faut dire que nous sommes vernis côté dessin. Eddy Barrows est une des valeurs sûres chez DC Comics en ce moment; il confirme d'emblée avec un trait ultra propre et soigné, et des scènes d'action remarquables. Alvaro Martinez, par la suite, est un cran en dessous, mais cela reste très plaisant et nous ne sommes pas spoliés par la partie graphique. On se rend finalement compte que pour contrer l'omniprésence d'un Batman qui connaît les moindres ruelles de Gotham, il faut davantage miser sur un esprit de groupe que sur un ennemi en solitaire. Le Joker par exemple a beau être cinglé et sanguinaire, lorsque l'opposition fourmille et conspire dans l'ombre, que ce soit les Hiboux par exemple, ou ici la Colonie et un esprit militaire dévoyé qui donne la chasse au Dark Knight et à ses alliés, le scénario en ressort plus pétillant et frais. Ce qui explique que ce premier tome est tout à fait recommandable à ceux qui veulent s'immerger dans l'univers Rebirth, qui vient de démarrer . Detective comics est peut-être d'ailleurs la meilleure bat-série à ce jour, il est donc louable que Urban Comics ait décidé de tabler tout de suite sur un format album.

Join us on Facebook www.facebook.com/universcomics

A lire aussi : 







COSTUME STORY. LE TOP 10 DE SPIDER-MAN

Peter Parker est juste (au départ) un étudiant brillant en sciences, puis un journaliste free-lance pour le Daily Buggle. Pas un grand couturier. Pour autant, il a eu la chance d'avoir à son chevet de grands artistes des comics, et donc des costumes vraiment chouettes. Puis sont arrivées d'autres versions du personnage, d'autres avatars...et aujourd'hui on se pose la question, quels sont les dix spider costumes qui nous ont le plus marqué (positivement). Bien sûr, chacun aura son top ten et si vous le souhaitez, vous pouvez nous soumettre en commentaires (ici ou sur la page Facebook) vos préférés. Nous, ça donne à peu près ça : 

1. Spider-Man 2099 (Miguel O'Hara) par Rick Leonardi
Un costume superbe, retravaillé, dont l'origine est naturelle et justifié (le carnaval des morts au Brésil). Avec Léonardi, ce fut amour à première vue. J'adore ce costume, que Marvel a malheureusement mis au placard...

2. Traditional Spider-Man (Romita)
On remonte dans les premières années du personnage, ici avec Romita. Iconique à jamais. Old but good.


3. Iron Spider Costume
Merci Tony Stark, merci Civil War. La technologie au service de Spidey

4. Ben Reilly Spider-Man
Quand Ben Reilly devient Spider-Man, coup de jeune sur le costume traditionnel.

5. Captain Universe - Cosmic Spider-Man
Avec les pouvoirs de l'univers, Spidey envoie Hulk sur la Lune d'un seul uppercut ! 

6. Black Costume 
Avant Venom, il y a le costume noir, héritage des premières Guerres Secrètes. Classique, sobre.

7. Future Fondation (white costume)
Quand Spider-Man donne un coup de main à la Future Fondation des Fantastiques, il passe au blanc. Et c'est joli non?

8. New Ultimate Spider-Man (Miles Morales)
Une des chances de Miles, et clé de sa réussite, c'est d'avoir un costume sympa et qui fonctionne très bien.

9. Spider-Man Noir
Une version fort différente, qui nous plonge dans l'univers "noir", un personnage que l'on doit aussi à Fabrice Sapolsky, au passage!

10. Scarlet Spider
La version de départ. Un collant rouge, un sweat sans manches, hymne à la débrouillardise


Et sinon on a ça maintenant...


Hors concours : 
Anarchic Spider-Man (Hobart Brown)
Voilà un personnage que je voudrais voir développé !



Rejoignez la communauté www.facebook.com/universcomics

A lire aussi : 








BATMAN CONFIDENTIAL #12 : FAUT-IL TUER LE JOKER (ou être un héros)

Parmi tous les dilemmes qui peuvent assaillir le super héros sans peur et sans reproche, le plus récurrent est probablement celui de savoir s'il peut s'arroger ou non le droit de tuer son adversaire, voir de le laisser mourir sans lui prêter secours. La frontière ultime qui délimite le véritable héroïsme du justicier sans foi ni loi constitue cet acte fondamental, prendre une vie. Il est par exemple admis que Batman, dans sa version moderne (car il n'en était pas ainsi à ses tout débuts), est un super-héros qui ne tue pas et fera tout son possible pour l'éviter. 
Intéressons-nous ainsi à ce qui se passe dans le numéro 12 de Batman Confidential (dernier acte de l'arc narratif lovers and madmen); là encore le Dark Knight est aux prises avec son ennemi de toujours, le Joker (même si le récit se déroule aux prémices de leurs combats, en début de carrière). Ce dernier a la particularité d'avoir laissé dans son sillage, depuis des nombreuses années d'exercice où il a commis les méfaits les plus cinglés et répugnants, une armée de cadavres et de personnes traumatisées à vie, la plupart du temps sans véritable motif. Tout ceci pouvait encore être évité, à l'époque où se déroule l'épisode en question aujourd'hui. Le Joker est persuadé que lorsque Batman affirme que pour lui chaque vie compte, il ne s'agit que d'une déclaration hypocrite. Pour tester cette hypothèse, il se laisse tomber du haut d'un gratte-ciel, plaçant ainsi le justicier devant un choix cornélien : laisser son adversaire du jour s'écraser au sol (et ainsi débarrasser Gotham de la plus grande menace qu'elle connaîtra, épargnant d'innombrables vies dans le futur) ou bien se lancer dans un sauvetage périlleux, au risque de sa propre vie même, pour juste un dingo incurable. 
Une planche nous montre magistralement ce qui se passe dans la tête de Batman. Une alternance de vignettes lumineuses et colorées est présente, alors que le corps du Joker rapetisse au fur et à mesure qu'il chute. D'autres vignettes plus sombres nous montrent le masque de Batman, vu dans un plan toujours plus rapproché. Les didascalies nous explicite nt le cheminement de la pensée du personnage, ses doutes et hésitations, qu'il ressent à cet instant. Qu'auriez-vous fait vous? Batman lui, ne peut pas échapper à ce que le lecteur attend finalement, à ses caractéristiques acquises. Il en a envie, sait que la perte pour la société sera bien maigre... Mais Chaque vie compte... Le meurtre est une violation de mon âme... peu importe à quel point cela me ferait sentir bien... (etc) et le voilà se jetant du haut d'un immeuble, exercice acrobatique impensable, pour aller sauver un serial killer qui ne mériterait aucune considération. Héroïsme absolu. 
Trop simple d'aimer les amis et d'haïr les ennemis, il faut aussi être capable d'empathie et de compassion envers les pires pourritures du monde, au risque parfois d'une rhétorique un peu naïve, et amenant des solutions narratives éculées, qui se répètent d'une série à l'autre. Le vrai bon super-héros ne tue pas, même le Joker. Batman serait-il donc en partie responsable de tous les méfaits que ce dément commettra à l'avenir?




De Michael Green et Denys Cowan. En 2008. Rien d'inoubliable non plus, et à ce jour inédit en vf, à moins que je me trompe bêtement...


Rejoignez et discutez sur www.facebook.com/universcomics

A lire aussi : 







POSTAL : UN BON THRILLER DE MATT HAWKINS ET ISAAC GOODHEART (PANINI FUSION)

Bienvenue à Eden, une petite ville tranquille, avec une particularité étonnante : là-bas le crime n'existe pas! Il faut dire que ses habitants sont tous d'anciens malfrats et ont un casier judiciaire long comme le bras. C'est un peu la dernière chance pour eux, ils vivent tous ensemble en communauté, ne font pas de vagues (en apparence) et constituent une expérience détonante.
Le héros de cette histoire s'appelle Mark Shiffron, il est facteur et sa mère est aussi celle qui semble diriger la ville, une sorte de maire qui s'immisce dans tous les aspects de la vie publique, mais aussi privée. Notre facteur a une particularité, c'est un autiste asperger, ce qui signifie que pour beaucoup il semble au premier abord un demeuré. Grosse erreur, Mark évolue certes dans son monde à lui, où les conventions sociales ne sont pas toujours respectées, où certaines manies et tocs obsessionnels finissent toujours par prendre le dessus, mais il est également extrêmement observateur, capable de déductions instantanées et bien peu de détails lui échappent. Alors quand un meurtre vient faire voler en éclats la tranquillité de la petite bourgade, bien entendu, il va vite en tirer des conclusions, qui font de lui la pièce maîtresse de l'avenir d'Eden. Pour ne rien arranger, le père de Mark, qui est est un tueur ultra violent et sans la moindre pitié, n'est pas mort comme on a voulu lui faire croire sur le tard. Il est de retour et il a une drôle de façon de manifester son affection paternelle. Il souhaite utiliser son fils pour reprendre les commandes de la ville, et la manière de l'initier à sa nouvelle vie est particulièrement expéditive.

Autres personnages importants dans Postal, une serveuse qui travaille dans le petit snack ou Mark vient régulièrement manger. En apparence jeune fille fragile et inoffensive, c'est en réalité une ancienne dealeuse de drogue, qui est aussi utilisée par un agent du FBI pour lui soutirer des renseignements sur ce qui se passe à Eden. Au passage, il couche avec. Mark est secrètement amoureux de la demoiselle, mais la manière qu'il a de communiquer ses sentiments n'est pas des plus brillantes; toutefois le couple va jouer un grand rôle dans l'évolution de la trame, et les événements vont s'enchaîner comme un puzzle diabolique, formant en définitive un thriller bien construit, qui mérite vraiment qu'on s'y attarde. Cette série publiée tout d'abord chez Top Cow, arrive donc cet été dans la collection Fusion de Panini. Le seul problème, c'est d'inflation galopante des sorties comics qui fait que vraisemblablement vous êtes passés à côté de Postal ces jours-ci. Toutefois je vous assure, nous avons là entre les mains un premier tome qui dépasse de loin une grande partie de la production super héroïque classique, en terme de qualité. Matt Hawkins et Bryan Hill ont su créer une histoire originale qui se lit bien d'un bout à l'autre, et ne ménage pas les rebondissements. Quand à Isaac Goodheart, il livre un dessin soigné, sombre et sans gros défauts, qui sert particulièrement bien l'histoire. Bref nous avons apprécié grandement ce Postal et nous vous invitons à vous pencher sur cette histoire à la première occasion. 


Rejoignez la communauté sur www.facebook.com/universcomics

A lire aussi : 






SPIDER-MEN II #1 : QUI EST DONC MILES MORALES?

Les années ont passé mais la question demeure : qui est donc Miles Morales dans l'univers Marvel traditionnel? A la fin de la première mini-série, Brian Bendis nous avait laissé avec cette interrogation en forme de suspens ouvert à toutes les suppositions. Peter Parker avait fait une recherche sur Google et le résultat semblait l'avoir particulièrement surpris. Depuis, plus rien, si ce n'est la disparition de l'univers Ultimate et l'intégration de Miles dans notre propre univers narratif classique. Les deux semblent d'ailleurs bien se connaître et il faut croire que cet imbroglio de "dimensions" se chevauchant et se recoupant n'a pas l'air de les perturber plus que ça. 
En fait l'histoire débute une semaine après son véritable point de départ. Peter et Miles font de leur mieux pour empêcher celui que l'on pense être le Miles Morales à l'identité encore mystérieuse, de s'échapper à bord d'un avion, après avoir semé le chaos. On ne voit pas son visage, il est cagoulé et en plus les deux héros ne parviennent pas à le stopper. Fiasco sur toute la ligne. Puis retour en arrière, avec un combat qui oppose le (vrai) tisseur de toile au Tatou (Armadillo en Vo), un colosse engoncé dans une armure, dont le quotient intellectuel doit avoisiner celui d'un candidat de la téléréalité sur W9. Bref, le quotidien de Spider-Man est toujours aussi farfelu et pendant que d'autres profitent de leur gloire, il doit aussi régulièrement mettre la pâtée à des criminels de 3e zone. Le côté le plus sympathique de ce premier épisode, c'est finalement Miles au lycée, ses relations sociales, une nouvelle petite amie en vue probablement, et la manière dans ses camarades interprètent ses absences régulières... car oui s'éclipser à la présence du moindre danger, ça finit par se voir et c'est un peu gros. 
Le trio magique Bendis Pichelli Ponsor est ultra efficace; ils connaissent parfaitement la maison et reprendre le fil du discours interrompu semble tout à fait naturel. Sara Pichelli est très forte quand il s'agit de faire ressortir les émotions et de donner un côté attachant à tous les personnages. Bref ces débuts sont assez réussis et se lisent sans aucun problème, donnant envie d'en savoir plus, d'autant que la grande question initiale, celle avec laquelle nous avons commencé ce billet, trouve un début de réponse dans les deux dernières planches. Vous allez enfin voir le visage de Miles Morales version univers Marvel traditionnel, par contre de la à savoir précisément qui il est et ce qu'il fait, et pourquoi il va être important, eh bien disons que vous avez été patients pendant 5 ans... vous pouvez bien encore l'être quelques semaines ou quelques mois, non?


Rejoignez la communauté www.facebook.com/universcomics


A lire aussi : 






WHO WATCHES THE WATCHMEN? DOOMSDAY CLOCK EN NOVEMBRE

C'est un secret de polichinelle, l'univers des Watchmen d'Alan Moore, et celui plus traditionnel des super-héros  DC Comics, vont se télescoper et probablement fusionner. Après un bref crossover (The Button) concernant Batman et Flash, voici la suite des réjouissances. Ce sera Doomsday Clock, et tout a été révélé au SanDiego Comicon.
Un teaser de Gary Frank, avec au menu Superman, Batman, Jessica Cruz et Simon Baz (Green Lanterns), Cyborg, Flash, Aquaman et Wonder Woman, semble annoncer la résolution d'une grande interrogation : who watches the Watchmen?
Geoff Johns admet : Si quelqu'un peut modifier le cours du temps de manière si radicale, c'est bien le Docteur Manhattan. Nous n'avions pas été si clair au départ, pour ne pas faire de l'ombre aux aventures de Barry Allen et de Wally West retrouvé.

Johns confirme que tout ceci attendra la fin de Dark Nights: Metal, et que ce sera respectueux de l'oeuvre de Moore. Le suspens commencera le 22 novembre pour se terminer un an plus tard, en décembre 2018. L'intégralité du DC Universe sera concernée, et cela se déroulera un an dans le futur. Il s'agira d'une trame qui englobera tout ce qui a jamais été publié, depuis le tout premier numéro d'Action Comics. Les plus grands héros et criminels seront de la partie, et bien entendu les personnages de Watchmen font faire leur apparition. 
Cette fois donc, plus possible de nier ou de faire marche arrière. La première année de DC Rebirth a servi avant tout à rendre un nouveau souffle aux titres Dc, et le lustre perdu aux grands personnages de la distinguée concurrence. La seconde année est donc celle du mystère résolu, du grand projet de Geoff Johns, qui s'annonce sur le papier comme la tentative la plus audacieuse jamais pensée d'absorption d'un univers narratif par un autre.
On peut espérer le meilleur, comme on redouter le pire. Soulignons juste que le petit crossover The Button avait été plutôt sympa et donnait vraiment envie de savoir la suite, et que le retour de Wally West, selon notre opinion, a bien été mené et porte en son sein de belles histoires à raconter. Bref, confiance en Johns, et gardons les oreilles dressées. 
(Au fait, ça ferait un film crossover très vendeur, tout ça. Vous voulez parier?) 


Les news 24h/24 sur www.facebook.com/universcomics

A lire aussi : 






BATMAN/PUNISHER : LA RENCONTRE MUSCLEE DES ANNEES 90 CHEZ SEMIC

Nous sommes en 1995, et pour lire des comics en Vf, le plus simple est de miser sur Semic, principal pourvoyeur de nos lectures kiosque. Voici donc venir un album comprenant deux aventures complètes d'une quarantaine de pages chacune, deux "team-up" improbables, puisque concernant deux univers narratifs distincts. Batman et le Punisher se retrouvent en tandem, le temps d'un projet fascinant et plein d'affinité. Dans le premier récit, Frank Castle est à Gotham pour déjouer les plans machiavéliques de l'un de ses ennemis de toujours, Jigsaw le bien nommé (son visage est un vrai puzzle fait de cicatrices), qui a décidé de répandre une substance capable de faire s'enflammer l'eau, dans les réservoirs hydrauliques de Gotham. Dennis O'Neil est au scénario (des deux parties d'ailleurs) et il oppose le Punisher à la version violente de Batman, c'es à dire Jean-Paul Valley, alias Azrael. Les méthodes de ce dernier sont finalement assez proches de celle de l'anti-héros Marvel, mais sa folie dévorante (il parle tout seul, se réveille en poussant des hurlements, a des visions moyenâgeuses) en fait un justicier encore plus déséquilibré et dangereux pour la criminalité et le bon sens urbain. Les dessins de Barry Kitson sont plutôt plaisants, anatomiquement ils dégagent une puissance notable qui n'est pas sans évoquer celle d'un Jim Lee, par exemple. Le rythme est soutenu, et l'ensemble fonctionne bien. Du coup, on passe à la seconde aventure...

Encore une fois, nous sommes à Gotham. Mais ce coup-ci, le Punisher se retrouve face à Batman, l'original, c'est à dire Bruce Wayne. Hors de question de trucider les malfrats, ou même d'apliquer une correction ultra violente, il s'agit ici de justice, de réponse graduée et mesurée. Bref, ce que Castle a toujours méprisé chez Matt Murdock, alias Daredevil, qu'il fréquente souvent chez Marvel. Le Joker est de sortie dans ces pages, ainsi que la famille mafieuse des Navarone, qui sert ici d'exemple classique du genre, pour illustrer les ravages de la pègre sur Gotham. On retrouve également Jigsaw, qui s'est fait refaire le visage, mais n'aura pas vraiment le temps de s'en réjouir. Le vrai moment fort, c'est bien sur quand le Punisher, qui n'est pas adepte des secondes chances, se retrouve face au Joker, habitué à la clémence de Batman, qui est finalement responsable, dans une certaine mesure, des crimes continuels qui le caractérisent. Une scène fort bien écrite et totalement dans le ton de ce que nous savons et attendons des deux super-héros. Je ne vous cache pas que je finis par comprendre et presque partager le point de vue de Castle. Le Joker est vraiment irrécupérable, et les murs capitonnés d'Arkham ne le retiennent guère longtemps, puisqu'en évader semble être un de ses passe-temps préférés. C'est Romita Jr qui illustre le tout, et c'est superbe, en dehors de quelques silhouettes tordues ou déformées. Tout le dynamisme de JrJr est magnifié dans des pages explosives, notamment quand les personnages sont saisis en plein bond, en contre-plongée. Avant d'exagérer dans l'abstraction et l'emporte-pièce, Romita Jr avait vraiment un talent fou, croyez-moi (bon il en a toujours hein...). Batman/Punisher, 30 francs à l'époque (comme quoi les comics ce n'est pas plus chers aujourd'hui qu'avant, en France), est le type de saine lecture que tout amateur de Batman ou du Punisher se doit d'avoir dans sa collection. Les deux pour le prix d'un, et bien dessinés, ce n'est pas tous les jours que ça se trouve en kiosque, non?




Rejoignez nous sur facebook www.facebook.com/universcomics

A lire aussi :







COSMOPIRATES TOME 1 : CAPTIF DE L'OUBLI (JODOROWSKY / WOODS)

 Xar-Cero est typiquement le genre de mercenaire sur lequel on peut compter. Si vous avez une mission à exécuter, soyez certain qu'il ir...