LE PUNISHER DE GREG RUCKA DE RETOUR EN MARVEL DELUXE
BATMAN & ROBIN DYNAMIC DUO TOME 1 : L'HEURE DE LA RÉCONCILIATION
Une des règles importantes lorsque nous rédigeons ces chroniques, c'est d'être foncièrement honnête avec vous. Alors je ne vais pas vous raconter qu'il s'agit là d'un album totalement indispensable : même la dynamique entre Batman et Robin a déjà été présentée de manière beaucoup plus passionnante, par le passé. Ici, il y a vraiment un ton qui confine au pilotage automatique, parfois, et cette histoire de course-poursuite contre des criminels, qui se terminent dans une école, là où va aboutir l'enquête du jeune Damian, n'a rien de très passionnante. Même la prétendue nouvelle criminelle, Soupir, clairement inspirée de Silence, n'évoque pas grand chose de palpitant. Par contre, du côté des dessins, si vous aimez les couleurs saturées, le dynamisme et les cadrage audacieux, vous allez forcément adorer Simone Di Meo, qui est un de ces artistes au style patiné que beaucoup apprécient et dont le travail ne souffre d'aucune objection; c'est du haut niveau et c'est diablement efficace sur ce genre de série. C'est d'autant plus visible que le cinquième épisode est lui illustré par Nikola Cizmesija, et là, nous avons plus l'impression de lire un manga shônen de bas étage qu'autre chose. D'ailleurs, on y retrouve Damian en joueur de foot : on se frotte les yeux, tant on se croirait dans un épisode d'Olive et Tom. Ce premier volume se termine avec un annual dessiné par Howard Porter, dans lequel Bruce et Damian partent faire une sorte de road trip qui se termine en camping sauvage, dans une zone - comme par hasard - qui sert de terrain de chasse pour des criminels, sous la houlette d'une certaine Roulette. Bref, là encore, on a vu un scénario plus original et mieux structuré autrefois, même si ça se laisse lire, notamment en raison des interactions toujours drôles entre père et fils. Loin de moi l'idée de dire que ce dynamic duo est mauvais, juste qu'il est à réserver aux fans hardcore des personnages, les autres peuvent très bien passer leur tour.
DARK RIDE TOME 1 : LE NOUVEAU FRISSON DE L'HORREUR DE WILLIAMSON ET BRESSAN
La première remarque importante, c'est la réussite avec laquelle le parc d'attraction de Devil Land est représenté. Afin de crédibiliser la série, il fallait lui offrir une toile de fond à la hauteur et le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est réussi ! Aussi bien le personnel que l'on croise, que les attractions mises en place et le potentiel qu'elles renferment, il y a là un terrain de jeu à exploiter, littéralement phénoménal. Williamson parvient également à nous prendre par surprise, notamment en nous offrant un jeune protagoniste très attachant dès le premier épisode, qui n'aura même plus la chance d'être là dans le second. Surprise, nous pensions que la série allait se focaliser sur ses découvertes au quotidien, il n'en sera rien. D'ailleurs, dans les épisodes suivants, c'est au tour de la sœur de prendre la relève, venue mener l'enquête sur ce qui a pu arriver à son frangin, aidée par une espèce de vlogueur qu'elle rencontre par hasard dans le parc. Ce dernier est persuadé qu'il existe des secrets enfouis et que les rumeurs autour des attractions ne constituent pas que des légendes urbaines, qu'il y a probablement quelque chose de plus terrifiant derrière. Enfin… on devine surtout que son intérêt principal est de faire des vues et de se regarder le nombril sur Internet. L'ensemble est dessiné avec maestria par Andrei Bressan, qui réalise un sans faute. Chaque planche est extrêmement soignée, dynamique, tous les personnages (y compris ceux qui sont engoncés dans leurs costumes de monstre pour faire peur aux visiteurs) sont représentés à la perfection. Quant à la couleur, signée Adriano Lucas, elle se place au service du récit de manière exemplaire, sachant user sans abuser de forts contrastes dans les moments clés, pour renforcer l'atmosphère terrifiante des lieux. Il y a de l'humour dans cette bande dessinée, beaucoup de pistes qui demandent à être explorées. Chaque épisode est davantage axé sur la vision ou les agissements d'un personnage en particulier, et au terme de ce premier volume, deux d'entre eux se dégagent tout particulièrement, en termes de malignité potentielle, tandis que le troisième, qui au départ semblait le plus antipathique, semble pris au piège de quelque chose qui le dépasse et pourrait bien être beaucoup moins négatif que ce que l'on supposait au départ. Un début très convaincant pour le duo à la base de Birthright, qui remet le couvert avec une série qu'on va suivre de près, chez Delcourt.
LE PODCAST LE BULLEUR PRÉSENTE : BARCELONA, ÂME NOIRE
- La sortie du premier tome sur deux de Sans Francisco 1906 un album baptisé Les trois Judith que l’on doit au scénario de Damien Marie, au dessin de Fabrice Meddour et c’est à retrouver aux éditions Grand angle
- La sortie de l’album Sang neuf que l’on doit à Jean-Christophe Chauzy et aux éditions Casterman
- La sortie de l’album Carcajou que l’on doit au scénario d’ElDiablo, au dessin de Djilian Deroche et c’est édité chez Sarbacane
- La sortie de l’album Vivre libre ou mourir que l’on doit au scénario d’Arnaud Le Gouëfflec, au dessin de Nicolas Moog et c’est publié chez Glénat dans la collection 1000 feuilles
- La sortie de l’album Oh, Lenny que l’on doit à Aurélien Maury et aux éditions Tanibis
- La réédition en intégrale du diptyque Le convoi que l’on doit à Denis Lapière au scénario, Emmanuel Torrents au dessin et c’est publié chez Dupuis dans la collection Aire libre.
PHENOMENA TOME 1 : LE RETOUR DE BRIAN BENDIS (AVEC ANDRE LIMA ARAUJO)
FALL OF X VOLUME 1 : UN NOUVEAU SOFTCOVER POUR LES MUTANTS
NECROMANTS TOME 2 : LE PLAN DE MONTSERRAT (CHEZ DRAKOO)
PUSSEY ! : DANIEL CLOWES AUSCULTE L'ENVERS DU DÉCOR SUPER-HÉROÏQUE
GREEN ARROW & BLACK CANARY TOME 1 : L'ARCHER ET BIRDS OF PREY POUR DAWN OF DC
SHADOW HILLS : LA MATIÈRE NOIRE SELON SEAN FORD
ARCA OU LA NOUVELLE EDEN : MAGNIFIQUE VOYAGE CHEZ 404
LE PODCAST LE BULLEUR PRÉSENTE : WHISKY SAN
Dans le 171e épisode de son podcast, Le bulleur vous présente Whisky san, que l’on doit au scénario conjoint de Fabien Rodhain et Didier Alcante ainsi qu’au dessin d’Alicia Grande et qui est édité chez Grand angle. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l’album L’honorable partie de campagne que l’on doit au scénario de Jean-David Morvan qui adapte l’ouvrage de Thomas Raucat, mis en dessin par Roberto Melis et édité chez Sarbacane
- La sortie de l’album Jusqu’ici tout va bien, adaptation d’un roman de Gary D. Schmidt par Nicolas Pitz et que publient les éditions Re de Sèvres
- La sortie de Sous la surface, le deuxième tome de la série Le lait paternel que nous devons à Uli Oesterle et aux éditions Dargaud
- La sortie de l’album Les 100 derniers jours d’Hitler, adaptation d’un ouvrage de Jean Lopez par Jean-Pierre Pécau au scénario, le duo Senad Mavric et Filip Andronik au dessin et c’est édité chez Delcourt
- La sortie du premier album sur deux de Quand la nuit tombe, un titre baptisé Lisou que l’on doit au scénario de Marion Achard, au dessin de Toni Galmès et c’est édité chez Delcourt
- La réédition en couleurs de l’album Orignal que l’on doit à Max de Radiguès et qui est sorti chez Casterman
ALAN MOORE LES ANNÉES 2000 AD : SKIZZ EN TERRE ÉTRANGÈRE CHEZ DELIRIUM
BRZRKR : LE TOME 3 VIOLENCE ET TRANSCENDANCE POUR FINIR
C'est déjà le troisième et dernier tome pour la série imaginée par Keanu Reeves et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'action, encore l'action, est au centre de son récit. Vous avez aimé tous ces comic books des années 1990 où le scénario pouvait se réduire chaque mois à sa plus simple expression… et bien, bienvenue dans l'univers de B, ou plutôt, Unute, si vous préférez. Un monde où c'est l'ultra violence et le festival Ron Garney qui priment, dans chaque planche. Attention, je ne dis pas forcément cela pour critiquer, juste pour constater que la série se tourne vers un public qui souhaite cela, un peu comme quand on va au cinéma pour assister à un bon gros blockbuster américain. Le tome 3 démarre un peu comme une renaissance, même s'il s'agit en fait de la suite directe du précédent. On y a vu le protagoniste abandonner son corps physique, devenir une sorte de condensé d'énergie explosive, tandis que l'armée américaine se frotte les mains à l'idée de pouvoir utiliser cette puissance formidable qu'il est capable de relâcher, en une seule fois. Car en fait, tout aussi puissant qu'il est, le BRZRKR finit par devenir une sorte de cobaye, une créature manipulée et manipulable, tellement préoccupée par l'idée de retrouver ses origines qu'elle ne devient plus qu'une arme, au service d'un gouvernement toujours prompt à s'immiscer dans ce qui ne le regarde pas. Le rapport avec la doctoresse Diana est également très important puisque cette dernière, qui est sa psychanalyste attitrée, va pouvoir puiser elle aussi dans son pouvoir infini. L'occasion de recentrer le discours et de comprendre que BRZRKR parle avant tout d'une source fondamentale de puissance, dans l'origine n'est pas même terrestre, ou tout du moins bien plus métaphysique que prévue.
L'ULTIME INVASION : JONATHAN HICKMAN ET LE RETOUR DE L'UNIVERS ULTIMATE
COSMOPIRATES TOME 1 : CAPTIF DE L'OUBLI (JODOROWSKY / WOODS)
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UniversComics Le Mag' 45 Septembre 2024 84 pages Dispo ici : https://www.facebook.com/groups/universcomicslemag/permalink/1049493353253...
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UniversComics Le Mag' 42 Mai 2024. 84 pages. Gratuit. Téléchargez votre numéro ici : https://www.zippyshare.day/odVOvosYpgaaGjh/file ht...