MARVEL NOW LE VERDICT (8) : UNCANNY AVENGERS de Rick Remender et John Cassaday

Au lendemain des événements de Avengers Vs X-Men, la confiance du grand public envers la race mutante est au plus bas. On se croirait revenus à la grande époque de Chris Claremont, quand les X boys and girls étaient pourchassés et devaient vivre dans un ostracisme des plus pesants, traqués par les Sentinelles, ces gros robots impitoyables. Les Vengeurs s'offrent comme groupe idéal pour la médiation, et la réhabilitation. C'est ainsi que Captain America propose à Havok (le frère de Scott Summers, considéré par beaucoup comme un dangereux terroriste) de prendre la tête d'une nouvelle formation d'Avengers (la centième?) où cohabiteront mutants et quelques uns des plus grands héros de la Terre. Raison pour laquelle nous revoyons la Sorcière Rouge, Malicia, Wolverine (bien sur) ou Thor, dans le même roster. A peine le temps de tester la cohésion de l'équipe que c'est la panique à New-York. Avalanche attaque, et il semble plus puissant que jamais. Pendant ce temps, Crâne Rouge met la main sur le cerveau de Charles Xavier (un organe bien conservé après la mort, apparemment) et décide de s'en servir comme une arme pour assujétir ses ennemis (Wanda Maximoff et Malicia en font les frais, les autres aussi par la suite). Le mal absolu, aidé par le pouvoir du plus grand pacifiste mutant, c'est un comble. Cette nouvelle série replonge le lecteur dans un monde où le facteur X est une tare, et où le grand public n'attend que l'étincelle pour s'embrasser et consummer de sa haine ces mutants honnis. Sans avoir rien de révolutionnaire, le titre confié à Rick Remender se laisse lire agréablement, malgrè un retard notable à l'allumage, du au fait que comme toujours, John Cassaday n'est pas l'artiste le plus rapide de sa génération pour respecter les délais imposés par Marvel. Au passage, il n'est pas au sommet de sa forme, avec des visages pas toujours très expressifs, et un peu plus de staticité qu'à l'acoutumée. Panini a décidé d'utiliser cette série comme fer de lance pour un nouveau mensuel éponyme (Uncanny Avengers, donc), avec seulement deux autres en accompagnement, pour 4,50 euros. Ce qui en fait donc un petit pari, d'autant plus que A+X, assez anecdotique sur le fond, et Avengers Arena, qui ne séduira pas tout le monde, avec des personnages trop peu connus, ne sont pas des locomotives en terme de vente. Mention correcte, mais quelques craintes pour le marché français, sur la distance...





COVER STORY (17) : SHOWCASE '94 AZRAEL #10

Marche ou crève. Pour ceux qui n'auraient pas encore compris en quoi la réforme du système de santé décidée par le président américain Obama est capitale, il suffit de parcourir certains comic-books des années 80 et 90 pour bien comprendre le problème. Qui n'a jamais lu une de ces histoires avec des sans domicile fixe, des parias de la société, mis au ban, qui avaient pourtant tout pour s'insérer et réussir, au départ. Et puis un jour ce fut le drame : un accident, une maladie, la nécessité de s'endetter pour se soigner, et la perte de toute reconnaissance sociale. Je ne vous parle pas des chômeurs, pour qui la santé devient une course à obstacles, un mirage. C'est ce qui est arrivé aux clochards que nous croisons dans ce numéro de Showcase d'aujourd'hui. Ils reçoivent la brève visite d'un type tout en muscles et en spandex, qui semble paumé, au bord de la marginalisation. Cet individu c'est Jean-Paul Valley, le successeur de Bruce Wayne sous le costume de Batman. Cette longue saga vous est en ce moment racontée sur les pages de gros albums chez Urban Comics, sous le titre de Knightfall. Le dernier volume est prévu pour dans quelques mois. Dire que Bruce reprend ses attributs et qu'il défait Azrael (la véritable identité de Jean-Paul, une sorte de croisé mystique et violent au service d'une secte) n'est pas un secret, il s'agit d'une aventure parue voilà presque vingt ans. Ce qui est intéressant, c'est de voir l'errance du vaincu, à la recherche de son identité, d'une nouvelle raison de vivre, pour ne pas sombrer dans l'oubli et le renoncement complet. Ce parcours passe par une rencontre avec des sdf, donc, avec lesquels il ne semble pas décidé à se lier, mais qu'il va défendre malgrè tout. La conclusion de cet épisode est assez amère. Jean-Paul quitte les vagabonds, qui de leur coté finissent par partager l'alcool qu'ils possèdent avec leurs agresseurs d'un soir, et tout le monde boit pour oublier et panser ses plaies. Valley est seul, plus que jamais. C'est Alan Grant qui signe ces pages tragiques et réalistes, illustrées par le crayon expressionniste et nocturne de Mike Vosburg. Un Aftermath poignant, un (anti)héros brisé.



GREEN LANTERN SAGA 17 : SUITE ET FIN DE L'AVENEMENT DE LA TROISIEME ARMEE

Ce mois-ci, le crossover L'Avénement de la Toisième Armée touche à sa fin, sur les pages de Green Lantern Saga. Pour ceux qui n'ont pas suivi les mois derniers, disons simplement que les Gardiens (ces petits êtres bleus jamais très heureux) se sont révélés être des traitres et des fanatiques donnant dans le fascisme cosmique. La meilleure façon qu'ils ont trouvé, pour apporter la paix et la concorde galactiques, c'est de supprimer le libre arbitre de toutes les créatures de l'univers. Tout un programme. Pour ce faire, ils ont libéré une force d'invasion qui absorbe puis remodèle toutes les victimes qu'elle rencontre sur son chemin. Ce sont les membres de la Troisième Armée, et il semble bien difficile de pouvoir les arrêter. D'autant plus que les meilleurs Green Lantern sont ceux issus de la Terre, et qu'ils ont tous de notables soucis : Hal Jordan, par exemple, a disparu avec Sinestro dans la Zone Morte. Son anneau a été transmis pendant ce temps à Simon Baz, un Lantern d'un nouveau genre (il porte même une arme à feu) qui s'est retrouvé accusé d'un acte de terrorisme. Simon est aussi le premier du Corps a être musulman, de là à penser que la police américaine fasse vite le rapprochement, vous aurez mis dans le mille. Guy Gardner a lui été dépossédé de son anneau, pour avoir failli aux Gardiens (il a préféré sa famille en danger a la mission qui lui a été confié), alors que Stewart vient tout juste d'échapper à la pire des sentences, la condamnation à mort sur Oa, à cause d'un complot ourdis par ces Gardiens bien vilains. Reste Kyle Rayner, très occupé à apprendre comment canaliser et exploiter toutes les combinaisons du spectre émotionnel (toutes les couleurs, en gros), ce qui ferait de lui un White Lantern ultra puissant et très attendu, vu la situation.



Rise of the Third Army est un crossover qui se déploie en parallèle dans toutes les séries de la famille Lantern, y compris Red Lantern, où Atrocitus réveille et reprogramme les Traqueurs, pour combattre la nouvelle menace. Si au départ l'action évolue sans que les différentes séries se chevauchent, ce mois-ci il faut bien les lire dans l'ordre car elles sont toutes conséquentielles à la précédente. Le bouquet final est tiré dans l'annual 2013 de Green Lantern Corps, qui sert lui aussi de rampe de lancement au prochain combat, Wrath of the First Lantern, qui nous sera raconté les deux prochains mois. Globalement, cet "Avénement" n'est pas mauvais, mais un ton en dessous par rapport aux grandes sagas cosmiques imaginées par Geoff Johns. On sent bien la fin de parcours, et les menaces répétées qui mettent en péril l'univers et l'existence des Lantern finissent par lasser, ou tout du moins l'effet de surprise ne joue plus. Le plus intéressant est l'apparition de Simon Baz, qui offre une parenthèse plus terre à terre et humaine à l'ensemble, fort bienvenue. La quête de Rayner aussi est sympathique, mais les dessins de Aaron Kuder manquent de souffle et d'audace. On s'inquiète pour le destin de Guy Gardner, mais la façon dont il va rétablir la situation est un peu too much. Finalement, si on peut repousser une escouade de la Troisième Armée avec des flingues, comment se fait-il que les Lantern, armés de leurs anneaux surpuissants, succombent bêtement comme des mouches? Au moins se plait-on à haïr ces ignobles gnomes que sont les Gardiens, qui mériteraient bien qu'on les trucide sans ménagement. Du coup, en octobre, pas de Earth 2 au sommaire de GL Saga. Pas de ration mensuelle de cette série géniale, qui fait partie de mon top five du moment. Saleté de Troisième Armée!



FEAR ITSELF REVIENT EN MARVEL DELUXE

Le temps d'attente entre une publication Vf et sa traduction française s'est singulièrement réduit ces dernières années, et il en est de même, dorénavant, pour la présentation des grandes sagas Marvel, qui passent du saucissonage en fascicules aux beaux albums Deluxe ou Absolute après quelques mois. Ce sera le cas ce mois-ci de Avengers Vs X-Men, mais également de Fear Itself. Revenons sur cette grande aventure qui impliqua le Serpent, frère d'Odin, prêt à détruire la planète et à faire régner la peur. Après des débuts prometteurs qui annonçaient un cataclysme d'une ampleur rarement atteinte, Fear Itself s'est malheureusement déballonné, entre morts farces et attrapes et panne d'inspiration. Pour les distraits ou les novices, la trame était la suivante:


Red Skull a eu une fille, Sin, que Brubaker a habilement mise en scène durant son long run sur Captain America. Nous la retrouvons ici défigurée, plus enragée que jamais, à la recherche d'un marteau mystique (qui n'est pas sans évoquer Mjolnir, l'arme de Thor) qui toujours échappa à son père. Sa découverte la transforme en Skadi, créature surpuissante, hérault du Serpent. Qui est ce reptile? Il faut pour cela se rendre au fond de la fosse des Mariannes, là où repose depuis des siècles la tombe cachée de celui ci, qui à peine évoqué et réveillé, s'auto proclame "All father" et semble avoir des visées d'hégémonies peu rassurantes. Tout ceci effraie Odin et les asgardiens au plus haut point. La décision du monarque est de quitter précipitement la Terre, en l'abandonnant à un destin qu'on devine funeste. Thor, son fils, se rebelle, et refuse de se prêter à un tel acte de couardise : il est vertement corrigé par le paternel, et reçoit une rouste qu'il n'est pas près d'oublier. Le pire est encore à venir... Sur Terre, le Serpent (frère d'Odin) s'apprête à répandre le chaos, la violence débridée, la Peur, avec un P majuscule (d'où le titre, forcément!). Pour l'assister, il regroupe un aréopage de héros et de vilains, tous transformés en d'invincibles avatars, les "Worthy", par la grâce de plusieurs marteaux mystiques tombés du ciel un peu partout sur le globe. Et là, patatrac, la planète est à feu et à sang, et plus que jamais le monde Marvel vacille, au bord du gouffre.



Bref, pour un début, c'est un bon début ! Je vous l'ai dit précedemment dans un autre article, c'est la fin qui me gêne aux entournures, car il semble désormais établi que Marvel est incapable d'assumer jusqu'au bout des envies de bouleversements, et qu'elle utilise ces grandes promesses et ces micro-drames, comme autant de slogans publicitaires éculés. Ici, par exemple, Thor tombe pour la trentième fois de sa carrière, sans que personne, je ne dis bien personne, n'ait sérieusement envie de verser une larme ou même y croire. Idem pour Bucky / Captain America. A peine vaincu, le voilà remis sur pieds et prêt à gambader dans sa propre série mensuelle écrite par Brubaker, encore. Le thème central, celui de la peur, est également mal exploité. Il aurait été judiciable de creuser au plus profond des craintes, des obsessions de chacun, pour mettre à nu les âmes de ces héros tout tremblants, terrassés par leurs cauchemars. Au lieu de cela, c'est la mythologie nordique à la sauce Marvel qui occupe le devant de la scène, avec un Odin antipathique et poltron à souhait, et un scénario titubant qui n'exploite jamais tout son potentiel. La meilleure nouvelle reste les dessins de Stuart Immonen, qui sont quasi parfaits pour ce genre de comi-books mainstream. Il met en scène les héros avec simplicité et clarté, et dynamise un récit qui autrement aurait pu faire franchement bailler plus d'un lecteur. Fear Itself est un album à posséder pour ce qui est du témoignage historique, pour ceux qui aiment posséder tous les jalons “grand public” posés par Marvel dans la construction de son univers narratif, mais qui a guère de chance de devenir un classique chez le lecteur exigeant, qui en a assez de l'esbrouffe et des promesses creuses. Dommage, un grand “event” qui s'est perdu en route, pour le malheur de tous.



MARVEL NOW LE VERDICT (7) : FANTASTIC FOUR de Matt Fraction et Mark Bagley

Une des grandes recettes du succès des Quatre Fantastiques, c'est cette capacité de conjuguer l'aventure, la découverte, aux récits classiques de super-héros. Que ce soient des mondes lointains ou des univers parallèles, des civilisations extra-terrestres ou les habitants de peuplades souterraines, le quatuor a toujours pris le temps, et développé la passion, de ces découvertes bouleversantes et magnifiques, qui rendent leur titre aussi caractéristique. Jonathan Hickman avait compris cet aspect, mais il avait peut être un peu sous-évalué un autre composant : la dynamique propre à la famille Richards, qu'il faut savoir écrire avec brio et humour, pour compenser le coté sérieux de l'exploration. Avec Matt Fraction, les bases pour un cycle solide sont d'emblée posées. Reed est blessé lors d'une des missions des FF, et à son retour, les soins qu'il se prodiguent lui même l'amènent à se rendre compte que ses pouvoirs, et ceux de sa famille, conférés par les rayons cosmiques, pourraient bien devenir aussi leur condamnation à moyen long terme. Pour trouver une cure, rien de tel qu'un long et passionnant voyage vers l'inconnu, qui va donc occuper les prochains mois, dans Fantastic Four. Reed n'a rien dit de ses vraies intentions aux autres, et il n'entend pas partir seul, voire à quatre. C'est tout le petit monde des FF qui va suivre! Et c'est là que c'est drôle, enlevé, pétillant. Entre les petits moloïdes, les enfants du couple Richards, Dragon Man, il y a désormais du linge à laver et bien de la vie, au Qg des Fantastiques. Toute une petite humanité qui nous fait sourire, et qui dans le même temps va encore nous ouvrir les portes de la connaissance et du mystère. Bagley est au meilleur de sa forme d'artiste taillé sur mesure pour ce type d'histoire mainstream, et assure une lisibilité maximale aux lecteurs. Fraction est peut être en train de trouver le juste équilibre pour nous redonner envie de suivre, chaque mois, une série qui n'a pas toujours été passionnante ces dernières années, malgré d'évidentes bonnes idées. Par contre, on a l'impression qu'il faudra aussi faire l'effort de suivre la parution parallèle, FF, pour appréhender pleinement ce qui va se dérouler ensuite. Avec Allred aux dessins, on a vu pire, comme injonction. Pour les lecteurs Vf, bonne nouvelle, Panini proposera cette série parallèle dans la collection 100% Marvel. Vous ne perdrez donc rien de cette odyssée programmée.



COLOMIERS FESTIVAL BD 15,16 et 17 novembre

Vous ne savez pas quoi faire les 15,16 et 17 novembre à venir? je vais vous trouver une occupation. Rendez-vous à Colomiers, pour un festival Bd avec un plateau riche en participations, puisque pas moins de 200 auteurs sont au menu de la manifestation.
Outre les auteurs eux-mêmes, vous trouverez un concours de jeunes talents, Pictionnary géant au cinéma, représentation théâtrale en collaboration avec le festival Marionettissimo, conférences tout le week-end... ce ne sont pas les activités qui vont manquer durant ces rencontres qui s'annoncent fort intéressantes.
Le menu complet de la manifestation est disponible sur le site officiel : www.bdcolomiers.com
Bonne chance à ce festival Bd.



SPIDER-MAN 4 EN KIOSQUE

Superior Spider-Man a de quoi dérouter ce mois-ci. Le premier épisode, bizarrement numéroté 6A.U, est en fait un "tie-in" lié à Age of Ultron, la saga du moment, qu'il vaut mieux avoir eu l'idée de lire pour bien comprendre ce qui se passe dans ces pages. Certes, on peut y arriver aussi totalement novice en la matière, mais dans ce cas, je ne vois pas trop la pertinence, puisque passée cette parenthèse on retourne ensuite à notre réalité classique. Bref, un choix fort discutable que celui de plonger le tisseur pour un round aussi bref, dans l'univers Marvel sous la coupe d'Ultron. D'ailleurs cet épisode n'a rien de capital ni de très passionnant. Spidey doit récupérer des composants scientifiques requis par Tony Stark, et conservés dans les Labos Horizons, mais il doit aussi se garder de ne pas tomber entre les mains de la milice robotique d'Ultron. Les dessins de Dexter Soy font très "papier glacé" et permettent de bien isoler le récit du véritable présent en cours, mais franchement, je préfère largement le second épisode du mois, celui ou Spider-Man affronte Cardiac, un de ces héros des années 90 tombés en désuétude. Cardiac est un chirurgien philantrope et milliardaire, qui doit ici subtiliser une ancienne invention d'Octopus pour sauver une vie. Le problème, c'est que ce bon vieux Doc Ock, qui occupe le corps de Peter Parker depuis quelques temps, n'est pas d'humeur à subir ce genre d'emprunt. Cerise sur le gâteau, les soupçons des Avengers se précisent, et notre Spidey Supérieur va devoir commencer à se méfier de ses formidables alliés. Octobre n'est pas le meilleur cru pour la série, même si on trépigne en attendant de savoir si la vérité va éclater (ou pas) dans le prochain numéro.



Le reste de la revue est composé d'un épisode d'Avenging Spider-Man et de deux de Scarlet Spider. Dans le premier cité, Spidey prévient Thor du retour d'Electro. Pas de quoi s'inquiéter quand on voit la différence de calibre entre le Dieu Tonnerre et le vilain qui fait des étincelles. Sauf que cette fois, il revient d'un exil forcé dans l'espace (après avoir été humilié par Thor, justement) et son désir de vengeance le pousse à prendre de gros risques, à muter l'essence même de son corps électrique, pour tuer son adversaire. Ouais. Je n'ai pas bien compris le processus, bientôt il faudra un master en physique appliqué pour saisir les concepts fumeux que les scénaristes invent. Un petit cru signé Yost et Checchetto (qui lui torche la très belle couverture de ce mois d'octobre). Enfin Kaine est toujours à Houston, où il joue aux super-héros avec tous les pouvoirs, et aucune responsabilité, comme l'affirme le slogan consacré. Cette fois, les Lobo (frère et soeur) se révèlent être des ennemis de poids. A la poursuite d'Aracely, la demoiselle sauvée par Scarlet Spider dans ses premières aventures nouvelle formule, ils parviennent au passage à éventrer le pauvre clone de Peter Parker. Fin de la série, donc, puisque le héros se retrouve la tripaille au grand air? Ce serait oublié que les "hommes-araignée" peuvent revenir sous une forme régénérée et encore plus arachnéenne. Auriez-vous donc oublié la saga "L'Autre" et le trépas de Peter Parker? C'est ici une sorte de second acte qui se joue, orchestré par Yost (encore) et Khoi Pham. J'attend la fin pour émettre un vrai jugement, mais il y a de quoi enfin rendre ce titre intéressant, ce qui est loin d'être toujours le cas.
Octobre, un mois relativement moyen pour la revue Spider-Man. Qui se targue quand même de la cover of the month. Beautiful.



JUSTICE LEAGUE LA SAGA DE RED TORNADO (DC PAPERBACK)

 Brad Meltzer n’a pas seulement relancé la Justice League en 2006 avec The Tornado’s Path ( la saga de Red Tornado pour Urban) : il a voulu...