Le Punisher n'a pas toujours eu la cote de par chez nous. Pendant de longues années, le personnage n'a pas fait recette en France. Semic a bien tenté de nous offrir les aventures de Frank Castle sous forme de petits albums bimensuels (les Versions Intégrales) mais le projet à tourné au vinaigre dès le numéro six. Du coup, la première grande vague du Punisher, qui déferla sur les States au point que jusqu'à trois titres réguliers lui furent consacrés, passa totalement inaperçue de l'autre coté de l'Atlantique. En conséquence, vous pouvez bien comprendre que la pléthore de numéros spéciaux consacrés à Castle sont souvent ignorés, délaissés. C'est le cas de cette belle histoire de type "western" signée Dixon (le grand scénariste du Punisher, à l'époque -1994) et John Buscema lui même, aux dessins. L'action est située à la frontière mexicano-américaine, en 1910. Le Punisseur de l'époque est un paysan, ancien militaire (il a connu Roosevelt) qui voit sa famille abattue sous ses yeux par d'infâmes renégats. Lui même est laissé pour mort, mais sa motivation est intense, son souhait devient obsession : survivre pour retrouver les malfrats, et les faire payer à jamais de la plus cruelle des façons. Bref, tout change mais rien ne change. Dans sa quête de vengeance, il va se faire employer comme gardien de troupeaux chez MacCaulley, un riche propriétaire sans scrupules, pour le compte duquel il va descendre du voleur de bétail à tour de bras. Avant de retrouver la trace de ceux qu'il traque depuis des mois, et de pouvoir enfin mettre en pratique ses projets. Comme vous le constatez, la ligne directrice est la même qui a conduit à la naissance de "notre" punisher, mais la différence est que toute la genèse et les premiers exploits du redresseur de torts sont ici condensés en une grosse quarantaine de planches, magnifiées par le trait épuré d'un Buscema en pleine forme (son Castle ressemble par moments bien fort à Chabal, le grizzly marketing du rugby français, reconverti en chroniqueur poussif pour Rmc) et lorgnant du coté d'un "Bon, la brute et le truand" ou d'un vieux western spaghetti. Si vous avez du Morricone dans votre discothèque, vous pouvez le ressortir et vous le repassez en boucle pendant votre lecture. Disponible pour une grosse douzaine de dollars, port compris, sur Amazon. Cherchez aussi sur Ebay, cela va de soi.
DES SUPERMEN POUR LA 400 ° DE SUPERMAN (1984)
Etant cette semaine en déplacement à l'étranger, je n'ai pas forcément le temps de vous concocter des articles très fournis, mais toutefois, je voudrais vous ramener à 1984, sur les pages du numéro 400 de la revue Superman. Outre le coté festif et "anniversaire" de cette parution, on y trouvait également de jolies illustrations inédites de grands auteurs des comic-books, que je vous présente donc ci-dessous :
La première version est celle de Bernie Wrightson. Un Superman de face, dissimulé derrière un mur de briques, prêt à frapper. L'autre, cela va sans dire, est de Jack Kirby, encré par Terry Austin. Avec tout le dynamisme propre au grand artiste disparu.
Moment classique dans la légende de Superman : le changement de costume. C'est Brian Bolland qui nous montre Clark Kent en phase de transformation. A coté, John Byrne, l'artisan du relaunch de Superman après Crisis on Infinite Earth. Simple, mais toujours très efficace.
Votre version préférée?
GREEN ARROW #17 : LA REVIEW
Si globalement le reboot de l'univers Dc, avec les New 52, a produit de bien belles surprises et a su convaincre les lecteurs, il reste certaines séries qui sont des échecs artistiques patents. C'est le cas de Green Arrow, qui n'a pas su trouver le ton juste, et ce malgré l'arrivée d'Ann Nocenti en renfort, au scénario. Il aura donc fallu attendre le numéro 17 pour que le titre redevienne lisible, voire passionnant. Certes, Dc n'a pas eu trop de mal pour résoudre le problème : il suffisait d'appeler un des plus grands génies de notre ère, Jeff Lemire, et le tour est joué. En une vingtaine de pages, le canadien introduit toute l'adrénaline et le mystère qui a fait défaut cette dernière année et demie. Oliver Queen a tout perdu, sa compagnie a été victime d'un rachat sauvage, et son mentor, l'ancien meilleur ami de son père décédé, est froidement abattu d'une flèche dans le dos, tiré à un building de distance, au moment précis où il s'apprêtait à faire au jeune homme d'importantes révélations sur son destin. Inutile de préciser qu'un tel modus operandi démontre que l'assassin n'ignore rien de la double identité de Queen junior, et qu'un duel d'archer s'amorce, sans concession. D'autant plus que les amis d'Olliver, son projet personnel (Q-Core), tout part en fumée dans une explosion dantesque, laissant Green Arrow plus seul que jamais, face à un adversaire dont il ignore tout. Nous autres lecteurs, nous ne tardons pas à voir débarquer Komodo, dont l'habileté et l'entraînement à l'arc semble surpasser celles de notre héros, au point de lui passer une rouste qu'il n'est pas près d'oublier.
Aux dessins, Andrea Sorrentino semble le complément idéal pour les intentions de Lemire. Ombres folles, silhouettes tailladées, mise en pages faussement cahotique avec insistance sur les détails de l'action, par le biais de cases plus petites, le travail de l'artiste est expressionniste et vivifiant. Du coup, avec tous les secrets qui s'amoncellent et la nouvelle vie d'un Green Arrow fauché et le jouet de machinations inspirées de son trouble passé, on se dit qu'on va en voir de belles en 2013. Jeff Lemire, je vous dis : si ça ne vous suffit pas...
SPIDER-MAN HORS SERIE 1 : SPIDER-MEN
En dépit des promesses initiales, vint le jour où l'univers Marvel classique (Terre 616) rencontra celui des héros à la sauce Ultimate. Pour notre plus grand plaisir, admettons-le, tant la surprise est plaisante. D'un coté, Peter Parker, super-héros aux 50 ans de carrière, que l'on ne présente plus. De l'autre, Miles Morales, adolescent d'origine latino, qui a pris la succession depuis la mort de son aîné. Tout commence à cause de Mysterio, qui a installé ses appareils et sa machinerie dans un building de New-York, pour se livrer à des expériences pas très catholiques sur les mondes parallèles. Spidey est de passage, et il va par inadvertance passer au travers du portail, et se retrouver propulsé dans un univers qui ne ressemble pas vraiment au sien. Avec des similitudes, mais aussi tellement de points divergents. Là-bas, tout le monde a fini par connaître la double identité de Peter, qui est mort en héros. Gwen Stacy est toujours vivante, par contre... Les deux versions différentes du Tisseur se retrouvent face à face, et vont devoir apprendre à se faire confiance, à accepter l'existence d'un double, avec les bons et aussi les mauvais cotés. La mini série comporte en tout cinq parties, et une suite a été annoncé dans les jours derniers, qui répondra aux questions soulevées par les dernières pages de cette très bonne aventure, qui pourrait bien apporter, à long terme, de belles choses dans l'univers de Spider-Man. Ou Men, c'est au choix.
Notre avis :
La pression des lecteurs, ça peut fonctionner! Au départ Panini prévoyait de saucissonner cette petite saga en cinq numéros, dans deux mini revues différentes. Mais devant l'émoi populaire, une sage décision a été prise, la plus évidente : opter pour un simple et unique hors-série. Vous n'allez pas regretter l'achat, car Spider-Men est l'exemple parfait de ce que devrait offrir un bon comic-book mainstream (pas d'exigence formelle et artistique démesurée hormis un plaisir à la lecture immédiat) aujourd'hui. Bendis est en pleine forme, et ses dialogues sonnent justes, naturels, coulent de source, et font la part belle à l'humour. Sara Pichelli, la dessinatrice italienne, livre son meilleur travail à ce jour. D'une clarté et d'une lisibilité exemplaires, ses planches sont un régal pour les yeux, et gardent l'humilité des artistes qui se mettent au service de l'histoire, plutôt que le contraire. Il n'y a pas de temps morts dans cette aventure, où vous pourrez découvrir comment Peter et Miles vont apprendre à se connaître, comment Peter va réagir face à sa Ultimate Tante May et surtout, face à Gwen Stacy, et les rapports qui vont le lier au Shield local, à Nick Fury et Tony Stark en particulier. Réjouissant car rondement mené, cette parution est mon petit coup de coeur arachnéen de ce début de l'année, bien au dessus d'un Fins du Monde ou même de Spider-Island, si vous voulez mon avis.
Une édition collector est disponible pour le circuit librairie, pour un peu moins de dix euros.
Notre avis :
La pression des lecteurs, ça peut fonctionner! Au départ Panini prévoyait de saucissonner cette petite saga en cinq numéros, dans deux mini revues différentes. Mais devant l'émoi populaire, une sage décision a été prise, la plus évidente : opter pour un simple et unique hors-série. Vous n'allez pas regretter l'achat, car Spider-Men est l'exemple parfait de ce que devrait offrir un bon comic-book mainstream (pas d'exigence formelle et artistique démesurée hormis un plaisir à la lecture immédiat) aujourd'hui. Bendis est en pleine forme, et ses dialogues sonnent justes, naturels, coulent de source, et font la part belle à l'humour. Sara Pichelli, la dessinatrice italienne, livre son meilleur travail à ce jour. D'une clarté et d'une lisibilité exemplaires, ses planches sont un régal pour les yeux, et gardent l'humilité des artistes qui se mettent au service de l'histoire, plutôt que le contraire. Il n'y a pas de temps morts dans cette aventure, où vous pourrez découvrir comment Peter et Miles vont apprendre à se connaître, comment Peter va réagir face à sa Ultimate Tante May et surtout, face à Gwen Stacy, et les rapports qui vont le lier au Shield local, à Nick Fury et Tony Stark en particulier. Réjouissant car rondement mené, cette parution est mon petit coup de coeur arachnéen de ce début de l'année, bien au dessus d'un Fins du Monde ou même de Spider-Island, si vous voulez mon avis.
Une édition collector est disponible pour le circuit librairie, pour un peu moins de dix euros.
BLACKEST NIGHT CHEZ URBAN COMICS : Ce qu'il faut savoir avant de lire
Grande nouvelle pour les amateurs de récits cosmiques : Blackest Night arrive enfin en librairie, chez Urban Comics. Le premier tome sort ce mois-ci. L'occasion pour nous de vous rappeler ce dont il s'agit, dans les grandes lignes. On embarque!
Il y a de cela des billions d'années, les Gardiens de l'univers, qui ont leur résidence d'été sur la planète Oa, ont crée une sorte de police intergalactique censée veiller sur l'univers tout entier, le corps des "Green Lanterns".
Ces derniers ont été recruté sur un critère crucial : leur capacité à surmonter la peur, sous toutes ses formes, et ont été doté d'un anneau vert capable de matérialiser le fruit de leur imagination sous forme de construction solides produites par les anneaux sus nommés.
Un terrien a reçu un de ses anneaux, il s'agit de Hal Jordan. Par la suite, il y en aura d'autres. Citons donc également Kyle Rayner, Gary Gardner, ou encore James Stewart. Ce sont eux qui veillent sur le secteur 2814 (celui qui inclus la Terre). Hal a été investi par un des plus grands représentants du Corps, un certain Abin Sur, qui s'était échoué sur notre planète pour y mourir. Avant de trépasser, il a eu toutefois le temps de transmettre son héritage à son successeur.
Sinestro (de la planète Korugar) était peut être le plus aguerri des Green Lanterns, et il reçu l'ordre de devenir l'instructeur de Hal Jordan, de lui inculquer son savoir. Les deux devinrent de bons amis, mais cela ne dura pas. Le maître avait en effet des tendances despotiques et il régnait en dictateur sur son monde d'origine. Il a été banni du Corps pour ces mauvaises habitudes, et sa vengeance fut terrible. Apprenant le secret de la lumière jaune (la seule couleur sur laquelle les anneaux verts n'ont pas de prise) qui permet de canaliser la peur et d'en faire une arme, Sinestro déclara la guerre à l' univers avec une horde composée des pires criminels de milliers de mondes, et organisa un véritable massacre.
Les Lanternes vertes finirent pas juguler cette menace, mais ils durent payer un très lourd tribut et les Gardiens de la Planète Oa furent contraints de modifier une des règles de base du grand livre sacré qui règlent les activités des Green Lanterns : désormais ceux ci sont habilités à employer la force létale lorsque la situation le requiert.
L'amplitude de la récente bataille et ses derniers échos risquent de mettre en grand péril le cosmos tout entier. Le spectre émotionnel (qui est comme la grande tapisserie sur laquelle repose toute la partition de la vie, cette symphonie cahotique et tragique) est à nouveau scindé en sept factions actives et parfois antagonistes : Les Green lanterns, le Corps de Sinestro (jaune, qui se repaît de la peur), Larfleeze et la lumière orange de l'avarice (une faction à lui seul), les Red Lanterns d'Atrocitus qui se nourrissent de la rage, Les Zamarons avec à leut tête "Star Saphire", qui n'est autre que l'ancienne petite amie de Hal Jordan, le Blue lanterns Corps qui est dépositaire de l'espoir, et enfin la mystérieuse tribu Indigo dont on ne sait pas grand chose. Alors que la bataille de la lumière éclate entre toutes ces factions, les ténèbres descendent lentement sur la création. C'est ainsi qu'autour du corps de l'anti monitor (un des grands vilains cosmiques de l'univers Dc, censé avoir péri durant la saga Infinite Crisis), sur la planète Ryut, une énorme lanterne noire commence à se former. Le premier héraut de la couleur noire, couleur définitive censée amener la création à l'oubli et à la mort universels, est Black Hand (Main noire, un des ennemis historiques de Hal Jordan). Il est ressuscité pour faire triompher sa faction. Partout dans l'univers, des anneaux noirs partent à la recherche de dépositaires pour faire triompher la nuit la plus sombre. Les heureux élus seront des héros morts au combat, des êtres ayant eus un rapport émotionnel fort avec toutes ces créatures ayant oeuvré pour le bien. Amis, ennemis, familles, tous les héros de l'univers Dc vont voir se dresser une armée de zombies tout puissants, armés d'un anneau fantastique. C'est le début de la fin. La fin de tout.
Vous voilà normalement armés pour affronter ce premier volume, et comprendre l'essentiel. Nous reviendrons, d'ici la fin du mois, sur Blackest Night et ce qui s'y passe plus en détail notamment dans ce tome 1. D'ici là à bientôt!
LA GUERRE DE L'INFINI (Infinity War) EN BEST-OF MARVEL
Voici qu'en ce mois de février, Panini propose, dans la collection Best-Of, ce petit classique de Jim Starlin, suite logique de Infinity Gauntlet, qu'est Infinity War. C'est la guerre dans l'univers, que de (bons) souvenirs, les amis!
Adam Warlock est certes parvenu à vaincre Thanos, à la fin de Infinity Gauntlet, mais cela n'a pas été sans conséquences. Il a du, par exemple, endosser brièvement le manteau de la toute puissance, et on ne sort pas indemne d'une telle expérience. Adam avait tenté d'expulser le bien et le mal de sa psyché, pour mener à terme sa mission, et ces deux conceptions vont lui causer du fil à retordre. A commencer par la partie mauvaise de son être, incarnée par le Mage, un des personnages légendaires qui ont émaillé les sagas cosmiques des seventies publiées sur des Masterworks encore inédits en France, et chroniqués sur notre site. Le Mage est mégalo, sans pitié, arrogant et agressif. Lui aussi veut mettre la main sur la création, et pour ce faire, il ne peut compter sur les gemmes du pouvoir, dont l'harmonie a été rendue caduque par une décision du Tribunal Vivant, à la fin du Défi de Thanos. Sa force de frappe dérive donc d'une autre source, plusieurs cubes cosmiques retrouvés à travers le cosmos et les dimensions, qui lui permettent notamment de lever toute une armée de doppelgangers, c'est à dire de doubles démoniaques des héros Marvel. Des versions monstrueuses et vouées au mal de Spidey, des X-Men, d'Iron Man, qui cherchent à se débarrasser des originaux, pour prendre leur place, et faciliter le masterplan du Mage. Mémorable la grande scène des retrouvailles entre superslips, au sommet du 4 Freedom Plaza, quand la vérité explose littéralement aux yeux de tous. Il va falloir que nos héros s'unissent pour contrer les machinations de leur nouveau grand ennemi, et parmi les forces du bien, pour une fois, il faudra compter avec Thanos, le grand repenti de la saga précédente de Starlin.
Thanos est une figure ambiguë, et Starlin avait à l'époque décidé que l'heure était venue d'en mettre à jour toutes les incohérences, les oppositions, les états d'âme. Personnage culte chez nombre de lecteurs, il assume ici un rôle inédit de leader, tout en conservant une part obscure suffisamment présente pour que personne ne puisse (à raison) lui faire confiance. Starlin s'amuse comme un fou à mettre en scène l'ensemble de l'univers Marvel, à présenter des combats homériques entre forces du bien, et du mal, et à retourner régulièrement les forces des équilibres en présence. Jusqu'à bien entendu réactiver momentanément les pouvoirs des gemmes de l'infini, qui auront à l'époque été source de bien des ennuis, mais aussi de bien du plaisir pour le fan de comic-books. Aux dessins, Ron Lim finit par contre par devenir lassant. Lui qui avait fourni de bien belles planches sur Silver Surfer, et en relevant Georges Perez sur le saga précédente, semble là moins concerné, et a tendance à bâcler son travail, en négligeant les fonds de case, et en esquissant à peine certains visages qui deviennent inexpressifs, lors des réunions de groupe. On lui a demandé de travailler vite et bien pour fournir à temps six volets de quarante pages chacun, et il fait ce qu'il peut, c'est à dire qu'il se débrouille dans l'a peu près, mal aidé par un encreur qui ne lui convient guère (Milgrom). Comparé à Infinity Gauntlet, Infinity War est moins épique, moins dramatique, mais garde cette saveur des souvenirs propres au début des nineties, et met en scène une incroyable variété de personnages, en proie à une situation dramatique, avec une touche so cosmic que nous assure le maître Jim. Jamais republiée sous forme d'album indépendant par Panini, la saga revient aujourd'hui avec un best-of qui fait figure d'indispensable de l'hiver. Pour la première parution VF, vous pouvez toujours récupérer les trois fascicules proposés à l'époque par Semic, qui existent aussi sous la forme d'un de ces "albums reliés" qui ont marqué notre adolescence. Sur les sites aux enchères, ou les forums spécialisés, vous devriez vous les procurer pour une grosse dizaine d'euros, au maximum. Pour le double, vous aurez ce bel album librairie de chez Panini, faites votre choix!
LES VARIANT COVERS BRIGHTEST DAY... EN ATTENDANT LA PUBLICATION CHEZ URBAN COMICS...
Normalement, c'est cette année (au printemps?) que Urban Comics devrait commencer à proposer au public français la longue et belle saga Brightest Day, qui vient clore tout un pan de l'histoire Dc, avant Flashpoint, le dernier acte. Ce qui me ramène en 2010, année où les variant covers consacrées au White Lanterns furent une des plus belles surprises graphiques du moment. Avec en inspiration une partie de la Chapelle Sixtine, le résultat fut des plus admirables.
Ryan Sook, Fernando Pasarin, et Joel Gomez se sont véritablement surpassés. Sur ce diptyque à la pose royale, Hawkgirl et Hawkman n'ont jamais semblé aussi noble et imposants, jusque dans les détails du trône et des plumes. Du bel ouvrage.
Voici le poster que forment les couvertures une fois agencées entre elles. L'intention est de les fixer sur un plafond, une voûte, et de pouvoir les admirer vues du sol. Ce n'est pas la Chapelle Sixtine, non, mais on pourrait bien l'appeler la Chapelle Dc, ce serait aussi valable.
De gauche à droite, le Martian Manhunter, Hawkgirl et Hawkman, Firestorm et Hawk.
D'autres personnages, avec dans l'ordre, Maxwell Lord, Osiris, Reverse Flash, Jade et Captain Boomerang.
N'oublions pas non plus Deadman, et Aquaman. Pour information, ou vous remémorez le pourquoi du comment, soulignons que ce sont tous des personnages censés être morts, et que la Lanterne Blanche reporte parmi les vivants. De toutes manières, même sans cet artifice narratif, avec Flashpoint et les New 52, gageons qu'ils seraient revenus à la vie tout de même. C'est ça aussi la magie des comic-books...
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UNIVERSCOMICS LE MAG' 46 Octobre 2024 / 60 pages / gratuit Disponible ici (lecture + téléchargement) : https://madmagz.app/fr/viewer/...
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UniversComics Le Mag' 45 Septembre 2024 84 pages Dispo ici : https://www.facebook.com/groups/universcomicslemag/permalink/1049493353253...