BLOODSHOT REBORN TOME 4 : BLOODSHOT ISLAND (BLISS COMICS)

Bloodshot est de retour chez Bliss comics, avec un quatrième volume de ses nouvelles aventures. On ne va pas faire la fine bouche tant cette série s'avère sympathique et plaisante à lire, pour peu qu'on ait envie de dévorer du bon comic book mainstream. Cette fois Jeff Lemire emporte le personnage sur Bloodshot Island. Le héros ne sait pas où il se trouve, il se réveille déboussolé avec à ses côtés Bloodsquirt, ce personnage imaginaire qui représente une partie de son esprit dérangé, et qui vient parfois le taquiner. Il fait très chaud et il paraît immergé dans une sorte de jungle luxuriante, mais très vite le tableau devient cauchemardesque : il est attaqué depuis les airs et reçoit le renfort inattendu de plusieurs autres captifs, possédant eux aussi chacun des nanites dans le sang, ces petites bêtes technologiques qui permettent à Bloodshot de se régénérer et d'être une arme vivante. Il y a même un chien qui se joint à la compagnie, et qui ne sera pas de trop pour abattre la menace qui canarde depuis les cieux. Qui est vraiment Deathmate, cette créature argentée et ultra dangereuse, qui prend plaisir à trucider chaque jour les différents Bloodshots présents sur l'île, alors que ceux-ci reviennent à la vie totalement régénérés à l'aube, et que la traque reprend, encore et encore, depuis des années? Avec l'arrivée de Ray Garrison, les choses risquent de bien changer, d'autant plus que lors d'un face-à-face avec Deathmate, il semble que le héros reconnaisse la femme transformée en créature sanguinaire... Une révélation qui va modifier la donne.



Jeff Lemire poursuit donc sa revisitation du personnage, avec une histoire basée sur la lutte pour la survie. Le projet Rising Spirit est bien entendu derrière tout cela, avec d'autres de ces créatures augmentées aux nanites, récupérées à travers le temps. Vestige de la guerre du Vietnam, du bloc soviétique, de la Seconde Guerre mondiale, on trouve de tout et ils sont vite rendus attachants grâce à l'écriture simple mais honnête d'un Jeff Lemire qui mène sa barque depuis le tout premier épisode. Le mystère s'épaissit épisode après épisode, et même si le scénario est très linéaire et finalement assez simple dans sa construction, l'histoire est palpitante d'un bout à l'autre, et chargée en rebondissements (parfois un peu faciles). On retrouve au dessin Mico Suayan; c'est une bonne nouvelle car son style très réaliste et appliqué permet des planches du plus bel effet, qui suivent au plus près les combats et la destruction quotidienne de ces différents Bloodshots pris au piège, désemparés. Outre l'arc narratif Bloodshot Island, le lecteur découvre en fin d'album le premier annual de la nouvelle série, avec un morceau de bravoure du passé (qui démontre que les vrais monstres ne doivent pas être jugés sur l'apparence) ou encore une parodie fort sympa des grands crossovers/events habituels, comme Crisis on Infinite Earths, qui sert de base à ces quelques pages. Bonus supplémentaires, les covers, et voici comment proposer un tome 4 qui mérite assurément de finir sur vos étagères. 


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FLASH GUERRE AU GORILLE (DC COMICS LE MEILLEUR DES SUPER-HEROS TOME 46 CHEZ EAGLEMOSS)

Nous retournons voir du coté de chez Eaglemoss, avec la suite de la collection DC Comics, en kiosque. Un volume consacré à Flash, et un de ses ennemis récurrents, assurément le plus poilu!
Les temps sont durs, décidément, pour Barry Allen. Déjà, il a du feindre sa mort suite aux événements des épisodes qui précédent ceux-ci. Il a été trahi par le docteur Elias, qu'il croyait son allié. Irsi West (et d'autres) sont toujours bloqués au sein de la Force Véloce et luttent pour s'en échapper. Il a du combattre les lascars, qui s'en prennent à lui juste lorsque ... Grodd le roi gorille décide d'envahir Central City, de s'emparer de tous les humains qui s'y trouvent et de faire un saut aux labos Star Labs pour posséder également la Force Véloce. Bref c'est la panade la plus complète pour Flash, qui se retrouve à devoir faire équipe avec ses ennemis et assaillants (les Lascars, donc) afin de repousser la menace la plus périlleuse, celles de ces gros animaux poilus et parlants qui saccagent et mettent la ville à feu et à sang. Avec de surcroît une force et des réflexes augmentés, qui font que le héros a bien du mal à en venir à bout, même avec ses super pouvoirs en action. Du coup Central City est le terrain de jeux de ces créatures pas sympathiques du tout, qui utilisent leurs prisonniers pour créer une illusion mentale isolant la ville du reste du monde. Ce qui n'est pas crédible le moins du monde, avec des militaires qui restent aux portes de la cité en devisant tranquillement sur le fait quelle soit en apparence devenue radioactive et qu'il ne reste qu'un cratère. Pendant ce temps-là, le frère d'Iris est sorti de prison et cherche sa soeur pour lui montrer qu'un peu de détention, ça change un homme, et que le voici animé des meilleures intentions. Pourquoi pas... mais en parallèle le combat entre Flash et le Roi Grodd ne tourne pas à l'avantage du bolide, qui se heurte à un roc surgonflé, bien décidé à éliminer le justicier, quitte à lui perforer le coeur. Radical, mais efficace.

La menace du Roi Grodd et de ses gorilles est probablement aussi effrayante que trop vite expédiée, ou tout du moins mal gérée. Certes, voilà un ennemi de taille, mais cette invasion a de quoi faire sourire. Ils arrivent en un clin d'oeil, la ville est à sac et souffre de lourds dégâts matériels et humains, et dès que le souverain simiesque est vaincu, hop, tout le monde repart dans son gentil petit "pod" et la ville se réveille comme avant. C'est tout de même assez peu crédible, comme lorsque le Charlatan se fait arracher un bras par Grodd. Deux épisodes plus tard le voici avec une prothèse, pas traumatisé du tout, reprenant le cours de ses larcins habituels. Francis Manapul et Steve Buccellato restent bien sur capables de faire grandir la série New 52 (dont il s'agit ici) avec cohérence, puisque c'est eux qui en assument la destinée depuis longtemps, mais parfois on a l'impression que le chemin choisi est celui d'une narration old school, qui demande à suspendre l'analyse du réel au maximum, pour en apprécier le contenu. Et inversement, les dessins eux sont modernes, tout d'abord avec une colorisation que j'adore, et qui donne tout de suite une empreinte identifiable au titre The Flash, mais aussi dans la construction de certaines doubles planches, comme le sont celles qui abritent le titre de chaque épisode, et les crédits. C'est toujours instructif de voir comment Manapul va découper son récit, organiser les cases, qui ressemblent davantage aux fragments d'un instantané qu'à une suite linéaire de vignettes. Cet album est bien emblématique de cette contradiction, entre aventures fort basiques dans le contenu, et exigence artistique dans la manière de les mettre en scène. A ce sujet, nous avons dans ce tome deux épisodes signés Marcio Takara, qui souffrent bien sur de la comparaison avec Manapul. Le trait est bien plus sommaire et l'ensemble n'a que peu de caractère, finalement. Qu'à cela ne tienne, Barry Allen vous attend, faites vite car il n'est pas du genre à patienter trop longtemps...


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MARVEL LEGACY : 52 TITRES (POUR LE MOMENT) POUR LE "REBIRTH" DE MARVEL

On les savait doués pour la communication, les pontes de Marvel Comics le sont tout autant, voire plus encore, pour l'enfumage. Après avoir annoncé une "révolution qui allait bouleverser l'industrie même du comic-book", la nouvelle concernant les explications du projet Marvel Legacy à la rentrée s'est résumée à un effet d'annonce. 52 titres mensuels ont été programmé (d'autres vont venir, mais il ne fallait pas spoiler le grand final de Secret Empire), un chiffre qui constitue un pied de nez au concurrent, DC Comics. Dont Marvel semble copier outrageusement la démarche, tant ce Legacy s'apparente à un Rebirth déguisé. 
Voici donc la liste des séries annoncées il y a quelques jours :

All-New Guardians of the Galaxy, All-New Wolverine, Amazing Spider-Man, Amazing Spider-Man: Renew Your Vows, America, Astonishing X-Men, Avengers, Black Bolt, Black Panther, Cable, Champions, Daredevil, Deadpool, Defenders, Doctor Strange, Falcon, Generation X, Hawkeye, Iceman, Incredible Hulk, Invincible Iron Man, Jean Grey, Jessica Jones, Luke Cage, Marvel Two-In-One, Mighty Captain Marvel, Mighty Thor, Moon Girl & Devil Dinosaur, Moon Knight, Monsters Unleashed, Ms. Marvel, Old Man Logan, Peter Parker: The Spectacular Spider-Man, Punisher, Royals, Secret Warriors, She-Hulk, Spider-Gwen, Spider-Man, Spirits of Vengeance, U.S. Avengers, Unbeatable Squirrel Girl, Venom, Weapon X, X-Men: Blue, et X-Men: Gold pour conclure.

Pas de Fantastic Four (mais le retour de Marvel Two in one avec la Torche et la Chose),  une série pour le Faucon, le retour des Spirits of Vengeance (Ghost Rider en tête), et la mort de Thor Jane Foster teasé sous la forme d'une couverture en format gif, comme les autres d'ailleurs, fort peu pratiques pour les sites et pages d'information comme la notre.
Bref, Marvel Legacy, ça reste encore cryptique, et on attend d'en savoir plus.
Voici quand même de quoi se rincer les yeux, y croire (ou pas) en patientant...













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RECIT COMPLET BATMAN 1 : LES BIRDS OF PREY QUITTENT LE NID

Si vous ne connaissez pas encore Barbara Gordon, vous allez pouvoir apprendre à la découvrir avec ce numéro hors série paru en kiosque, qui la place sur le devant de la scène, avec Black Canary et Huntress (les Birds of Prey). De la petite gamine élevée avec un père commissaire et complice, jusqu'au drame liminaire de l'agression sauvage par le Joker, qui la laisse paralysée et dans un fauteuil roulant, Barbara a toujours su trouver la force pour se réinventer et aller de l'avant, qu'elle soit Batgirl, héroïne qui saute sur les toits de Gotham pour faire régner la justice, ou Oracle, spécialiste de l'informatique qui tuyaute ses amis en collants, pour les aider dans leur mission. Aujourd'hui Barbara est de nouveau active et en parfaite santé, miracle de la chirurgie moderne (l'excuse est un peu faiblarde, mais bon...) mais voilà que la jeune femme apprend au hasard d'une de ses interventions qu'il y a une autre Oracle en ville, dont les activités ne sont pas pour lui plaire. L'usurpatrice (ou usurpateur) devrait en prendre pour son grade, à condition de l'identifier et de l'alpaguer.
Un des points forts et importants de cette parution est la relation entre Batgirl et Black Canary; les deux sont vraiment amies et le dialogue sympathique, la complicité est évidente. Au passage rien n'est oublié du passé de rockeuse de Dinah, héritage de sa série précédente que j'avais pour ma part vraiment peu aimé. Côté justiciers en jupons nous sommes gâtés avec l'arrivée de Huntress, désormais émancipée de l'organisation d'espionnage pour laquelle elle travaillait (avec Nightwing) et qui est ici de retour, avec une soif de vengeance inextinguible, prête à faire payer les criminels. Ses méthodes sont beaucoup plus expéditives que celles des deux autres héroïnes, mais elle va vite mettre un peu d'eau dans son vin, à la perspective de se trouver une sorte de famille de substitution. Ce qui n'est pas un luxe, car quand on voit l'histoire personnelle de mademoiselle Bertinelli, on comprend que ça n'a pas été la fête tous les jours. Qui plus est, le passé va refaire surface de manière inattendue...




Ces Birds of Prey là fonctionnent peu à peu, et ça se termine en embrassades et en "best copines dans le monde". C'est donc assez caricatural dans le cheminement, mais le public qui est réellement visé ne sera pas dupé. Cette série ne vise aucun Eisner Award, juste un divertissement immédiat, que par ailleurs on peut s'accorder, avec moins de six euros pour sept épisodes. Urban Comics ne nous ruinera pas avec ce hors série. Reste une enquête qui gagne en intérêt au fil des pages, avec le mystère du nouvel Oracle, qui va forcément vous surprendre, car ne correspondant en rien à ce à quoi on pouvait s'attendre dans le numéro Rebirth qui ouvre le hors série. Shawna et Julie Benson s'en tirent avec les honneurs.
Au dessin, c'est Claire Roe qui ouvre le bal. J'ai parfois quelques problèmes avec les corps en mouvement, la façon de construire les pages, et surtout les détails des visages qui ne sont pas très gracieux. Cela dit ça n'est pas non plus mauvais, juste dans un style qui ne me parle guère. C'est aussi ce qui peut se dire par la suite, quand c'est Roge Antonio qui s'installe aux commandes. Mention sympatoche pour cette parution, qui permet de passer un matin sympa dans le métro ou en vacances, sans devoir contracter u nn prêt à la banque pour y accéder.



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X-MEN – LA CHUTE DE L'EMPIRE SH'IAR (MARVEL DELUXE)

Les Shi'Ars constituent une race extra-terrestre qui a depuis toujours des accointances profondes avec les X-Men. De la saga mythique du Phénix Noir au mariage du professeur Xavier avec l’impératrice Lilandra, ils ont été au centre de bien des péripéties. En 2006 Ed Brubaker pose ses valises sur la série Uncanny X-Men et réalise une aventure en douze parties sobrement intitulée L’Avènement et la chute de l’Empire Shi’Ar. Pour comprendre où il veut en venir, il faut se remémorer deux points importants qui ont précédé ces épisodes. Tout d’abord le secret inavoué de Xavier, dans Deadly Genesis, qui porte à l’arrivée sur scène d’un nouveau membre dans la fratrie des Summers. Gabriel (frère caché de Scott et Alex donc) a été enlevé puis élevé artificiellement et en esclavage par le peuple Shi’Ar; on comprendra donc qu’il nourrisse un véritable ressentiment, d’autant plus qu’il a la conviction d’avoir été abandonné par les X-Men, une fois à l’age adulte. Sous le nom de code de Vulcan, ce mutant surpuissant (classé Oméga, ce qui en fait un des plus forts en ce monde) fonce dans l’espace pour aller se venger de l’Empereur D'Ken sans savoir qu’entre temps celui-ci est tombé malade et que Lilandra est montée sur le trône. Autre point crucial, une bande de guerriers Shi'Ars (le Commando de la mort) a débarqué sur Terre pour mettre un terme définitive à la lignée des Grey, en tuant toute la famille restante. Selon eux, c’était le meilleur moyen pour que la jeune Rachel ne suive pas les traces de Jean, et devienne un jour le terrible Phénix Noir. Sauf que Rachel a survécu et qu'elle aussi est bien décidée à faire couler le sang à la première bonne occasion. Tout ceci converge lorsque Charles Xavier monte à la hâte une équipe de secours pour plonger dans le cosmos et stopper Vulcan avant qu’il ne soit trop tard. En disgrâce chez ses élèves à cause de ses mensonges récents, il réussit à rassembler une formation qui n’a pas froid aux yeux, avec Rachel, donc, et Thunderbird, Havok, Polaris, plus le jeune Darwin. Pendant ce temps, les X-Men sur Terre sont confinés chez eux par des sentinelles au service du gouvernement, qui les protègent dans une sorte de réserve. Nous sommes en pleine période Civil War, et ce n’est pas le moment de faire trop de vagues. Sauf que à l’autre bout de l’univers, ça va être le tsunami…


Vulcan est surpuissant et ça se constate très vite. Les premiers Shi'Ars qui croisent sa route vengeresse sont balayés et il en profite pour détruire les portails qui permettent les sauts quantiques et les voyages intergalactiques de l'Empire. Piégeant au passage Xavier et les siens qui sont à sa recherche. Brubaker parvient à faire monter en puissance une belle fresque spatiale, sortant les X-Men de leurs cocon habituel, pour les emmener, comme cela se produit périodiquement depuis leurs premiers pas, dans une saga cosmique d’importance. De nombreux autres personnages vont faire leur apparition et avoir un rôle important à jouer, à commencer par les Starjammers, les pirates de l’espace conduits par le père de Vulcan et Havok, le célèbre Corsaire, pour qui la menace en cours est fortement personnelle. Des litiges familiaux qui sont aussi le coeur du problème avec la soeur de Lilandra, la perfide Deathbird, qui est toujours dans les bons et mauvais coups dès lors que son empire vacille. N’oublions pas non plus Darwin… jeunesse et inexpérience ne sont pas des tares, et dans ces épisodes tragiques,  la nouvelle recrue s’affirme comme un atout stratégique de premier ordre, surtout lorsque Charles Xavier est kidnappé, et qu’il est le seul à pouvoir suivre la bonne piste. Les rapports entre les personnages sont redéfinis, avec Rachel (Marvel Girl) qui se rapproche d’un guerrier redoutable comme Korvus (doté de la lame du Phénix) dans des scènes suintant l'érotisme torride, Polaris et Havok à la recherché d’eux mêmes et de leur couple, qui vont finir piégés par Vulcan, et un empire extra-terrestre en plein délitement et déchirement. Le dessin est globalement confié à Billy Tan, qui est capable de beaux moments d’action et de mettre en scène tout ce microcosme avec crédibilité, mais à bien y regarder, on dénote souvent des expressions ou des visages figés, et un manque de naturel dans de nombreuses postures, ce qui nuit en partie à la qualité générale de cette longue aventure. Clayton Henry est également de la partie, avec un trait moins détaillé et fouillé, mais plus souple. Dix ans plus tard, cette saga mutante reste fort plaisante à lire et elle mérite tout à fait une belle publication librairie, que Panini se charge de vous offrir en ce mois de juin, dans sa collection de prestige Marvel Deluxe. 



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PETER PARKER THE SPECTACULAR SPIDER-MAN #1 : LE RETOUR DU TITRE AVEC CHIP ZDARSKY

Un des plaisirs de lire les aventures de Spider Man est constitué par les problèmes divers et variés que peut rencontrer l'homme sous le masque, Peter Parker. Il faut bien l'admettre, dévoré par un fort sens des responsabilités, poursuivi par une malchance hors du commun et probablement pas très doué pour une vie sentimentale stable, le héros est source d'aventures qui peuvent aller du tragique absolu au cocasse le plus complet. On a souvent aussi beaucoup souri avec lui. Mais depuis que Dan Slott a pris les choses en main, nous avons eu bien du changement. Il a transformé Spider Man ces mois derniers en un richissime industriel, qui parcourt le globe. Il faut donc admettre que la vie quotidienne de Peter avait été un peu négligée, et avec Chip Zdarsky aux manettes, ce sera le contraire. D'emblée nous retrouvons Spider-Man sur un toit, en pleine discussion avec la Torche, un de ses amis de toujours, pour le genre de tranche de vie qui ont rythmé les décennies de la série. Il suffit d'un braquage improvisé pour que soit rompue la monotonie, pour qu'en plus notre héros fasse la connaissance d'une charmante créature (Rebecca) qui pourrait bien devenir une nouvelle attraction sentimentale, une romance dans les prochains mois. De nombreuses invités parcourent ce premier numéro, avec par exemple Ant-Man qui a quelques problèmes pour rétrécir puis retrouver sa taille normale, Uatu Jackson, l'ancien petit génie des labos Horizon ou encore le frère du Bricoleur, ce génie criminel qui fournit tous les cinglés en attirail technologique, et qui semble beaucoup plus sympathique et disponible que le frangin. Le ton est très différent de l'autre série mère consacrée à Spider-Man... ici tout est lumineux, divertissant, rafraîchissant, et Adam Kubert s'efforce d'insuffler cette énergie positive dans ses dessins, peut-être moins soignés que parfois, mais toujours sympathiques et pétillants (et la couleur de Jordie Bellaire aide pas mal en ce sens). Une backup story permet aussi d'admirer les crayons de Goran Parlov, qui donne un aspect plus massif et sérieux à son Spider-Man, dans quelques pages où nous retrouvons aussi Black Widow. A défaut d'avoir entre les mains une parution absolument indispensable et qui bouleverse le lecteur, Spectacular Spider-Man s'avère ressembler à une bouffée d'oxygène salutaire, la lecture à recommander pour ceux qui aiment se divertir avec le tisseur, et pas uniquement s'extasier pour son côté sombre.


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L'ASSOCIATION UNIVERSCOMICS RECRUTE : DEVENEZ ADHERENTS 2017-2018

PRINTEMPS DES COMICS 2018 2ème édition?

Avant toute chose, il n'y pas de fumée sans feu. Bref, la suite des événements ne dépend plus que de nous, mais repose aussi sur vous. Pour mener à bien ce genre de projet, Alfa BD et l'asso UniversComics ont engagé du temps, de la passion, et aussi ... des fonds....

L'heure est venue de soutenir nos projets concrètement, si vous souhaitez que 2017/2018 soit encore plus riche que l'année écoulée.

Allez faire vos courses le plus souvent chez Alfa BD! Et adhérez à l'asso, la seule solution pour que perdure ces projets, et qu'une véritable vie culturelle comics s'installe durablement dans la région.
Pour cela, voici les tarifs 2017/2018 (ceux qui ont adhéré lors du PDC sont donc adhérents 2017-2018)

Adhésion simple (juste soutien, et c'est déjà beaucoup pour nous) : 10 euros
Adhésion soutien actif : 20 euros, un dessin en cadeau bonus (pas du Jim Lee, certes, mais une oeuvre originale, ou recréation, en format A4 ou 24x33. Vous pouvez même demander votre perso (de préférence head/half bust) et avoir un peu de patience.... 
Adhésion fan de comics : 40 euros. Le dessin + un TPB récent (moins d'un an) sorti chez Marvel, Dc, Valiant, sélectionné par nos soins, parmi ce qu'on a considéré le meilleur de la production comics du moment. Idéal pour faire une belle découverte. (Pas de Gwenpool ou de Justice League Rebirth par exemple...)
Les premières adhésions en juin/juillet (à partir de 20 euros) recevront un T-shirt Marvel Rocket Raccoon en bonus



Pour adhérer :
Chèque à l'ordre de UC directement en magasin chez Alfa BD
Chèque par la Poste, à Alfa BD (précisez UniversComics en dessous, lisiblement) 30 Avenue Saint-Jean-Baptiste, 06000 Nice
Paypal : que vous pouvez effectuez à l'adresse jmaniette@yahoo.fr en optant pour "envoi d'argent entre proche" afin que nous n'ayons pas de frais. Précisez dans tous les cas votre nom complet, adresse postale et internet.
Sachez que les dons à l'association sont aussi possibles et ouvrent à une déduction sur vos impôts à hauteur de 60%.

Autres avantages pour les adhérents : vous serez prévenus tout au long de l'année de nos activités. Vous aurez des ristournes sur nos différentes activités. Des cadeaux à gagner régulièrement sur cette page (et celle de UniversComics) réservés aux adhérents. Des invits pour les films Marvel et Dc au cinéma, juste pour les membres.

Un grand merci à toutes et à tous. Partagez, faites tourner, diffusez.




STRANGERS IN PARADISE : OEUVRE FASCINANTE ET MAJEURE DE TERRY MOORE

La série Strangers in Paradise, de Terry Moore, est un vrai cas d'école. Tout d'abord, si vous pensez trouver là un récit super-héroïque classique, à base de surhommes bourrés de testostérone et dotés de costumes flamboyants, vous pouvez passer votre tour. Ici, vous allez avant tout découvrir deux personnages féminins forts, qui vont vous accompagner durant des heures et des heures de lecture : Katchoo (Katina Choovanski) et Francine. Elles sont unies par des liens très proches, sont plus que de simples amies. En tout les cas, Katchoo ne serait pas contre, elle qui admire/aime Francine, et prétend ne pas être intéressée par les hommes. C'est que malgré les apparences (elle est plutôt belle, intelligente, sûre d'elle même) elle cache des failles, des secrets. Un passé qui n'est pas reluisant.
Francine elle est différente, plus timide, elle s'assume moins. Parfois elle se laisse aller et du coup elle a tendance à prendre du poids, et elle tient moins compte de son aspect. Elle n'est pas seul, et entretient une relation avec Freddie, un gros lourdingue prêt à sauter ce qui vient, ce qui n'est pas sans générer des tensions entre les deux amies, et plonger la copine dans la dépression. Son édication est plus classique, méthodiste, et pour elle être une femme épouse est un but en soi. C'est alors qu'arrive David Qin, le poète et étudiant en arts, plein de charme, qui tombe follement amoureux de Katchoo. Qui rappelons le est supposée ne pas trop aimer les gars. Ou pas?
Le passé trouble (aussi bien au niveau des repères familiaux, que de la période passée en tant que call-girl au service de Darcy Parker, la caïd du crime de la série) de Katchoo est un des moteurs narratifs. Même en fuite, des années plus tard, la belle ne peut échapper à l'ombre qui la poursuit et la menace. D'autant plus que David finit par se révéler pour qui il est vraiment...derrière cette fausse identité se cache le frère de Darcy, alors que Francine fait les frais de l'imbroglio. Sur tous les tons, avec sensibilité et justesse (les scènes d'explications entre les deux amies, et aussi David, quand il s'agit de parler sentiments, de s'avourer les attirances réciproques...) et non sans des moments forts et déchirants (la mort du sida d'Emma, une des amies de Katchoo), Strangers In Paradise vous happe.

Le début de Strangers in Paradise récupère l'héritage des meilleures sitcoms, voire de ce qu'on appelle péjorativement la "chick lit", et s'offre de splendides dialogues pétillants et drôles, mais qui savent aussi acquérir une profondeur insoupçonnée. Les désirs et les peurs, les faiblesses et les doutes des deux amies de cette histoire sont magistralement mis en scène, avec comme point de départ des situations banales de la vie quotidienne, qui finissent par exploser dans tous les sens, pour donner un ovni littéraire dessiné. La partie graphique intègre pour sa part d'autres éléments artistiques comme des tableaux (une des héroïnes est peintre), des poésies, de la musique, et la stratification du discours concerne donc aussi la manière dont il est mis en place, et exposé aux lecteurs. Du coup ça ressemble à une étude de moeurs, ça a le goût d'un polar, ça flirte avec le roman sentimental, mais en fait c'est tout ceci et plus encore.
Moore est capable de donner beaucoup de fluidité et de dynamisme avec ses dessins, tout en allant vers l'essentiel, et en brossant le portrait juste de nombreuses atmosphères variées, du loft à la plage hawaïenne, en passant par un snack ou un musée. On lui attribue une influence Eisnerienne, et le noir et blanc sert intelligemment les sentiments exposés, dans des pages qui alternent le chaud et le froid, et savent surprendre le lecteur pour l'emmener plus loin. Terry Moore brosse probablement un des portraits les plus saisissants d'héroïnes crédibles et terre à terre que les comics nous ont offert au XX° siècle. Pas de pouvoirs, pas de reboot ou de terres parallèles, juste une comédie humaine et toute sa densité, sa complexité.
Alors oui, 40 euros il faut les mettre, mais cette intégrale chez Delcourt est un investissement qualité. 



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FANTASTIC FOUR : UN NOUVEAU FILM ET UN RETOUR (IM)POSSIBLE?

Ce n'est apparemment pas une blague. 20th Century Fox envisage sérieusement un nouveau film centré autour des Fantastic Four. La rumeur veut que pour ce reboot, ce soient Franklin et Valeria Richards (les enfants de Reed et Sue) qui forment le noyau du quatuor, complété par la Chose et la Torche. L'inspiration serait à trouver du coté des Indestructibles, de Pixar. Seth Grahame-Smith serait déjà en train de mettre par écrit une première mouture du scénario. La Fox ne semble pas donc décidé à laisser les droits basculés dans le camp de Marvel Studios, quitte à insister lourdement sur une franchise jusque là maltraitée à outrance. Mais au fait...
La vraie question qui se pose avec les Fantastiques, c'est de savoir si le groupe a toujours un sens en 2017. Il n'y a qu'à voir dans les comics, ils n'ont pas survécu aux récentes Secret Wars II et pour le moment, mises à part quelques rumeurs, bien malin qui pourra dire quand ils vont revenir sur le devant de la scène. Leur absence ne gêne pas outre mesure Marvel Comics, qui démontre qu'il est tout à fait possible de s'en passer, alors qu'ils sont parmi les piliers fondateurs de leur univers narratif. Le concept familial est-il encore d'actualité, à une époque où les comics sont devenus franchement sarcastiques, violents et individualistes? Même les Avengers par exemple, fonctionnent en fait sur un ensemble d'individualités qui entrent en conflit les unes avec les autres, à intervalles successifs et réguliers. Les Fantastiques représentent une famille, l'union, l'harmonie que les événements extérieurs ne peuvent venir ébranler. Ce n'est pas forcément une valeur d'actualité aujourd'hui, tout comme leur esprit de pionniers, qui dans les années 60 et 70 les amenait à nous faire découvrir de nouvelles planètes, de nouveaux horizons, des avancées scientifiques formidables. Les scénaristes sont allés si loin dans les comics Marvel que l'idée même du merveilleux est aujourd'hui remise en cause. La fin du monde, la fin de tout, est déjà advenue à plusieurs reprises; récemment encore avec les fameuses Secret Wars II... y a-t-il encore des choses à inventer, à aller découvrir, que Reed Richards et sa joyeuse compagnie pourraient mettre à jour? Le public serait-il encore assez incrédule et positivement naïf pour se prendre au jeu? Tout est en fait une question d'histoires, avoir quelque chose à raconter et savoir comment le dire. Récemment Mark Waid avait effectué un bon passage remarqué sur le titre; c'était aussi le cas de Hickman, qui malheureusement écrit pour le format album, et qui suivi mois après mois peut sembler ennuyeux ou peu pertinent, ce qui est une erreur au final. Concept hors de son temps mais formidable machine à nostalgie, les Fantastic Four sont attendus au tournant, car soyez-en certains, tôt ou tard ils vont revenir!


Et hier Marvel a teasé ceci 


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WONDER WOMAN REBIRTH TOME 1 : ANNEE UN

Je vous pose la question, car pour ma part j'ai déjà une réponse. Avait-on besoin de la énième réécriture des origines de Wonder Woman? De relire encore et encore l'arrivée du premier homme sur Thémyscira, royaume composée d'amazones uniquement, puis du départ de l'île de Diana, fille de la reine Hyppolite, prête à devenir la super-héroïne Wonder Woman? Absolument pas. Et cette nouvelle version, signée Greg Rucka (que se passe t-il Greg? Toi qui es d'habitude inspiré et capable de bien meilleures choses avec le personnage...) ne présente pas le moindre intérêt pour qui connaît déjà tout le récit. En plus c'est assez vite expédié, sans âme, on sent qu'il s'agit d'un travail sur commande, qu'il faut bâcler le plus rapidement possible. 
Steve Trevor débarque donc sur l'île Paradis, grièvement blessé, avec ses compagnons d'armes, qui eux trouvent la mort. Dans les premières pages, on avait suivi le quotidien des deux futurs amants, Diana et lui, comme s'il était indispensable de nous faire comprendre lourdement à quel point ils sont liés. Certains signes (comme la morsure d'un serpent) font comprendre à la future Wonder Woman que les temps changent, que demain sera bien différent d'hier, et que Ares se promène à nouveau parmi les hommes. Du coup, les amazones s'interrogent sur le sort à réserver à l'envahisseur qui a échoué sur leur plage, puis organise le fameux tournoi pour choisir celle qui pourra être la meilleure représentante du peuple auprès des "hommes" de l'extérieur. On torche ça en deux trois pages, sans panache, puis Diana joue de ses bracelets pour éviter le tir de sa mère, et voilà, l'affaire est pliée, prends ton lasso, et quitte Thémyscira pour ne plus y revenir. George Perez à coté, c'est la Bible et l'Odyssée réunies. Cet album démarre vraiment de manière plate, creuse, sans rien proposer de palpitant. Reste les dessins de Nicola Scott, qui insuffle beauté et grâce aux personnages, comme elle l'avait déjà fait avec brio sur les pages de Earth 2 les années précédentes. 


Le fait est que cette histoire respire les poncifs et les clichés... rappelez-vous la manière dont George Perez avait présenté les premiers jours de Wonder Woman, dans le monde des hommes, la façon dont telle avait dû s'accommoder d'un style de vie et de tradition, dont elle ignorait tout. À la limite, rappelez-vous la manière dont ces jours derniers cela a été exposé au cinéma. La comparaison ne sera guère flatteuse pour ce comic-book. Avec cette série Rebirth il n'y a pas grand chose d'intéressant ou de novateur, on est plongé dans une histoire de terroristes, on découvre Diana qui passe sa première nuit en cellule et se heurte à l'incompréhension des militaires, un Steve Trevor qui passe le plus clair de son temps torse nu pour bien montrer qu'il a des abdos, et les dieux grecs qui rendent visite à la princesse sous forme d'animaux, droit sortis de Bambi ou d'un quelconque Walt Disney, pour lui conférer ses pouvoirs divins. Bref c'est assez décevant. On trouve aussi un épisode interlude où sont présentées les origines de Barbara Minerva, personnage qui va avoir une importance probablement toujours plus grandissante dans les mois à venir chez Wonder Woman. On referme ce premier tome en se posant une question évidente; à quoi tout cela peut-il bien servir? En quoi s'agit-il vraiment d'une renaissance? Pas de bol donc avec les numéro 2 4 6 8 10 12 et 14 de la nouvelle série, les numéros impairs sont plus intéressants et racontent une histoire plus pertinente. C'est juste qu'avec un titre bimensuel, DC Comics est obligé de recourir à deux dessinateurs différents, à miser sur 2 trames différentes, avec aussi malheureusement deux ambitions et deux réussites fort différentes. 
Totalement dispensable. (je vous ai mis la cover exclusive Canal BD tirée à 500 exemplaires)




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BATMAN DETECTIVE COMICS ANNUAL #3 (1990) : COVER STORY RELOADED épisode 11

Le récit qui nous intéresse aujourd'hui remonte à 1990, plus précisément à l'annual numéro 3 de la série Detective Comics, qui s'ouvre sur une scène assez classique : Batman se recueillant à l'aube sur la tombe de ses parents. c'est là qu'arrive l'inattendu, voici que débarque un détective afro-américain qui dépose discrètement sur la stèle un de ses propres doigts, coupé et emballé dans un linge. De quoi surprendre Batman, qui s'empresse d'aller interroger l'individu, pour comprendre son geste. En fait Mark Cord est le fils d'un commerçant de Gotham, qui s'était fait agresser quelques minutes auparavant, par le même homme qui assassinat ensuite les parents de Bruce Wayne dans Crime Alley. Il était parvenu à dissuader son agresseur en lui expliquant ses liens avec la mafia, pour qui il collectait de l'argent, et en l'assurant que s'en prendre à un homme dans sa position n'était pas une bonne idée. Du coup, quelques minutes plus tard, c'est le couple Wayne qui faisait les frais du manque d'argent du mal intentionné. Depuis le fils Cord avait une dette de contractée envers le petit Bruce, donc il a suivi la carrière, à la demande du père mourant. Il est entré dans la police et a fait de son mieux pour protéger les faibles, mais au cours d'une mission secrète en Asie, il a aussi contracté des liens avec la pègre locale. Une dette d'honneur qu'il ne réussira jamais vraiment à payer, envers un petit malfrat, et des sbires qui sévissent à Gotham pour descendre Bruce Wayne en personne. Pour compléter les choses, Cord était tombé amoureux de la belle Michi, une asiatique pas si innocente qu'il n'y paraît, qui lui a fait tourner la tête et l'a utilisé (mais l'amour est aussi bien réel) pour ses propres dessins. C'est donc au Japon que se dénouera cet annual complexe, qui voit aussi en vedette la fille de Mark Cord, bien décidée à laver l'honneur de sa mère, trahie (selon elle) par l'amour bafoué du père, trop proche avec la peu recommandable Michi.
Les amis, voici 56 pages de vraie bande-dessinée fort sympathique, écrite par un patriarche, Archie Goodwin, qui tisse patiemment les fils de plusieurs existences qui s'entrecroisent, et dessinée par un Dick Giordano toujours aussi classique, carré et efficace, sur une base de Dan Jurgens, qui a esquissé l'ensemble des planches. Comme si un bonheur ne venait jamais seul, Bruce Wayne (Batman donc) va affronter dans un mano a mano dramatique un de ses anciens formateurs, Tsunetomo, qui ne lui veut pas que du bien. Pas de backing stories, pas de pages superflues histoire de gonfler le sommaire, c'est le genre d'annual qu'on aime lire et qui méritait à l'époque le prix de couverture. Inutile de chercher du côté d'une traduction française, cette histoire est selon mes sources (mais peut-être allez-vous me démentir) encore inédite à ce jour, dans la langue de Molière. Mais avec Urban comics qui n'hésite pas à plonger parfois dans les trésors cachés de la carrière de Batman, peut-être cela sera-t-il d'actualité un jour?

N'oubliez pas d'admirer la cover crépusculaire signée George Pratt! 





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