SHANGAI RED : VENGEANCE RADICALE ET HALETANTE CHEZ HI COMICS
IRRECUPERABLE : BREAKING BAD AVEC LE PLUTONIEN
LE PODCAST LE BULLEUR PRESENTE : LE CHOEUR DES FEMMES
- La réédition de la série Djinn dont les Tomes 1 à 4 du cycle Ottoman sont déjà disponible. Nous la devons au scénario de Jean Dufaux, au dessin d'Ana Mirallès et c'est édité chez Dargaud
- La sortie de l'album Une histoire du nationalisme Corse que l'on doit au scénario d'Hélène Constanty, au dessin de Benjamin Adès et c'est co-édité chez Dargaud et La revue dessinée
- La sortie de l'album Bonjour Offenbach ! Que l'on doit au scénario de Luigi Formola, au dessin d'Antonio Caputo et c'est édité chez Stockdom
- La sortie de l'album Le petit astronaute que l'on doit à Jean-Paul Eid et aux éditions La pastèque
- La sortie de l'album Mon album Platini que l'on doit au scénario de l'historien Sylvain Venayre, au dessin de Christopher et c'est édité chez Delcourt
- La sortie de l'album Le genre, cet obscur objet du désordre que l'on doit au dessin d'Anne-Charlotte Husson, au dessin de Thomas Mathieu et c'est édité chez Casterman
PATRIA : OEUVRE MAGISTRALE DE TONI FEJZULA CHEZ ANKAMA
Miren est de retour dans son village natal du Guipuscoa, et bien que malade et très âgée, sa seule présence ravive douleurs et culpabilités jamais vraiment enfouis. C'est que la vérité, dans Patria, n'existe probablement pas, et n'est probablement même pas au centre des enjeux de ce pavé monumental. Et nous arrivons là à cette seconde acception du terme patrie, à savoir un ensemble sensitif et affectif, qui participe à la définition de notre identité. L'artiste lui-même, Toni Fejzula, explique parfaitement dans une postface captivante son rapport à cette problématique, entre sa nationalité serbe, son attachement pour la ville de Belgrade, et son être espagnol aujourd'hui. Il n'y a pas de vérité géographique sans réalité historique, et chacun s'accommode de menus mensonges, voire de terribles trahisons, tant qu'elles servent les desseins personnels. La situation dans les Balkans, les attentats nationalistes de l'organisation basque, tout ceci au nom d'idéaux cauchemardesques qui sont emportés par le temps, comme le sable par la mer. L'obsolescence de la lutte, qui ne laisse que des cicatrices. Qui a vraiment assassiné Txato? Le pardon est-il encore possible pour Joxe Mari, dont la jeunesse a fané année après année dans les geôles espagnoles? Ce même pardon, serait-il capable de le demander, de s'amender en partie, ou la haine dévorera t-elle jusqu'à son dernier souffle? On a rarement lu quelque chose d'aussi fort, d'aussi vrai, d'aussi beau, tout simplement. Huit personnages en quête d'une paix qui leur a été arrachée sans raison, sans crier garde, au bout du canon d'un revolver. Chacun fait entendre sa voix, tâtonne pour trouver sa voie, et Fejzula use d'une science extraordinaire à travers l'emploi de couleurs subtilement différentes, tout en parvenant à gérer le tour de force d'illustrer le temps qui passe, et transforme aussi bien les corps que les âmes. Le trait peut sembler brut, et rebuter le lecteur à la recherche d'un réalisme photographique, pour autant chaque vignette, sans la moindre exception, est un concentré de sensations, d'émotions, et parvient à en dire bien plus dans la suggestion, qu'en assénant de lourdes évidences convenues. Le travail sur les textures, les couches successives, l'évanescence du contour même des cases, le montage des planches, tout dénote une maîtrise totale, absolue, d'un artiste qui aime à réinventer, pour explorer de nouveaux horizons, et qui ici atteint une maturité et une plénitude remarquables. L'adaptation (libre) du roman de Fernando Aramburu accouche d'une excroissance qui parvient à dépasser sans rougir les ambitions de l'œuvre originelle, et sans jamais hausser la voix, transmet ce cri du cœur que les membres de ces deux familles déchirées n'ont jamais pu étouffer, cette paix bafouée qui trouve peut-être, pour la première fois, une chance de se réaliser, avec un armistice et la décision de l'ETA de rendre les armes, point de départ d'un voyage humaniste et historique extraordinaire. Ajoutons que la forme a su se hisser à la hauteur du fond, tant Ankama a soigné la version française de Patria. De la qualité du papier à la richesse du rédactionnel, l'objet est tout simplement sublime, un travail d'adaptation comme on souhaiterait en voir souvent, toujours. Vous lirez bien peu de choses cette année, aussi touchantes, ou simplement belles, que ce chef d'œuvre de Toni Fejzula.
JUSTICE LEAGUE : SECONDE CHANCE AVEC LE SNYDER'S CUT
Vox populi, vox dei. Un axiome qui a encore plus de force à l'ère des réseaux sociaux, qui ont vu fleurir le hashtag #ReleasetheSnyderCut et une campagne active, pour que ce saint Graal du fan de Superman et consorts sorte enfin des cartons. Une pression qui trouve des alliés inattendus en la personne du coronavirus, qui paralyse les tournages en cours ou prévus, et en la crise larvée chez HBO, à la peine pour trouver du contenu original et de qualité susceptible de booster le nombre des abonnés à sa plateforme de streaming. Du coup, c'est une jolie enveloppe de 70 millions de dollars qui est allouée afin que puisse aboutir cette seconde mouture survitaminée et plus fidèle aux intentions de départ. Snyder jubile mais initialement ne sait plus sur quel pied danser. Serait-il bon de proposer un film monolithe, un pavé gargantuesque, ou au contraire de tout miser sur une mini série en quatre ou six volets? Au final ce sera un travail hybride, et fascinant. Non, cette Justice League n'est pas le miroir parfait du projet de départ de Snyder, mais bien une nouvelle vision, fruit de l'eau qui a coulé sous les ponts, le dépoussiérage et remaquillage d'un film qu'on avait assassiné, mais dont on apprend en fin de compte qu'il avait un frère jumeau. Ou presque. Car le réalisateur a également des comptes à régler, avec ces mêmes grands pontes de la production, qui lui ont bien signifié que l'avenir s'écrira sans sa personne, sans ses idées, sans son esthétique. Tant qu'à baisser le rideau, autant que ce soit dans une orgie pyrotechnique élégiaque. Et c'est ce que fait le bon Zack, usant et abusant de ralentis qui à eux seuls diluent la sauce pour toute la tablée. La Justice League évolue dans un tableau fort sombre, sous des couleurs sursaturées du début à la fin d'un film qui a le goût de l'acier et de l'ozone. On s'y cogne en prenant la pose, chaque coup et chaque attitude relèvent plus d'un mythe en cours d'écriture que du super héroïsme pur et dur. La logique narrative, la construction rationnelle est bouleversée par l'envie d'en découdre, de tous (des personnages et de Snyder lui-même) produisant un effet de surenchère permanent dans le merveilleux, le spectaculaire, sans prêter attention aux moyens déployés pour atteindre la cible. Tous les coups sont permis, mon cher Darkseid. En parallèle le film joue parfois aussi la carte de l'humour. Même le Batman de Ben Affleck, atteint de sinistrose aigue précédemment, y va de son petit numéro d'humour cabotin, et le Flash de Ezra Miller crée un décalage permanent avec les autres, avec son sentiment d'insécurité et de précarité dans le métier, qui en fait une sorte de transfuge des films Marvel, perdu au royaume de la Distinguée Concurrence. Aquaman (Jason Momoa) est toujours ce matador badass qu'on devinait, mais suinte aussi la vulgarité de ces gros bras de quartier qui se complaisent à mater les plus faibles, à la force de biceps qui leur servent de cerveaux. Rien de royal chez cet Arthur Curry là, qui tient plus du repris de justice (League) hipster. Cyborg est une bonne surprise, son rôle n'est pas que mineur, et il a droit à un traitement respectueux, au point qu'il apparaît décisif pour la résolution de l'intrigue. Wonder Woman (Gal Gadot, naturellement) est fidèle à elle même, à savoir fort limitée dans les expressions faciales et dans l'explosion de sa rage, mais disons le franchement, un regard en coin, malicieux, et voilà qu'on lui pardonne beaucoup. Ce n'est donc pas le panthéon du genre qui est l'objectif fixé par Zack Snyder, mais plutôt le blockbuster ultime, décomplexé et nombriliste, tel le boxeur qui sait déjà qu'il a perdu le combat pour le titre, mais qui assurera le spectacle pour les foules, jusqu'à l'ultime round, à la barbe de la technique et de la subtilité, à coups de béliers et de grands moulinets. Du reste, ne voici pas que s'élève la clameur du public, juste sur le gong? #ReleaseThe SnyderVerse! A suivre au prochain épisode?
LE PODCAST LE BULLEUR PRESENTE : WANTED LUCKY LUKE
Dans le 89e épisode de son podcast, Le bulleur vous présente l'album Wanted Lucky Luke que l'on doit à Matthieu Bonhomme et qui est édité chez Lucky comics, filiale de Dargaud. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l'album Alicia Prima Ballerina Assoluta que l'on doit au scénario d'Eileen Hofer, au dessin de Mayalen Goust et c'est édité chez Rue de Sèvres
- La sortie de l'album George Sand, ma vie à Nohant que l'on doit au scénario de Chantal Van Den Heuvel, au dessin de Nina Jacqmin et c'est édité chez Glénat
- La sortie de l'album Fake news, l'info qui ne tourne pas rond, titre que l'on doit au scénario de Doan Bui, au dessin de Leslie Plée et c'est édité chez Delcourt
- La sortie de l'album Comment devenir un auteur à succès (ou, à défaut, un critique acerbe) que l'on doit à La Mine et aux éditions Delcourt dans la collection Pataqués
- La sortie de l'album Impact que l'on doit au scénario de Gilles Rochier, au dessin de Deloupy et c'est édité chez Casterman
- La sortie de l'album Underground que l'on doit au scénario d'Arnaud Le Gouëfflec, au dessin de Nicolas Moog et c'est édité chez Glénat
INTÉGRALE THE PUNISHER 1974-1981 : FRANK CASTLE DANS LES SEVENTIES
On ne pourra pas reprocher à Panini Comics de ne pas faire preuve de courage éditorial avec sa collection intégrale, ces dernières semaines. Après le super groupe canadien de la Division Alpha, que nous désespérions de voir proposer dans cet écrin, c'est autour du Punisher d'avoir droit à son moment de gloire. Le timing est audacieux, car soyons objectifs, le personnage n'a plus les faveur des pontes de Marvel, depuis que ce qu'il représente, à commencer par son célèbre crâne blanc arboré sur la poitrine de Frank Castle, a été récupéré par une frange conservatrice et violente de la société américaine, forces de l'ordre en tête. Même si beaucoup nient encore cette évidence, il n'y a plus la moindre série régulière en vue. Ensuite un certain temps s'est écoulé depuis la série The Punisher sur Netflix, et aucune saison 3 n'est envisagée pour le moment, depuis que Disney + a récupéré les droits d'adaptation. Pour autant, voici que débarque le célébrissime anti-héros dans la collection Intégrale! Ce premier volume ne s'intéresse pas aux aventures à proprement parler du Punisher, mais nous montre ses toutes premières apparitions, qui pour la plupart ont eu lieu sur les pages de Spider-Man. Il faut dire qu'au commencement Castle a été recruté pour un contrat (Amazing SM #123), par un des ennemis récurrents du tisseur de toile, le Chacal. Ce n'est pas un "vigilante" qui fait dans la finesse ou l'introspection qui nous est offert, c'est un personnage facilement manipulable et totalement obsédé à l'idée de tirer sur Spidey. Mais attention, Gerry Conway le dote d'un code d'honneur, pas question d'éliminer un adversaire groggy ou à terre, le Punisher entend bien mener sa mission sur un certain pied d'égalité, avec des armes assez farfelues, comme ce fusil qui déploie un filin résistant pour bloquer Spider-Man. Castle a déjà un sale caractère, et lorsque le Chacal l'encourage à hâter l'issue fatale, il hérite d'une baffe monumentale qui l'envoie dans les cordes. Bien entendu, même l'aspect physique (le dessin est de Ross Andru) est ici bien éloigné de ce qu'on peut trouver aujourd'hui. L'homme est déjà vieillissant et pratiquement dégarni des tempes, c'est un ancien combattant désabusé et sauvage, qui va rajeunir avec le temps. Sa seconde apparition est véloce, quelques mois plus tard, à l'occasion d'un combat contre le terroriste Tarantula, et ses redoutables bottines à dards empoisonnés. Dans un de ces quiproquos typiques des histoires de super-héros, le Punisher intervient en étant persuadé que les deux types en costumes devant lui sont de mèche, avant de se raviser, et de faire équipe avec Spider-Man à la fin du second épisode concerné par ce récit. Surprise, si Castle se moque bien de l'idéalisme angélique de son partenaire du jour, on croit rêver lorsqu'il se contente de traîner ses victimes assommées, comme de vulgaires sacs de pommes de terre, à remettre à la police. L'idée de Conway est d'emblée de placer le Punisher du bon coté de la barrière morale, d'en faire une victime de la violence urbaine (dois-je vraiment vous rappeler les origines du personnage, la famille assassinée lors d'un règlement de compte entre mafieux, dans Central Park?), sans pour autant qu'il soit possible de le justifier pleinement, ou d'en faire un exemple à suivre.
LE RETOUR DU MESSIE : VERSET 1 CHEZ DELCOURT COMICS
LE PODCAST LE BULLEUR PRESENTE : LISA ET MOHAMED
Dans le 88e épisode de son podcast, Le bulleur vous présente l'album Lisa et Mohamed, que l'on doit au scénario de Julien Frey, au dessin de Mayalen Goust et c'est édité chez Futuropolis. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l'album Presque que l'on doit à Cathy Karsenty et aux éditions du Seuil
- La sortie de l'album Fluide que l'on doit au scénario de Joseph Safieddine épaulé par Thomas Cadène, au dessin d'Adam Benjamin et c'est édité chez Dargaud
- La sortie de La grande panne, premier tome d'une série baptisée Happy End que l'on doit au scénario d'Olivier Jouvray, au dessin de Benjamin Jurdic et c'est édité chez Le Lombard
- La sortie de l'album Chez toi que l'on doit à Sandrine Martin et aux éditions Casterman
- La sortie de l'album En toute conscience que l'on doit au scénario d'Olivier Peyon, au dessin de Livio Bernardo et c'est édité chez Delcourt
- La sortie de Pile et face, premier tome de la série La peau de l'autre que l'on doit au scénario de Serge Le tendre, au dessin de Gaël Séjourné et c'est édité chez Bamboo dans la collection Grand angle
UNIVERSCOMICS LE MAG' #10 AVRIL 2021
UNIVERSCOMICS LE MAG'
BIG GIRLS DE JASON HOWARD : 404 COMICS ENTRE EN JEU
404 comics débarque donc dans le panorama des éditeurs français du genre avec deux titres (Dunce étant l'autre) dont celui-ci qui est de très loin l'album qui aiguisait le plus mon appétit. Le discours féministe est évident même s'il n'atteint pas non plus des sommets de philosophie moderne, car il s'agit avant tout d'une aventure adrénalinique, où on peut regretter un tantinet le côté bourre-pif permanent et où le spectacle prend souvent le dessus sur la pensée. Les personnages n'ont ainsi pas le temps d'être sérieusement travaillés, appréhendés. Toutefois Big Girls mérite vraiment qu'on s'y attarde, la qualité de l'ouvrage est indéniable, aussi bien dans la finition de l'objet que dans l'histoire qui est proposée à l'intérieur; d'ailleurs même si les femmes sont géantes elle restent assujetties à une certaine forme de domination masculine, puisque assignées à une mission bien précise, même si c'est elles qui reflètent la capacité de s'insurger, d'éprouver de l'empathie, de ne pas forcément obéir aveuglément à des ordres qu'on devine jusqu'au-boutistes. Avec Ember, Jason Howard introduit le ver dans la pomme, cette pensée libre et autonome, qui ne se plie pas si simplement à la hiérarchie et à ce qui est attendu. C'est le détonateur de l'histoire, son glissement vers l'intime. Jason Howard est clairement pour l'ouverture d'esprit, refuse le repli sur soi, les certitudes granitiques qu'on assènent et valent comme un dogme. Bons ou mauvais, belles ou monstrueux, ce n'est pas forcément à l'apparence qu'il faut s'arrêter, mais bien au delà de la première impression qu'il faut aller chercher le peu de vérités qu'on peut encore mettre à jour. Les amateurs de manga, eux, ne seront pas totalement dépaysés dans Big Girls, tant le dessin lorgne vers ce style, sans jamais le présenter purement et simplement en tant que tel. Les contorsions des personnages, la manière d'aborder l'action, qui explose d'une page à l'autre et mange l'espace, tout ceci finit par créer un joli crossover artistique, du comic book affranchi et perméable à ce qui vient d'ailleurs. Comme d'ailleurs la leçon qu'on peut retirer de ce Big Girls. N'ayez pas peur de la différence, et ne restez pas cristallisés sur votre première impression. Où Ember s'occupera de votre cas, que vous soyez monstrueux ou pas.
MAJOR X : QUI EST MAJOR X ? (ROB LIEFELD IS BACK)
Il s'agit en fait de Liefeld for fans. C'est à dire une histoire qui récupère tous les codes du genre (voyages dans le temps, timeline menacée et nécessité de revenir en arrière pour changer le futur) et les personnages qui vont avec (Deadpool, Wolverine, Cable, bref toute la ribambelle qui trente ans plus tôt furent les clés d'une ascension rapide pour un jeune artiste aux dents longues). Le Major X débarque d'une sorte d'îlot de calme et volupté pour les mutants, un royaume privé où ils se la coulent douce, dans un lointain futur, mais menacé par une disparition subite. Qui est Major X, annonce le titre, avec un héros phare doté d'un casque orné d'un grand X central, sorte de viseur rappelant celui de Scott Summers dans sa période "je viens d'endosser le rôle du plus grand terroriste mutant recensé", et un code couleur assez classique (Deadpool-esque)? La réponse est banale et sortie de nulle part, dès la fin du premier numéro. On préfère vous la taire, si l'envie vous vient d'en savoir plus. Pour maintenir le lecteur en haleine, Liefeld ne peut pas compter sur un talent de conteur hors norme, alors il ressort l'artillerie lourde, héritée (encore une fois) des années 90. Autrement dit on tape d'abord, on s'explique ensuite. On sort les griffes avant la poignée de main. On tire à vue, sur qui, on s'en rend compte ensuite. Bref, c'est du Rob Liefeld, c'est du comic book avec des héros sous perfusion de testostérone, qui grimacent rien qu'en soulevant une tasse de café, dotés de mâchoires si anguleuses qu'on pourrait y dessiner un rectangle à main levée. Reste à savoir si en 2021 vous aurez encore envie de lire ce genre de récit.
LE PODCAST LE BULLEUR PRESENTE : LE REGARD D'UN PERE
- La sortie de Vanko 1848, premier tome de la série La fortune des Winzclav que l'on doit au scénario de Jean Van Hamme et au dessin de Philippe Berthet. L'album est édité chez Dupuis.
- La sortie du Fort des landes, premier tome de la série Les âges perdus que l'on doit au scénario de Jérôme Le Gris, au dessin de Didier Poli et c’est édité chez Dargaud
- La sortie de l'album Discount héros que l'on doit au scénario de James, au dessin de Boris Miroir et c'est édité chez Fluide glacial
- La sortie du premier tome de la série Le canonnier de la tour Eiffel que l'on doit au scénario conjoint de Jack Manini et Hervé Richez, au dessin de David Ratte et c'est édité chez Bamboo dans la collection Grand angle
- La sortie du premier tome de la série Le tatoueur que l'on doit au scénario de Matz, au dessin d'Attila Futaki et c'est édité chez Bamboo dans la collection Grand angle
- La sortie de Wild Mustang Saloon, deuxième tome de la série Julie Doohan que l'on doit au scénario de Thierry Cailleteau, au dessin de Luc Brahy et c’est disponible aux éditions Delcourt
Pour écouter le podcast :
COSMOPIRATES TOME 1 : CAPTIF DE L'OUBLI (JODOROWSKY / WOODS)
Xar-Cero est typiquement le genre de mercenaire sur lequel on peut compter. Si vous avez une mission à exécuter, soyez certain qu'il ir...
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WORLD WAR HULK (Marvel Deluxe - Panini) A l'occasion de la sortie (avant les fêtes, bien entendu) du Marvel Deluxe consacré à...
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UniversComics Le Mag' 45 Septembre 2024 84 pages Dispo ici : https://www.facebook.com/groups/universcomicslemag/permalink/1049493353253...
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UniversComics Le Mag' 42 Mai 2024. 84 pages. Gratuit. Téléchargez votre numéro ici : https://www.zippyshare.day/odVOvosYpgaaGjh/file ht...