HOTELL : RÉSERVATIONS OUVERTES POUR L'ÉPOUVANTE CHEZ BLACK RIVER
JUSTICE SOCIETY OF AMERICA CHRONICLES 2000 : IMBROGLIOS TEMPORELS
SECRET INVASION SUR DISNEY PLUS : INVASION MODESTE
L'espionnage à bon dos : il faut dire que ce qui faisait tout l'intérêt de Secret Invasion dans les comics, c'était d'inclure la gigantesque tapisserie des super héros Marvel, où chacun pouvait être en réalité un extraterrestre sous couverture… et donc une paranoïa invraisemblable se répandait à travers le sous-bois des encapés. Ici, aussi bien pour des questions de budget que de réelles intentions de départ, vous n'aurez droit à rien de tout ça. Du coup, Nick Fury qui mène l'enquête, c'est très pratique pour transformer ce qui au départ est bien plus incommensurable et stratifié, en une petite série d'espionnage au rythme assez lent et aux enjeux qui n'apparaissent pas forcément de manière immédiate aux spectateurs. Les deux premiers épisodes sont éloquents là-dessus; ça parle beaucoup et ça agit assez peu. On appréciera que les personnages de Talos et Gravik, surtout dans le second épisode, présentent des argumentaires intéressants qui remettent en question notre propre rôle sur notre planète et varient les points de vue : ça permet de densifier les motivations de tous les camps et même de nous les faire comprendre, à défaut d'accepter en bloc. Mais en dehors de ça, il y a quand même un esprit assez creux dans cette série. Les scènes de combat sont loin d'apporter beaucoup, la photographie n'est pas très soignée et on a l'impression de regarder un produit réalisé au rabais, sans oublier le choix de se concentrer sur des personnages mineurs, qui sont très peu connus du grand public, ce qui n'est pas fait pour susciter l'adhésion. Au moins, nous évitons la pantalonnade généralisée qui fait que tous les produits Marvel récents sont systématiquement tournés en dérision. Un autre problème pour le moment, c'est que l'absence prolongée de Nick Fury ne peut s'expliquer qu'à condition que cela se termine en un retour spectaculaire ou tout du moins très significatif. Or ici, on a l'impression qu'il va falloir être patient ou au contraire se résigner à être déçu sur ce point précis. Et nous raconter que cette série servira avant tout à introduire le film The Marvels ne tient pas la route. On préfèrera donc les seconds rôles (comme celui de Olivia Coleman) ou la pétillante Emilia Clarke qui apporte son lot d'émotions à la série. Mais bon, pas certain que ces épisodes marquent l'histoire du genre.
SECRET INVASION (DANS LA PLACE) : LES SKRULLS REJOUENT LE MATCH
GUNSLINGER SPAWN TOME 2 : DES FLINGUES ET DU SPAWN
LE PODCAST LE BULLEUR PRÉSENTE : LES 100 ANS DES 24H DU MANS
Dans le 154e épisode de son podcast, Le bulleur vous présente 3 albums autour du centenaire des 24 heures du Mans, 3 albums qui sont édités chez Graton éditions et Petit à petit. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l'album 13 h 17 dans la vie de Jonathan Lassiter que l'on doit à Éric Staelner et aux éditions Grand angle
- La sortie de Mes quatorze ans que l'on doit au scénario conjoint de Lucie Mikaelian et Jeanne Boëzec, au dessin de Lisa Chetteau et c'est édité chez Gallimard
- La sortie du nouveau tome des Cahiers d'Esther, Histoires de mes 17 ans, la série que l'on doit à Riad Sattouf et aux éditions Allary
- La sortie de Portraits, albums que l'on doit à l'auteur Nikos Tsouknidas et aux éditions Dargaud
- La sortie du deuxième tome des Cœurs de ferraille, un tome baptisé L'inspiration que l'on doit au duo BeKa pour le scénario, à José Luis Munuera pour le dessin et c'est édité chez Dupuis
- La réédition de Patience, l'œuvre de Daniel Clowes qui ressort chez Delcourt dans la collection La bibliothèque de Daniel Clowes
L' ARC-EN-CIELISTE : ENTRE FABLE ET RÉCIT INITIATIQUE (CHEZ DARGAUD)
THE FLASH : FLASHPOINT AVANT LA FIN DE L'UNIVERS DC
DO A POWERBOMB ! : DANIEL WARREN JOHNSON, DU CATCH, DU GRAND SPECTACLE
Pour que vous compreniez mieux de quoi il retourne, il manque un personnage que je n'ai pas encore mentionné. Un certain William Necroton, qui se revendique nécromancien doté de pouvoirs formidables mais aussi promoteur et organisateur de combats de catch, avec un tournoi totalement fantasmagorique appelé le Deathlyfe. Les règles sont simples, il s'agit du célèbre catch à quatre. Vous savez, ces équipes de deux qui s'affrontent, où les combattants, en tapant dans la main de leur coéquipier peuvent s'alterner sur le ring pour se foutre sur la tête. Le spectacle est doublement compliqué et sportif car il faut aussi une coordination remarquable. Seulement voilà, Necroton n'organise pas un tournoi de catch comme les autres. Tout d'abord, il n'est pas question ici de scénario écrit à l'avance. Tous les coups sont permis et les combattants luttent sans retenir les prises, autrement dit le sang va couler, les membres vont se briser et il ne sera pas question de pitié. Ensuite, le vainqueur du tournoi aura droit à une récompense assez exceptionnelle : la possibilité de faire revenir parmi les vivants quelqu'un qui est décédé. Si vous avez bien lu les premières lignes de notre critique, vous avez parfaitement compris la raison pour laquelle Lona Steel Rose va tout faire pour décrocher la ceinture de championne. Et puisqu'il lui faut un binôme efficace et à la hauteur, quoi de mieux que de s'appuyer sur celui qui a accidentellement provoqué la mort de sa mère ? Passionner le lecteur avec une histoire de catch (en tout cas dans mon cas) c'était loin d'être gagné, mais Daniel Warren Johnson parvient à captiver du début à la fin, sans aucun temps mort. Les scènes de catch sont superbes, ce qui se passe sur et en dehors du ring est totalement délirant et en même temps, chaque vignette dégage une puissance inouïe, dans un style très personnel qui récupère les codes du manga, pour en faire quelque chose d'autre, quelque chose qui explose la rétine. Des onomatopées géantes renforcent l'impression d'ultra-violence, alors que de très nombreuses petites cases, toutes parfaitement exécutées, s'alternent avec des planches de grand impact. La couleur de Mike Spicer parvient aussi à respecter et magnifier le côté électrique de l'ensemble. Le risque était de vouloir en faire de trop, de représenter de la violence sans aucun sens. Il a été admirablement éviter dans une lecture qui est carrément à conseiller, que vous aimiez ou non ce sport spectacle aussi régressif que fascinant. Do a powerbomb ! tape fort, très fort.
Sortie la semaine prochaine.
SPIDER-MAN ACROSS THE SPIDER-VERSE : AMAZING SPIDER-MEN !
THE FLASH CHRONICLES 1992 : WALLY WEST NÉ POUR COURIR
HULK GRAND DESIGN DE JIM RUGG : LA GRANDE MISE AU VERT
La seconde partie de ce Grand Design commence en 1984 avec les nouveaux épisodes scénarisés et dessinés par John Byrne. On arrive alors au mariage de Bruce et Betty, durant lequel Rick Jones est gravement blessé, puis on enchaîne sur la période Joe Fixit, le Hulk gris et garde du corps, sarcastique à souhait, pour passer à la période Peter David-Gary Frank, avec un petit clin d'œil pas piqué des verts au Savage Dragon d'Erik Larsen (entre les deux scénaristes, il y avait comme un léger contentieux à l'époque). Les moments les plus récents sont à l'honneur avec World War Hulk tandis que d'autres phases, qui auraient pu être, voire dû être de grandes pages d'histoire des comics, comme Heroes Reborn/Return, sont traitées en une seule planche. Pour vous dire à quel point ça a marqué les esprits, surtout du côté de Hulk. Jim Rugg démontre qu'il est possible d'embrasser soixante ans de carrière d'un personnage en se concentrant sur l'essentiel et en simplifiant à l'extrême les enjeux, pour des lecteurs complètement novices ou au contraire nostalgiques. Du côté du dessin, la technique est simple : Rugg excelle dans l'emploi du collage, avec une approche artistique très pop, que viennent compléter les illustrations beaucoup plus détaillées, dès lors qu'il s'agit de présenter les grands moments iconiques de la carrière du géant vert. Rugg n'invente rien, son travail est de choisir, organiser, clarifier. Sa méthode est de passer à travers le tamis de son inspiration et de son amour pour le personnage tout ce qui a été écrit, du pire au meilleur. Grand Design est incontestablement une nouvelle réussite, malgré la certitude que Hulk méritait mieux que certaines des aventures qui lui ont été attribuées. Le pire, c'est qu'aujourd'hui encore on assiste un peu à tout et n'importe quoi. Regardez la grandeur et l'inspiration de Al Ewing et le côté régressif qui a suivi juste après, avec Donny Cates. À croire que c'est inéluctable !
L'HUMANITÉ INVISIBLE (LES FUTURS DE LIU CIXIN) CHEZ DELCOURT
COSMOPIRATES TOME 1 : CAPTIF DE L'OUBLI (JODOROWSKY / WOODS)
Xar-Cero est typiquement le genre de mercenaire sur lequel on peut compter. Si vous avez une mission à exécuter, soyez certain qu'il ir...
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WORLD WAR HULK (Marvel Deluxe - Panini) A l'occasion de la sortie (avant les fêtes, bien entendu) du Marvel Deluxe consacré à...
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UniversComics Le Mag' 45 Septembre 2024 84 pages Dispo ici : https://www.facebook.com/groups/universcomicslemag/permalink/1049493353253...
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UniversComics Le Mag' 42 Mai 2024. 84 pages. Gratuit. Téléchargez votre numéro ici : https://www.zippyshare.day/odVOvosYpgaaGjh/file ht...