POISON IVY TOME 1 : CYCLE VERTUEUX
UNIVERSCOMICS LE MAG' : LES 37 PREMIERS NUMEROS DANS UN SEUL FICHIER
C'est donc le moment pour nous de vous proposer un énorme fichier à télécharger et dézipper, contenant les trente-sept numéros sortis à ce jour. Pour ce qui prennent le train en marche, il y a de quoi lire là-dedans.
Le lien : https://1fichier.com/?jcbdcu03kp0yoimuy1sr
S'il vous manque juste un ou deux numéros bien précis, vous pouvez les trouver en lien direct sur le groupe Facebook dédié au Mag' en particulier :
https://www.facebook.com/groups/universcomicslemag/files/files
Rendez-vous début octobre pour le numéro 38. Et sur ce blog pour vos chroniques comics et bd régulières.
JUDGE DREDD : LES AFFAIRES CLASSÉES 08 (DU DREDD INEDIT !)
Du fascisme à l'héroïsme le plus pur, il est difficile de savoir dans quel territoire évolue réellement le juge Dredd. Probablement quelque part à la lisière d'entre les deux, une oscillation permanente entre un courage exemplaire et une tâche inflexible qu'il accomplit sans discernement. Judge Dredd, c'est une grande bande dessinée d'anticipation mais en réalité, c'est aussi un commentaire pertinent sur ce que nous vivons, sur l'aliénation permanente que nous construisons autour de nous, sur le futur dystopique que nous craignons mais que nous semblons appeler de tous nos vœux, quand on regarde de près chacun de nos actes. Mega-city One, l'énorme ville tentaculaire où évolue le personnage, est un lieu terrifiant où la règle est que la mort et l'absurdité se cachent à chaque coin de rue. Quand la nuit tombe, par exemple, un long récit en 7 parties intitulée la tournée des Maccabées permet de réaliser l'invraisemblable chaos qui règne entre le crépuscule et l'aube. Des quartiers entiers se font la guerre et disparaissent, un assassin en série ne laisse derrière lui que des mains gauches, Dredd et sa collègue pénètrent au domicile du quidam moyen pour y orchestrer des fouilles totalement arbitraires… et dans le même temps, il fait preuve d'héroïsme pour sauver un bébé au péril de sa vie. Sans oublier l'irruption massive des mutants qui essaient de rentrer de force dans la cité. Un monde comme ça est à la fois effrayant et prémonitoire. Ce huitième volume des Affaires Classées de Judge Dredd nous propose des histoires inédites, dans lesquelles il est aussi question de science et conscience/morale. Les substances radioactives que nous déversons aujourd'hui donneront peut-être naissance demain à des sortes de loups-garous, qui infestent la partie souterraine de Mega-city One, là où évoluent et meurent (surtout) les rebuts de la société. Ou encore : la folie humaine en est arrivée à organiser des concours de gros mangeurs, avec des concurrents adipeux qui finissent par succomber en dévorant leur propre matelas, coachés par d'infâmes spéculateurs. Vous l'aurez compris, on rit également beaucoup avec le juge, mais c'est un rire souvent glaçant, accompagné de quelques jeux de mots servis à froid, forcément.
La verve de John Wagner et Alan Grant n'est jamais aussi pertinente que lorsque il s'agit de délivrer un message social et politique, par exemple lorsqu'un orang-outan parvient à poser des pronostics globalement corrects sur les matchs de football et qu'il devient une star de la télévision, au point que la foule pense à lui pour le poste de maire de la ville. On se rend compte que Dredd tient en piètre estime tous ces politiciens fantoches qui sont en partie responsables à ses yeux de la catastrophe ambulante. Pour lui, un primate au pouvoir pourrait même réserver de bien meilleures surprises que ces guignols-là. Ou encore, un long épisode en plusieurs parties, totalement hilarant, où il est question de ces émissions de télé-réalité dégradantes, devant lesquelles le public s'abrutit chaque soir, avec les exploits du quidam moyen. Ici, dans "Carrément débile", un candidat inspiré décide de se faire grossir le nez, jusqu'à ce qu'il devienne le plus gros appendice jamais vu jusqu'à présent. Une sorte d'énorme ballon qui lui attire forcément la gloire, puisque c'est bien connu, plus ce que l'on fait est stupide plus on attire l'attention des autres, y compris de ceux qui sont animés de mauvaises intentions, comme un certain collectionneur… On s'amuse donc beaucoup, une fois encore, avec ce volume 8, comme lorsqu'une épidémie de tartes à la crème sévit à Mega-city One et que l'entarteur initial commence à faire des émules, au point de provoquer la panique chez les forces de l'ordre. Ou quand une bande de dinosaures arrive en ville, pour être exposés comme des bêtes de foire. Ils vont être libérés par un petit robot sensible qui décide d'ouvrir leurs cages. On notera au passage que Dress estime que le coupable est celui qui a amené les animaux en ville et non pas les sauriens féroces qui ont dévoré quelques passants malheureux, ce qui après tout correspond à leur inclinaison naturel. Du côté des dessinateurs, c'est bien entendu une jolie brochette d'artistes qui se succèdent, dont les plus célèbres (pour le grand public français) sont vraisemblablement Steve Dillon, Carlos Ezquerra ou encore Cam Kennedy. Nous avons une petite préférence pour Ron Smith, qui non seulement est un des dessinateur majeurs du titre Judge Dredd, mais en plus présente des planches fouillées et objectivement splendides, dont la lisibilité et l'énergie sont indéniablement parmi ce qui se fait de mieux avec le personnage. Côté chronologie interne, nous sommes ici dans les années 2105/2106, c'est-à-dire les numéros 322 à 375 de 2000 AD, l'anthologie britannique dans laquelle est publié Dredd. Des histoires qui remontent à 1983 et 1984, présentées dans un écrin magnifique. Car convient-il de le rappeler, pour en finir avec cette petite chronique, l'édition proposée par Delirium de ces affaires classées associe contenu et contenant au sommet. 39 euros que vous pouvez investir sans crainte.
WONDER WOMAN HISTORIA : L'OPULENTE HISTOIRE DES AMAZONES EST MAGNIFIQUE
OMNIBUS THUNDERBOLTS : LA JUSTICE COMME L'ECLAIR AVEC BUSIEK ET BAGLEY
LE PODCAST LE BULLEUR PRÉSENTE : CEUX QUI ME TOUCHENT
Dans le 157e épisode de son podcast, Le bulleur vous présente Ceux qui me touchent, album que l'on doit au scénario de Damien Marie, au dessin de Cyril Bonneau et qui est édité chez Grand angle. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l'album Échecs, titre que l’on doit à Victor Lorenzo Pinel et aux éditions Grand angle
- La sortie de l'album Le juif arabe, titre que l’on doit à Asaf Hanuka et aux éditions Steinkis
- La sortie de Adios, Carlotta, troisième volet de la série Charlotte impératrice que l’on doit au scénario de Fabien Nury, au dessin de Mathieu Bonhomme et c’est édité chez Dargaud
- La sortie du deuxième et dernier tome d'Harlem, diptyque que l'on doit à Mikaël et aux éditions Dargaud
- La sortie du septième tome de la série Le jour où... baptisé Le jour où les liens se tissent, titre que l’on doit au scénario de Caroline Roque du duo BeKa, au dessin de Marko et c’est publié aux éditions Bamboo
- La réédition en intégrale de l'album Les Jours heureux l’on doit à Éric Warnauts et Guy Raives et qui est publié chez Le Lombard dans la collection Signé
DARK WEB : SPIDER-MAN ET LES X-MEN POUR LE GLOUBI-BOULGA DE 2023
Tous les personnages liés au tisseur de toile ont subit une évolution pour le moins discutable ces derniers temps. Le run de Zeb Wells est loin de soulever les passions et il présente de nombreuses feuilles évidentes. Passons sur le secret de Peter Parker, la raison pour laquelle il est éloigné de Mary Jane. Ceux qui lisent la VO savent ce qui s'est passé et ils comprennent que cela risque d'être un tollé également chez le lecteur français, à terme. Le pauvre Ben ne supporte plus d'être un clone et se lance dans une vengeance personnelle : ce n'est pas le choix le plus judicieux là aussi. Face à lui, Norman Osborn, désormais lavé de tous ses anciens péchés et qui chevauche un nouvel engin de haute technologie dans le costume du Gold Goblin, le bouffon en or, une version sympathique et droite de celui qui fut autrefois un ennemi acharné et aujourd'hui une ressource précieuse pour Peter Parker. Ses péchés, parlons-en ! Ilsont été transmis à l'ancienne psychologue du Ravencroft Institut, le docteur Kafka. Elle aussi est transformée en une créature démoniaque ! Vous avez dit n'importe quoi ? Passons sur la mini série où Mary Jane (avec des pouvoirs aléatoires) et Black Cat vont devoir faire équipe pour s'entraider. Si ce n'est pour les superbes dessins de Vincenzo Carratu, un artiste à suivre de très près, qui ne tardera pas à littéralement exploser, cela n'a absolument aucun intérêt. Les X-Men sont de la partie, comme nous l'avons dit, Inferno oblige, mais aussi Miss Marvel, puisque la jeune Kamala travaille désormais dans les mêmes laboratoires que Peter Parker, sans que personne ne remarque qu'elle est aussi l'héroïne du nom de Miss Marvel. La ressemblance est pourtant assez frappante. Curieusement, sa mini série n'est pas si désagréable que ça, l'humour est bien dosé et c'est loin d'être le pire proposé dans le magazine. Le véritable défaut de Dark Web est en fait très simple : c'est une saga qui est basée sur de mauvais concepts, qui ont déjà été développés de bien meilleure manière par le passé et qui empruntent des chemins aussi discutables que contre-productif pour certains des personnages. Même en voulant être le plus clément possible, force est de constater que tout cela est bien mauvais.
BLUE BEETLE : QUE VAUT LE FILM DU SCARABÉE BLEU ?
RED HOOD SOURIEZ ! PLEINS FEUX SUR JASON TODD
Chip Sdarsky a finalement bien cerné le rapport qui s'est établi au fil des ans entre Jason et Bruce. Comment ne pas perdre patience devant celui qui est souvent un monstre de froideur et de calcul, comment ne pas s'indigner devant un jeune homme pour qui la violence est quasiment le premier recours systématique, au moment d'affronter un problème ? Et surtout, comment ignorer les liens familiaux étranges et parfois mortifères qui se sont tissés entre ces deux-là, eux qui pourtant ont toujours eu d'une certaine manière besoin l'un de l'autre ? C'est ainsi que la fin de cet album vient démontrer que non seulement ils sont toujours présents pour se prêter secours mutuellement mais qu'en plus, c'est la condition sine qua non pour continuer à exister. Souriez est aussi illustré à merveille par le dessinateur Eddy Barrows, qui fait partie de ceux dont le trait pur, classique et détaillé font des merveilles dans ce genre de comic books super héroïque à l'accent urbain. Il s'agit en fait des premiers numéros du titre Batman Urban legends et sans apporter quelque chose de bouleversant dans l'histoire des justiciers de Gotham, il représente toutefois une véritable évolution dans le comportement et le personnage de Jason Todd, mais aussi une plongée dans les failles et les défauts de Batman. Il est très intéressant de voir que dans le dernier épisode le chevalier noir est placé dans une difficulté extrême, dès lors qu'on lui offre la possibilité de mener une autre existence, régie par la joie, par les rêves, par une forme de bonheur. Ce qui correspond un peu à ce que propose également Tom King lorsqu'il annonce le mariage de Batman et Catwoman, avant de le faire capoter. Un super-héros tragique car condamné au spleen et à la tristesse, mais aussi un guide précieux pour des compagnons égarés, qu'il s'agit alors d'aider au moment de retrouver le droit chemin.
BATTLE POPE : L'INTÉGRALE DÉJANTÉE DU PAPE DE ROBERT KIRKMAN
MATT MURDOCK (DAREDEVIL) : ITINERAIRE D'UN GRAND SEDUCTEUR
Bien entendu, nous avons cité uniquement les histoires importantes. D'autres conquêtes, assez brèves, existent aussi, comme Nyla Skin, une fille des rues, sdf, que Matt a rencontré lors d'une de ses périodes amnésiques et vagabond, où il se faisait passer pour Jack Murdock, le boxeur. Ou Dragon Lune, encore que là c'est tiré par les cheveux… Bref, la vie sentimentale de Matt est chaotique, et rarement heureuse. Vous le verriez avec qui, vous?
THE FIRST SLAM DUNK DE TAKEHIKO INOUE : ANIMATION 5 MAJEUR
Sportivement parlant, rions un peu. Un cinq majeur pour Shohoku et pas grand chose d'autre, car au Japon une équipe possède un long banc de touche sur lequel prennent place des rempl... pardon, des figurants, dont la seule fonction est d'encourager les autres et de préparer les serviettes et les citrons pour la pause. Pour être honnête, on découvre tout de même un improbable sixième homme binoclard, mais dont le niveau est tellement indigent que le coach le fait rentrer uniquement en cas de décès d'un des autres joueurs. Ah cette "finale" (qui n'en est pas une. Dans le manga, elle est suivie par une rouste), parlons-en. Suspens oblige, elle se joue au dernier point, sur la sirène, avec son lot de dépressions (un 24-0 subi en début de seconde mi-temps) et d'anticyclones (la grande remontée inattendue, sans adjuvant pharmacologique). Japon oblige, c'est l'heure où chacun soliloque et se remet en cause, affronte ses fantômes ou ses limites physiques, au point que le chien fou de la team se blesse grièvement au dos, envisage sérieusement la fin de sa carrière (du calme, tu es encore au lycée, si tu savais…) avant de revenir contrer et dunker comme un kangourou. Le tout porté par une musique qui électrise la salle et vous donne envie d'aller faire la passe décisive. Sakuragi, le cœur pulsant du manga, est donc ici relégué au second rang, avant tout appréhendé sous l'angle de sa morgue, sa vantardise, mais aussi sa capacité à galvaniser les autres, quitte à se faire presque détester. Ses motivations profondes disparaissent, on ne les entraperçoit que lors d'un bref flash-back assez cryptique pour le spectateur qui n'a rien lu du manga. Mais c'est la force de ce film d'animation, que de savoir raconter autre chose, déplacer la focale, cueillir un nouveau public qui n'est pas nécessairement celui qui a lu l'intégrale de l'œuvre d'Inoue. Alors oui, le scénario, la dynamique des faits est convenu, mais ce First Slam Dunk est suffisamment honnête et bien troussé pour vous faire passer deux heures fort sympathiques. Il n'y a pas à dire, le basket c'est comme le foot pour les japonais, ça leur réussit beaucoup mieux en version animée que sur un terrain ou un parquet.
COSMOPIRATES TOME 1 : CAPTIF DE L'OUBLI (JODOROWSKY / WOODS)
Xar-Cero est typiquement le genre de mercenaire sur lequel on peut compter. Si vous avez une mission à exécuter, soyez certain qu'il ir...
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WORLD WAR HULK (Marvel Deluxe - Panini) A l'occasion de la sortie (avant les fêtes, bien entendu) du Marvel Deluxe consacré à...
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UniversComics Le Mag' 45 Septembre 2024 84 pages Dispo ici : https://www.facebook.com/groups/universcomicslemag/permalink/1049493353253...
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UniversComics Le Mag' 42 Mai 2024. 84 pages. Gratuit. Téléchargez votre numéro ici : https://www.zippyshare.day/odVOvosYpgaaGjh/file ht...