EVERYTHING : LE GRAND MAGASIN TERRIFIANT DE CHRISTOPHER CANTWELL
LE PODCAST LE BULLEUR PRÉSENTE : PIGALLE, 1950
– La sortie de l’album La saison des pluies que l’on doit à Keum Suk Gendry-Kim et aux éditions Futuropolis
– La sortie de l’album Goat mountain adapté d’un roman de David Vann avec un scénario d’O. Carol, un dessin de Georges Van Linthout et c’est édité chez Philéas
– La sortie de l’album Waco horror : Elizabeth Freeman, l’infiltrée que l’on doit au scénario de Lisa Lugrin et Clément Xavier, au dessin de Stéphane Soularue et c’est édité chez Glénat
– La sortie de l’album Une vie en parallèle que l’on doit à Mathias Lehmann et aux éditions Steinkis
– La sortie de l’album Les frères Michelin, une aventure industrielle que l’on doit au scénario de Cédric Mayen, au dessin de Fabien Nappey et aux éditions le Lombard
– La sortie en intégrale de la série Miss octobre que l’on doit au scénario de Stephen Desberg, au dessin d’Alain Queireix et c’est édité chez Le Lombard
SCURRY TOME 2 : LA FORÊT IMMERGÉE
MOON KNIGHT : BILAN CONTRASTÉ POUR LE CHEVALIER LUNAIRE
DESCENDER VOLUME UN : UNE INTÉGRALE POUR LEMIRE ET NGUYEN
L'histoire de Tim, le petit robot, nous est racontée par divers flash-back, à travers lesquels il suffira de peu de choses pour nourrir l'empathie et l'affection envers l'androïde pourtant si humain. Comme dans ses autres œuvres, les personnages sont la grande force de Lemire : souvent tourmenté et en quête de rédemption, Tim s'inscrit parfaitement dans cette tendance, et il est également en quête d'une généalogie, de repères qui le définiront et le justifieront, en tant que créature existante, même si synthétique. Beaucoup vont donner la chasse au pauvre Tim, dont le docteur Quon, un génie qui a eu le malheur de ne pas avoir su réagir à l'attaque des Moissonneurs. Quon semble au départ un personnage plutôt stéréotypé, mais au fur et à mesure que progresse le récit, il se révélera aussi très intéressant, plus tourmenté et mystérieux qu'il n'y paraît. Comme tous les autres intervenants, qui sont très attachants, même quand il s'agit de gros robots grossiers chargés du forage, qui peuvent se muer en assassins sympas. C'est le climat instauré par Lemire, et les dessins riches en couleurs, en suggestions et hautement inventifs (à tel point qu'on se prend à rêver à une adaptation moderne du cycle de Fondation d'Asimov au format comic book) de Dustin Nguyen qui prennent le lecteur par la main, et le guident vers un univers narratif truffé de promesses et qu'on devine d'une complexité jouissive. Certaines pages sont de véritables aquarelles d'une beauté fulgurante, comme dans le second épisode où nous suivons en parallèle l'évolution de l'action (la traque du robot Tim par des trafiquants - en couleurs) et les moments forts du passé qui illuminent les rapports entre les différents personnages (des planches sépias nous expliquent comment le petit robot a été conçu et son adaptation avec sa famille d'accueil). Jeff Lemire réussit le pari de nous placer en territoire aussi étranger que familier, en une seule et même occasion. Nous avons l'impression de lire une synthèse de tout un pan d'histoire de la science-fiction, aussi bien au cinéma qu'en bande-dessinée. Avec en toile de fond une traque, et donc une fuite (qui sera aussi un parcours initiatique) pour le petit héros de l'histoire, comme un écho à ce qui fut une des clés du succès de l'extraordinaire Sweet Tooth, indispensable série au format papier, malheureusement défigurée par une adaptation à l'eau de rose pour Netflix. Lemire humanise désormais tout un aréopage de créatures robotiques pour mieux nous parler de notre humanité, de ce qui nous caractérise et nous rend unique. Cette intégrale est l'occasion parfaite pour récupérer toute la saga, ou la conserver à jamais, dans un fort bel écrin.
FLASH INFINITE TOME 1 : EN UN CLIN D'OEIL
Évidemment rien ne va se passer comme prévu, sinon vous n'auriez pas cet album entre les mains. Parution qui constitue le premier tome d'une nouvelle ère pour le personnage, celle initiée avec la période dite "Infinite". Sous les yeux d'une foule admirative, Barry et Wally se mettent à courir pour pénétrer dans la force véloce, mais rien ne se passe comme prévu, sans que nous comprenions vraiment pourquoi (et d'ailleurs même lorsque les explications arrivent, il faut avoir un doctorat en science théoriques pour y comprendre quelque chose). Wally se retrouve isolé et projeté dans un passé très lointain, bien avant la préhistoire, sur une terre où vivent encore les dinosaures. Il est d'ailleurs attaqué par l'un d'entre eux, qui dispose aussi d'une super vitesse. Si on peut regretter que ces nouvelles aventures sont un peu trop chargées en humour, avec un ton badin, voire parfois carrément régressif, on apprécie beaucoup le fait que Wally se retrouve aux prises avec toutes les grandes époques importantes qui ont fait le succès de la série de comics The Flash. Le héros investit à certains momentanément le corps de personnes comme Jay Garrick (le premier Flash, ici face à Adoplh Hitler en personne), Impulse, ou bien le Reverse Flash, et ce sont autant de clins d'œil à des périodes différentes de la "légende écarlate", qui sont mises en valeur par un Jeremy Adams qui semble bien se divertir. Côté dessin, il y a bien entendu une liste impressionnante d'artistes qui se succèdent, chaque période, chaque situation étant mise en scène par un illustrateur différent. On trouve du beau linge comme Pasarin, Santucci, Peterson ou Lafuente, et c'est globalement décousu mais foncièrement beau. Un album qui s'avère plaisant à la lecture, qui souffre peut-être d'un manque de sérieux par endroits, à entendre dans le sens d'une trop grande volonté de divertir le lecteur au détriment du pathos, mais qui au final se révèle un assez bel hommage à la carrière de flash (des différents Flash), qui devrait ravir tout ceux qui aiment le héros, quels que soient ses incarnations à travers le temps.
ED GEIN : AUTOPSIE D'UN TUEUR EN SÉRIE
LE PODCAST LE BULLEUR PRÉSENTE : CELLE QUI PARLE
Dans le 125e épisode de son podcast, Le bulleur vous présente Celle qui parle, album que l’on doit à Alicia Jaraba, édité chez Grand angle. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
– La sortie de l’album Cache-cache mortel à Bréhat, titre que l’on doit au scénario de Patrick Weber, au dessin de Nicoby et c’est édité chez Glénat
– La sortie de l’album Bagnard de guerre que l’on doit au scénario de Philippe Pelaez, au dessin de Francis Porcel et c’est édité chez Grand angle
– La sortie de l’album Moon que l’on doit à Cyrille Pomès et c’est édité chez Rue de Sèvres
– La sortie de l’album La limite n’a pas de connerie que l’on doit à Emmanuel Reuzé et aux éditions Fluide glacial
– La sortie de l’album D’eau et de boue que l’on doit au scénario d’Adam Smith, au dessin de Matthew Fox et c’est édité chez Robinson
– La réédition de l’album Billie Holiday que l’on doit au scénario de Carlos Sampayo, au dessin de José Muñoz et c’est édité chez Casterman
CROSSOVER TOME 1 : KIDS LOVE CHAINS
NEXUS OMNIBUS 1 : LA GRANDE SCIENCE-FICTION DE BARON ET RUDE CHEZ DELIRIUM
ULTRAMAN LES ORIGINES : MARVEL TOKUSATSU
Il faut dire que le pauvre Shin a reçu un bon coup de pression au moment d'appuyer sur la gâchette. Car ce vaisseau alien échoué fait écho à une "incursion" précédente, en 1966 (vous avez saisi la référence, hein?) que l'agence gouvernementale japonaise avait réglé de manière bien expéditive. En fait, il s'agit d'un représentant de la race des "Ultra", des individus dont la sérénité et le contrôle des émotions leur permettent de s'affranchir des invasions de kaiju (qui prospèrent grâce à la peur, la jalousie, les pensées noires) et qui prêtent main forte aux races moins "développées" qui n'ont pas ces facultés, et donc sont sujettes aux assauts de ces monstres redoutables. Pas de chance pour notre planète, une crise d'ampleur nous guette, et il n'existe qu'une façon de s'y opposer concrètement, faire en sorte que le représentant des Ultra et le pauvre Shin unissent leurs forces, au sens propre, en fusionnant. Ultra + Man = Ultraman. Derrière ce scénario basique mais clair, qui prend vraiment son temps pour s'épanouir mais ensuite se révèle intelligent et respectueux du cahier des charges des aventures de ce type, se cache une synthèse clairement réussie entre deux univers presque antithétiques, et pourtant complémentaires. Et où en sommes-nous du côté du style, du dessin? Bonne nouvelle, c'est Francesco Manna qui a hérité de cette série. Je vous mets au défi de trouver une seule planche, voire une seule vignette, où l'artiste italien semble accuser un coup de mou. C'est plastiquement fluide, très élégant, avec une vraie attention aux expressions, au dynamisme, y compris quand les scènes sont assez statiques (dans le premier numéro, beaucoup de dialogues que Manna porte à bout de bras). Vous pouvez agrandir n'importe quelle vignette de n'importe quelle page, vous finirez par apprécier la finesse de son trait, au point qu'on assiste clairement, mois après mois (allez voir son Carnage en ce moment...) à l'avènement d'une des grandes stars de cette décennie encore bien jeune. De quoi donner à cet Ultraman un bon capital sympathie et lui ouvrir les portes et les cœurs d'un lectorat assez varié. De quoi en faire aussi un franc succès?
UNIVERSCOMICS LE MAG' #22 AVRIL 2022 : WAR ZONE comics guerre et propagande
COSMOPIRATES TOME 1 : CAPTIF DE L'OUBLI (JODOROWSKY / WOODS)
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UniversComics Le Mag' 45 Septembre 2024 84 pages Dispo ici : https://www.facebook.com/groups/universcomicslemag/permalink/1049493353253...
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UniversComics Le Mag' 42 Mai 2024. 84 pages. Gratuit. Téléchargez votre numéro ici : https://www.zippyshare.day/odVOvosYpgaaGjh/file ht...