MARVEL GOLD DEBARQUE avec LE GANT DE L'INFINI

Et si on s'intéressait de plus près à un chef d'oeuvre cosmique comme on n'en fait plus depuis? Allons, remontant le temps jusqu'aux années 90, quand Thanos, le vilain grand méchant Thanos, s'était épris de la mort au point de vouloir lui offrir un somptueux cadeau, un peu dingue : sacrifier la moitié de la population de l'univers, bref organiser un génocide d'ampleur universel, tout ça pour les beaux yeux de sa flamme. Pour réaliser son plan, il avait du partir à la recherche de six joyaux (les Gemmes du pouvoir, ou de l'infini) qui une fois réunies toutes ensembles confèrent à leur porteur un statut semblable à celui de Dieu suprême de l'univers. Le Silver Surfer est le premier à réaliser la menace et file sur Terre avertir les héros de la planète, mais il est bien trop tard. Thanos a déjà sombré définitvement dans la folie mégalomaniaque, s'est entouré de laquais comme Mephisto, et a du subir un revers sentimental cruel : malgrè tous ses efforts, la Mort ne semble pas répondre à son désir, et ne daigne pas le considérer comme un compagnon digne de ce nom. En voilà trop pour le titan qui bascule dans une folie homicide sans égale. Qui pourrait bien l'arrêter et sauver la création? Un indice, il s'agit d'un personnage cher à Jim Starlin, le scénariste, et qui avait trouvé le repos au sein du Monde de l'âme, après s'être sacrifié une permière fois.


                                          

Le grand Jim ressort pour l'occasion tout ce petit panthéon personnel qu'il avait su mettre en scène avec une maestria sans égale, dans les années soixante-dix. C'est une boucherie, une vraie, une grande. Les héros tombent, meurent, sont massacrés. La Terre est perdue, partout c'est la désolation, avec une superbe planche où nous observons Thor qui passe au dessus du pacifique : le Japon a disparu de la surface du globe... C'est aussi un récit d'amour trahi, d'amour perdu. Toutes ces tragédies, ces morts, c'est pour les beaux yeux de la Mort elle même, majuscule de rigueur, que Thanos va les commettre. Titan pitoyable et seul, malgré un pouvoir effrayant, il ne trouve qu'une maigre consolation dans cette attirance malsaine, qui ne débouche sur rien, puisque là encore il est éconduit. Du comic-book mainstream et pourtant profond, rondement mené, illustré avec une clarté et un sens du détail parfois stupéfiant, par George Perez, et Ron Lim, qui se surpasse et signe ici sa meilleure prestation de tous les temps, histoire de ne pas être trop en reste par rapport au premier cité. Si ce "Défi de Thanos" fut publié en son temps sous la forme de trois albums à la suite (collection Récit Complet Marvel, chez Semic), et ensuite luxueusement édité par Panini sous la forme d'un Best Of indispensable, il sera donc à nouveau disponible, pour un peu moins cher, dans une nouvelle ligne, inaugurée à l'occasion : Marvel Select. En gros, les albums Best of épuisés et désormais trop chers subissent un petit lifting, et reviennent dans une version un peu plus cheap et à la portée de tous. Bref, plus personne n'aura l'excuse de dire qu'il n'a jamais lu ou ne possède pas un tel chef d'oeuvre.

Rating : OOOOO

COVER STORY (3) : AMAZING SPIDER-MAN 129

Une couverture mythique, peu s'en faut. Cette cible au premier plan, ces deux personnages désormais incontournables, de l'univers Marvel. Et pourtant, derrière cette cover ultra classique, se cache un coup de poker réussi, l'irruption d'un nouveau vigilante, destiné à devenir un des anti héros les plus populaires, la décennie suivante. C'est en effet la première apparition historique du Punisher, sur les pages d'Amazing Spider-man! C'est sous la plume de Gerry Conway, qui invente là un justicier au croisement de Mak Bolan (L'Exécuteur) et de Charles Bronson (dans Un justicier dans la ville), que nait l'homme à tête de mort sur la poitrine. Nous le découvrons associé au Chacal, alias Miles Warren, le prof de biologie de Peter Parker, qui hait secrétement son élève depuis qu'il le tient pour responsable de la mort de Gwen Stacy, dont il était également amoureux. Sa vengeance sera terrible, et dans un premier temps, il parvient à convaincre Frank Castle d'éliminer le tisseur de toile. Le Punisher d'alors est encore très obtus, crédule, loin d'être le personnage complexe qu'il deviendra ensuite. Il mord à l'hameçon et heureusement, échoue dans sa tentative. Sous les crayons de Ross Andru, Castle semble avoir la quarantaine, un physique massif et frustre. Il rajeunira par la suite, semble t'il. Ses origines ne nous sont pas encore vraiment dévoilées, ses motivations restent floues. Cette première apparition n'est qu'une ébauche de ce qui viendra dix ans plus tard, quand les temps seront mûrs pour la consécration du Punisher. En attendant, ce numéro historique est absolument incontournable pour tous les grands sentimentaux que nous sommes, avec des dialogues savoureux, à l'ancienne, et un Punisher qui va devoir s'entraîner pour ne plus rater sa cible : si vous regardez bien les impacts sur la couverture, et où se situe pourtant la mire du viseur, vous noterez pourquoi il n'a jamais vraiment pu faire de dégats chez Spidey...


Publié en Vf sur les pages de l'intégrale Spider-Man 1974, ou pour dépenser un peu moins, sur Strange Spécial Origines 250bis ou Strange 107 (Lug)

MARVEL DELUXE SPIDER-MAN MARVEL KNIGHTS : Le dernier combat

Vous cherchez un cadeau de Noël last minute, avec en toile de fond le tisseur des familles? Une bonne idée serait de vous procurer le Marvel Deluxe consacré à la série Marvel Knights : Spider-Man, réalisée par Mark Millar, Terry Dodson et Frank Cho. Les principaux ennemis du personnage sont ici convoqués, dans une aventure de longue haleine, développée par un des maîtres du genre (Ultimates, Kick-Ass, Civil War...). Certes, ici Millar n'a pas l'occasion de donner la pleine mesure de ses talents de provocateur et pourfendeur des idées reçues, mais il signe tout de même des épisodes rythmés et haletants. Ce qui devait arriver arriva : un des antagonistes de Spider-Man a découvert le secret de la double identité de Peter Parker, et comme mesure de rétorsion, sa Tante May a été victime d'un enlèvement. Spidey doit donc agir, et vite, pour retrouver sa tantine. Au passage, je remarque juste qu'on aurait pu l'imaginer plus désespéré, hors il me semble qu'il garde tout de même un minimum de self control, assez inattendu. Sa quête le pousse à solliciter l'aide des Vengeurs, sans résultat, et à se faire berner par le Hibou, qui a succédé au Kingpin comme roi de la pègre locale. En effet, le volatile le pousse à se mettre sur les traces d'Electro et du Vautour, ce qui ne vaudra au monte en l'air qu'une dérouillée mémorable, un séjour à l'hôpital, et de peu, la publication de photos dévoilant son vraie visage démasqué au monde entier. Seul point positif, il reçoit l'aide de la Chatte Noire, son ex amante, toujours aussi provoquante et sexy dans son costume moulant (la scène où Felicia et Mary-Jane sont au chevet d'un Peter convalescent est assez truculente). Mais alors qui orchestre ce rapt, qu'est devenue la tantine cardiaque et probablement en grand danger? Quel rapport avec Norman Osborn, incarcéré dans des quartiers de haute sécurité, et qui nargue à distance un tisseur désorienté? Et que veut le gouvernement à ce dernier, et aussi au docteur Octopus, anesthésié en plein New-York, devant un public médusé? Le récit est un peu long, se perd parfois dans de petites disgressions, sans grande gravité, mais se finit en apothéose ! Les amoureux du Green Goblin ne doivent bien sur pas perdre cet album, qui est vraiment bien illustré par un Dodson au meilleur de sa forme. Sous-intrigues à la pelle, action à chaque page, ou presque, voilà le type de Deluxe sur lequel je vous invite à jeter un oeil, ou quelques billets, si ça n'a pas été fait précédemment.

Rating : OOOOO


La saga sera reproposée en février dans la nouvelle collection "Marvel Select", à savoir la version plus économique des Best of et des Deluxe qui ont rencontré assez de succès pour avoir droit à cette seconde vie. Fans de Spidey, ne la perdez pas !

THE PULSE Vol.1 THIN AIR Journalisme et super héroïsme

Jessica Jones est une ancienne super-héroïne. Son parcours n'a rien d'inoubliable ,et aujourd'hui elle mène une vie pratiquement rangée, si ce n'est qu'elle fréquente le héros "black and cool" par excellence, Luke Cage. Leur relation est devenu plutôt sérieuse, au point que Jessica est enceinte. Lorsqu'elle se met en tête de chercher du travail, elle finit donc au Daily Bugle, le plus célèbre quotidien de New-York, tenu d'une main de fer par l'irascible J.J.Jameson. Ce dernier décide de confier à la future maman une série d'enquêtes sur les héros de la ville, en binome avec le vieux renard Ben Urich, qui seront présentées sur le nouvel hebdo en couleurs du Bugle, The Pulse. En échange, Jessica doit accepter de donner à son employeur l'exclusivité de la naissance de sa progéniture, ce qui ne se fait pas sans mal. Brian Bendis s'en donne à coeur joie dans ce titre qui mérite d'être (re)découvert. Les dialogues sont frais et percutants, on croirait voir un des films urbains où les répliques fusent, ou la "tchatche" crée à elle seule un rythme fort et porte le récit. L'enquête de Jessica aussi vaut son pesant d'or : lorsqu'elle apprend que plusieurs disparitions mystérieuses se sont produites au siège d'Oscorp, on pense tout de suite que Norman Osborn et le Bouffon Vert ne seront pas loin... A ce sujet, tout le second épisode est consacré à une disgression passionante, la confrontation entre une nouvelle journaliste fraîchement débarquée au Bugle (et un peu paumée) et Osborn lui même, qui démontre bien, à travers son agressivité et sa rouerie, qu'il est un psychopathe dément. Aux crayons, c'est Mark Bagley qui opère. Un artiste très classique et fort reconnaissable, qui a tendance à toujours dessiner les mêmes visages, mais qui au final a le rythme Marvel dans la peau et sait raconter en images, avec lisibilité et un talent évident. Les Tpb de cette série sont disponibles sur amazon pour quelques euros, ou dollars. Si vous cherchez donc un titre urbain, sur fond de journalisme à l'ancienne, je vous invite à vous les procurer.

Rating : OOOOO


MARVEL UNIVERSE 30 : La suite de "CHAOS WAR"

Chaos War se poursuit ce mois, sur les pages du numéro 30 de Marvel Universe. Après un premier rendez-vous brouillon et poussif, qu'en est-il ce coup ci? Et bien nous abandonnons momentanément le coeur du récit (la série portante, Chaos War) pour nous attarder sur les plis et méandres du récit, ces fameux tie-in, qui permettent parfois de saisir des détails restés en marge des événements, pour leur donner un sens plus profond. Mais aussi souvent ne servent à rien d'autre qu'à faire vendre quelques copies de plus, sur lesquelles se forgent la main des artistes débutants, ou boudés par les lecteurs. Par exemple, ce mois ci, nous pouvons lire les deux parties de Chaos War : Thor, confiées à J.M.De Matteis, qui connut son heure de gloire sur les pages de Spectacular Spider-Man, dans les années 90. Avec lui, place à l'introspection, comme d'habitude. Nous faisons connaissance avec Becca, jeune veuve inconsolable, qui a perdu mari et enfant, et qui nous narre le combat de Thor contre le panthéon extra-terrestre du nom de Gloire. A la suite de l'affrontement, le dieu tonnerre est expulsé sur Terre, sous les traits de Don Blake, amnésique. S'il va retrouver sa forme première, et sauver la demoiselle, c'est grâce à la foi, et à la part de divin qui réside en chacun de nous. Rien d'inoubliable ou d'incontournable, on se demande même ce que ça vient faire là, en plein milieu de cette guerre du chaos. Si nous poursuivons notre lecture, nous arrivons ensuite aux deux numéros du tie-in réservé aux Dead X-Men. Bonne surprise, les dessins de Doug Braithwaite sont plaisants et particulièrement bien colorés. Mauvaise surprise, le scénario est affligeant. Louise Simonson et Claremont ensemble, pour produire une telle inéptie, il fallait y penser. En gros, une poignée d'X-Men morts sont ressuscités pour affronter un des chiens de garde du Roi du Chaos, en l'occurence le Corbeau Charognard, et sa horde de volatiles qui déchirent les corps et l'âme. Thunderbird, deux soeurs Cuckoos, Sean Cassidy et Moira McTaggart, et quelques doubles de Jamie Madrox aussi, face à des oiseaux qui attaquent en masse. Je met au défi quiconque de lire ces plus de 40 pages sans bailler et se demander comment donc il est possible de publier un truc pareil... Absolument aucun intérêt.

Pour finir, la parole passe à l'escadron Divin, dessiné par Dan Panosian, qui tient absolument à démontrer qu'il est capable de faire du sous-sous Mike Mignola à bon marché. L'Escadron Divin rencontre un aréopage de Dieux japonais, liés par le sang avec le King of Chaos. L'occasion pour Venus de prouver qu'elle ne sait faire qu'une chose : pousser bêtement la chansonnette pour hypnotiser l'adversaire, tandis que l'incarnation de la Déesse panthère blanche du Wakanda pousse des rugissements de félin courroucé. Installez vous confortablement et gardez le thermos de café à portée de main, pour ne pas succomber au sommeil qui guette à chacune des pages de ce récit dispensable. Dulcis in fondo, Alpha Flight est de retour, avec un one-shot qui marque la résurrection de quatre des membres historiques de l'équipe. Les Alphans vont devoir s'unir aux Grands Fauves élémentaux qu'ils ont pourtant combattu sans relâche à l'ère de la première et jolie on-going initiée par John Byrne, et publiée en Vf sur les pages de Strange, ce qui ne nous rajeunit pas. Mais cette union est-elle judicieuse, et tous seront-ils d'accord pour courir ce risque? A vrai dire, on s'en fiche, car c'est mal ecrit, et pas très bien illustré non plus. Les crédits sont zapés, mais une simple recherche sur le net suffira à vous apprendre que ce sont bien deux artistes mineurs et pas des plus doués qui ont commis ce récit. Décidemment, Chaos War est bien une purge, une vraie ! Publiée peu avant Fear Itself aux EtatsUnis, mais présentée en même temps en France, cette saga qui se voulait incontournable, cosmique, et terrifiante, est en fait confuse et totalement inutile. Truffée de personnages secondaires mal introduits et caractérisés, et totalement vide d'émotion et de passion, elle nous laisse avec l'idée qu'à coté, l'event de Matt Fraction est du pur génie. Et il reste encore un numéro avant d'en voir la fin : je dis ça pour les "complétistes" qui ne sauront résister et se rueront sur le numéro 31 de Marvel Universe, le dernier avant le relaunch de la revue.

Rating : OOOOO


CATWOMAN : LE GRAND BRAQUAGE (Semic books)

Petit retour ce dimanche sur un Semic Book facile à trouver, et même récemment bradé à trois euros dans certains supermarchés, comme d'autres nombreux volumes de la collection. Catwoman en action, dans "Le grand braquage".
Selina Kyle est censé être morte, pour l'opinion publique. Mais en fait, elle se porte plutôt bien. Un des ses informateurs la met sur la piste d'un très gros coup, de ceux qui peuvent clairement changer le cours d'une existence, en bien comme en mal : il s'agirait de dérober plus de 24 millions de dollars, transportés par voie de chemin de fer, au Canada. Le hic, c'est que tout cet argent appartient à la mafia, que le convoi sera ultra blindé et surveillé, et que la mission, sur le papier, a tout de l'impossible. Selina va donc se rapprocher de Stark (non, pas Tony, un autre...), un ancien amant, pour qui, une fois n'est pas coutume, elle semble éprouver véritablement quelque chose d'autre qu'une pulsion sexuelle. Darwin Cooke réalise là une histoire en l'apparence banale, qui reprend les codes du genre (à la Scorcese, mafia et gros dollars) et rentre parfaitement dans les cordes de Catwoman, qui aime voler ce qui brille et ne lui appartient pas. Sauf que petit à petit, des flash-backs, des élipses, toute une série de non-dit, viennent enrichir et épaissir une trame qui gagne en complexté, et finit par nous toucher véritablement. Son dessin ne s'embarasse pas de fioritures ni du réalisme, il est presque cartoonesque, caricatural, simpliste. Un style que je n'ai jamais véritablement goûté mais qui finit par se justifier et rendre la lecture fluide. L'hisoire est restituée selon différents points de vue, dans les trois premiers chapitres, avant un dernier round tout en action, trahison, rebondissements, où la belle Selina dévoile des faiblesses qu'on ne lui connait guère. Derrière la confiance nécessaire entre les acteurs de ce braquage, c'est avant tout une histoire de liens baroques et tenaces, qui unissent des êtres fondamentalement seuls, par choix et par leur destin, qui accompagnent le lecteur de ce casse mémorable. Sans être un album indispensable, c'est une petite découverte à (re)faire, pour quelques menus euros, et c'est donc largement conseillable.



Rating : OOOOO

AVENGERS X-SANCTION #1 : Cable dérouille Captain America

Avec Jeph Loeb, vous allez faire un joli bond en arrière. Du genre, direction les années 90, où les comic-books misent avant tout sur les gros flingues, les muscles hypertrophiés, l'action pure et dure, et puis s'il n'y a guère de scénario, who cares, ça ne se verra pas. Voici donc le premier volet de la X-Sanction promise, en souhaitant que ce ne soit pas les lecteurs, qui soient au final sanctionnés... Les Vengeurs sont en mission, contre l'habituelle horde de vilains associés, lorsque le Faucon est froidement abattu par un tireur embusqué. Le corps inanimé est emporté sous terre par le sniper, qui n'est autre que Cable, revenu d'entre les morts. enfin, pas tout à fait. En quelques cases, on devine qu'il a été transporté dans un autre temps, où il a retrouvé son mentor Blaquesmith, et où le monde aurait été détruit à cause de l'absence de Hope, que Nathan considère désormais comme sa fille adoptive. Sam Wilson n'est pas mort, il doit juste servir de leurre pour attirer Captain America, le premier des Avengers à se frotter à un Cable bien décider à tous les descendre, un par un, puisqu'on l'a semble t'il persuadé que ces ignobles héros sans peur et sans reproches sont responsables du sombre avenir envisagé. D'où les flingues, la baston, les gros bras, les gros plans mâchoires serrées. Cable est plus que jamais bouffé par son virus techno-organique, et il n'a plus que 24 heures à vivre (il va donc encore mourir?) avant d'être définitivement soumis. On prend un gros coup de massue derrière la tête, ça castagne et c'est efficace, ça ne perd pas de temps et ça ne raisonne pas beaucoup. D'ailleurs, Loeb en a peut être même mis moins, du temps, à ecrire ce synopsis qu'il ne m'en a fallu à moi pour lire ce premier numéro. McGuinness l'épaule avec sa fluidité habituelle dans cette X-Sanction qui ne nécessite pas de dictionnaire ou de diplôme en psychologie pour être appréhendée. Second Coming, à coté, ça ressemblait à un traité de Jung ou de Spinoza...

JUSTICE LEAGUE LA SAGA DE RED TORNADO (DC PAPERBACK)

 Brad Meltzer n’a pas seulement relancé la Justice League en 2006 avec The Tornado’s Path ( la saga de Red Tornado pour Urban) : il a voulu...