LE PODCAST "LE BULLEUR" PRÉSENTE : LES ENTRAILLES DE NEW-YORK

Comme chaque samedi désormais, nous vous proposons de plonger dans l'univers de la bande dessinée au sens le plus large du terme, avec le podcast "le bulleur" qui met en avant un album en particulier, mais aussi l'actualité de la semaine, pour ce qui concerne le neuvième art. C'est rapide et bien présenté, toujours pertinent, aussi je vous recommande chaleureusement d'écouter chaque samedi; aujourd'hui vous allez entendre parler du dernier album de Julia Wertz, qui s'intitule Les entrailles de New York. C'est d'autant plus intéressant que la plupart des récits urbains de super-héros se déroulent dans la mégapole en question. Mais ici il ne s'agit pas d'un guide touristique, d'une version dessinée d'un compte Instagram d'un flâneur en quête des principaux monuments. C'est plutôt un ouvrage qui propose une vision de New York très personnelle, en partie d'ailleurs fantasmée, par une artiste qui s'attache à débusquer ce qui fut et le mettre en lien avec ce qui est, comme animée par une nostalgie et un intérêt pour une époque qui n'est pourtant pas la sienne. Le trait est minutieux et attentif, et l'ensemble échappe à tous les canons possibles. On y apprend une foule de renseignements et on y trouve de très nombreuses anecdotes, comme par exemple une présentation d'une certaine Mary Mallon, accusée d'être responsable d'une épidémie de fièvre typhoïde, et qui inspirera, vous l'avez compris, la naissance des décennies plus tards d'une des ennemis récurrentes de Daredevil, Typhoid Mary. Mais je préfère m'arrêter là et vous laisser écouter le nouvel épisode du podcast le bulleur pour en savoir plus. 


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DAREDEVIL L'HOMME SANS PEUR : RECONSTRUIRE DAREDEVIL

Daredevil est l'homme sans peur... il en a affronté des ennemis, un nombre incalculable, que ce soit le Caïd ou le Tireur, l'Homme aux échasses ou Fatalis, il se les est tous coltinés. Jamais il n'a tremblé. Il faut dire que comme il est aveugle, la plupart des acrobaties invraisemblables qu'il effectue lui passent par-dessus la tête. Mais on a beau être un casse-cou patenté, on n'est pas à l'abri pour autant de l'accident. C'est à cause d'un camion que Matt Murdock est dans un lit d'hôpital entre la vie et la mort; c'est un autre camion d'ailleurs qui est à la base de ses fabuleux pouvoirs, mais aussi de sa cécité. Jed McKay  nous raconte donc ce qui se passe dans la tête d'un homme qui a été brisé par les événements, plus que par ses ennemis. Matt est profondément marqué dans son corps meurtri, il y a de fortes chances que même s'il se réveille, il ne pourra plus jamais sauter d'un toit à l'autre et bondir comme un chat. Son sommeil est peuplé de cauchemars et ses amis se relaient à son chevet, tout comme des ennemis d'ailleurs, qui viennent contempler ce justicier désormais hors d'état de nuire. Il serait si facile de le tuer d'un geste nonchalant... Wilson Fisk par exemple! 
Difficile aussi d'accepter que pour se mouvoir il vous faut une chaise roulante alors que vous êtes habitués à virevolter sur les toits de New York! La dépression est omniprésente et c'est dans la noirceur la plus totale que Murdock s'enfonce, conscient que cette fois-ci il est probablement arrivé au terme de son parcours. Il a des amis qui sont là pour l'épauler, tenter de le relancer, comme Luke Cage Iron Fist ou Jessica Jones, comme par hasard ceux que l'on retrouve à l'écran chez Netflix en sa compagnie. Mais rien n'y fait, la rééducation fonctionnelle est en soit une épreuve comme il n'en n'a jamais connu jusque-là, et le héros d'autrefois n'est plus qu'un handicapé dont chaque pas est une petite victoire, qui pour autant lui rappelle la distance sidérale qui le sépare de son heure de gloire.

Il faut être honnête, l'histoire traîne un peu en longueur et se complaît dans la misère qui a investi le corps et l'esprit de Matt Murdock; néanmoins on tremble à l'idée que ça en est vraiment fini de Daredevil, même si le lecteur avisé est déjà au courant de l'issue favorable, puisque à la suite de cette galère une nouvelle série régulière Daredevil a été lancé par Marvel... adieu le suspense... On regrettera juste la succession de différents dessinateurs d'un numéro sur l'autre, comme s'il était impossible de trouver un artiste convaincant et régulier pour illustrer l'ensemble. Cela nous permet de lire avec plaisir des pages dessinées par Paolo Villanelli, Stefano Landini ou Iban Coello par exemple, alors que le style nerveux et torturé de Danilo Beyruth fonctionne très bien. Cette mini série nous rappelle encore une fois que derrière les super-héros ce sont surtout des drames humains qui se jouent, et si c'est cela que vous voulez lire avant tout, cet album vous tend les bras. Poor broken DD!


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PREFERENCE SYSTÈME DE UGO BIENVENU : DE SI PRÉCIEUSES DONNÉES...

Imaginez un futur pas si lointain que ça (genre 2055) ou l'espace de stockage à disposition de l'humanité tout entière, sur internet, a atteint ses limites. C'est qu'il faut en faire de la place pour emmagasiner toutes ces images imbéciles de plats cuisinés ou ces selfies égocentriques, sans oublier les vidéos qui inondent YouTube du matin au soir. Les victimes à sacrifier risquent d'être célèbres; au diable des chef-d'œuvres du cinéma comme 2001 l'odyssée de l'espace de Stanley Kubrick, ou de nombreux poèmes et romans du patrimoine littéraire... il est bien plus important de préserver la mémoire collective de nos soirées avinées entre potes. Bref, dans un monde comme celui-ci, le pauvre Yves Mathon, qui vient d'enterrer son père en début d'album, n'est vraiment pas à sa place. Le type fait de son mieux pour résister à sa façon, c'est-à-dire qu'il rapporte chez lui des fichiers qu'il est censé détruire, au risque d'en prendre pour des années de prison. Il a son service un robot domestique, Mikki, qui porte également sa fille à naître par gestation procurée. Ce robot est ainsi régulièrement fourni en précieuses datas, et c'est lui qui préserve ce savoir censé disparaître à jamais. Bien évidemment un tel comportement à risque peut connaître une fin tragique d'un moment à l'autre, d'autant plus que deux inspecteurs semblent sur la piste de Yves et remontent petit à petit jusqu'à lui. C'est toute sa vie professionnelle, personnelle et familiale qui risque de basculer, car il ne faudra pas compter sur son épouse pour être solidaire en cas d'inculpation... ça c'est la première partie de l'œuvre d'Ugo Bienvenu, intitulée préférence système. Une vision dystopique et intelligente de ce que pourrait être notre avenir, de cette tentation délétère que nous avons de toujours préférer le superficiel au détriment de l'essentiel. La culture est en danger, mais c'est notre mémoire collective, celle de l'humanité, qui disparaît jour après jour. Nous oublions qui nous sommes et d'où nous venons, nous nous effaçons.



Il y a une césure assez étrange en milieu d'album et la seconde partie est fort différente de la première. Impossible d'en parler en détail sans spoiler toute l'histoire, mais nous basculons vers un utopie de la collapsologie, qui évoque le mythe du bon sauvage, avec un robot qui prend sous son aile celle qui pourrait bien être une petite page d'espoir pour notre monde qui marche sur la tête. Si nous aurions souhaité que ces deux grandes phases soient plus adroitement reliées et que le récit gagne ainsi en clarté et en logique narrative, il n'empêche que cette œuvre est aboutie et truffée de bonnes idées, qui trouvent un écho profond dans cette société qui nous dépersonnalise et nous digitalise toujours plus, mois après mois. Le dessin est clair, concis, sans fioriture, l'histoire est mise en couleurs de manière extrêmement limpide, probablement d'ailleurs dans des tons trop criards par endroit, avec des aplats monochromes extrêmement vifs; on se plaît par moment à songer à ce qu'aurait pu donner une touche légère et éthérée comme celle des aquarelles de Dustin N'guyen par exemple, mais bon, c'est vraiment pour chercher la petite bête et tendre vers la perfection, car autrement ce Préférence système est une lecture hautement recommandable, qui pourrait bien être une des bonnes surprises sur vos étagères en cette fin d'année, où devrais-je dire début d'année, puisqu'à l'heure où vous lisez ces lignes, nous sommes sur le point de fêter le 1er janvier. Bonne et heureuse année à tous alors, et encore merci pour votre fidélité au fil des ans. 


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MARVEL TWO-IN-ONE : LA CHOSE ET DES VEDETTES DANS LES 70'S

Dans les années soixante-dix, une des manières de mettre en valeur les personnages les plus populaires de Marvel étaient de leur proposer un mensuel spécial, dans lequel ils pouvaient faire équipe avec l'invité du jour, pour des aventures pas toujours indispensables, mais qui fleurent bon l'ère des seventies, quand on revisite ça avec nostalgie, des décennies plus tard. Si Spider-Man tissait sa toile dans Marvel Team-Up, la Chose avait le beau rôle dans Marvel Two-In-One. C'est sur les pages de Marvel Feature #11 et #12 (avec des personnages différents à chaque fois) que l'idée est née. Il faut dire que quand c'est Len Wein et Jim Starlin qui s'y collent, et qu'on retrouve Ben Grimm et Hulk, face au Leader, il y a de quoi rêver. Plus encore dans la suite, avec Iron Man, Thanos et les frères de sang. C'est d'ailleurs ici que démarre vraiment ce qui sera dès lors une longue saga à succès, avec Captain Marvel et Thanos, et qui marquera au fer blanc de la gloire la légende même de Marvel. C'est ainsi que prend son envol Marvel Two-In-Oe, où apparaissent aussi les autres membres des Fantastiques, et d'autres super-héros qui se relaient avec la Chose. Certains épisodes se rattachent à des histoires en cours et sont donc d'importance capitale ou notable, pour qui aime recouper les aventures des uns et des autres, et profiter de la richesse narrative du sous-bois marvelien. Dès le numéro un, Ben rencontre Man-Thing, et la menace des Badoons, une race extra-terrestre, plane de toute son ombre. Défilent ensuite nombre d'intervenants, comme Wundarr, Namor, Daredevil, Captain America, ce qui rend le mensuel attrayant, un vivier pour vedettes de l'héroïsme, guest stars le temps d'une grosse vingtaine de pages. Steve Gerber n'oublie pas non plus de faire apparaître des vilains d'envergure, terrifiants et vraiment pas commodes, comme le Mandrill ou encore Nekra. Pour l'épauler dans cette tâche, on trouve Gil Kane et Sal Buscema, loin d'être les derniers venus, et dont la classe ne se dément pas, surtout pour le dernier cité, auteur d'une prestation remarquable.




Steve Gerber étant aussi très occupé avec les Défenseurs, ce n'est pas une surprise de retrouver la merveilleuse Valkyrie, mais aussi d'autres personnages comme l'Exécuteur ou l'Enchanteresse; du coup le scénariste se laisse influencer par l'occultisme et l'ésotérisme et son travail bascule clairement vers l'horreur. C'est donc fort naturellement que le Docteur Strange ou Ghost Rider font eux aussi une apparition pour le plus grand plaisir des fans. On trouve même par la suite ce bon vieux Chris Claremont qui vient prêter main-forte à Gerber, le temps d'une histoire où la Chose doit s'allier avec Thor pour affronter le Maître des maléfices. Claremont reste également le mois suivant alors que Ben est cette fois-ci aux côtés de la Veuve Noire, face ni plus ni moins qu'à Agamemnon. Bien entendu tout n'est pas d'une qualité irréprochable et parfois les dessins sont un peu bâclés, comme lorsque Herb Trimp ou encore Bob Brown s'occupent de produire des planches qu'on devine réalisées à la hâte... les deux ont déjà fait beaucoup mieux dans leur carrière! Néanmoins il s'agit là d'un plaisir coupable que de retrouver ces histoires extraites des années 70, dans un format relativement économique et qui mois après mois exhume tout un pan de l'histoire Marvel. Je vous ai déjà dit que j'étais fan de cette Epic collection? Oui je me répète, mais vraiment quelle bonne idée!



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LE PODCAST "LE BULLEUR" PRÉSENTE : IN WAVES (DE AJ DUNGO)

Si la vocation première d'universComics est d'aborder le monde des super-héros et de la production américaine du genre, il nous arrive aussi parfois de plonger dans la bande-dessinée franco-belge ou le roman graphique plus "traditionnel". C'est donc tout naturellement que nous accueillons sur notre blog un podcast fraîchement créé, intitulé le Bulleur. Je vais être sincère avec vous, je fais comme le font la plupart des hommes politiques de notre pays, on fait d'abord travailler la famille... bref ce podcast est animé par mon frère, et si lui n'est pas vraiment un fan des aventures de Superman et consorts, c'est par contre un lecteur assidu de ce qui se fait sous d'autres latitudes; bref je vous invite à suivre les différentes chroniques mises en ligne, à commencer par celle de ce jeudi qui porte sur l'oeuvre d'AJ Dungo, intitulée In Waves, en compétition au Festival d'Angoulême, où nous serons présents, entre parenthèses. Rien ne vous empêche bien entendu d'aller faire un tour sur ce qui a déjà été posté précédemment, puisque nous en sommes à l'épisode 21! Et puis concernant la bande-dessinée franco-belge, ou en tous les cas les comics un peu moins super héroïques que ceux de Marvel ou DC Comics, restez à l'écoute car j'ai quelques chroniques sous le coude à vous présenter dans les prochaines semaines, et il y a du très bon au menu! Sur ce bon weekend.



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REVENGE OF THE COSMIC GHOST RIDER #1 : REVIEW

Ils ne sont pas si nombreux les personnages chez Marvel qui parviennent à gagner une notoriété convaincante en quelques mois; c'est pourtant ce qui s'est produit avec l'apparition du Ghost Rider cosmique. Il s'agit en fait d'un mélange entre Frank Castle, notre Punisher bien connu, et l'esprit de vengeance que tout le monde appelle Ghost Rider, donc. Au service de Galactus, bras droit de Thanos, mort et ressuscité au Valhalla, membre très éphémère des Gardiens de la galaxie... cette version alternative venue d'un lointain futur de Castle a déjà connu mille et une péripéties dans sa brève existence éditoriale, chapeautée par un Donny Cates inspiré. Tout le monde le pensait mort, mais voici qu'il est déjà de retour dans une mini série en 5 parties, et c'est de ceci dont je vous parle aujourd'hui.  Amis de l'Éternelle Vengeance, c'est reparti pour un tour!



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GREEN LANTERN TERRE UN : UNE ORIGIN STORY DES PLUS RÉUSSIES

Tout ce qui porte la mention Terre Un nous emmène dans un univers parallèle au notre, où les super-héros classiques sont réécrits d'une manière souvent fort différente. C'est encore le cas et peut-être plus que d'habitude avec ce Green Lantern. Hal Jordan est une sorte d'ouvrier de l'espace qui passe son temps à extraire un précieux minerai appelé le palladium. Mais la dernière extraction en cours perd de son intérêt alors qu'on annonce qu'une cargaison exceptionnelle vient de pointer le bout de son nez. Si l'expédition envisage un rapide retour sur Terre, ce n'est pas le cas de Jordan, qui est une forte tête comme vous le savez... il obéit rarement aux ordres qu'on lui donne et c'est la raison pour laquelle il continue de creuser, jusqu'à mettre la main sur les vestiges d'un vaisseau. À l'intérieur, lui et son coéquipier Volkov vont mettre la main sur un anneau qui détient évidemment d'étranges pouvoirs dont ils ignorent absolument tout. S'ensuit un affrontement avec ce qui est en réalité un Traqueur, et le début d'une évidence ; enfiler l'anneau au doigt donne des pouvoirs assez extraordinaires, comme celui de voler sans avoir besoin de combinaison spatiale et de faire apparaître des constructions ou inventer des armes ou des outils merveilleux. Foin de police spatiale interplanétaire dans cet ouvrage, les Green Lantern ici sont plutôt des combattants de la liberté aux prises avec des ennemis, des envahisseurs sans scrupule ni pitié. Et se débarrasser d'un Traqueur, comme le fait Jordan, ce n'est pas une chose si courante, alors pour en être arrivé là sans même comprendre comment fonctionne le l'anneau, c'est que le type doit avoir une trempe exceptionnelle, et qu'il est probablement destiné à devenir quelqu'un de très particulier. En tous les cas, il ne faut pas demander à Kilowog pour lui expliquer comment tirer l'essence même de l'anneau, car ici lui aussi est un peu paumé et il improvise en fonction de la situation. Un sacré duo donc, qui n'a que son courage et son inventivité pour s'opposer à l'ennemi. 




Corinna Bechko et Gabriel Hardman choisissent un chemin clair, celui de la science-fiction, pour introduire ce qui est du ressort du plus pur des super-héros. Et ça marche. L'atmosphère est à la fois proche de nous, terre à terre, et d'anticipation la plus complète, avec un anneau mystérieux et des porteurs totalement dépassés, même si Hal va vite se mettre au diapason. Sa relation avec Kilowog est bien tournée, et donne une épaisseur humaine bienvenue au grand oeuvre. Gabriel Hardman au dessin réalise ici une des meilleures prestations de sa carrière, avec une utilisation admirable des ombres, un trait certes loin d'être ultra léché et d'un photoréalisme criant, mais qui surprend par son intensité, son honnêteté graphique, offrant une vision de l'espace et de ce qui s'y déroule déroutante et juste. Déroutante car nous sommes dans un domaine éloigné des pages flashy des Green Lantern de lointaine tradition, ici le coté sombre et même angoissant et étouffant de l'immensité infinie est prenant, et c'est une toile de fond crédible et omniprésente qui donne du cachet à l'ensemble. Il y a sur Terre 1 suffisamment d'idées neuves et de respect de la mythologie des Green Lantern , pour faire de cet album une parution recommandée pour tous.



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THE PUNISHER RED BAND #1 : LA REVIEW V.O

 Depuis quelques années, le Punisher est  un paradoxe ambulant. Frank Castle a été récupéré dans le monde réel par des groupes qui l’ont bra...