Dans les années soixante-dix, une des manières de mettre en valeur les personnages les plus populaires de Marvel étaient de leur proposer un mensuel spécial, dans lequel ils pouvaient faire équipe avec l'invité du jour, pour des aventures pas toujours indispensables, mais qui fleurent bon l'ère des seventies, quand on revisite ça avec nostalgie, des décennies plus tard. Si Spider-Man tissait sa toile dans Marvel Team-Up, la Chose avait le beau rôle dans Marvel Two-In-One. C'est sur les pages de Marvel Feature #11 et #12 (avec des personnages différents à chaque fois) que l'idée est née. Il faut dire que quand c'est Len Wein et Jim Starlin qui s'y collent, et qu'on retrouve Ben Grimm et Hulk, face au Leader, il y a de quoi rêver. Plus encore dans la suite, avec Iron Man, Thanos et les frères de sang. C'est d'ailleurs ici que démarre vraiment ce qui sera dès lors une longue saga à succès, avec Captain Marvel et Thanos, et qui marquera au fer blanc de la gloire la légende même de Marvel. C'est ainsi que prend son envol Marvel Two-In-Oe, où apparaissent aussi les autres membres des Fantastiques, et d'autres super-héros qui se relaient avec la Chose. Certains épisodes se rattachent à des histoires en cours et sont donc d'importance capitale ou notable, pour qui aime recouper les aventures des uns et des autres, et profiter de la richesse narrative du sous-bois marvelien. Dès le numéro un, Ben rencontre Man-Thing, et la menace des Badoons, une race extra-terrestre, plane de toute son ombre. Défilent ensuite nombre d'intervenants, comme Wundarr, Namor, Daredevil, Captain America, ce qui rend le mensuel attrayant, un vivier pour vedettes de l'héroïsme, guest stars le temps d'une grosse vingtaine de pages. Steve Gerber n'oublie pas non plus de faire apparaître des vilains d'envergure, terrifiants et vraiment pas commodes, comme le Mandrill ou encore Nekra. Pour l'épauler dans cette tâche, on trouve Gil Kane et Sal Buscema, loin d'être les derniers venus, et dont la classe ne se dément pas, surtout pour le dernier cité, auteur d'une prestation remarquable.
Steve Gerber étant aussi très occupé avec les Défenseurs, ce n'est pas une surprise de retrouver la merveilleuse Valkyrie, mais aussi d'autres personnages comme l'Exécuteur ou l'Enchanteresse; du coup le scénariste se laisse influencer par l'occultisme et l'ésotérisme et son travail bascule clairement vers l'horreur. C'est donc fort naturellement que le Docteur Strange ou Ghost Rider font eux aussi une apparition pour le plus grand plaisir des fans. On trouve même par la suite ce bon vieux Chris Claremont qui vient prêter main-forte à Gerber, le temps d'une histoire où la Chose doit s'allier avec Thor pour affronter le Maître des maléfices. Claremont reste également le mois suivant alors que Ben est cette fois-ci aux côtés de la Veuve Noire, face ni plus ni moins qu'à Agamemnon. Bien entendu tout n'est pas d'une qualité irréprochable et parfois les dessins sont un peu bâclés, comme lorsque Herb Trimp ou encore Bob Brown s'occupent de produire des planches qu'on devine réalisées à la hâte... les deux ont déjà fait beaucoup mieux dans leur carrière! Néanmoins il s'agit là d'un plaisir coupable que de retrouver ces histoires extraites des années 70, dans un format relativement économique et qui mois après mois exhume tout un pan de l'histoire Marvel. Je vous ai déjà dit que j'étais fan de cette Epic collection? Oui je me répète, mais vraiment quelle bonne idée!
Steve Gerber étant aussi très occupé avec les Défenseurs, ce n'est pas une surprise de retrouver la merveilleuse Valkyrie, mais aussi d'autres personnages comme l'Exécuteur ou l'Enchanteresse; du coup le scénariste se laisse influencer par l'occultisme et l'ésotérisme et son travail bascule clairement vers l'horreur. C'est donc fort naturellement que le Docteur Strange ou Ghost Rider font eux aussi une apparition pour le plus grand plaisir des fans. On trouve même par la suite ce bon vieux Chris Claremont qui vient prêter main-forte à Gerber, le temps d'une histoire où la Chose doit s'allier avec Thor pour affronter le Maître des maléfices. Claremont reste également le mois suivant alors que Ben est cette fois-ci aux côtés de la Veuve Noire, face ni plus ni moins qu'à Agamemnon. Bien entendu tout n'est pas d'une qualité irréprochable et parfois les dessins sont un peu bâclés, comme lorsque Herb Trimp ou encore Bob Brown s'occupent de produire des planches qu'on devine réalisées à la hâte... les deux ont déjà fait beaucoup mieux dans leur carrière! Néanmoins il s'agit là d'un plaisir coupable que de retrouver ces histoires extraites des années 70, dans un format relativement économique et qui mois après mois exhume tout un pan de l'histoire Marvel. Je vous ai déjà dit que j'étais fan de cette Epic collection? Oui je me répète, mais vraiment quelle bonne idée!
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