En kiosque : DARK REIGN 5 (Non, ce n'est pas une blague...)

J'avais prévu de recenser et chroniquer le numéro de DARK REIGN de février, malgrès un évident manque de temps libre en ce début de semaine. Toutefois, et c'est la bonne nouvelle, ce sera très vite fait, de manière télégraphique. Ce numéro 5 est en effet totalement dispensable, à des années lumière des promesses initiales des tous premiers, qui laissaient entrapercevoir la possibilité d'un sacre comme "meilleure revue Panini en kiosque". Le mirage fut de courte durée, le retour sur Terre brutal. Au programme ce mois ci, Les Vengeurs Noir, "La Cabale". Un one-shot en cinq petites parties, qui décide d'approfondir les ambitions, de faire le point sur la situation, de certains membres de la Cabale, justement, ce groupe de vilains aux dents longues qui servent de lieutenants d'Osborn, pour ses basses oeuvres. L'occasion de retrouver Fatalis, Hood, Emma Frost, Namor ou Loki. Le problème, c'est que c'est absolument indigent, que ça n'apporte rien de plus à ce que nous savons déjà, à peine l'occasion pour des artistes mieux inspirés par le passé (Remender, Fraction...) de toucher un petit cacheton, et pour Daniel Acuna, aux dessins, de prouver qu'il a vraiment un sérieux problème avec les couleurs dégoulinantes (je me rappelle de ses prouesses dans Marvel Universe, sur Green Lantern, ça n'était guère mieux...) Et ne comptez pas sur le crossover Thunderbolts/Deadpool pour relever le niveau. Humour cinquième degré, nous avons là une aventure typique des revues pour jeunes lecteurs, du genre "le magazine des super héros pour les 4-12 ans". Ce qui n'est pas non plus un crime, il faut bien varier les coeurs de cible, mais au sein d'une revue comme "Dark Reign", et ce que cette tragique époque de la continuité Marvel signifie, c'est particulièrement déconcertant. Pourquoi ne pas avoir proposé ces quatres épisodes du crossover dans un album spécial (entre les Marvel heroes, icons, mega, hors série, on a du choix...) que seuls les fans des blagues pourries (euh pardon, décalées) de Deadpool auraient acheté? Du coup ça fait deux mois que le mensuel Dark Reign ne sert plus à grand chose... Fermons les yeux sur l'appendice final, dont le seul titre, "Kreveur de Skrull" se suffit à lui même. Bon sang, Panini nous a vendu en février une parodie de sa revue "Dark Reign", et le véritable magazine doit encore sortir à ce jour, dites moi que c'est ça?? ps : il n'empêche, si vous y tenez à votre poster géant complet de Thor et des dieux d'Asgard, il va quand même vous falloir acheter Dark Reign 5. Toutes mes condoléances.

En kiosque : X-MEN 157 (X-women et gros nichons)

Que sont donc devenus les X-men ? L’occasion idéale de faire le point sur l’évolution de nos chers mutants nous est donnée ce mois ci, avec la revue éponyme et mensuelle. Un arc narratif complet en quatre mouvements, ça ne se refuse pas. Voici donc venir la « consoeurie », terme qui par ailleurs, retenez moi si je me trompe, n’existe pas officiellement dans le vocabulaire, puisqu’on devrait parler, même au féminin, de « fratrie ». Il s’agit de quatre numéros d’Uncanny X-men la série phare, le tout à la suite. Madelyne Prior (ou plutôt la Reine Rouge) y fait son retour, dans une forme à mi chemin entre l’ectoplasme et la sorcière, et elle cherche un point d’encrage physique pour effectuer son grand come-back définitif parmi nous autres, pauvres humains. Elle décide d’investir le corps de Bettsy Bradock, alias Psylocke, à mois que ce ne soit celui de Kwannon, alias Revanche, à moins que ce ne soit l’inverse. Nous y revoilà, dans l’eternel débat autour du devenir de la belle ninja, qui fut la source de tant de migraines par le passé. Je dois dire que cette fois encore, j’ai quelques doutes sur le fait de savoir si j’ai bien tout compris. En tous les cas, Madelyne et ses associés (la soeurerie, donc) investissent le Qg des X-men, à San Francisco, et ne tarde pas à faire tomber nos héros et héroïnes comme des mouches. Jusqu’à ce qu’Emma Frost se reprenne, et permette un formidable retournement de situation, en tandem avec son compagnon (et ex mari de Madelyne) Scott Summers. Baston, explosions, excursions psychiques, le tout à tambour battant, à la limite de la confusion, voilà pour le fond de ces quatre numéros.

Mais cela ne nous dit pas où en sont les X-men. Aujourd’hui, je m’arrêterais uniquement sur le travail graphique de Greg Land et Terry Dodson. Les X-women sont bonnes, plus que jamais. Même Madelyne, qui est le clone de Jean Grey, a désormais une poitrine généreuse qui semble avoir poussée durant son séjour dans les limbes (naturelle ou pas ?). Entre Reine Rouge, Reine Blanche et petites dentelles, le coté sado-maso un peu désuet qui a toujours embaumé l’atmosphère, sur nos titres X, est devenu particulièrement explicite ces mois derniers. Diablo a particulièrement raison quand il définit Emma : « l’équivalent humain d’un sac à main à 10 000 dollars ». Bling-bling et corsets moulants, serait-ce ça, le look ultime des mutants de début de siècle ? Scott dort lui sur le canapé. Trop de chair tue l’amour, le pauvre ne sait plus forcément où donner de la tête, et gageons que le souvenir d’une certaine rousse finit par perturber ses relations avec une blonde explosive. J’ai parfois l’impression de lire un soap-opera qui ne se cache plus derrière la façade d’un comic-book de science fiction, mais derrière le mince paravent d’une Bd érotique qui flirte avec les pulsions réprimées d’un public, qui a parfaitement assimilé le concept de la lutte contre le mal en porte-jarretelle et talon aiguille. Comme si pour être résolument moderne, il fallait toujours chercher ce petit zest érotique qui peut faire basculer la série dans le trash glamour au rabais. Oubliez donc les grandes sagas Claremontesques et les héros sublimés, et bienvenus dans l’ère du « dans le fond tous pourris », où chacun des personnages porte en soi l’ombre de pêchés inavoués ou inassouvis, où les différentes tonalités de gris vont jusqu’à faire oublier la lumière, l’espoir. Les X-men finiraient-ils par prendre la lettre qui les caractérise au pied de la lettre ? Pas sur que ça fasse bander les anciens lecteurs.

NEW AVENGERS / TRANSFORMERS : Des vengeurs et des gros camions

Revenons quelques mois en arrière, juste avant le début de la grande saga "Civil War". Les Vengeurs de l'époque ont enrolé Spider-man et Wolverine dans leur roster, pour se relancer suite à la tragique conclusion de "Disassembled". Leurs nouvelles aventures sont truculentes, fichtrement bien illustrées, et donne un sacré coup de fouet au titre, confié à Bendis. Mais de cette époque là, tout n'a pas été publié en Vf, preuve en est ce crossover entre les deux compagnies, Marvel et IDW Publishing, qui fait que la route des Avengers et celle des Transformers se croisent. Une aventure quasi irréelle, surfant bien entendu sur la vague imminente des films de Michael Bay. Stuart Moore envoie nos super héros en Latvérie pour enquêter sur une structure alien métallique, qui semble au centre d'un conflit entre les deux états voisins de la Latvérie justement, et de la Symkarie. Cette dernière possède l'arme nucléaire, et la première est dirigée d'un gant de fer par Fatalis : imaginez donc les étincelles qui peuvent faire s'embraser l'Europe de l'Est. Mais une fois sur place, rien ne va plus. Les Vengeurs commencent par se prendre la tête entre eux, et la tension monte inexorablement (on découvrira par la suite qu'un mécanisme de Fatalis exacerbe les tensions et l'excès de testostérone) alors qu'ils sont attaqués dès qu'ils pénètrent dans le complexe mystérieux. Cap est touché à la tête (juste ko, par chance...) et Spidey est capturé par la suite par ... Megatron! Car oui, les Vengeurs se retrouvent face à face, à la fin du premier épisode, avec une horde de camions parlants (ce qui ne manque pas de choquer Wolverine), les Transformers d'Omega Prime, et la seule manière intelligente de réagir qu'ils trouvent est de donner l'assaut (car oui, les héros n'ont pas toute leur tête, j'ai déjà expliqué pourquoi). L'occasion de sourire bêtement en voyant Miss Marvel se faire repousser dans son élan par un ... air-bag, qui se révèle être l'arme défensive par excellence face à une héroïne à la puissance pourtant remarquable. Que dire de plus? Pas grand chose... C'est vraiment du comic-book de consommation, reservé exclusivement aux fans hardcore des deux groupes de personnages. Tyler Kirkham n'est pas mauvais aux dessins, mais l'anatomie des héros est souvent trop anguleuse et hormi les premiers plans, ils souffrent d'un manque de caractérisation. Cette mini série est composée de 4 parties, et d'un combat assez bourrin et stérile du début à la fin, tout juste sauvé par l'humour pas toujours très frais de Spidey (qui invite Fatalis à venir jouer à la X-box chez lui, par exemple...). Même si on a vu pire, par le passé, pour ce qui est de ce type de projet purement commercial, New Avengers/Transformers est quand même bien dispensable...

BATMAN R.I.P Rest in peace Bruce Wayne ?

Pour apprécier pleinement Batman:RIP, est-il pour autant nécessaire d'avoir lu toute la production Batmanesque des mois précédents ce nouvel arc narratif? Probablement, serait-on tenté de dire, vu que Grant Morrisson préparait le terrain depuis quelques temps, avant d'ouvrir franchement les hostilités. Batman RIP, Rest in Peace, donc. Plus de Batman, ou plus précisément, plus de Bruce Wayne. Inutile de préciser que les chances de voir le biliardaire play-boy quitter définitivement la scène sont de l'ordre d'une sur un milion. Autant demander à Bendis de se laisser pousser les cheveux. Faisons donc semblant, un instant, qu'un grand tournant historique va advenir sur les pages de Batman. Pour commencer, Bruce va devoir élucider un mystère inquiétant : l'identité du "Black Glove", de cette organisation secrète composée de vilains inconnus, mais graphiquement superbes, avec un Tony Daniel en très grande forme pour les faire briller de mille feux. Bonne idée que de ne pas aller puiser dans les puits taris des ennemis historiques du Batman, pour présenter ces "new entry" menaçantes. Car personne ne s'en doute vraiment, sauf le Batman, mais il se trame quelque chose de gros, d'effrayant, à Gotham. Ses nouveaux ennemis vont avant tout s'en prendre à sa psyché, car franchement, dans quel état de délabrement doit se trouver l'esprit d'un justicier hanté par la mort, qui se déguise en chauve souris, et vit dans la conspiration et se nourrit de la peur des autres, depuis des années? Quand un tel esprit touche le fond, et sort des rails, la catastrophe est de celles qui laissent des traces, en profondeur. Un Bruce Wayne fragile, rongé de l'intérieur, qui dévoile tous ses secrets par amour avant de s'en mordre les doigts. Qui doit lutter avant tout contre ses propres démons, contre son propre passé contaminé. Voilà le menu. Morrisson est au mieux de sa forme dans ce Batman:RIP, il parvient à la fois à insuffler ce souffle dément et quasi psychotrope à travers toute l'histoire, tout en en préservant la lisibilité, ce qui reste son défaut majeurà ce jour. Tony Daniel est excellent, et le travail du coloriste qui embrase ou étouffe les planches avec une impressionante gamme de couleurs est remarquable. Par contre, méfiez vous : un super héros dont ne repêche pas le corps criblé de balles, et qu'on ne soumet pas à une sérieuse analyse Adn, ne peut forcèment pas mourir, vous devriez le savoir. Encore qu'on peut avoir le corps, les images, et se tromper pour autant (n'est ce pas Steve Rogers?). Fichus encapés, même quand on croit avoir entre les mains la "dead line" de leur carrière, la loi des séries mensuelles finit toujours par les ramener à la vie.

En kiosque : SPIDER-MAN 121

Grand final pour la saison 1 du Spider-man post "Brand new day". L'arc story "Character assasination" nous dévoile donc ses derniers petits trucs, et l'heure du bilan final est venue. Avec en prime le destin de Vin Gonzales, ce policier si dévoué, en apparence, qui partage son appartement avec Peter Parker (dans les anées 80 on appelait ça un cothurne, et c'était Osborn fils qui s'y collait, vous vous souvenez?). Le mystère du meurtrier aux traceurs, c'était donc (également) lui! Que de plans retors et de machinations pour enfin parvenir à capturer le tisseur de toile, et que d'entorses à une loi qu'il est censé faire respecter. Heureusement qu'une fois envoyé justement en prison, il va se faire sauver les fesses par un Spider-man lui aussi incarcéré ( et avec un bras en echarpe ) et toujours prêt à sauver la veuve et l'orphelin, même quand ces derniers mériteraient bien une bonne punition exemplaire. Puis ce sera le moment du grand combat, du réglement de compte définitif, en direct live devant les caméras américaines, entre le monte en l'air et Menace, alias Lily Hollister, la nouvelle fiancée d'Harry Osborn, qui a refusé, cela dit en passant, sa récente demande en mariage. Un Harry qui va intervenir juste à temps pour éviter une déroute fatale à notre Parker bien embarassé, le tout sous le costume du Green Goblin, qu'il s'était juré de ne plus endosser. Pendant ce temps, le papa psychopathe, devenu grand maître de la sécurité des Etats-Unis, ne semble pas décider à punir sévèrement la belle Lilly, au contraire : probablement a t'il trouvé en elle une recrue idéale pour ses plans diaboliques. Romita Junior a déjà mieux fait, y compris sur les titres arachnéens, je vous le confirme, mais les amateurs de son style cabossé et de son dynamisme toujours d'actualité devraient apprécier. Marc Guggenheim fait ce qu'il peut pour sauver les meubles d'une première saison souvent banale et décevante, et même s'il y parvient avec du suspens et de l'action dans la dernière ligne droite, tous les lecteurs qui suivent le titre depuis plus d'un an continuent probablement de nourir une rancoeur secrète qu'il n'ont pas fini d'entretenir.
Amazing SpiderMan Extra 3 nous offre ce que Marvel définit une "coda", c'est à dire un bref épilogue à la saga qui vient de se conclure. L'occasion de retrouver l'Infirmière de nuit, étonamment rajeunie et embellie ces mois derniers à chaque fois que nous l'avons rencontrée, et de revoir Flash Thomson, héros de guerre de retour du front, probablement mutilé à jamais : un tournant inattendu et bouleversant pour un des personnages historiques de la série. Bon sang, pourquoi tant de méchanceté, comment va t'il pouvoir reprendre une vie normale, avec ce qui lui est arrivé? En bonus une petite aventure en tandem de Spidey et Wolverine, dont l'action se déroule dans un bar, entre morale philosophique et dépression latente, autour d'un verre. J'ai déjà du lire ça pas mal de fois par le passé, ça a le mérite de remplir le mensuel pour atteindre le nombre de pages requis, mais ça ne fait pas globalement avancer grand chose. Moi je vous le dis, elle a intérêt à être béton, la saison 2, pour que Spider-man ne passe pas à la trappe de mes choix, pour 2010.

UNIVERS COMICS V2 : Changements importants

Bonjour !
Comme je vous l'avais annoncé sur la page Facebook d'Univers Comics, la refonte du site est donc chose faite. Ce blog reste en fonction, mais il sera alimenté chaque semaine, sous forme d'un vaste récapitulatif de ce qui s'est dit et écrit sur Facebook. Pour trouver les articles en temps réel, les dernières mises à jour, les spoilers et les news, je vous invite donc, si vous ne l'avez pas encore fait, à rejoindre la petite communauté, à cette adresse : ICI.
Il s'agit avant tout d'un gain de temps et d'ergonomie, et de toutes manières, je le rappelle, des récapitulatifs hebdomadaires seront proposés sur ce blog, probablement en fin de semaine. En vous souhaitant une bonne lecture (en souhaitant vous lire et pouvoir échanger avec vous) sur UNIVERS COMICS, à bientôt !

SPOILER ZONE : X-MEN "The list"

Il n’y a pas que les Vengeurs qui vont faire les frais de la « liste » d’ennemis du pouvoir en place, à abattre. Norman Osborn souhaiterait également se débarrasser de l’engeance mutante, et comme à son habitude, il ne va pas faire les choses à moitié. Il faut dire qu’un véritable conflit ouvert à éclaté entre les deux factions (le crossover entre Dark Avengers et X-men, à venir en VF ce printemps) et qu’en conséquence, les mutants ont quitté San Francisco, leur base d’opération depuis quelque temps, pour s’établir sur l’astéroïde M, autrefois appartenant à Magneto, et qu’ils ont fait ressurgir des flots, pour la transformer en île refuge pour tous leurs congénères. Le problème, c’est que désormais nous trouvons Namor dans les files des X-men, mais aussi et toujours Emma Frost, qui ont tout deux fini par abandonner Osborn, lequel ne compte pas oublier cette trahison de si tôt. Après avoir manipulé sa matrice génétique et l’avoir placé en état de rut permanent (ce qui entraine chez elle une violence inouïe), le rouquin diabolique utilise Marrina, ancienne femme du seigneur d’Atlantide, pour semer mort et destruction chez ses ennemis. Il ne reste rien de la douce créature d’autrefois, juste une blague de la nature, une sorte de serpent ou de gros ver de mer, assoiffé de sang et carnivore. La bête transforme vite les fonds marins en lieu de carnage, et les victimes commencent à tomber comme des mouches. Il va falloir que les X-men et Namor se serrent les coudes pour neutraliser la féroce menace, avant que le Submariner ne rapporte son trophée de guerre à Osborn, et ne lui promette des lendemains qui déchantent : le jour où il va devoir rendre des comptes à tous ceux qu’il a attaqué, ça risque d’être particulièrement mouvementé ! Alan Davis dessine cette aventure comme les centaines d’autres qu’il a pu illustrer auparavant : un style tout en douceur et courbes lisses, qui ne varie jamais, ou si peu, globalement agréable mais probablement pas assez tragique pour le ton du Dark Reign. Sa version de Marrina est peu convaincante : un dirait un brochet traité aux rayons gamma, une sorte de Brochulk, en somme (et là je passe l’idée à Jeph Loeb, qui n’en est pas à une invention absurde de plus ou de moins, sur la série du géant vert). Baston, carnage, et résolution du problème, le tout en une grosse vingtaine de pages sympathiques mais un ton au dessous de ce que j’au pu lire auparavant, dans la série « The list ». Matt Fraction pouvait mieux faire, sans nul doute.

ALL-NEW VENOM T1 : QUI DIABLE EST LE NOUVEAU VENOM ?

 Avec All-New Venom , Marvel joue une carte bien connue mais toujours efficace : transformer l’identité du porteur du symbiote en un jeu de ...