Grand final pour la saison 1 du Spider-man post "Brand new day". L'arc story "Character assasination" nous dévoile donc ses derniers petits trucs, et l'heure du bilan final est venue. Avec en prime le destin de Vin Gonzales, ce policier si dévoué, en apparence, qui partage son appartement avec Peter Parker (dans les anées 80 on appelait ça un cothurne, et c'était Osborn fils qui s'y collait, vous vous souvenez?). Le mystère du meurtrier aux traceurs, c'était donc (également) lui! Que de plans retors et de machinations pour enfin parvenir à capturer le tisseur de toile, et que d'entorses à une loi qu'il est censé faire respecter. Heureusement qu'une fois envoyé justement en prison, il va se faire sauver les fesses par un Spider-man lui aussi incarcéré ( et avec un bras en echarpe ) et toujours prêt à sauver la veuve et l'orphelin, même quand ces derniers mériteraient bien une bonne punition exemplaire. Puis ce sera le moment du grand combat, du réglement de compte définitif, en direct live devant les caméras américaines, entre le monte en l'air et Menace, alias Lily Hollister, la nouvelle fiancée d'Harry Osborn, qui a refusé, cela dit en passant, sa récente demande en mariage. Un Harry qui va intervenir juste à temps pour éviter une déroute fatale à notre Parker bien embarassé, le tout sous le costume du Green Goblin, qu'il s'était juré de ne plus endosser. Pendant ce temps, le papa psychopathe, devenu grand maître de la sécurité des Etats-Unis, ne semble pas décider à punir sévèrement la belle Lilly, au contraire : probablement a t'il trouvé en elle une recrue idéale pour ses plans diaboliques. Romita Junior a déjà mieux fait, y compris sur les titres arachnéens, je vous le confirme, mais les amateurs de son style cabossé et de son dynamisme toujours d'actualité devraient apprécier. Marc Guggenheim fait ce qu'il peut pour sauver les meubles d'une première saison souvent banale et décevante, et même s'il y parvient avec du suspens et de l'action dans la dernière ligne droite, tous les lecteurs qui suivent le titre depuis plus d'un an continuent probablement de nourir une rancoeur secrète qu'il n'ont pas fini d'entretenir.
Amazing SpiderMan Extra 3 nous offre ce que Marvel définit une "coda", c'est à dire un bref épilogue à la saga qui vient de se conclure. L'occasion de retrouver l'Infirmière de nuit, étonamment rajeunie et embellie ces mois derniers à chaque fois que nous l'avons rencontrée, et de revoir Flash Thomson, héros de guerre de retour du front, probablement mutilé à jamais : un tournant inattendu et bouleversant pour un des personnages historiques de la série. Bon sang, pourquoi tant de méchanceté, comment va t'il pouvoir reprendre une vie normale, avec ce qui lui est arrivé?
En bonus une petite aventure en tandem de Spidey et Wolverine, dont l'action se déroule dans un bar, entre morale philosophique et dépression latente, autour d'un verre. J'ai déjà du lire ça pas mal de fois par le passé, ça a le mérite de remplir le mensuel pour atteindre le nombre de pages requis, mais ça ne fait pas globalement avancer grand chose.
Moi je vous le dis, elle a intérêt à être béton, la saison 2, pour que Spider-man ne passe pas à la trappe de mes choix, pour 2010.
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