SPOILER ZONE : X-MEN "The list"

Il n’y a pas que les Vengeurs qui vont faire les frais de la « liste » d’ennemis du pouvoir en place, à abattre. Norman Osborn souhaiterait également se débarrasser de l’engeance mutante, et comme à son habitude, il ne va pas faire les choses à moitié. Il faut dire qu’un véritable conflit ouvert à éclaté entre les deux factions (le crossover entre Dark Avengers et X-men, à venir en VF ce printemps) et qu’en conséquence, les mutants ont quitté San Francisco, leur base d’opération depuis quelque temps, pour s’établir sur l’astéroïde M, autrefois appartenant à Magneto, et qu’ils ont fait ressurgir des flots, pour la transformer en île refuge pour tous leurs congénères. Le problème, c’est que désormais nous trouvons Namor dans les files des X-men, mais aussi et toujours Emma Frost, qui ont tout deux fini par abandonner Osborn, lequel ne compte pas oublier cette trahison de si tôt. Après avoir manipulé sa matrice génétique et l’avoir placé en état de rut permanent (ce qui entraine chez elle une violence inouïe), le rouquin diabolique utilise Marrina, ancienne femme du seigneur d’Atlantide, pour semer mort et destruction chez ses ennemis. Il ne reste rien de la douce créature d’autrefois, juste une blague de la nature, une sorte de serpent ou de gros ver de mer, assoiffé de sang et carnivore. La bête transforme vite les fonds marins en lieu de carnage, et les victimes commencent à tomber comme des mouches. Il va falloir que les X-men et Namor se serrent les coudes pour neutraliser la féroce menace, avant que le Submariner ne rapporte son trophée de guerre à Osborn, et ne lui promette des lendemains qui déchantent : le jour où il va devoir rendre des comptes à tous ceux qu’il a attaqué, ça risque d’être particulièrement mouvementé ! Alan Davis dessine cette aventure comme les centaines d’autres qu’il a pu illustrer auparavant : un style tout en douceur et courbes lisses, qui ne varie jamais, ou si peu, globalement agréable mais probablement pas assez tragique pour le ton du Dark Reign. Sa version de Marrina est peu convaincante : un dirait un brochet traité aux rayons gamma, une sorte de Brochulk, en somme (et là je passe l’idée à Jeph Loeb, qui n’en est pas à une invention absurde de plus ou de moins, sur la série du géant vert). Baston, carnage, et résolution du problème, le tout en une grosse vingtaine de pages sympathiques mais un ton au dessous de ce que j’au pu lire auparavant, dans la série « The list ». Matt Fraction pouvait mieux faire, sans nul doute.

1 commentaire:

  1. Marrina : un brochet traité aux rayons gamma ! Oui mais avec un maillot bain 1 pièce!;-)

    RépondreSupprimer

Vous nous lisez? Nous aussi on va vous lire!

L'APPEL À CTHULHU : LE TALENT DE NORM KONYU CHEZ BLACK RIVER

 Croyez-moi, écrire une critique conventionnelle sur cet album relève de l’exploit. Pourquoi ? Parce qu’il ne s’agit pas d’une histoire trad...