JOKER/HARLEY CRIMINAL SANITY : LE TUEUR ET LA PROFILEUSE
LE PODCAST LE BULLEUR PRÉSENTE : 11 SEPTEMBRE 2001 LE JOUR OÙ LE MONDE A BASCULÉ
– La sortie de l’album Bob Denard, le dernier mercenaire que l’on doit au scénario d’Olivier Jouvray, au dessin de Lilas Cognet et c’est édité chez Glénat
– La sortie de l’album Le jour où… le bonheur est là que l’on doit au scénario de BeKa, au dessin de Marko et c’est édité chez Bamboo
– La sortie de l’album Voyage autour de ma chambre que l’on doit au scénario d’Aurélie Herrou, au dessin de Sagar et c’est édité chez Glénat
– La sortie de l’album Animal social club que l’on doit à Hervé Bourhis et aux éditions Dargaud
– La sortie du premier tome du diptyque Madeleine, résistante basé sur l’histoire de Madeleine Riffaud, sur un scénario de Jean-David Morvan, un dessin de Dominique Bertail et c’est édité chez Dupuis
– La sortie de l’album Les filles du Kurdistan, une révolution féministe que l’on doit au scénario de Mylène Sauloy, au dessin de Clément Baloup et c’est édité chez Steinkis dans la collection Témoins du monde
LE WOLVERINE DE CHRIS CLAREMONT & FRANK MILLER
Mariko Yashida est la femme qu'il aime. Au point de confesser de pas pouvoir vivre sans elle. Un tantinet exagéré, mais c'est ainsi. Problème, la demoiselle est rentrée chez elle en orient, sans crier gare, et ne souhaite plus avoir de rapports avec son amant, sans lui fournir d'explications. C'est que son père, un des maîtres de la pègre locale, l'a mariée avec un anonyme homme d'affaires, et que au pays du Soleil Levant, les respect des traditions et le code de l'honneur sont des repères avec lesquels on ne plaisante pas. D'autant plus que derrière cette décision se cache aussi tout un plan qui même affairisme local, et machination pour se débarrasser de Wolverine, qui est jugé indigne d'être le compagnon de Mariko. Cette dernière est soumise au point de subir des violences conjugales, ce qui ne fait que décupler la colère d'un Logan qui finit par sombrer dans la déprime, vaincu par le géniteur dans un combat au sabre (en bois) et séduit par Yukio, une fille des rues, hautement dangereuse, qui a elle aussi des objectifs très personnels et cache une bonne partie de ses motivations à son amant canadien. Car oui, à l'époque Logan boit comme un trou, il aime le cigare, et ne dédaigne pas la chair fraiche et les nuits animalesques. Autre temps, autres mœurs.
Toutes les premières années de Wolverine s'articulent autour de la recherche de la sérénité intérieure, de la domination du côté animal, qui n'attend qu'une bonne excuse pour surgir. C'est cet aspect particulièrement violent qui a séduit Yukio, qui l'a rendue complètement accro; inversement Mariko représente la femme inaccessible et posée, celle qui donne à Logan l'envie d'être différent, meilleur, de dompter la furie qui fait rage en lui. Mais à ne pas savoir choisir, ou en tous les cas à faire le mauvais choix au mauvais moment, Wolverine risque de tout perdre. Chris Claremont est bien entendu à son sommet ici, et il donne une interprétation classique et édifiante de ce qu'était autrefois le mutant canadien, lorsqu'il était en permanence nimbé de mystère, et que personne ne savait rien de ses véritables origines, de ses souffrances passées. Frank Miller est le dessinateur, et il est dans une période d'inspiration extraordinaire. On le voit ici utiliser les espaces blancs pour mieux faire ressortir la masse et la force des personnages. Ceux-ci semblent comme jetés dans le vide, sortir du bord des vignettes. Joe Rubinstein apporte aussi sa touche à l'encrage, en arrondissant, assouplissant, le trait de Miller. Les planches sont parcourues par une tension émotive et une violence latente de toute beauté, nous trouvons une alternance de champs larges et de premiers plans resserrés avec moult détails, qui perdent le lecteur, à la recherche de nouveaux point de repère, continuellement changeants, et le plonge dans une aventure sans concession, qui se partage entre un Japon idéalisé et mal famé, et un récit de combat qui convoque le meilleur de la tradition orientale. Cette histoire en quatre parties a été publiée une première fois par Lug dans un récit complet Marvel en 1984, et récemment elle a fait l'objet d'un volume de la collection Hachette dite "de référence" (le numéro 8). A lire aussi dans l'intégrale Wolverine, tome 1. A noter que cette mini série a amplement inspirée le film Wolverine : Le Combat de l'immortel, qui est d'un niveau qualitatif bien moindre...
CAN'T GET NO (SATISFACTION) : RICK VEITCH ET UN OVNI MAGNIFIQUE CHEZ DELIRIUM
Il vous arrive peut-être d'entendre autour de vous tous ces gens qui se plaignent que les comics finissent, avec le temps, par se ressembler. C'est en partie vrai, mais il suffit parfois de faire l'effort de regarder en dehors des ornières pour se rendre compte qu'il existe aussi des publications indépendantes tellement surprenantes, audacieuses et intéressantes, que ne pas s'y pencher, ne serait-ce qu'une fois de temps en temps, est un véritable crime contre la bande dessinée. Aujourd'hui par exemple, nous nous intéressons à un album publié chez Delirium, qui est entièrement réalisé par Rick Veitch. Cet artiste complet qui a déjà à notamment été apprécié chez DC Comics (Aquaman, Swamp Thing, Sergeant Rock...) et qui a reçu le prix Eisner pour l'anthologie Tomorrow Stories, livre au début des années 2000 chez Vertigo une histoire tellement alambiquée, qu'il est presque impossible de la décrire sereinement. C'est un véritable ovni métaphysique, psychédélique et politique, qui débarque en cette fin d'été dans un splendide format (presque) à l'italienne, pour notre plus grand plaisir. Il met en scène Chad Roe, un de ces golden boys américains qui semblent avoir fait fortune et vivre une vie de pacha, au milieu des biens matériels et de jolies femmes, le tout grâce à l'invention d'un marqueur indélébile dont l'encre résiste à tout, absolument tout. Sauf qu'il y a un côté pervers à cette efficacité, puisque les new-yorkais se mettent à l'utiliser pour taguer les espaces publics dans la ville. Rapidement c'est le procès qui commence et la compagnie florissante, l'invention géniale, deviennent une épine dans le pied et l'annonce d'une banqueroute. La descente aux enfers se poursuit puisque au lendemain d'une soirée arrosée Chad (qui était déjà un gros consommateurs d'antidépresseurs et de médicaments variés) fait la rencontre de deux charmantes créatures qui l'entraîne chez elles et lui recouvrent tout le corps de dessins étranges, de formes géométriques et de symboles cabalistiques, le transformant ainsi en une œuvre d'art postmoderne, mais aussi et tout simplement en un monstre, un paria aux yeux de la société qu'il fréquente habituellement. Pour ne rien arranger toute cette histoire ne se produit pas à un moment pris au hasard dans le temps, mais en septembre 2001! Oui vous avez compris, le réveil va être brutal, non seulement pour notre "héros" mais aussi pour l'Amérique toute entière, qui découvre avec stupeur, sans prévenir, que des avions viennent de s'encastrer dans les tours du World Trade Center. Le monde dorénavant ne sera plus jamais pareil. Rick Veitch a beaucoup à dire et son brûlot embrasse tous les genres, politique, humaniste, poétique ou social. D'ailleurs même la façon de raconter le récit est en marge totale de ce qui se fait d'habitude.
LE PODCAST LE BULLEUR PRÉSENTE : FATTY
– La sortie de l’album Ascension et chute d’un monstre du cinéma — Bela Lugosi que l’on doit à Koren Shadmi et aux éditions La boite à bulles
– La sortie de l’album L’heure H sur une histoire originale d’Erri De Luca aidé au scénario par Cosimo Damiano Damato et dessiné par Paolo Castaldi pour un album édité chez Futuropolis
– La sortie de l’album Du bruit dans le ciel que l’on doit à David Prudhomme et aux éditions Futuropolis
– La sortie de l’album La solution pacifique, l’art de la paix en Nouvelle-Calédonie que l’on doit au scénario conjoint de Makyo et Jean-Edouard Gresy, au dessin de Luca Casalanguida et c’est édité chez Delcourt
– La sortie de l’album Le bourdonnement d’un moustique que l’on doit à Andrea Ferraris et aux éditions Delcourt
– La sortie de l’album Love me que l’on doit à Naomi Reboul et aux éditions Les enfants rouges
LA CHUTE DU MARTEAU (FALL OF THE HAMMER) : UN CROSSOVER EN 2099
Dans l'univers futuriste de 2099, une des préoccupations majeures des scénaristes est l'écologie; c'est d'ailleurs même le principe à la base de la série consacrée à Ravage, le seul super-héros 100 % original inventé pour l'occasion, par Stan Lee et Paul Ryan. Il faut dire que cet avenir ultra technologique est très sombre. Le monde est pollué (tiens donc…), les grandes corporations ont remplacé les État-nations tandis que la course au profit a nécessité le sacrifice d'une grande partie de la population, qui vit dans la misère, dans les bas-fonds, alors que toutes les villes se sont élevées démesurément, se sont stratifiées, que l'air est y devenu irrespirable et que la nature semble avoir disparu. La plus grande compagnie, qui domine ce qui était autrefois l'Amérique, s'appelle Alchemax; elle est responsable de la création d'une sorte de cité flottante qui rappelle l'antique Asgard : le Valhalla. A son bord, nous trouvons des dieux nordiques comme Thor ou Heimdall, qui sont tous en fait des êtres humains comme vous et moi, mais qui ont été génétiquement reprogrammés et améliorés en laboratoire. Le but est simple : s'appuyer sur la croyance populaire que Thor reviendra bientôt pour sauver la planète, afin de proposer aux classes dominées des super-héros cent pour cent officiels à admirer et à révérer, et qui seront donc en opposition avec cette nouvelle génération spontanée, dont le principal représentant est Spider-Man. Un Miguel O'Hara (et non plus Peter Parker, vous suivez ?) qui commence malgré lui à inciter les foules, à provoquer une prise de conscience et la rébellion. Le crossover en cinq parties concerne aussi la série des X-Men 2099, celle de Fatalis, qui à l'époque était déjà en train de tramer pour accéder au pouvoir suprême, mais aussi le titre du Punisher, un personnage qui n'a pas connu la gloire de la publication en VF chez Semic, si ce n'est donc à l'occasion de cet événement. Pour Ravage l'heure est d'autant plus grave que sa petite amie d'alors, une certaine Tiana, a été transformée en Héla, la grande prêtresse de la guerre et de la mort. Il faut dire que la jeune femme se sentait un peu délaissée dans son rôle de secrétaire potiche qui attend l'intervention de son bien-aimé (dans les premiers épisodes elle est enlevée par un peu tout le monde) et afin de s'affirmer en tant que femme, elle a accepté bien innocemment cette métamorphose qui lui coûtera cher.
UNIVERSCOMICS LE MAG' #14 : POUR L'AMOUR DES COMICS














HARLEY QUINN BLACK + WHITE + RED : CARTE BLANCHE EN TROIS COULEURS
LE PODCAST LE BULLEUR PRÉSENTE : ENTRE LES LIGNES
– La cité internationale de la bande dessinée et de l'image présente à Angoulême
– L’exposition temporaire Picasso et la bande dessinée présentée jusqu'au 2 janvier 2022 à la cité de la bande dessinée d'Angoulême.
LOKI : ENTRE MENSONGES ET MULTIVERS
Loki est loin d’être tout puissant, que ce soit en raison de ses origines, son passé, qui sont autant de failles béantes qui laissent à deviner une profonde solitude et un déterminisme écrasant, ou par ses actes récents, c’est-à-dire une cuisante défaite face à Thanos, une confrontation avec ces agaçants Avengers, et l’humiliation de la capture par le TVA et la captivité qui en découle. Des obstacles, des échecs, des moments faibles, que Loki ne peut dépasser autrement que par le sarcasme et se sentiment de supériorité sur autrui, qui n’est qu’une façade. Cela dit il est également plein de ressources, trouve régulièrement une possibilité pour exploiter les contingences extérieures et contaminer subtilement le réel pour le faire ployer dans son propre intérêt. Et c’est ainsi que Loki se retrouve à enquêter sur les agissements des Loki(s), c’est-à-dire toutes les itérations de lui-même, qui ont la fâcheuse tendance à semer un joyeux désordre, tout en survivant à peu près à tout dans le Multivers. Un de ces drôles de « variant » est une Loki au féminin (excellente Sophia Di Martino, qui interprète ce rôle avec une justesse et un rayonnement évidents), ce qui permet d’opérer à cœur ouvert, et d’examiner avec une curiosité amusée et tragique à la fois la rapprochement d’un être insensible (jusque là) et de lui-même. Les deux mêmes facettes d’une même pièce, qui se rendent compte subitement que leur véritable valeur dépend intrinsèquement de cette double identité, condition sine qua non pour donner du sens à l’individualité solitaire. S’aimer soi-même, le paroxysme du nombrilisme, permet ici enfin de s’ouvrir sur l’autre. Tout ceci est aussi le meilleur moyen d’adresser de franches œillades aux lecteurs de comics, qui savent bien qu’il existe depuis toujours une multitude de Loki(s) au format papier, et qui vont pouvoir se délecter à en reconnaître quelques-uns, en les croisant au fil des épisodes, entre avatars grotesques, improbables, ou terriblement tragiques.
(attention, ici spoilers!)
C’est ainsi que le dernier épisode de la série, très bavard, statique, et centré sur une confrontation idéologique et un choix cornélien à opérer, est en fait le vrai début de la prochaine phase de l’univers Marvel. Loki et Sylvie font la connaissance du grand contrôleur de toutes les réalités (He who remains), le marionnettiste qui agite toutes les ficelles. Ce n'est autre qu'un être humain doté de grandes compétences scientifiques et technologiques, petite déception philosophique. En fait, on apprend que c'est lui qui a découvert les méandres du Multivers et fait la connaissance le premier de ses propres variants. L'idylle s'est vite terminée, car toutes ces variants n'avaient pas la même vision de la paix et de l'échange mutuel. Ainsi commença une guerre pour la suprématie, et la soif de conquête l'emporta sur la raison. Pour éviter la catastrophe, notre pseudo Kang/Immortus a trouvé un moyen de mettre fin au conflit : annihiler le Multivers et garder une seule chronologie « canonique ». Cependant, fatigué de son rôle, il propose aux deux Lokis de le remplacer et d'empêcher une autre version de lui-même de faire à nouveau des ravages. Notre Loki à nous (Tom Hiddleston) semble presque accepter son rôle, mais Sylvie n'abandonne pas et élimine "le tyran" qui lui a enlevé sa liberté. C’est ainsi que Marvel place ses billes, rafle la mise, et voit son avenir tout à coup s’éclaircir. Une décision qui ouvre la porte à tous les possibles. Remplacer n’importe quel acteur ou personnage par un nouveau venu ou une nouvelle mouture, sans trop devoir fournir d’explications. Effacer la chronologie établie, ou repartir sur de nouvelles bases. Rendre à l’ensemble de l’univers cinématographique pathos et réels enjeux, après la disparition de Thanos, en instaurant un Kang tout puissant, dont l’ombre de la menace n’a même pas encore commencer à planer sur la tête de tous nos héros. Bref, Loki est nos seulement une série agréable à suivre, mais l’indispensable clé pour accéder au niveau supérieur, comme dans ces vieux jeux sur Super Nintendo, où tuer le boss final de chaque niveau n’était que le préambule à la suite de la partie. On va en voir de belles, vous voulez parier ?
THE SUICIDE SQUAD : LE GRAND PIED DE NEZ DE JAMES GUNN
Un film violent, dans le sens le plus "pop du terme", car comme chacun le sait, l'époque est à la débauche, la surenchère. Et ça marche. Une réussite qui s'explique pour commencer par les interprètes, tous complètement dans la peau du personnage (John Cena est celui qui surprend le plus du point de vue du jeu d'acteur, offrant bien plus que ce que l'on aurait pu attendre du Peacemaker, loin d'être une star montante), au point que l'effet "bande d'amis pour lesquels on tremble" et le choc de la trahison remplissent parfaitement leur office. La structure dramaturgique est telle qu'elle surprend même le spectateur le plus sceptique, pour le mener jusqu'au terme de la chevauchée, quoi qu'il puisse arriver, jusqu'à l'entrée en scène de la menace suprême, l'extraterrestre Starro, qui débouche cependant sur une conclusion un peu téléphonée (de nouveau, le pugilat généralisé pour clôre un cinécomics, c'est le point faible inhérent au genre). Twists, secrets et trahisons constituent le mélange mortel d'un film qui se termine presque trop vite. Non pas que James Gunn devait faire un film de trois heures ou plus (une fantaisie qui colle plus au tempérament de Zach Snyder), mais il pose sans aucun doute les bases d'un univers - que l'on verra en partie à la télévision plus tard - qu'on aimerait certainement retrouver, encore une fois, au cinéma. Dans Suicide Squad on peut lire la volonté de mettre en avant un groupe de derniers de la classe qui ne sont pas particulièrement stables mentalement et qui décident de se rebeller au déterminisme et aux failles qui plombent la vie de ceux qui échouent, et pensent ne pas valoir grand chose. Cette Suicide Squad se transforme au fil des minutes en miroir de cette société abandonnée, dupée et trompée, si actuelle. Des individus fatigués de ne vivre que dans un présent hostile, fuyant un passé douloureux, mais désireux de pouvoir aspirer au futur que tout semble leur refuser (ils agissent tout de même avec une bombe implantée dans le cerveau, pas de quoi voir la vie en rose et faire des projets d'avenir). Cette partie de la société qui est obligée de rester spectatrice, de simplement suivre les règles ou les ordres et de ne pas poser de questions. Et c'est ainsi que ces criminels fous deviennent un modèle de révolte et de révolution. Solidarité, union et empathie sont leurs munitions. La résolution finale du film réside précisément dans l'union. L'escouade est devenue une fraternité, au grand dam d'Amanda Waller qui elle perd le respect et la crainte de ses subalternes! Ce n'est certainement pas la rédemption que recherchent pourtant les personnages de James Gunn. Le réalisateur ne veut pas en faire des héros, cela n'a jamais été son intention, mais il fait quelque chose de plus audacieux. Il part à la découverte de leur humanité! Leur désir d'aller au-delà des apparences, au-delà du simple appât du gain ou du but personnel. Pour une fois, ils veulent se sentir membres d'une équipe, d'un projet, du monde tout simplement, et faire quelque chose que trop de héros ont peut-être oublié de faire : suivre leur libre arbitre, protéger les innocents, au mépris du danger et des conséquences. Un hymne aux ratés, aux laisser pour compte, à ceux en qui on ne croyait guère plus. Le terreau le plus fertile pour la créativité débridée et décomplexée de James Gunn, qui gagne son pari haut la main.
LE PODCAST LE BULLEUR PRÉSENTE : CONTRAPASO
– L’exposition consacrée à Albert Uderzo et intitulée Uderzo, comme une potion magique au musée Maillol à Paris
– L’exposition à la cité de l’économie de Paris autour du personnage de Largo Winch
LA NUIT DES LANTERNES CHEZ DELCOURT : LE DEUIL, LA COLÈRE, L'HORREUR
Le personnage principal de cet album signé Jean-Étienne s'appelle Eloane. C'est une jeune femme qui retourne dans la maison familia...

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Comme chaque samedi désormais, nous vous proposons de plonger dans l'univers de la bande dessinée au sens le plus large du terme,...
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WORLD WAR HULK (Marvel Deluxe - Panini) A l'occasion de la sortie (avant les fêtes, bien entendu) du Marvel Deluxe consacré à...
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UNIVERSCOMICS LE MAG' 46 Octobre 2024 / 60 pages / gratuit Disponible ici (lecture + téléchargement) : https://madmagz.app/fr/viewer/...