La mode actuelle est au révisionnisme historique. La ret-con. A savoir plonger dans des épisodes passés de l'univers Marvel, et y dévoiler un élément jusque là inconnu des lecteurs, qui change complètement la donne et permet de bouleverser ce qu'ils tenaient jusqu'alors pour acquis. Original Sin est un véritable coffre à jouets en ce sens. Il s'agit d'une saga qui sort des canons habituels, et ressemble davantage à un polar super-héroïque, articulé autour d'une enquête pour homicide. Pas n'importe quel meurtre, puisque la victime n'est autre que Uatu, le Gardien, dépositaire de l'intégralité des secrets intimes de tous ces personnages qui animent l'univers Marvel. Du haut de sa base lunaire, il a tout vu et tout enregistré. Lorsque le criminel Orb laisse exploser un de ses globes oculaires et que s'en échappe une longue série de révélations, nous voyons certains héros si bouleversés qu'ils quittent le combat, ou entrent dans une rage folle. C'est ainsi que nait ce récit qui unit à double fil les parcours de Bruce Banner et Tony Stark. Ce dernier étant un inventeur formidable, longtemps spécialisé dans les armes en tous genres, il est assez naturel de penser qu'il a pu mettre les mains dans le projet d'une bombe gamma. C'est leur déontologie, et une vision différente du monde, qui les séparaient à l'époque de leur rencontre. Bruce était un idéaliste introverti, et Tony un homme à femmes égocentrique et frimeur, habitué à dilapider ses ressources pour mener une belle vie. Malgré une estime réciproque basée sur un savoir scientifique hors-norme, ces deux là ont vite fini par apprendre à se repousser, et à entrer en compétition. La question est : de quelle manière Stark a t-il pu se mêler au projet de Banner, à son insu, et en quelle mesure est-il responsable de la naissance de Hulk? La réponse se trouve dans cette mini-série en quatre parties que Panini propose en intégralité et en une seule fois, dans les pages de Original Sin Extra 2.
Bruce voulait le progrès de la science pour guérir des maladies, pour apporter la paix, alors que Tony affirmait la nécessité de s'armer, d'acquérir de la puissance, pour prévenir des conflits majeurs. Points de vue divergents. Mark Waid et Kieron Gillen insistent sur le double paradoxe de ces deux fortes personnalités, qui abritent sous les apparences de grandes fragilités, de nombreuses failles. L'orgueil et le besoin de reconnaissance, de s'affirmer sur le concurrent, le rival, est la sève de ce face à face où chacun essaie de trouver un palliatif pour masquer ses manquements, que ce soit plonger dans l'alcool, ou laisser libre cours à la colère brute. Bien entendu, tout ceci ne manquera pas d'avoir des répercussions sur le temps présent, et portera inévitablement le colosse de jade à affronter son collègue en armure, pour un choc titanesque qui réjouira ceux qui l'attendent au cinéma, dans le tout prochain Avengers : Age of Ultron. C'est spectaculaire, on y voit du Hulkbuster, des dégâts, de la testostérone au litre, sous les outils d'un Mark Bagley qui connaît ses ouailles sur le bout des crayons. Ses planches sont spectaculaires, et il parvient à nous convaincre aussi bien avec la musculature imposante de Hulk qu'avec les trouvailles technologiques d'Iron Man. Nous trouvons aussi le trait de Luke Ross, plus statique et réaliste, mais aussi agréable. Mention (très) bien pour Panini qui nous offre l'intégralité de cette mini série dans un hors-série kiosque, au prix raisonnable. Il s'agit là d'un des moments clés concernant les récits collatéraux liés à Original Sin, nous ne saurions donc que recommander l'achat à ceux qui suivent et apprécient la saga de Jason Aaron.
Bruce voulait le progrès de la science pour guérir des maladies, pour apporter la paix, alors que Tony affirmait la nécessité de s'armer, d'acquérir de la puissance, pour prévenir des conflits majeurs. Points de vue divergents. Mark Waid et Kieron Gillen insistent sur le double paradoxe de ces deux fortes personnalités, qui abritent sous les apparences de grandes fragilités, de nombreuses failles. L'orgueil et le besoin de reconnaissance, de s'affirmer sur le concurrent, le rival, est la sève de ce face à face où chacun essaie de trouver un palliatif pour masquer ses manquements, que ce soit plonger dans l'alcool, ou laisser libre cours à la colère brute. Bien entendu, tout ceci ne manquera pas d'avoir des répercussions sur le temps présent, et portera inévitablement le colosse de jade à affronter son collègue en armure, pour un choc titanesque qui réjouira ceux qui l'attendent au cinéma, dans le tout prochain Avengers : Age of Ultron. C'est spectaculaire, on y voit du Hulkbuster, des dégâts, de la testostérone au litre, sous les outils d'un Mark Bagley qui connaît ses ouailles sur le bout des crayons. Ses planches sont spectaculaires, et il parvient à nous convaincre aussi bien avec la musculature imposante de Hulk qu'avec les trouvailles technologiques d'Iron Man. Nous trouvons aussi le trait de Luke Ross, plus statique et réaliste, mais aussi agréable. Mention (très) bien pour Panini qui nous offre l'intégralité de cette mini série dans un hors-série kiosque, au prix raisonnable. Il s'agit là d'un des moments clés concernant les récits collatéraux liés à Original Sin, nous ne saurions donc que recommander l'achat à ceux qui suivent et apprécient la saga de Jason Aaron.
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