Ce n'est pas la première fois que l'univers Dc Comics nous promet un Rebirth et place Flash en son centre. Cela était déjà le cas en 2009, avec la mini série en six parties de Geoff Johns, The Flash : Rebirth, qui nous présentait le retour de Barry Allen parmi les siens. Techniquement ce retour remonte à quelques semaines auparavant, dans les pages de Final Crisis, mais c'est avec ces pages que nous découvrons comment le plus grand et célèbre des bolides reprend ses marques dans un quotidien qui est allé de l'avant en son absence. Barry s'était sacrifié durant la saga Crisis on Infinite Earths, datée de 1985. Depuis, le rôle phare de Flash a été occupé par Wally West, son protégé, puis par Bart Allen, un gamin venu du futur. Mais notre héros n'est pas vraiment mort pour autant. Il était retenu à l'intérieur de la "Force véloce", la source du pouvoir de tous les bolides, dont on apprend qu'il est à l'origine, par ailleurs. Il ne puise pas ses dons de cette force, mais c'est lui qui a donné naissance à cette dernière, le jour où il fut frappé par la foudre, dans son laboratoire, juste avant d'aller retrouver la journaliste Iris West, avec qui il avait un rencard peu après. Johns maîtrise à la perfection tous les codes du personnage, et il en fait étalage avec une science de précision. Ceci implique bien entendu le plus grand ennemi de Barry Allen, à savoir le Reverse Flash, Eobard Thawne. Originaire du XXV ème siècle et frappé d'une jalousie pathologique envers son "ancêtre", ce scientifique dingo est parvenu à reproduire les conditions particulières qui ont permis la création du speedster à l'éclair. Depuis il n'a de cesse de lui pourrir la vie, au point qu'il décide même de le faire sortir de la Force Véloce, de le ramener au monde réel, juste pour le tourmenter à nouveau, et de la pire des façons. Contaminé par la version "en négatif" de l'énergie cinétique de son ennemi, Flash ne peut plus approcher ses amis et alliés dotés de dons similaires sans les réduire en poussière. Il est devenu l'incarnation du Flash Noir, de la mort, et le jouet de Thawne. Mais il n'est pas seul, et tous ceux qui l'aiment et le soutiennent sont décidés à lui prêter main forte; à commencer par un aréopage de coureurs, dont Wally West, Bart Allen et ses deux enfants (qui ont d'autres pouvoirs au départ, mais cela va évoluer), Liberty Belle (avant qu'elle ne devienne Jesse Quick), Jay Garrick (le premier Flash de l'âge d'or) ou encore Max Mercury et Johnny Quick.
C'est bien de cela qu'il s'agit. De l'idée de liens, d'héritage, qui a fait les beaux jours de Dc Comics, avant que les New 52 n'envoient aux orties des décennies de continuity, parfois alambiquée, mais qui permettait de donner aux personnages et à leurs entourages un substrat et une généalogie sans autre pareils. C'est tout l'univers de Flash qui est ainsi présenté aux lecteurs, de manière que le petit dernier pourra apprendre à identifier et apprécier chacun des intervenants, en comprenant son rôle, sa place, et le vieux briscard se réjouira de voir que tout coïncide, que le mécanisme d'horlogerie donne encore l'heure exacte. Les révélations ne manquent pas, avec un face à face entre Barry et le Reverse Flash qui n'a jamais été aussi tendu, aussi voué à une conclusion mortifère. Ceux d'entre vous qui ont appris à aimer le bolide avec sa série sur CW (je sais qu'il y en a, n'ayez pas honte) retrouveront aussi le concept de la course à rebrousse temps, la possibilité de remonter les ans, et de réécrire l'histoire, à travers une intervention avant que celle-ci ne se déroule. Ce sera, quelques mois plus tard, le moteur de Flashpoint, qui va exaspérer cette idée, en la poussant à son paroxysme, avec un Flash qui craque, et commet l'irréparable. Aux dessins, Ethan Van Sciver propose son style plastiquement fort agréable, lisse et naturel, avec des héros tous bien caractérisés, parfois dans des poses et des contorsions un peu forcées, que l'on mettra sur le compte de la vitesse, et du mouvement qui traverse toutes ces pages. C'est beau et prenant, et même si certains ont fait la fine bouche lorsque ce Rebirth a été publié la première fois, je l'ai toujours relu avec plaisir et considéré comme un récit fondamental dans la légende moderne du personnage. On y voit un Barry Allen humain, replongé dans un monde qui avait appris à aller de l'avant sans lui, sans que personne ne lui demande son avis, ou ne remette en doute ses vrais sentiments, ceux d'un héros humble et iconique, doutant de sa propre importance. Cette aventure a été publiée alors que Panini détenait encore les droits de l'univers Dc, dans le premier numéro de DC Heroes, qui allait accueillir par la suite plusieurs mini séries liées à Blackest Night. De bons souvenirs que nous devons à un amoureux du Silver Age et véritable généalogiste des comics, monsieur Geoff Johns.
C'est bien de cela qu'il s'agit. De l'idée de liens, d'héritage, qui a fait les beaux jours de Dc Comics, avant que les New 52 n'envoient aux orties des décennies de continuity, parfois alambiquée, mais qui permettait de donner aux personnages et à leurs entourages un substrat et une généalogie sans autre pareils. C'est tout l'univers de Flash qui est ainsi présenté aux lecteurs, de manière que le petit dernier pourra apprendre à identifier et apprécier chacun des intervenants, en comprenant son rôle, sa place, et le vieux briscard se réjouira de voir que tout coïncide, que le mécanisme d'horlogerie donne encore l'heure exacte. Les révélations ne manquent pas, avec un face à face entre Barry et le Reverse Flash qui n'a jamais été aussi tendu, aussi voué à une conclusion mortifère. Ceux d'entre vous qui ont appris à aimer le bolide avec sa série sur CW (je sais qu'il y en a, n'ayez pas honte) retrouveront aussi le concept de la course à rebrousse temps, la possibilité de remonter les ans, et de réécrire l'histoire, à travers une intervention avant que celle-ci ne se déroule. Ce sera, quelques mois plus tard, le moteur de Flashpoint, qui va exaspérer cette idée, en la poussant à son paroxysme, avec un Flash qui craque, et commet l'irréparable. Aux dessins, Ethan Van Sciver propose son style plastiquement fort agréable, lisse et naturel, avec des héros tous bien caractérisés, parfois dans des poses et des contorsions un peu forcées, que l'on mettra sur le compte de la vitesse, et du mouvement qui traverse toutes ces pages. C'est beau et prenant, et même si certains ont fait la fine bouche lorsque ce Rebirth a été publié la première fois, je l'ai toujours relu avec plaisir et considéré comme un récit fondamental dans la légende moderne du personnage. On y voit un Barry Allen humain, replongé dans un monde qui avait appris à aller de l'avant sans lui, sans que personne ne lui demande son avis, ou ne remette en doute ses vrais sentiments, ceux d'un héros humble et iconique, doutant de sa propre importance. Cette aventure a été publiée alors que Panini détenait encore les droits de l'univers Dc, dans le premier numéro de DC Heroes, qui allait accueillir par la suite plusieurs mini séries liées à Blackest Night. De bons souvenirs que nous devons à un amoureux du Silver Age et véritable généalogiste des comics, monsieur Geoff Johns.
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