DC Rebirth est donc arrivé en nos contrées, en ce joli mois de mai (je ne sais pas chez vous mais ici à Nice c'est l'été). La bonne nouvelle, c'est que Urban Comics va nous proposer régulièrement des hors séries en kiosque, comprenant chacun un arc narratif complet et une pagination abondante. Le premier dans le genre concerne les Titans de Abnett et Booth, qui revêtent une importance particulière dans l'économie du Rebirth, puisqu'un de leurs membres est d'une importance fondamentale pour comprendre ce qui est en train de se produire.
Les Titans ne sont pas seulement des coéquipiers qui s'entraident pour affronter la menace de super-vilains pittoresques... cette équipe est différente car elle est basée avant tout sur un fort concept comme l'amitié. Ce sont en réalité de jeunes héros qui ont grandi dans l'ombre de figures iconiques et ont trouvé un nouvel équilibre dans cette formation d'adolescents en devenir, où les drames et les peines trouvent une belle consolation, dans des rapports humains exceptionnels et sincères. Mais l'un d'entre eux avait disparu de l'équation : Wally West. Les lecteurs de Titans Hunt (dans Justice League Saga) l'avaient bien compris, il manquait quelque chose, et ici dans le numéro Rebirth qui fait office d'introduction au gros hors série alléchant, nous entrons dans le vif du sujet. Wally est bien de retour dans l'univers DC Comics, et peu à peu ses anciens amis vont retrouver leurs souvenirs, et pouvoir accueillir celui que tout le monde avait oublié. Ce qui fait alors de cette série une parution capitale pour le lecteur désireux de bien comprendre ce qu'est Rebirth. Les retrouvailles entre Wally et ses amis sont moins fortes et poignantes que celles avec Barry Allen. Ici un par un les héros récupèrent la mémoire et chacun évoque un souvenir, une scène du passé qui le rattache au revenant. C'est tant mieux d'ailleurs car la première réaction de Dick Grayson et des autres Titans est de frapper, sans chercher à comprendre qui est le nouveau venu. Tout cela se lit vite et peut paraître un brin schématique, mais n'est que la mise en place des pions pour initier la partie. Avec un magicien pas très sympathique en guest star.
Abra Kadabra aussi est de retour. Il s'agit d'un mage qui vient d'un très lointain futur. Sa magie est en réalité le produit d'avancées technologiques impensables, qui relèvent de l'ésotérique aux yeux des non initiés. Il voue une haine féroce à Wally West et à Flash, dans la mesure où c'est toujours un bolide qui lui a barré la route vers la gloire des criminels. Mais est-il pour autant capable de provoquer à lui seul la disparition de Wally de notre timeline, de "voler" des années entières à tous les héros, de modifier leurs souvenirs et leurs existences? La réponse est non, et il suffit de regarder certaines vignettes, comme lorsque Kadabra consulte son horloge et qu'une tâche de sang fait office d'aiguille, pour comprendre les enjeux véritables.
Avec Brett Booth, c'est retour dans les années 90. Découpage au rasoir, vignettes horizontales et agitées, corps en torsion ou dans l'effort, on oscile entre de jolis premiers plans, et de l'exagération factuelle lassante. Norm Rapmund soigne l'ensemble avec son encrage. Un bon artiste, ce Norm, qui fait aussi de nombreux sketchs fort sympas, qu'on vous montre souvent sur notre page Facebook. En somme, une série qui s'annonce importante pour le Rebirth, sept numéros d'un coup d'un seul en kiosque pour moins de six euros... Non ce n'est pas la série de l'année, mais à ce prix, vous auriez tort de ne pas succomber.
Abra Kadabra aussi est de retour. Il s'agit d'un mage qui vient d'un très lointain futur. Sa magie est en réalité le produit d'avancées technologiques impensables, qui relèvent de l'ésotérique aux yeux des non initiés. Il voue une haine féroce à Wally West et à Flash, dans la mesure où c'est toujours un bolide qui lui a barré la route vers la gloire des criminels. Mais est-il pour autant capable de provoquer à lui seul la disparition de Wally de notre timeline, de "voler" des années entières à tous les héros, de modifier leurs souvenirs et leurs existences? La réponse est non, et il suffit de regarder certaines vignettes, comme lorsque Kadabra consulte son horloge et qu'une tâche de sang fait office d'aiguille, pour comprendre les enjeux véritables.
Avec Brett Booth, c'est retour dans les années 90. Découpage au rasoir, vignettes horizontales et agitées, corps en torsion ou dans l'effort, on oscile entre de jolis premiers plans, et de l'exagération factuelle lassante. Norm Rapmund soigne l'ensemble avec son encrage. Un bon artiste, ce Norm, qui fait aussi de nombreux sketchs fort sympas, qu'on vous montre souvent sur notre page Facebook. En somme, une série qui s'annonce importante pour le Rebirth, sept numéros d'un coup d'un seul en kiosque pour moins de six euros... Non ce n'est pas la série de l'année, mais à ce prix, vous auriez tort de ne pas succomber.
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