WOLVERINE VENGEANCE : HICKMAN ET CAPULLO EN VERSION "RED BAND"


 Wolverine n’a décidément pas de chance. Même quand il s’offre des vacances exotiques au cœur de territoires sauvages, le voilà rattrapé par ses obligations de super-héros. Nick Fury en personne vient lui rappeler qu'on a besoin de ses services tranchants : direction la Russie, pour une mission urgente qui n’a rien de touristique. Car pendant que Logan profitait du bon temps, le monde a sombré dans le chaos. L’astéroïde M de Magneto s’est écrasé sur Terre, avec pour passager un Maître du magnétisme désormais décédé. Cette combinaison mortifère a déclenché une onde électromagnétique d’une ampleur inédite, grillant les circuits sur une grande partie de la planète et provoquant, au passage, des millions de morts. Dans ce décor post-apocalyptique, les rares sources d’énergie encore exploitables deviennent des enjeux vitaux et attisent toutes les convoitises. C’est donc une véritable opération de braquage que Wolverine va devoir mener en terre russe, épaulé par quelques pointures comme Captain America ou Bucky Barnes. Mais une fois sur le sol étranger, l’équipe censée mettre la main sur une ressource inestimable tombe sur une résistance acharnée : une escouade de soi-disant "héros" pas vraiment fréquentables, sous la houlette de redoutables calibres comme Omega Red ou le Cerveau, manipulateur psychique de premier ordre. À leurs côtés, des trouble-fêtes de choix : Deadpool, toujours imprévisible, Sabretooth, et surtout Colossus, dont l’apparition inattendue réserve quelques surprises. Autant dire que la confrontation dégénère très vite.



Chez Panini Comics, trois éditions de Wolverine : Vengeance sont disponibles : la version standard, une élégante édition noir et blanc qui met en valeur le trait nerveux de Greg Capullo (revenu chez Marvel après une longue parenthèse chez la concurrence) et enfin la fameuse version « Red Band » (un coffret qui content les épisodes au format fascicule). Derrière ce label aguicheur se cache une mouture plus violente, avec des planches plus crues et sanglantes. Nous sommes en 2025 : rien de bien choquant pour un lecteur chevronné, mais c'est suffisamment brutal pour justifier une petite opération marketing de la Maison des Idées. Reste que ce choix éditorial/ commercial colle parfaitement au ton de l’histoire : Wolverine passe une bonne partie du récit à transformer ses adversaires en charpie. Deadpool, Omega Red, Sabretooth, Colossus… aucun ne ressort indemne de la traque sanglante du mutant griffu. Et la conclusion, aussi insolite qu’inattendue, achève de donner à l’album son parfum de divertissement sans fioritures. Wolverine Vengeance ne bouleversera pas l’histoire moderne de Marvel, mais il assume pleinement son côté « bourrin », musclé et sans concessions. Jonathan Hickman a déjà pondu des choses bien plus profondes et ici il se livre avant tout à un exercice récréatif jubilatoire, hors continuité, un règlement de comptes en bonne et due forme, sur fond de futur post apocalyptique. Si vous aimez voir Logan remettre les pendules à l'heure de la manière la plus expéditive qui soit, vous en aurez pour votre argent. Les autres pourront passer leur chemin sans rien perdre d’essentiel.



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