Chez Panini Comics, trois éditions de Wolverine : Vengeance sont disponibles : la version standard, une élégante édition noir et blanc qui met en valeur le trait nerveux de Greg Capullo (revenu chez Marvel après une longue parenthèse chez la concurrence) et enfin la fameuse version « Red Band » (un coffret qui content les épisodes au format fascicule). Derrière ce label aguicheur se cache une mouture plus violente, avec des planches plus crues et sanglantes. Nous sommes en 2025 : rien de bien choquant pour un lecteur chevronné, mais c'est suffisamment brutal pour justifier une petite opération marketing de la Maison des Idées. Reste que ce choix éditorial/ commercial colle parfaitement au ton de l’histoire : Wolverine passe une bonne partie du récit à transformer ses adversaires en charpie. Deadpool, Omega Red, Sabretooth, Colossus… aucun ne ressort indemne de la traque sanglante du mutant griffu. Et la conclusion, aussi insolite qu’inattendue, achève de donner à l’album son parfum de divertissement sans fioritures. Wolverine Vengeance ne bouleversera pas l’histoire moderne de Marvel, mais il assume pleinement son côté « bourrin », musclé et sans concessions. Jonathan Hickman a déjà pondu des choses bien plus profondes et ici il se livre avant tout à un exercice récréatif jubilatoire, hors continuité, un règlement de comptes en bonne et due forme, sur fond de futur post apocalyptique. Si vous aimez voir Logan remettre les pendules à l'heure de la manière la plus expéditive qui soit, vous en aurez pour votre argent. Les autres pourront passer leur chemin sans rien perdre d’essentiel.
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