SUPERGIRL #1 : UNE COUSINE VENUE DU CIEL POUR SUPERMAN

En pleine période de polémique, au sujet de la charge érotique des héroïnes Dc depuis le grand reboot de septembre, continuons donc sur notre lancée avec la version féminine du plus grand héros d'entre tous, j'ai nommé SUPERGIRL. Elle aussi défie les lois de la nature et de la pudeur. Imaginez donc, comment une adolescente (ou presque) portant un petit haut moulant et une jupette, pourrait évoluer librement dans les cieux de notre Planète sans susciter la convoitise de la population masculine? Et puis, la jupette, est-ce bien crédible, en pleine phase de décollage et d'attérissage (idéal pour se rincer l'oeil au sol), et avec les lois de la physique, les courants ascentionnels et descendants... Bref, une anomalie jusque là acceptée. La nouvelle Supergirl n'a plus la jupette, mais une combi toujours aussi moulante, une cape et une paire de bottes montantes rouges. Improbable et importable, mais peu importe, mater sans vergogne fait aussi partie du rêve super héroïque. Michael Green et Mike Johnson se sont mis à deux pour pondre un scénario des plus linéaires et des plus simples. Une chute de météorites sur notre planète, la plus grosse d'entre elles perfore le manteau terrestre, et en sort une jeune fille un peu perdue, qui pense être encore en train de rêver. Elle est clairement d'origine extra terrestre, bien que ses traits en font une petite bombe anatomique selon nos standards habituels. Tout de suite elle se retrouve attaquée par des individus dotés de puissants exo-squelettes, mais les met minable sans même s'en rendre compte. Le lever de soleil semble avoir décuplé ses pouvoirs, bienvenue chez nous, chère kryptonienne! D'ailleurs, la scène où elle découvre sa faculté de balancer des rayons calorifiques n'est pas sans évoquer Scott Summers (Cyclops, chez les X-men) à ses débuts, encore vierge de tout contrôle sur ces derniers. Mahmud Asrar livre une honorable performance pour la partie graphique, c'est assez réussi même si on a vu des planches à la plastique bien plus spectaculaire ces derniers jours... Au moins reste t'il soft et joue t'il sur d'autres atouts, pour ce premier numéro. Bon boulot également du coloriste, qui notamment dans les premières pages, quand Kara pense être toujours endormie, réussit à faire perdurer l'état de songe par l'emploi de tonalités acqueuses, qui se réchauffent dès l'apparition du soleil. Très simple à lire et appréhender, la sixième mouture de SUPERGIRL se laisse apprivoiser agréablement et rend pour le moment une copie fidèle au cahier des charges, ni surchargée ni indigente. On lira donc la suite pour en savoir plus...


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous nous lisez? Nous aussi on va vous lire!

AVENGERS TWILIGHT : LE CRÉPUSCULE DES HÉROS

 C’est à travers Captain America que nous pénétrons dans cet album, plongés dans un univers sombre où le crépuscule des héros est déjà conso...