Marvel Knights accueille une nouvelle série et atteint le seuil du quatrième numéro. Vite, petit tour d'horizon du sommaire de la revue.
Le nouveau venu s'appelle Bucky Barnes, alias le Soldat d'Hiver. Comme d'habitude avec ce personnage et avec les idées pondues par Brubaker, il est question d'anciens agents soviétiques infiltrés aux Etats-Unis, et de super soldats plongés en hibernation, des dormeurs prêts à être réactivés, pour des fins qu'on devine machiavéliques. Comme s'il n'était pas possible de raconter autre chose, dès lors que Bucky est sur le devant de la scène. Au passage, nous avons également la Veuve Noire dans cet épisode, qui fait équipe avec son compagnon au bras bionique. Le Winter Soldier, après avoir endossé le costume de Captain America, et être décédé (ne riez pas...) au champ d'honneur durant Fear Itself, est désormais considéré comme mort, ce qui lui permet d'opérer en toute discrétion. Butch Guice est aux dessins. Nous l'avons déjà connu plus appliqué et moins brouillon, probablement l'encrage est-il ici pour quelque chose dans cette petite remarque négative. Un titre qui démarre de manière un peu téléphonée et qui ne fait que rabâcher encore et toujours les mêmes obsessions. Nous verrons bien la suite...
Daredevil est lui toujours aussi agréable. Ce mois ci, il offre à un groupe de jeunes aveugles une belle ballade avant Noël, qui tourne court pour deux raisons : l'hôtel qui devait les recevoir est complet, et les a donc refusés. Sur le chemin du retour, une tempête de neige provoque un accident : le bus des gamins se retourne et le chauffeur meurt sur le coup. Il va falloir que Matt Murdock survive avec ses petits amis (ils sont tous aveugles) en dépit des éléments déchaînés, ce qui perturbe et paralyse ses super sens. Une belle promenade au milieu de nul part, avec de jeunes gamins déboussolés, voilà une nouvelle mission périlleuse pour le Diable à cornes de Mark Waid. Ce qui est bien c'est que ce titre ne dit jamais rien de formidable, mais il le raconte justement, sans forcer les choses, et ça semble toujours couler de source. Paolo Rivera aux dessins, c'est de surcroît un joli bonus qualité. Bref, une pause récréative hautement appréciable.
Ce qui tombe bien, avant un Ghost Rider toujours aussi mauvais. Depuis que Johny Blaze a cédé sa malédiction à la jeune Alejandra, la série est devenue limite illisible, et ce qui s'y produit est d'un ennui incroyable. Cette fois, la Ghost Riderette se retrouve dans le Bayou, sans pouvoirs, bloquée sur un îlot qui abrite d'anciens criminels à la recherche (à première vue...) de la rédemption. Puis la voici face à Vent d'acier et Vengeance d'acier, avec Oeil de Faucon en guest-star, pour un numéro sans aucun sens, confus, risible, pathétique. Rob Williams se rend-il bien compte de l'inanité de son scénario? On peut en douter. Talajic et Garbett se relaient aux dessins, mais en vain. Lire de telles imbécillités, c'est déjà rédhibitoire en soi. Le Punisher vient fort heureusement sauver les meubles juste derrière. Toujours engagé dans sa lutte contre l'organisation criminelle "La Bourse", Castle se rend dans le nord de l'état de New-York, sous une tempête de neige (la même que pour Daredevil?), pour régler son compte aux cibles qu'il s'est choisi. Sans le savoir, il va recevoir un coup de main précieux, puisque la jeune et désormais veuve Rachel Cole-Alves a décidé de faire payer les assassins de son mari, ravivant le mythe fondateur de la vengeance qui a donné naissance au Punisher. Un second épisode plus introspectif met en scène les deux flics chargés d'enquêter sur le massacre du premier, et il ne sert finalement pas à grand chose, si ce n'est nous confirmer que Castle a reçu de l'aide. Nous autres lecteurs le savons car on l'a déjà vu en pleine page, du coup on se prend à regretter l'absence de mouvement dans ces vingt pages bavardes, mais soignées par un certain Michael Lark, tout de même! Mon regret personnel? Pas de Marco Checchetto ce mois-ci, car il fallait lui donner du temps pour réaliser le crossover The Omega Effect, dont on parlera dans 4 mois, chez Panini. Du coup voilà un numéro correct de Marvel Knights, mais qui manque encore de ce petit quelque chose pour en faire un vrai bimestriel incontournable.
Ce qui tombe bien, avant un Ghost Rider toujours aussi mauvais. Depuis que Johny Blaze a cédé sa malédiction à la jeune Alejandra, la série est devenue limite illisible, et ce qui s'y produit est d'un ennui incroyable. Cette fois, la Ghost Riderette se retrouve dans le Bayou, sans pouvoirs, bloquée sur un îlot qui abrite d'anciens criminels à la recherche (à première vue...) de la rédemption. Puis la voici face à Vent d'acier et Vengeance d'acier, avec Oeil de Faucon en guest-star, pour un numéro sans aucun sens, confus, risible, pathétique. Rob Williams se rend-il bien compte de l'inanité de son scénario? On peut en douter. Talajic et Garbett se relaient aux dessins, mais en vain. Lire de telles imbécillités, c'est déjà rédhibitoire en soi. Le Punisher vient fort heureusement sauver les meubles juste derrière. Toujours engagé dans sa lutte contre l'organisation criminelle "La Bourse", Castle se rend dans le nord de l'état de New-York, sous une tempête de neige (la même que pour Daredevil?), pour régler son compte aux cibles qu'il s'est choisi. Sans le savoir, il va recevoir un coup de main précieux, puisque la jeune et désormais veuve Rachel Cole-Alves a décidé de faire payer les assassins de son mari, ravivant le mythe fondateur de la vengeance qui a donné naissance au Punisher. Un second épisode plus introspectif met en scène les deux flics chargés d'enquêter sur le massacre du premier, et il ne sert finalement pas à grand chose, si ce n'est nous confirmer que Castle a reçu de l'aide. Nous autres lecteurs le savons car on l'a déjà vu en pleine page, du coup on se prend à regretter l'absence de mouvement dans ces vingt pages bavardes, mais soignées par un certain Michael Lark, tout de même! Mon regret personnel? Pas de Marco Checchetto ce mois-ci, car il fallait lui donner du temps pour réaliser le crossover The Omega Effect, dont on parlera dans 4 mois, chez Panini. Du coup voilà un numéro correct de Marvel Knights, mais qui manque encore de ce petit quelque chose pour en faire un vrai bimestriel incontournable.
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