HISTORY OF THE MARVEL UNIVERSE : LE GRAND PROJET DE MARK WAID

Mark Waid fait partie des meubles. Bon, j'exagère, mais c'est pour dire l'importance du type, qui a connu toutes les époques, a tout écrit, fait figure de scénariste incontournable, qui déçoit fort rarement, et la plupart du temps régale de bonnes petites sagas aux fans. Waid, donc, qui a les épaules assez solides pour s'atteler à un projet dantesque et casse-gueule, celui de raconter, en toute simplicité...l'histoire de l'univers Marvel. De l'apparition de Captain America à celle de Spider-Man, de l'Ere d'Apocalypse aux All-New All-Different de ces dernières années, comment donner de la cohérence à tout ceci, comment organiser, chronologiquement et artistiquement parlant, une fresque qui puisse intéresser le lecteur, donner satisfaction aux fans hardcore, et s'ouvrir au grand public? 
Waid ne sera pas seul, mais épaulé au dessin par Javier Rodriguez et Alvaro Lopez. History of the Marvel Universe est une mini série en six parties, qui s'insère dans le contexte particulier des célébrations des 80 ans de la maison des idées. Les covers seront de Steve McNiven, pas le premier venu non plus.
On vous donne un petit avant goût ce dimanche, avec la certitude que vous allez être nombreux à attendre cette publication!







Le guide des personnages Marvel, nouvelle édition.


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MARVEL RISING #1 : NOUVELLE SÉRIE SANS INTÉRÊT

Parfois vous lisez un comic book avec des idées préconçues, et vous êtes démentis par l'histoire. En d'autres occasions, par contre, votre déception se matérialise, tel que vous le craigniez auparavant. Marvel Rising, c'est un peu cela. Je savais très bien que ça n'allait pas casser des briques, mais voir autant de vide, de stérilité, concentrés dans une vingtaine de pages, c'est assez effarant. Le pire, c'est que lorsque vous regardez tous les jeunes super-héros qui composent la couverture, vous êtes particulièrement déçus, car certains n'apparaissent même pas dans l'histoire (pour le moment). Ici, il s'agit de Kamala Khan (même si Carol Danvers fait de la fausse pub en cover) du Spider-Man version Miles Morales, de Inferno (jeune inhumain) et de Squirrel Girl (insupportable, je la déteste). Ensemble, ils vont vivre une aventure palpitante, puisqu'il s'agit d'aller visiter un campus universitaire, et de parler d'avenir, entre diplôme à passer et carrière de super-héros à mener. 
Vous l'aurez compris, on s'en fiche complètement. Il n'y a absolument rien à se mettre sous la dent, si ce n'est du blabla inutile, autour d'un labo de science ou du pavillon de langues. Et puis tout d'un coup, ça s'anime, et voici qu'une espèce de tournoi entre voitures possédées, dont les conducteurs possèdent une lance, vient mettre le bazar dans la ville. Ça tombe comme un cheveu sur la soupe et c'est ridicule. Les dernières planches mettent en scène l'arrivée de Morgan le Fey, dans une version tout sauf intrigante, qui peine là aussi à éveiller notre intérêt. 
Alors certes, il s'agit d'une parution qui est tournée vers le jeune public, mais Marvel a vraiment conscience de ce qu'est aujourd'hui ce jeune public? Même un gamin de 11-12 ans n'aurait pas envie de lire ça! Allez jeter un œil à ce qu'ils dévorent habituellement, vous verrez, à côté même Le Journal de Mickey a l'air rempli d'audace et d'innovation. Nilah Magruder écrit vraiment en mode pilotage automatique, et seul Roberto Di Salvo parvient à convaincre avec des dessins qui sont fort bien adaptés au target visé. 
Ce numéro 1, c'était vraiment par "conscience professionnelle", il est clair que je m'arrêterai là!


Si vraiment vous avez dix euros à jeter...


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DIAL H FOR HERO #1 : LES SUPER HEROS AU BOUT DU FIL

Dial H ...for Hero. Composez ce numéro, et vous voilà investi de pouvoirs formidables. Déjà à l’époque des new 52, le concept avait été relancé, et on s’était rendu compte que les idées et le potentiel étaient pratiquement illimités, à condition d’avoir un peu d’inspiration au moment de tout concrétiser. Ici, Sam Humphries est chargé d’écrire une mini série en six parties, avec un nouveau protagoniste, un adolescent qui habite une bourgade américaine perdue au milieu de nulle part, comme le souhaite le cahier des charges de la ligne éditoriale Wonder Womics.
Miguel avait dix ans quand il s’est éclaté la tête sur le rebord de la piscine, après avoir voulu effectuer une figure acrobatique périlleuse. C’est Superman qui l’a transporté à l’hopital, en volant, et depuis, l’expérience le pousse à prendre toujours plus de risques, pour éprouver à nouveau ce genre de grand frisson pas courant, quand on habite un bled ignoré de tous. De plus, le quotidien de Miguel n’est pas folichon. Après avoir perdu ses parents, le voici à bord du camion de l’oncle, pour vendre des hot dogs bien gras à longueur de journée. Dans ces conditions, le jour où une chute en vélo l’amène à entrer en contact avec le célèbre téléphone à super pouvoirs (dis comme ça,  ça semble idiot, lisez et vous comprendrez), Miguel peut devenir Monster Truck, une caricature des années 90, avec des muscles aussi noueux qu’un tronc d’arbre, et du « diesel qui court dans les veines ». Mais Humphries s’arrête là. Il truffe ce premier numéro de petites scènes intimistes, pour présenter et crédibiliser l’ennui du jeune héros, mais il oublie que Dial for H, c’est aussi du fun en barres et un esprit dingo. Du coup c’est assez sympa, mais ça manque de punch, voire même de clarté dans les dernières pages. 
Au dessin Joe Quinones ravira les fans de son style, avec  des planches légères mais soignées, et une capacité intéressante de changer radicalement d’approche quand il s’agit de montrer la partie concernant Monster Truck, donc de singer une décennie révolue, et bodybuildée à l’extrême.
Dial for H a tout pour être une vraie bonne surprise, mais le premier numéro est loin de donner toutes les clés pour comprendre la suite, et surtout, joue dans la retenue. On attend mieux et plus le mois prochain. 


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DOOM PATROL : LES "LOSERS" FONT LE SHOW DANS UNE NOUVELLE SERIE DC

Les super héros ne sont pas tous des gagnants, et l'heure est venue de donner la part belle aux losers, ceux qu'on relègue au dernier rang de la photo de famille. Tiré de la série de comics homonymes nés au début des années 60, d'après Arnold Drake et Bob Haney, et conçue par Bruno Premiani (puis totalement dynamité et relooké par Grant Morrison), Doom Patrol a fait ses débuts il y a quelques semaines, sur la plate-forme DC Universe, en tant que spin-of de la série des Titans, mais - contrairement à ces derniers - elle utilise une plus grande liberté d’expression, offerte par le service de streaming, en s’appuyant sur une direction artistique amusante et spirituelle, tournant le dos aux tonalités résolument plus sombres et lugubres de Robin et compagnie.
Confié à la voix narrative d'Alan Tudyk, qui sera également le mystérieux ennemi de cette première saison, Mister Nobody, le pilote est accompagné - dans un style proche de Deadpool - par les moqueries constantes du personnage envers les apprentis héros, déjà introduits dans le quatrième épisode des Titans et qui sont amenés par une origin story succincte, mais efficace et fonctionnelle.
Brendan Fraser est Cliff Steele, un célèbre automobiliste dont le cerveau, après un grave accident et grâce à l'intervention du professeur Niles Caulder -The Chief (Timothy Dalton)- est préservé et implanté dans le corps d'un androïde qui porte le nom de Robotman. Bien que l'histoire de la genèse du personnage diffère de celle du comic-book, ajoutant dans ce cas un élément humain qui contribue fortement à sa caractérisation, Robotman est d'emblée un des points les plus intéressants de l'épisode, grâce à une profondeur émotionnelle évidente, et attachante.
Au manoir où vivent nos "héros" s'ajoute la belle et égocentrique Rita Farr (April Bowlby), star hollywoodienne des années cinquante, qui après être tombée dans un fleuve au Congo, se transforme en Elastic-Woman, une sorte de "blob" informe, incapable de contrôler ce pouvoir et condamnée à se cacher du monde après une vie passée sous les spotlights, enivrée par la vanité d'un physique parfait. Larry Trainor est lui un héros de guerre et un beau pilote de l'armée de l'air américaine, interprété par Matt Bomer, qui donne un visage et une voix au personnage avant l'accident, qui le transforme en Negative Man (auquel Matthew Zuk prête son corps, enveloppé de bandages). Ajoutons aussi Crazy Jane (Dianne Gurrero), une jeune fille obligée de vivre avec 64 personnalités différentes, dont l'une finira par avoir de sérieux problèmes avec ses collègues, profitant de l'absence du professeur Caulder.

Comparé à ce qu'on a découvert dans Titans, le personnage de The Chief, interprété par Bruno Bichir, a subi quelques changements. On se souvient que ce bon professeur n'hésite pas à montrer son côté obscur, lorsqu'il tente d'emprisonner Rachel Roth contre sa volonté, et d'étudier ses immenses pouvoirs, alors que dès le pilote de Doom Patrol, il ressemble beaucoup plus au personnage des comics, paraplégique, à l’esprit supérieur, qui utilise ses connaissances pour développer des inventions lui permettant d’aider les autres et lui-même, et également pour lutter contre le crime et protéger les innocents. Le professeur Caulder de Timothy Dalton acquiert une épaisseur qui le rend encore plus intéressant et dangereux que son prédécesseur, démontrant à quel point cette série repose sur des personnages amusants, captivants et profonds, plutôt que sur l'intrigue elle-même, qui d'ailleurs est complètement dingue, avec par exemple un ane qui s'avère être un nexus interdimensionel, capable d'avaler puis recracher une ville toute entière!
Malgré le fait que cette étrange famille essaie de mener une vie normale, dans l'isolement imposé par sa condition, les choses vont s'accélérer et partir en sucette le jour où Crazy Jane convaincra les autres pensionnaires du manoir de quitter leur refuge, pour passer une journée en ville, comme des quidams moyens, ce qui les exposera non seulement au regard des autres, mais attirera également l'attention de M. Nobody.
La barrière entre le spectateur et les acteurs est brisée à de multiples reprises, par des clins d'oeil, des calembours, et même Grant Morrison est évoqué, créant un effet de complicité auquel nous sommes désormais habitués, mais pas sous cette forme de série télévisée. Globalement le show est assuré, les acteurs sont attachants, l'ambiance est fort sympathique, et en cadeau bonus, Cyborg est de la partie! Non, pas le Cyborg du film Justice League, mais tout de même, voir Victor Stone s'ajouter à la joyeuse bande, et apporter sa science du super héroïsme classique, tempérée par des relations père/fils tumultueuses, cela ne fait qu'ajouter du sel, à une Doom Patrol qui est une des bonnes surprises de ce début d'année. Tentez l'expérience! 


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WOLVERINE INFINITY WATCH #1 #2 : LOGAN ET LES PIERRES DE L'INFINI

Wolverine est resté absent un certain laps de temps, et pour cause, il était mort! A son retour, les événements se sont précipités, et le lecteur va avoir besoin de temps également, pour comprendre ce qu'il a pu se produire. Le canadien est à peine rentré qu'il s'en va taper à la porte du manoir des X-Men, pour retrouver ses anciens compagnons, et là c'est la délicieuse Jean Grey qui ouvre la porte... sauf qu'en réalité, un bon coup de griffe suffit à démasquer les illusions. C'est plutôt Loki le fourbe qui attendait Wolverine, ne serait-ce que pour lui résumer les événements récents (que je préfère taire, afin que ceux qui n'ont pas encore terminé Infinity Wars ne soient pas spoilés) et pour solliciter son aide. Bien entendu pour l'utiliser, également. 
L'histoire part complètement en sucette, avec une version de Wolverine venue d'un lointain futur, qui remonte le temps pour alerter les deux autres du danger qui guette, s'il ne parviennent pas à sauver un certain Hector Bautista. C'est ce condamné à mort, qui juste avant la sentence finale, a reçu la visite de la gemme du temps, et depuis détient un des pouvoirs principaux de l'univers. Il sait à peine s'en servir, et tout le monde lui donne à la chasse, afin de s'emparer de la précieuse breloque. Comme si ça ne suffisait pas, le plus grand des guerriers Chitauri débarque sur Terre, lui aussi animé par la ferme intention de mettre la main sur le joyau. Bref ça va être l'occasion pour tout le monde de taper sur tout le monde.  
Je continue à le dire, même si ça ne sert pas à grand-chose, mais Gerry Duggan n'est pas l'homme de la situation pour les grandes sagas cosmiques. Il les vide un peu de leur sens, n'est pas capable d'insuffler de vrais enjeux dramatiques, et se contente de tout tourner en dérision... et vous le comprenez, ce genre d'aventures ne peut pas se nourrir uniquement de calembours.  Le dessin est plutôt de bonne facture, avec un Andy McDonald appliqué et au style très réaliste, qui peut encore progresser sur le montage des planches et l'inspiration du story telling, mais s'avère fort satisfaisant. C'est donc une mini série en 5 parties assez inégale, et probablement peu décisive, qui nous est donné à lire. For fans only? 



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JONATHAN HICKMAN AU SECOURS DES X-MEN

La nouvelle tant attendue est tombée lors de la convention de Chicago, samedi soir (la CE2E), avec l'arrivée de Jonathan Hickman chez les X-Men.
Les deux titres qu'il va écrire (pour le moment) sont House of X et Powers of X, et ils marqueront le premier travail de Hickman pour l'éditeur, depuis la fin de Secret Wars en 2016. Pepe Larraz dessinera House of X tandis que RB Silva dessinera Powers of X. Marte Gracia coloriera les deux titres.
Étrangement, dans Powers of X, le "X" est en réalité le chiffre romain dix, similaire à la désignation "Arme X" de Wolverine. De plus, dans l'image promotionnelle que vous pouvez voir ci-dessous, les personnages décrits "pourraient provenir du passé, du présent ou du futur".
CB Cebulski a déclaré que les X-Men de Hickman marqueraient un nouveau jalon pour l'équipe, du niveau de Giant-Sized X-Men N ° 1, de X-Men N ° 1 de Chris Claremont et de Jim Lee, de Age of Apocalypse, ou des X-Men de Grant Morrison, qualifiant les deux séries de "quelque chose de complètement différent" pour la franchise.

"Nous sommes ravis d'avoir à nouveau Jonathan dans la famille Marvel, et nous n'aurions pas pu demander une meilleure équipe créative pour faire entrer les X-Men dans une nouvelle ère", a déclaré Cebulski. "Bien que nous ne puissions pas encore en dire beaucoup sur l'histoire, ces nouvelles aventures vont redéfinir les X-Men et leur place dans l'univers Marvel. C'est un moment historique que les nouveaux fans et les anciens fans ne voudront pas manquer."
"Laissez-moi vous dire que nous avons des projets radicaux pour vous tous. J'ai grandi principalement en tant que lecteur de DC Comics, le seul comic-book que j'ai jamais lu de Marvel, alors que j'étais un jeune garçon, c'était les X-Men", a déclaré Hickman. "Toutes les bandes dessinées que j'ai réalisées chez Marvel jusqu'à présent étaient des travaux fantastiques - mais c'était un travail. Là c'est la première bande dessinée que j'aime avant même que je ne m'y mette."
"Je n'ai probablement jamais été aussi fier de tout ce sur quoi j'ai travaillé. Je pense que vous serez tous assez fous. Nous faisons des choses radicalement différentes. Ce sont deux séries qu'il faut lire ensemble pour rester à à jour, mais il y a une bonne raison à cela. ".
Bref, on attend juillet avec impatience, avec deux titres bi mensuels, qui vont s'alterner chaque semaine. 


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INTEGRALE X-FACTOR 1986 : LE FACTEUR X AU SECOURS DES MUTANTS

Non, Jean Grey n'est pas morte... c'est ce que tout le monde pensait, et pourtant le corps repêché du fonds de l'Hudson Bay est bien le sien, maintenu dans une sorte d'animation suspendu, et donc privé de ses meilleures années, par la force Phénix. La belle rouquine est de retour dans un épisode des Quatre Fantastiques (en fait anticipé chez les Avengers). Il s'agit du lancement préprogrammé d'une nouvelle série appelé X Factor. En 1986, les personnages qui animent ce titre sont en réalité les X-Men des origines. C'est qu'ils ont été peu à peu supplantés par une nouvelle bande de mutant cosmopolite, les Colossus, Wolverine, Tornade et compagnie. Les anciens vont prendre leur revanche sous la plume de Bob Layton, rapidement suivi par Louise Simpson. Ceci en profitant de l'hystérie anti mutante, qui ravage les esprits dans le monde entier. Bien entendu, ils ne vont pas passer à l'ennemi, mais simplement faire semblant d'être une équipe de chasseurs de mutants, des sortes de Ghostbusters en costume-cravate et uniformes moulants, alors qu'en réalité ils interviennent sur le terrain pour prêter main-forte et sauver les victimes de cette chasse aux sorcières. Ce qui permet par la suite de leur apprendre à maîtriser leurs pouvoirs, comme ce sera le cas pour le jeune Rusty, dont la pyrokinésie est un problème à gérer.


Les relations entre les personnages sont parfois empreintes de cet optimisme naïf des années 80, mais aussi d'une forte tension, qui dérive du fait que Scott Summers, pourtant fou amoureux de Jean Grey en son temps, croyant son équipière décédée, a épousé entre temps Madelyne Pryor, qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Il a même eu un enfant! Le mariage n'ayant jamais empêché la fuite ou l'abandon, Scott claque la porte, et a bien du mal à gérer le retour de Jean, à qui il cache la vérité pendant plusieurs épisodes. Certes, elle non plus n'est pas très futée en acceptant de se faire traiter de la sorte pendant des semaines, mais c'est un autre problème. Scott passe le plus clair de son temps dans ce premier tome de l'intégrale Panini à se comporter comme un vrai connard, incapable de gérer ses émotions, et surtout de se comporter comme devrait le faire un homme. Par contre, quand il s'agit d'affronter des mutants de série B, qui posent pourtant bien des problèmes au groupe, Scott retrouve ses qualités de leader et emmène les siens vers la victoire, non sans difficultés. Le principal antagoniste va apparaître un peu plus tard... il s'agit d'Apocalypse. Aujourd'hui son nom nous glace d'effroi, mais il faut admettre que pour sa première sortie, il ressemblait plutôt à un vilain comme un autre, capable d'imaginer des plans diaboliques en grand secret, mais sans pour autant posséder l'aura de celui qui allait marquer la légende des X-Men.
Le dessin est très soigné, rien à dire là-dessus. Vous avez peut-être oublié les crayonnés de Jackson Guice, faits de détails, et au subtil réalisme puissant, mais il s'avère ici que c'est un petit plaisir pour les yeux, car il ne néglige aucune vignette, même celles qui semble a priori sans importance ou très statiques.
C'est donc une très bonne idée de la part de Panini que de proposer cette nouvelle série en Intégrale. Certes le rythme de la narration trahit un peu son époque, et le verbiage est parfois redondant, mais c'est toujours un plaisir de se reprojeter en arrière, quand on est un peu nostalgique, et ça devrait être d'ailleurs la raison d'être de cette collection. De notre côté nous vous invitons donc à vous précipiter en librairie, avant que ce tome 1 soit épuisé.


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SPIDER-MAN LIFE STORY (1) THE 60'S : PETER PARKER DANS LES SIXTIES

Ce n'est pas la première fois, loin de là, que Marvel propose une mini-série dont le but est de représenter, voir de redéfinir, les origines de Spider-Man. C'est même typiquement le type de projet qui me laisse de marbre, tant ces choses ont été dites et redites, au point qu'elles perdent de leur valeur, qu'elles sont galvaudées, sans rien pouvoir ajouter de plus à la légende insufflée par Lee et Ditko. C'est d'autant plus surprenant qu'à la lecture de ce premier numéro, l'évidence se fait jour! Nous avons là entre les mains un projet ambitieux, intelligent, et très bien écrit, qui en tous les cas démarre sur les chapeaux de roue. 
On applaudit bien fort Chip Zdarsky, qui fait un travail excellent. L'histoire commence en 1966, quatre ans après que Peter Parker ait été mordu par une araignée radioactive. La série a pour ambition de présenter à chaque fois une nouvelle décennie, et le personnage va grandir en temps réel, et affronter toute une série d'épreuves, qui vont le transformer peu à peu, lui et le monde dans lequel il évolue. Cet aspect est particulièrement important et présent dès le départ, puisque la guerre du Vietnam assume une importance capitale pour les 60's. Nous sommes à cette époque où de nombreux jeunes s'enrôlent dans l'armée, ou craignent de devoir le faire, et même Peter Parker a des doutes sur le bien-fondé de sa mission. Après tout Flash Thompson aussi s'apprête à partir combattre. Les relations entre Parker et Gwen Stacy, mais également avec Harry Osborn et son père, qui devient le Bouffon Vert, sont très bien écrites et résumées rapidement. L'essence même du drame super héroïque teenager, que nous avons appris à aimer au fil du temps, est pertinent.  Le coté grosse bagarre n'est pas non plus négligé, puisque nous avons une première confrontation entre Spider-Man et Norman Osborn, et la révélation de la double identité de Peter qui arrive de manière inattendue et jouissive (avec Norman donc, mais aussi Gwen!). 
Vraiment, je le répète, un superbe travail, qui ne prétend pas bouleverser de fond en comble l'univers du tisseur, en tous les cas dans ce premier numéro, mais qui se révèle d'une crédibilité à toute épreuve. De plus, le lecteur est en terrain familier, puisque le dessin est ici confié à Mark Bagley. Vous aurez beau chercher, il y a très peu d'artistes qui maîtrisent autant que lui la manière d'illustrer une histoire de Spider-Man. D'autant plus qu'il s'applique réellement sur la caractérisation des personnages, les différences entre les visages, ce qui est souvent son talon d'achille, et qu'il donne de l'énergie à chacune des planches, même dans les scènes statiques. À votre place, je me dépêcherais d'aller chercher mon exemplaire de ce Life story, qui débute de la meilleure des manières.


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SUPERMAN OUR WORLDS AT WAR : TOUS CONTRE IMPERIEX!

Imperiex est une créature surpuissante venue de l'espace. Engoncé dans une armure aussi gigantesque qu'impénétrable, et qui renferme une source d'energie illimitée, cet envahisseur venu d'ailleurs s'en prend à notre Terre, avec une cohorte de versions miniatures (façon de parler...) qui sème le désastre sur le globe. Superman est dérouté, au bord du renoncement, car le Kansas est sévèrement touché, les Kent semblent avoir disparu, et le docteur Irons, alias Steel, tombe au champ d'honneur.
Il n'est pas le seul. Tous les grands héros de la Terre et d'ailleurs se liguent pour mettre fin à la menace d'Imperiex, mais ils subissent une cuisante défaite et finissent en piteux état à l'infirmerie. Wonder Woman est brûlée et défigurée (mais elle guérit très vite, la magie des comics), Kyle Rayner (Green Lantern à l'époque) ne fait pas le poids, le Martian Manhunter se prend une rouste mémorable... 
Sur Terre, le président des Etats-Unis, n'est autre que ... Lex Luthor. A coté Donald Trump est vraiment digne de votre confiance. Lui semble serein. Il faut dire qu'il était averti du conflit à venir, et qu'il compte bien, fidèle à son habitude, profiter de la catastrophe pour tirer son épingle du jeu. A moins que dans les coulisses il ne soit lui aussi manipulé, par le fantôme de sa fille (qu'il avait sacrifié peu de temps auparavant) et par un autre individu de sinistre réputation... Nous avons affaire là à un pugilat généralisé qui prend sa source sur les pages des titres consacrés à Superman, mais aussi Wonder Woman, et une flopée de tie-in ou de one-shot. Avec énormément de pathos, de personnages grièvement atteints dans leur moral ou leur physique, ou morts/présumés décédés. Un trépas touchant est celui d'Hyppolite, la mère de Wonder Woman, même si depuis le personnage est revenue, pour redisparaître, pour revenir, comme le veut la tradition des séries qui ne sont qu'un éternel recommencement, à plus forte raison quand les Dieux sont impliqués.

Our Worlds at War est une longue saga, dont la quasi intégralité a été republiée voilà quelques années dans un mastodonte de près de 700 pages, un tpb souple mais costaud. Il existe donc un moyen fort simple, et pas très onéreux, pour lire ce qui est à lire. Urban Comics a commencé à présenter des épisodes de Superman, dans Superman Univers HS, mais aucune publication sérieuse en librairie, mettant en scène Imperiex et cette catastrophe cosmique sont à ce jour disponibles. Le tpb proprement dit commence avec l'enlèvement des habitants de Metropolis (dont Kent/Superman) et s'achève avec la fin de la Guerre à échelle globale, d'où le titre de cette saga. De nombreuses séries sont impliquées dans cet événement, des titres Superman habituels (Action Comics, Man of Steel, Adventures of Superman...) à d'autres comme Wonder Woman, Young Justice, ou encore Impulse. Du coup, il y a pléthore d'artistes au travail! Coté dessins, je soulignerais le très bon niveau d'ensemble. Bien que très hétéroclite, ce crossover propose de fort jolies planches, dans des styles variés. De la simplicité limpide de Ed McGuinness à la finition méticuleuse de Phil Jimenez, en passant par un déjà talentueux Doug Mahnke, ou le trait cartoony de Todd Nauck. Pas mal du tout. Le scénario lui, a tendance à se perdre. J'aime bien les débuts du conflit, les enjeux qui se dessinent, ainsi que les premières victimes, le carnage qui se profile. Mais beaucoup moins la façon dont cette boucherie va trouver son épilogue, car elle devait inéluctablement laisser bien plus de cicatrices, et de lourdes conséquences pour nos héros. C'est aussi l'occasion de voir un Superman surdopé et dont les pouvoirs ont été boosté comme jamais grâce aux énergies du Soleil, ou encore un Luthor et un Darkseid contraint de composer avec la réalité et d'oeuvrer avec des ennemis détestés. A signaler que Adventures of Superman #596 (consécutif au final de OWAW) est sorti 24 heures après la terrible catastrophe des attentats du onze septembre 2001, et présente en ouverture la destruction de la Lex Tower de Luthor. Une véritable prémonition sinistre de la part de Joe Casey, qui avait bien entendu écrit et pensé cela des mois avant ce qui s'est produit. Du coup Dc Comics avait donné la permission aux vendeurs de renvoyer les stocks de cet épisode, pour ne pas heurter la sensibilité des américains traumatisés. L'atrocité de la guerre, de toutes les formes de guerre. 


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LE GOUFFRE DE L'INFINI : DU COSMIQUE AVEC JIM STARLIN

C'est en 2002 que le Gouffre d'infini voit le jour, sous la plume et les pinceaux du grand Jim starlin. À l'époque, nous étions électrisés car cela faisait suite à une trilogie oh combien célèbre, des années 90, durant laquelle nous avions appris à retomber fous amoureux de Thanos et Adam Warlock, sans parler des gemmes du pouvoir, bien entendu. Ici Starlin nous repropose d'emblée ces personnages fétiches. C'est un Adam Warlock meurtri qui narre les événements, dès la première planche, et peu à peu le lecteur reconstitue une sorte de puzzle, dans lequel apparaissent, à tour de rôle, quelques-uns des personnages cosmiques phares de l'univers Marvel. Le Docteur Strange est aussi de la partie, tout comme Gamora, Pip le troll, Moondragon, ou même à un certain point, et c'est plus surprenant, Spider-Man.  Pour ce qui est de Thanos, la rumeur veut qu'il soit mort après un combat contre Thor. Du coup, est-ce bien le vrai Titan fou que nous rencontrons dès la première partie, ou bien un de ses doubles?  Et encore, qu'est-il advenu vraiment de Warlock, lui qui passe les premières pages enfermé dans ce cocon, où il trouve refuge à chaque fois qu'une grande transformation s'amorce, ou qu'il traverse une crise existentielle, l'obligeant à rejoindre les limbes de l'existence?  vous l'aurez compris, cette fois c'est un peu confus, et il est bien difficile de cerner d'entrée les enjeux. Seule certitude, les dessins de Starlin sont vraiment jolis, et on retrouve cette touche un peu rassurante et appliquée , qui caractérise si bien et si simplement son panthéon cosmique.

Pour ne rien arranger, des cubes de vide cosmique apparaissent à différents endroits de l'univers, et ils finissent même par aspirer les Defenseurs (la vraie équipe historique, avec Strange, Hulk, Namor et le Surfer) qui passaient dans le coin. Devant la menace imprécise mais assurément d'ordre globale, il est décidé que l'heure de sortir de force Adam Warlock de son cocon à sonné. C'est Moondragon qui s'y colle, et ça tourne mal, alors (le pseudo) Thanos doit prendre la situation en main, et convaincre son ancien ennemi de lui apporter son aide. C'est là que nous découvrons l'existence d'un certain Atlez, qui pourrait bien être la clé de l'affaire.
Durant ce laps de temps, Gamora se rend sur la planète de résidence du véritable Thanos, et le découvre en train de panser ses blessures. L'évidence est irréfutable, il se trame quelque chose de louche, de dangereux, au point que Eternité lui même est au bord de la folie. Bref, du Starlin comme on l'aime, entre délires mystiques et observations philosophiques, avec six épisodes qui relancent alors, en ce début de XXI° siècle, la légende Warlock et Thanos. Vous aimez ce type d'histoires? On ne saurait vous recommander autre chose que l'achat. 



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MARVEL'S SPIDER-MAN : CITY AT WAR #1


Les amis, soyez les bienvenus dans le Marvel Gameverse. Je ne vais pas vous raconter de mensonges et vous faire croire que je suis un fanatique de la console... pour être totalement honnête, je n'ai jamais joué au jeu Marvel's Spider-Man sur Playstation, et mes performances dans le domaine s'arrêtent aux années 90, et à Sensible Soccer, ce qui en dit long sur ma passion du gaming. Mais comme il en est tout autre pour les comics, je me suis forcément intéressé à la sortie de ce City at War. Comme d'habitude, on y découvre une énième version d'un personnage déjà archi connu, avec des variations sur un thème suffisamment claires pour proposer de la nouveauté accessible à toutes et à tous, pour ne pas être complètement largué.  Par exemple, dans cet univers alternatif , Parker travaille comme assistant du docteur Octavius, et les rapports ont l'air d'être très cordiaux. Ce dernier découvre même la double identité de Peter, et se propose de l'aider en apportant des modifications sensibles à son costume, qui devient ainsi beaucoup plus technologique, upgrade de grande qualité. Spider-Man combat Wilson Fisk, puis le Shocker, alors que les pages défilent assez agréablement, sans pour autant qu'il s'y passe quelque chose de très prenant, qui nous donne vraiment envie de plonger la tête baissée, et de devenir accro à cette mini série. Une déclinaison de plus, serait-on tenter de dire, qui ne sera certainement pas la meilleure, loin de là, et qui ne sera vraisemblablement pas non plus la pire, ce serait mentir.
Dennis Hopeles assure le service minimum et lance l'hameçon en direction du public des gamers, qui n'ont pas acheté grand chose jusqu'ici, de l'univers du tisseur, alors que Michele Bandini soigne le job aux dessins, avec des planches sans fioritures mais indéniablement convaincantes et claires. On se demande tout de même si le style d'un Clayton Crain, en pages intérieurs, n'aurait pas été plus évident, vue la nature du projet. Bon, voilà c'est fait, c'est lu, je retourne à mon amazing Spider-Man décennal...


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VS : LA GUERRE DU FUTUR SELON ESAD RIBIC ET IVAN BRANDON

Image Comics, Esad Ribic, de la science-fiction. Il n'en faut guère plus pour en convaincre beaucoup de se jeter sur VS?
Bienvenue dans le futur de VS, où l’équilibre socio-économique entre les nations et les sociétés est géré par le biais du divertissement. La compétition est tout sauf sportive: la guerre est devenue la première forme d'entertainment, avec des tournois au cours desquels des soldats hyper-technologiques mettent leurs vies à la disposition de sponsors et de puissants, devenant riches et célèbres.
Dans ce décor bien sombre, l'idole des masses, Satta Flynn se remet d'une grave blessure puis retourne au combat, pour le grand plaisir des foules. Pour son come-back, Flynn devra faire face à une nouvelle génération de soldats-joueurs mieux préparés, mieux équipés et plus motivés. Soudain ses performances commencent à chuter, les sponsors commencent à se décourager, mais quelque chose d'incroyable se produit: son indice de satisfaction ne baisse pas, mais augmente. Un situation intolérable pour les élites, qui n'avaient pas pris en compte la force de résilience de Flynn et d'autres gladiateurs. 
Ivan Brandon met en scène un récit qui se réfère fortement à certaine littérature dystopique de science-fiction, que le grand public a souvent eu l'occasion de rencontrer adaptée au cinéma, et à la tradition  latine des «panem et circenses " loisir pervers d'une société démagogique dans laquelle un groupe d'oligarques maintient les masses en échec, en le détournant de questions d'importance réelle. Que ce soit avec les Jeux du Cirque, sous César, ou avec la Coupe du Monde (et la Champions League) de nos jours.



Dans les deux premiers chapitres, l’auteur étoffe le protagoniste et son passé, puis présente un excellent antagoniste, mais assez rapidement quelque chose commence à clocher, et le récit devient lourd. Brandon ne parvient pas à crédibiliser et justifier l'univers qu'il met sur pieds, et commet l'impair de ne pas  fournir d'explications utiles, pour justifier les événements de la dernière partie, et il laisse au lecteur trop d'éléments en suspens, lui confiant la tâche de se débrouiller seul.
Si le scénario n'est donc pas une réussite totale, il en va autrement de la partie graphique. Esad Ribic et Nic Klein offrent une prestation vraiment satisfaisante. Ribic, avec son style impressionniste et pictural, crée une fresque très évocatrice où le sentiment d'espace et d'étendue indéfinie, rejoint la tradition classique d'une certaine idée de la science-fiction des années 70, alors que les personnages sont sculpturaux. On va retrouver un certain goût pour l'illustration, venu de maîtres tels que Frazetta et Arroyo. Cependant, contrairement à ses collègues qui utilisent le même style, Ribic n’est jamais statique, grâce à la plasticité innée de ses personnages et à l’attention anatomique typique de l’école américaine, et parvient à maintenir l’attention du lecteur, avec une tension alimentée par une construction des planches toujours ordonnée, mais jamais prévisible, et dans laquelle la verticalité alterne avec l'horizontalité, pour le plaisir des yeux.
Si VS ne parvient pas à accoucher du chef d'oeuvre attendu, et reste à mi chemin de ses intentions, il n'empêche que les fans de Ribic n'auront pas d'autre alternative que de se procurer l'ouvrage!


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UNCANNY X-MEN : WINTER'S END - AUX FRONTIERES DE L'ILLISIBLE

Le problème quand on est fan des mutants, c'est qu'on se retrouve parfois à lire des choses vraiment mauvaises, uniquement parce qu'on se sent en devoir de le faire... peut-être est-ce la réflexe du complétiste, qui sait? Winter's end est écrit par Sina Grace, autrement dit l'artiste qui a eu entre les mains le destin de Bobby Drake récemment, ou plutôt Iceberg si vous préférez la VF, et Iceman pour ceux qui lisent en VO. La principale nouveauté le concernant, ces derniers temps, c'est la révélation de son homosexualité, depuis que son jeune avatar, qui a débarqué à notre époque, l'a obligé à prendre conscience de cet état de fait. Depuis c'est assez peu subtil, et il semble impossible de traiter le personnage autrement que sous l'aspect de la romance entre hommes, qui vise à montrer combien Marvel sait être moderne et progressiste.  Pour notre part, que l'histoire porte sur un héros hétéro ou homosexuel, on s'en fiche complètement, ce que l'on souhaite, c'est un bon scénario, de vrais enjeux, un comics book passionnant, ou en tous les cas qui apporte quelque chose de frais à la longue histoire des mutants. Or de ce point de vue-là, pas grand-chose... il ne reste donc que du piètre soap opera indigeste. 
C'est le jour de son anniversaire, et Bobby rencontre malheureusement une version adulte de lui même, extraite de la "bataille de l'atome" appelée Ice Master; ce dernier lui apprend qu'il va être la cause d'un désastre cosmique, notamment en raison d'une relation avec Daken, qui s'est mal terminée. Du coup, les deux jumeaux de glace se tapent dessus, pendant que les autres préparent une fête à laquelle ils risquent fort d'arriver en retard. Comment ça on s'en fout complètement? Et bien oui, c'est un peu ça. Toute la partie dans le futur hypothétique est censée confirmer que oui, désormais Marvel est capable de vendre un comic book où on voit des scènes avec des hommes entre eux, mais franchement, c'est un peu ridicule, dans un monde comme le nôtre, de croire que ça ait quelque chose de si extraordinaire. Surtout quand en plus c'est juste une excuse pour dire "nous n'avons rien d'autre à raconter".  Évidemment, à la fin, la baston du jour se transforme en une grosse réconciliation, et tout le monde se précipite à la party du jour., illustrée par un Nathan Stockman no trop bon ni vraiment mauvais; Vraiment une parution complètement idiote, et je ne comprends même pas pourquoi Marvel a ressenti le besoin d'aller publier ça. Et si on arrêtait de prendre Iceberg pour un crétin, et les lecteurs pour des vaches à lait?


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AGE OF X-MAN : PRISONER X #1

L'heure est venue de se pencher sur le cas de Lucas Bishop... que devient-il durant l'ère de X-Man? La réponse est simple, nous le découvrons dès la première page, en prison. Tout ceux qui brisent la loi suprême de l'interdiction des relations affectives, et plus encore physiques, entre individus, se trouvent amenés à être placés en détention, dans le but d'être réformés, repris en main. En réalité, ils sont simplement éloignés de la société, et évidemment la violence règne entre les détenus. Par exemple, Bishop se retrouve très vite aux prises avec celui que nous connaissons comme Hank McCoy, le Fauve, qui est là dans une version décérébrée, prête à chercher des noises avec tout le monde. Dans la prison nous trouvons aussi Daniel Moonstar, alias Mirage. Elle et Bishop ont d'ailleurs en commun quelque chose de très important : ils ont des flashs de leurs véritables existences, leurs aventures innombrables avec les X-Men, et se souviennent par brefs instants de ce que devrait vraiment être la réalité. Mais tout ceci est très fugace, et Bishop doute de son propre esprit, enfermé sans véritable espoir de sortir. Que va-t-il devenir dans cet univers dystopique, où finalement il ne se passe pas grand-chose, si ce n'est que l'individualisme est la règle de base, et qu'il ne faut jamais se tourner vers les autres? Vita Ayala écrit ici ce qui est sa pierre à l'édifice, sans que cela fasse vraiment avancer l'ensemble. 
Tiens d'ailleurs, il faut être honnête, pour l'instant ce n'est pas clair du tout, impossible de comprendre le pourquoi du comment de cette règle, impossible de deviner où veulent vraiment en venir les scénaristes. C'est ce qui est le plus frustrant avec Age of X-Man, on ne sait pas dans quelle direction on va, et ça manque singulièrement de gros enjeux. Un mot sur les dessins de German Peralta, qui ne sont pas mauvais, loin de là, mais qui manquent là aussi de vrai personnalité. On lit quelque chose d'assez neutre, qui ne mérite pas d'être critiqué trop fort, mais ne permet pas non plus de lui tisser des louanges exagérées. Bref ça se laisse lire, on est d'accord, mais c'est loin de nous maintenir éveillés la nuit.


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COSMOPIRATES TOME 1 : CAPTIF DE L'OUBLI (JODOROWSKY / WOODS)

 Xar-Cero est typiquement le genre de mercenaire sur lequel on peut compter. Si vous avez une mission à exécuter, soyez certain qu'il ir...