Wolverine est resté absent un certain laps de temps, et pour cause, il était mort! A son retour, les événements se sont précipités, et le lecteur va avoir besoin de temps également, pour comprendre ce qu'il a pu se produire. Le canadien est à peine rentré qu'il s'en va taper à la porte du manoir des X-Men, pour retrouver ses anciens compagnons, et là c'est la délicieuse Jean Grey qui ouvre la porte... sauf qu'en réalité, un bon coup de griffe suffit à démasquer les illusions. C'est plutôt Loki le fourbe qui attendait Wolverine, ne serait-ce que pour lui résumer les événements récents (que je préfère taire, afin que ceux qui n'ont pas encore terminé Infinity Wars ne soient pas spoilés) et pour solliciter son aide. Bien entendu pour l'utiliser, également.
L'histoire part complètement en sucette, avec une version de Wolverine venue d'un lointain futur, qui remonte le temps pour alerter les deux autres du danger qui guette, s'il ne parviennent pas à sauver un certain Hector Bautista. C'est ce condamné à mort, qui juste avant la sentence finale, a reçu la visite de la gemme du temps, et depuis détient un des pouvoirs principaux de l'univers. Il sait à peine s'en servir, et tout le monde lui donne à la chasse, afin de s'emparer de la précieuse breloque. Comme si ça ne suffisait pas, le plus grand des guerriers Chitauri débarque sur Terre, lui aussi animé par la ferme intention de mettre la main sur le joyau. Bref ça va être l'occasion pour tout le monde de taper sur tout le monde.
Je continue à le dire, même si ça ne sert pas à grand-chose, mais Gerry Duggan n'est pas l'homme de la situation pour les grandes sagas cosmiques. Il les vide un peu de leur sens, n'est pas capable d'insuffler de vrais enjeux dramatiques, et se contente de tout tourner en dérision... et vous le comprenez, ce genre d'aventures ne peut pas se nourrir uniquement de calembours. Le dessin est plutôt de bonne facture, avec un Andy McDonald appliqué et au style très réaliste, qui peut encore progresser sur le montage des planches et l'inspiration du story telling, mais s'avère fort satisfaisant. C'est donc une mini série en 5 parties assez inégale, et probablement peu décisive, qui nous est donné à lire. For fans only?
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