Si le premier run de Micheline & Layton sur Iron Man fut un succès, la suite fut moins évident. Après avoir plongé Tony Stark dans les affres de l'alcoolisme, et avoir cédé les commandes de la série à un Dennis O'Neill qui fera à nouveau plonger le play boy miliardaire au point qu'il perdra sa compagnie et sa dignité, le retour des deux compères sur Iron Man fut moins flamboyant. A la recherche d'une bonne idée pour reverdir les fastes d'antan, c'est finalement avec cette "Guerre des armures" qu'ils vont atteindre le but. Le titre en Vo est "Stark Wars" et il résume bien la situation. Tony est sur le pied de guerre, et il ne fera pas de prisonniers pour atteindre son objectif. C'est qu'il vient de réaliser que sa technologie futuriste et irrésistible est tombée entre les mains de Justin Hammer, sa némésis et homme d'affaire impitoyable, et que de nombreux criminels endossent désormais des armures sophistiquées basées sur les schémas d'Iron Man, pour commettre leurs méfaits. Indirectement, Stark se sent coupable et supporte mal d'avoir du sang sur les mains. Il se lance donc dans une vaste opération de récupération de son bien, et pour se faire, doit mettre hors jeu certains vilains de l'univers Marvel, comme l'Homme aux échasses ou le Scarabée, en usant et abusant de la force brute, sans trop avoir d'états d'âme. Pire encore, Tony attaque Stingray (Manta), un de ses alliés chez les Vengeurs de la côte ouest, quand il pense que ce dernier, qui est aussi un agent gouvernemental, profite également de sa technologie volée. Il fait fausse route et s'alliène les hautes huiles de l'Etat, et s'assure ainsi de voir se dresser contre lui les agents du Shield de Nick Fury, qui eux possèdent bien des armures modèles "Stark", les fameux "Mandroïdes".
Autre conséquence désagréable, une première brouille sévère avec Steve Rogers, l'ami de mille combats (bien avant Civil War donc) qui venait pourtant d'être déchu de son titre de Captain america par des gouvernants corrompus. Action assurée dans ce Marvel Best of qui nous replonge à la fin des années 80, avec un vengeur en armure rouge et argent, à la cage thoracique triangulaire, qui dénaturait quelque peu la légende du héros. Pas franchement la plus réussie, admettons le. Le cast des personnages secondaires reste bien connu des fans, entre l'ami pilote et factotum des basses besognes, Jim Rhodes, la secrétaire Miss Arbogast, et les conquêtes féminines de ce play-boy de Tony, qui à chaque épisode se console avec une d'entre elle. Couleurs flashy, naïveté d'époque, mais aussi une indéniable qualité dans la narration et le trait propre et appliqué de Mark Bright, bien encré par Layton (qui s'occupe aussi d'une partie du scénario). L'épilogue est quand à lui oeuvre de Winsor Smith, dont on a déjà parlé à l'occasion de Wolverine:Weapon X, et qui n'a pas son pareil pour générer un climat d'angoisse cauchemardesque sous psychotropes bigarrés. Panini surfe avec à propos sur la vague "Iron Man", qui n'a jamais été aussi célèbre que depuis que le cinéma s'interesse avec profit au personnage, qui va à nouveau crever l'écran dans quelques jours, avec un second volet très attendu. Les nostalgiques de l'ère Strange/Nova seront comblés par ce volume qu'ils ont probablement déjà acheté, les autres feraient bien d'y penser, à condition de ne pas reculer devant le prix, à nouveau excessif pour ce type de saga. Pourquoi ne pas faire comme en Italie, où Armor Wars est sorti dans une collection dédiée aux grands runs du passé, Marvel Gold, en touts points similaire à nos "100% Marvel", et pour 17 euros seulement. Une couverture rigide c'est appréciable dans une collection, mais mettre ce type d'ouvrage à la portée du plus grand nombre, c'est aussi important, non?
Rating : OOOOO
Autre conséquence désagréable, une première brouille sévère avec Steve Rogers, l'ami de mille combats (bien avant Civil War donc) qui venait pourtant d'être déchu de son titre de Captain america par des gouvernants corrompus. Action assurée dans ce Marvel Best of qui nous replonge à la fin des années 80, avec un vengeur en armure rouge et argent, à la cage thoracique triangulaire, qui dénaturait quelque peu la légende du héros. Pas franchement la plus réussie, admettons le. Le cast des personnages secondaires reste bien connu des fans, entre l'ami pilote et factotum des basses besognes, Jim Rhodes, la secrétaire Miss Arbogast, et les conquêtes féminines de ce play-boy de Tony, qui à chaque épisode se console avec une d'entre elle. Couleurs flashy, naïveté d'époque, mais aussi une indéniable qualité dans la narration et le trait propre et appliqué de Mark Bright, bien encré par Layton (qui s'occupe aussi d'une partie du scénario). L'épilogue est quand à lui oeuvre de Winsor Smith, dont on a déjà parlé à l'occasion de Wolverine:Weapon X, et qui n'a pas son pareil pour générer un climat d'angoisse cauchemardesque sous psychotropes bigarrés. Panini surfe avec à propos sur la vague "Iron Man", qui n'a jamais été aussi célèbre que depuis que le cinéma s'interesse avec profit au personnage, qui va à nouveau crever l'écran dans quelques jours, avec un second volet très attendu. Les nostalgiques de l'ère Strange/Nova seront comblés par ce volume qu'ils ont probablement déjà acheté, les autres feraient bien d'y penser, à condition de ne pas reculer devant le prix, à nouveau excessif pour ce type de saga. Pourquoi ne pas faire comme en Italie, où Armor Wars est sorti dans une collection dédiée aux grands runs du passé, Marvel Gold, en touts points similaire à nos "100% Marvel", et pour 17 euros seulement. Une couverture rigide c'est appréciable dans une collection, mais mettre ce type d'ouvrage à la portée du plus grand nombre, c'est aussi important, non?
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Bonjour.
RépondreSupprimerMerci pour vos chroniques.
Graphiquement, c'est quand même très (très) daté. Donc, ça ne sert à rien de mettre ça à la portée du plus grand nombre (il s'en fout le plus grand nombre de ces vieux machins aux couleurs flashies).
C'est édité juste pour les fans nostalgiques. Donc, allons-y pour un bon prix. Et réservons les prix d'appel pour éditer des récits qui ferraient venir de nouveaux lecteurs qui feront perdurer la licence.
Encore faudrait-il prouver le rapport entre une saga (de qualité indéniable) datée graphiquement parlant, et le pouvoir d'achat de ceux qui achètent. Je reste personnellement de l'avis qu'une collection "de luxe" est une bonne chose pour les amateurs de bibliothèques bien garnies, et le Deluxe est en ce sens parfait, quand il n'est pas "au rabais" coupée en deux comme par exemple la saison 2 de Ultimates ou le dernier Daredevil par Bendis paru à ce jour. Par contre, 24 euros pour un album de 200 pages, pour une saga publiée à la fin des eighties, ça me semble un peu exagérée. Un gros "100%" graphiquement un peu plus soigné pour 16/17 euros me semble réalisable et raisonnable, exactement comme ces "Marvel Gold" qui existent sur le marché italien. Car même les lecteurs trentenaires ou quadras n'ont pas un portefeuille extensible à l'infini, et ces temps derniers les albums en librairie sont chers et nombreux. Sinon merci pour les paroles d'encouragement, au service des lecteurs pour les futures chroniques!
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