Après avoir recruté des avatars de lui même, venus d'autres dimensions, dans le premier volume de la collection 100% Marvel, Deadpool est déjà de retour pour sa première mission avec le "Deadpool Corps", dans le second album de la série. Rappelons que l'aréopage de cinglés constitué pour l'occasion regroupe Deadpool, Lady Deadpool, Kidpool (tendance Star Wars à peine dissimulée), une tête de Deadpool Zombie, et enfin Dogpool, la version canine du mercenaire, ici rebaptisée Cujo, ce qui évoquera forcément quelque chose aux fans de Stephen King. Comme d'habitude, les aventures de Wade Wilson sont volontairement très second degré, voire axées sur la méta bande dessinée (le rapport entre lecteur et auteur est distendu et les personnages semblent parfois conscients d'être dans une bd), et truffée de clins d'oeil à la pop culture américaine. A-Pool calypse now est donc à prendre au second degré, si on veut avoir des chances de l'apprécier. Mais que s'y passe t'il donc? Pour faire bref, une menace intangible traverse l'univers et se nourrit des esprits et des âmes des créatures qu'elle rencontre. Le Deadpool corps a été réuni justement pour affronter une telle menace, et le voici libéré et déchaîné à travers le cosmos. En cours de route, nos héros croisent le chemin du Champion, un des doyens de l'univers, pour qui la lutte et la guerre sont des moyens d'expression vitaux. Un personnage devenu culte depuis "Thanos Quest", où le grand vilain de l'univers Marvel lui dérobait une des gemmes du pouvoir qui allait lui permettre de devenir l'égal de Dieu lui même. Mais revenons à nos moutons... Deadpool et sa bande se débarassent de leur nouvel allié avec une ruse de bas étage, mais qui fonctionne, avant de se retrouver cette fois face au Jardinier, un autre doyen, dont le nom n'est pas sans provoquer l'hilarité chez Wade. Toute cette bande de joyeux drilles est-elle vraiment capable de stopper la menace qui gagne du terrain? On peut légitimement en douter...
Je ne suis pas un grand fan de Deadpool, mais j'apprécie beaucoup le travail de Gishler, depuis son passage sur le Punisher, et dans la série X-men. D'où mon intérêt pour cet album. A ce sujet, je ne suis pas inquiet pour Panini : Wade est un personnage des plus bankables, et la patte de Rob Liefeld, aux dessins, est une assurance toute vente. Inutile de revenir sur le bon Rob, on aime ou on deteste, et ce n'est pas aujourd'hui que son style va évoluer pleinement. Les membres des différents intervenants semblent boudinés comme des saucissons, et ses anatomies toujours aussi sujettes à la gonflette testostéronée. L'histoire est assez convenue, entre des scènes de rencontres/bagarre dans des bars truffés d'extra terrestres, et des créatures bizarres et improbables. Le running gag du Champion laissé en rade avec son véhicule est plutôt drôle, et j'admet avoir souri assez régulièrement en lisant ces épisodes. Tout comme ce Dogpool plutôt sympathique, abandonné malencontrueusement par ses amis, avant de trouver une charmante escorte pour le ramener au bercail. Reste l'inflation récente qui gagne Marvel ces temps derniers : Deadpool est partout, dans l'espace, sur Terre, en solo, avec son corps, chez les X-men... A l'instar de Wolverine, ou de Spider-man, le mercenaire est en train d'être utilisé (usé?) jusqu'à la corde. La recette est toujours la même : des situations absurdes, de l'humour potache et même grivois, une façon de fuir la sinistrose ambiante qui parcourt les comic-books modernes, de Fear Itself à Walking Dead, de Siege à Blackest Night ? Ce Deadpool corps n'a donc rien d'exceptionnel ou d'incontournable, mais ce n'est pas non plus ce qu'on lui demande. Juste de la bonne humeur, et une bonne dose de second degré, ici distillé avec plus ou moins de réussite, selon votre indulgence.
Rating : OOOOO
Je ne suis pas un grand fan de Deadpool, mais j'apprécie beaucoup le travail de Gishler, depuis son passage sur le Punisher, et dans la série X-men. D'où mon intérêt pour cet album. A ce sujet, je ne suis pas inquiet pour Panini : Wade est un personnage des plus bankables, et la patte de Rob Liefeld, aux dessins, est une assurance toute vente. Inutile de revenir sur le bon Rob, on aime ou on deteste, et ce n'est pas aujourd'hui que son style va évoluer pleinement. Les membres des différents intervenants semblent boudinés comme des saucissons, et ses anatomies toujours aussi sujettes à la gonflette testostéronée. L'histoire est assez convenue, entre des scènes de rencontres/bagarre dans des bars truffés d'extra terrestres, et des créatures bizarres et improbables. Le running gag du Champion laissé en rade avec son véhicule est plutôt drôle, et j'admet avoir souri assez régulièrement en lisant ces épisodes. Tout comme ce Dogpool plutôt sympathique, abandonné malencontrueusement par ses amis, avant de trouver une charmante escorte pour le ramener au bercail. Reste l'inflation récente qui gagne Marvel ces temps derniers : Deadpool est partout, dans l'espace, sur Terre, en solo, avec son corps, chez les X-men... A l'instar de Wolverine, ou de Spider-man, le mercenaire est en train d'être utilisé (usé?) jusqu'à la corde. La recette est toujours la même : des situations absurdes, de l'humour potache et même grivois, une façon de fuir la sinistrose ambiante qui parcourt les comic-books modernes, de Fear Itself à Walking Dead, de Siege à Blackest Night ? Ce Deadpool corps n'a donc rien d'exceptionnel ou d'incontournable, mais ce n'est pas non plus ce qu'on lui demande. Juste de la bonne humeur, et une bonne dose de second degré, ici distillé avec plus ou moins de réussite, selon votre indulgence.
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