THE FLASH #1 : UN BOLIDE QUI ROULE AU PAS

Haro sur le coupable ! Car non, ce ne sont pas les Jim Lee, Dan DiDio ou autre Geoff Johns, qui sont à imputer pour le reboot (quasi) total de l'univers Dc. C'est bel et bien lui le coupable, le bolide écarlate, FLASH, qui pour avoir décidé de modifier le passé et avoir eu l'audace de jouer avec les lignes temporelles (voir "Flashpoint" pour comprendre, ce sera en Vf dans quelques mois si Dargaud le veut bien...), a provoqué un chaos sans nom, et le lancement de ces 52 nouveaux titres, qu'ils soient rebootés ou liftés derrière les oreilles. Du coup, Francis Manapul se retrouve aux manettes d'un énième redémarrage pour Flash, qui pour être totalement franc, est loin d'être inoubliable. D'entrée, l'histoire se focalise sur Barry Allen, qui assiste à une exposition scientifique avec Patty, sa collègue de la police scientifique. A peine à t'il le temps de rencontrer le célèbre Dr Darwin Elias que des hommes en armure et armés fracassent la verrière et sèment le trouble. Tant pis pour eux, ils vont avoir à faire à Flash ! La plupart réussissent à s'enfuir, mais un de ces montes en l'air y est resté, et le superhéros en collant rouge pourrait bien être accusé d'homicide. Barry identifie la victime, il s'agit d'un de ses amis d'enfance, qu'il avait perdu de vue. Et qu'il n'aura pas le temps de pleurer longtemps : Manuel (c'est son nom) débarque chez lui à l'improviste (en bonne forme pour un mort!) et l'entraîne à ses basques dans une folle course poursuite, une floppée d'individus casquettés et masqués derrière eux. Au menu également, une histoire de séquenceur du génome humain, mis au point par le Pr Elias, et l'apparition sympathique de Iris West, que Flash ne manque pas de mater béatement, bénéficiant d'un point de vue en contre plongée des plus saisissants sur son décolleté. Il n'y a plus de respect pour rien, décidément, chez Dc comics (allez, je sais que vous aimez ça...). Bon, coté dessins, Buccellato s'en sort pas trop mal, mais j'ai du mal avec le nombre de cases par planches et le manque d'harmonie qui se dégage du protagoniste quand il est en pleine vitesse. Quand à la trame en elle même, c'est assez convenu, sans grand temps forts, et c'est loin de nous scotcher sur le fauteuil. Je m'attendais à plus de sensations, plus de merveilleux, et au lieu de ça, je découvre les prémices d'un story-arc qui ne m'inspire pas plus que ça. Bon sang, Flash, passe à la vitesse supérieure!



C'est clair : Flash court avec des mouvements de poupée russe. Est-ce bien raisonnable ?

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