Vous avez eu le temps de digérer le mariage de Deadpool avec la belle Shiklah, la reine des non-morts? Alors vous avez peut être aussi eu l'idée d'aller lire leur première rencontre, et le moment où l'amour a pointé le bout de son nez. Il s'agit ici d'une maxi série en treize chapitres, publiée dans un premier temps au format Infinity Comics (digital) avant de connaître une seconde existence sur le papier, en raison du succès évident et de l'impact sur la série régulière du mercenaire. C'est bien sur Brian Posehn et Gerry Duggan qui gèrent le scénario, et qui signent une aventure inspirée qui contribue à faire évoluer le personnage selon leurs plans initiaux. Rythme soutenu, blagues à foison, références "pop culture" disséminées ça et là, la recette est bonne et reste exploitée par les deux compères. Wade a t-il trouvé enfin sa moitié? C'est à dire une femme forte, habituée à cotôyer des monstres, et qui ne se laisse pas impressionner par le visage sous le masque? Rarement nous avions vu Deadpool aussi pris par une relation sentimentale, potentielle ou réelle, aussi est-on en droit de se demander si tout ceci pourra changer durablement ses agissements, et ses aventures rocambolesques. C'est un peu par hasard que commence l'action. Wade Wilson se remet d'un des ses affrontements sanguinolents dont il est coutumier, et il pique un somme sur un banc public, à Londres. Réveillé par un vampire (qu'il imagine dans un premier temps être un membre des Wham, un groupe que les plus jeunes ignorent, et c'est une chance...), il s'ensuit une course-poursuite qui se termine en la présence de Dracula lui même, le prince des suceurs de sang. Ce dernier a en effet une mission à confier à Deadpool : partir dans la péninsule arabe pour en ramener le cercueil renfermant le corps de la reine des non-morts, la fameuse Shiklah, donc, qui est également sa promise. Sauf que rien ne va se passer exactement comme prévu, vous l'avez déjà deviné.
Comme attendu, vous allez pouvoir lire de multiples rebondissements qui flirtent avec l'absurde, la blague potache, ou l'humour hilarant, selon votre sensibilité. Vous allez voir Deadpool dans un zoo, s'en aller emprunter un zèbre du nom de Mustafa (!) auquel ne seront pas épargnés les ballons de pensées. Vous allez rencontrer un minotaure, capable de sentir les puissances du mal quand elles sont dans les environs... Vous aurez droit à de nombreux invités, comme Blade, le chasseur de vampires (logique) ou Bob, le poissard de chez Hydra, qui est devenu un running gag humain dans les pages de la série régulière du mercenaire. Au sommaire également Modok, Werewolf by Night (le Loup-Garou), et une histoire d'amour naissante et inattendue, avec un Deadpool parfois touchant et vulnérable, qui nous démontre que même lorsqu'on est capable de guérir de toutes les blessures physiques, il est certaines plaies qui sont plus délicates à soigner, et qui ont besoin d'un autre type d'attention. Le dessin est assuré par Reilly Brown, avec un peu d'aide de la part de Khary Randolph et Scott Koblish. Le trait de l'artiste est précis, propre, et il recherche une simplicité immédiate qui se rapproche un peu du cartoon, tout en lorgnant aussi légèrement vers le manga. L'ensemble est efficace et fonctionne agréablement bien, et constitue une trame qu'il faut suivre absolument, pour profiter d'avantage de ce qui se passe dans la revue Deadpool proposée par Panini, en kiosque. Ma foi, sans être fan absolu de Deadpool, je dirai que c'est sympatoche.
Comme attendu, vous allez pouvoir lire de multiples rebondissements qui flirtent avec l'absurde, la blague potache, ou l'humour hilarant, selon votre sensibilité. Vous allez voir Deadpool dans un zoo, s'en aller emprunter un zèbre du nom de Mustafa (!) auquel ne seront pas épargnés les ballons de pensées. Vous allez rencontrer un minotaure, capable de sentir les puissances du mal quand elles sont dans les environs... Vous aurez droit à de nombreux invités, comme Blade, le chasseur de vampires (logique) ou Bob, le poissard de chez Hydra, qui est devenu un running gag humain dans les pages de la série régulière du mercenaire. Au sommaire également Modok, Werewolf by Night (le Loup-Garou), et une histoire d'amour naissante et inattendue, avec un Deadpool parfois touchant et vulnérable, qui nous démontre que même lorsqu'on est capable de guérir de toutes les blessures physiques, il est certaines plaies qui sont plus délicates à soigner, et qui ont besoin d'un autre type d'attention. Le dessin est assuré par Reilly Brown, avec un peu d'aide de la part de Khary Randolph et Scott Koblish. Le trait de l'artiste est précis, propre, et il recherche une simplicité immédiate qui se rapproche un peu du cartoon, tout en lorgnant aussi légèrement vers le manga. L'ensemble est efficace et fonctionne agréablement bien, et constitue une trame qu'il faut suivre absolument, pour profiter d'avantage de ce qui se passe dans la revue Deadpool proposée par Panini, en kiosque. Ma foi, sans être fan absolu de Deadpool, je dirai que c'est sympatoche.
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