La revue Superman Univers hors-série, disponible en kiosque chez Urban Comics à tout du bon plan. Rendez-vous compte, ce numéro 2 contient plus de 180 pages, pour moins de 6 €. Comme la quantité ne fait pas tout, intéressons-nous aussi à la qualité, et globalement vous allez pouvoir réaliser que c'est fort satisfaisant. Nous entamons une plongée en arrière, à l'aube du 21e siècle, avec les différentes séries mensuelles consacrées au plus grand super héros de l'univers DC. A l'époque Superman traverse une phase de reconstruction; un de ses ennemis venait de prendre son apparence pour s'emparer du pouvoir sur Terre, et l'Homme de demain doit donc s'efforcer de restaurer la confiance, reconstruire des rapports plus humains avec ceux qu'il a décidé de protéger. La reconstruction, le renouveau, c'est le concept le plus important... c'est ce qui se passe aussi au Daily Planet, que Lex Luthor vient de revendre à ses anciens propriétaires, pour une somme symbolique, en échange d'un pacte faustien avec la journaliste Loïs Lane. La vie retrouve son cours à la rédaction du quotidien, les personnages secondaires eux aussi sont de retour, et ils occupent comme avant leur rôle au sein du microcosme de Superman. Toutefois la routine ne va pas tarder à être brisée. Tout d'accord avec l'arrivée de Mongul, le fils de l'extra-terrestre surpuissant qui a rasé la ville de Coast City, et tué tous ses habitants. C'est normalement un ennemi juré de Superman, mais là il débarque sur notre planète, non pas pour l'anéantir, mais pour demander de l'aide au Kryptonien, face à un péril encore plus grand. Ce dernier a encore quelques difficultés avec l'héritage de sa planète natale, et les vestiges qu'il conserve parmi les ruines de sa forteresse de solitude sont tout autant des souvenirs précieux, que des artefacts qui menacent la sécurité de la Terre. A un moment donné il va falloir pour Superman choisir laquelle de ses identité préserver. Clark Kent le terrien et "immigré" américain, ou le dernier rescapé d'une lointaine planète, à jamais seul dans un monde qui l'héberge mais n'est pas sien.
C'est une bonne surprise que de lire ces épisodes, où la dualité -ou plutôt la complémentarité- entre Clark Kent et le super-héros Superman est bien présentée. On pense notamment à sa femme Loïs Lane, qui a épousé l'être le plus formidable de la planète, mais ne peut partager ce secret avec personne. Tout ceci a une importance car lorsque Superman est distrait et que Jimmy Olsen prend une photo de lui, avec un gros plan sur l'anneau nuptial qu'il porte au doigt, vous pouvez imaginer le tam-tam médiatique des journaux et du quidam moyen, qui se lancent à la recherche de l'identité de l'heureuse élue. La pauvre Loïs se pose parfois des questions; après tout si elle est l'épouse de Clark Kent, c'est-à-dire l'homme, quelle serait la compagne idéale et désirable pour un super héros aux pouvoirs aussi fantastiques que ceux de son mari tout puissant? Certes celui-ci lui est fidèle, et il a des valeurs fortes et durables, mais par exemple que compte une simple femme aussi indépendante et jolie soit-elle, face à une déesse comme Wonder Woman, quand elle vient taper à votre vitre le matin, au petit déjeuner, pour embarquer son conjoint dans une aventure extraordinaire au pays des dieux nordiques? C'est cela qui fait la force des épisodes présentés dans ce hors-série, la juxtaposition de l'humain et du super héroïque. Il se passe finalement beaucoup de choses en quelques mois, juste avant que nous pénétrions dans le 21e siècle avec Superman. Les différentes séries mensuelles ont toutes une approche et un style graphique différents; pour ce qui me concerne j'ai apprécié particulièrement le travail de Jeph Loeb et Mike McKone, mais vous serez sûrement aussi intéressés de savoir que quelques épisodes sont réalisés par un Doug Mahnke encore jeune et en devenir, et un numéro de Adventures of Superman est scénarisé par Stuart Immonen et Mark Millar. Oui tout cela paraît un gros pot pourri, mais du genre qui fait bonne figure sur votre table, et qui dégage un parfum assez avantageux. Et puis je le répète, le prix est fort avanatageux et constitue une incitation forte à l'achat. Enfin si la grande menace évoquée par l'arrivée de Mongul vous intrigue, sachez qu'il s'agit des prémices d'un énorme cataclysme cosmique, qui allait rapidement suivre, provoqué par un certain Imperiex, et résumé dans la saga Our Worlds at war. On en reparlera une autre fois.
C'est une bonne surprise que de lire ces épisodes, où la dualité -ou plutôt la complémentarité- entre Clark Kent et le super-héros Superman est bien présentée. On pense notamment à sa femme Loïs Lane, qui a épousé l'être le plus formidable de la planète, mais ne peut partager ce secret avec personne. Tout ceci a une importance car lorsque Superman est distrait et que Jimmy Olsen prend une photo de lui, avec un gros plan sur l'anneau nuptial qu'il porte au doigt, vous pouvez imaginer le tam-tam médiatique des journaux et du quidam moyen, qui se lancent à la recherche de l'identité de l'heureuse élue. La pauvre Loïs se pose parfois des questions; après tout si elle est l'épouse de Clark Kent, c'est-à-dire l'homme, quelle serait la compagne idéale et désirable pour un super héros aux pouvoirs aussi fantastiques que ceux de son mari tout puissant? Certes celui-ci lui est fidèle, et il a des valeurs fortes et durables, mais par exemple que compte une simple femme aussi indépendante et jolie soit-elle, face à une déesse comme Wonder Woman, quand elle vient taper à votre vitre le matin, au petit déjeuner, pour embarquer son conjoint dans une aventure extraordinaire au pays des dieux nordiques? C'est cela qui fait la force des épisodes présentés dans ce hors-série, la juxtaposition de l'humain et du super héroïque. Il se passe finalement beaucoup de choses en quelques mois, juste avant que nous pénétrions dans le 21e siècle avec Superman. Les différentes séries mensuelles ont toutes une approche et un style graphique différents; pour ce qui me concerne j'ai apprécié particulièrement le travail de Jeph Loeb et Mike McKone, mais vous serez sûrement aussi intéressés de savoir que quelques épisodes sont réalisés par un Doug Mahnke encore jeune et en devenir, et un numéro de Adventures of Superman est scénarisé par Stuart Immonen et Mark Millar. Oui tout cela paraît un gros pot pourri, mais du genre qui fait bonne figure sur votre table, et qui dégage un parfum assez avantageux. Et puis je le répète, le prix est fort avanatageux et constitue une incitation forte à l'achat. Enfin si la grande menace évoquée par l'arrivée de Mongul vous intrigue, sachez qu'il s'agit des prémices d'un énorme cataclysme cosmique, qui allait rapidement suivre, provoqué par un certain Imperiex, et résumé dans la saga Our Worlds at war. On en reparlera une autre fois.
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