Si les Vengeurs sont aujourd'hui labellisés Bendis, et qu'ils connaissent une popularité sans précédent, il n'en fut pas toujours de même par le passé, et ce malgré de nombreuses aventures des plus épiques. La collection Best Of de Panini nous permet souvent de retrouver de petites pépites, ou des sagas plébiscitées par les lecteurs nostalgiques, comme dans le cas précis, en ce mois de janvier, de "La couronne du serpent".
Il s'agit là des épisodes 141 à 144, 147 à 149, et 151 de la série régulière, tous présentés dans les seventies. Les Avengers d'alors n'ont franchement pas le temps de chômer. Tout d'abord, il faut faire face à Kang le Conquérant, qui a la bonne mauvaise idée d'investir le XIX° siècle pour ensuite gouverner le monde, puis gérer une crise dans le présent, liée à la Roxxon Corporation. En fait, nous suivons les péripéties de Thor et de Dragon Lune qui remontent le temps pour se retrouver aux cotés de Hawkeye en pleine période western. Là ils vont aussi serrer la pince des grands héros de l'époque comme Two Gun Kid, Rahwide Kid, ou encore Kid Colt. En face, Kang, pour un mano a mano final contre le Dieu de la foudre, et un retour à l'ère présente en compagnie d'un des ancêtres déjà cités (Two Gun Kid). Autre point fort de l'album, les Vengeurs face à l'Escadron Suprême ! Le grand George Perez orchestre des combats mythiques, avec d'un coté la Vision, Captain America, le belle Hellcat (Patsy Walker) et son costume retro/glamour de chatte bondissante, ou encore Le Fauve et Iron Man. De l'autre la puissance de feu d'Hyperion (face à la Vision), Doc Spectrum, ou bien The Whizzer. La couronne, quand à elle, est un artefact qui prend le contrôle de ceux qu'elle possède, qui fait que les Vengeurs doivent aller rendre visite aux habitants d'une Terre parallèle (celle de l'Escadron, justement) pour ensuite la ramener dans notre univers à nous.
Bien sur, tout cela sent furieusement les années soixante-dix, c'est une autre manière de raconter un récit, une autre manière de choisir le rythme, de jouer avec le sens du merveilleux et de prendre le lecteur par la main, pour le faire entrer dans un microcosme narratif, où les voyages dans le temps, les dimensions, et les héros bigger than life semblent monnaie courante. Mais Steve Engleheart laisse avec cette saga un souvenir impérissable et une des aventures les plus marquantes de son temps. Une excellente initiative que de publier régulièrement ce type d'ouvrage (récemment encore, nous avions eu la saga de Korvac) qui peuvent au passage édifier les plus jeunes et remuer les sentiments des plus anciens lecteurs. Le seul bémol reste le prix, plus de 20 euros pour 150 pages, ce qui fait que certains devront renoncer à cette découverte. L'offre est foisonnante en ce moment, et les librairies sont pleines de comic-books en tout genre. A recommander toutefois à ceux qui misent leurs billes sur les aventures old school et ne se sont jamais remis de la lecture des vieux Strange ou des éditions Aredit.
Rating : OOOOO
Signalons qu'en Italie, Panini a opté pour une autre solution. Une collection nommée "Marvel Gold" (différente de celle qui vient de naître ici), avec une couverture cartonnée souple, au lieu de celle épaisse et rigide dont nous bénéficions. Prix de l'album? 14 euros, ce qui le rend de suite plus abordable.
Encore du très bon pour les vengeurs.Pour des infos sur "LA SAGA DE KORVAC"
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