Le procès du Punisher, quand on se penche sur son histoire éditoriale, il y a de quoi avoir des doutes. Et profonds. Le genre de projet qui voit le jour il y a bien longtemps, est mis de coté des années durant, commence avec un dessinateur et se termine avec un autre... Et pourtant, au final, l'ensemble tient la route et se laisse lire avec bien plus de plaisir que certaines de ces histoires targuées Marvel Now dont on nous abreuve en ce moment, et qui ne changent guère du marasme ambiant auquel nous commençons à nous habituer chez Marvel. Procès donc, ce qui veut dire que Frank Castle a été intercepté par la police de New-York? Allons donc, ils en sont incapables, vous vous en doutez bien. Non, notre justicier a décidé de se rendre de lui même, et s'il met les pieds dans un commissariat, c'est pour avouer l'enlèvement et le meurtre du substitut du procureur. Rien que ça. De quoi lui assurer un passage rapide sur la chaise électrique, à moins qu'il ne trouve vite une jeune avocate de talent qui va faire son job à la perfection, histoire de lui permettre de monter une défense si efficace, qu'elle va lui donner l'occasion de mener son plan initial à son terme. Car oui, le Punisher n'est pas sénile : quand il se rend, c'est qu'il a une idée derrière la tête, qui nécessite de passer par la case tribunal et forces de l'ordre. Le récit est bien mené et nous propose un anti-héros terrifiant et méticuleux, toujours aussi obstiné et déterminé dans son modus operandi sans nuances. Guggenheim livre deux épisodes plaisants, dessinés avec bon goût (pour peu qu'on aime son style) par Leinil Yu et Mico Suayan (le second). Je vous le répète, je n'attendais pas grand chose de ces deux numéros, et pourtant ils sont sympathiques!
Compte tenu du format particuliers du premier récit (deux épisodes) Panini a décidé de publier en appendice une autre histoire de la même longueur, suivant une thématique vaguement similaire. Point d'anti-héros cette fois, mais un criminel, un vrai, pour ce Perfect Game. Bullseye est une ordure, mais qui affiche lui aussi un sacré body count à son actif. Quand on lui assigne une cible à abattre, il ne la loupe jamais, en théorie. L'argent est son moteur, mais pas toujours. Car Bullseye aime les défis, les vrais, et pour lui son métier est aussi un art de vivre, de se dépasser, de réaliser l'impensable. Ce qui peut demander une longue préparation, comme le jour où il infiltre une ligue mineure de base-ball, en gravit les échelons batte à la main, et se fraye un chemin vers des performances et un match de légende, à l'issue duquel il souhaite mettre un terme à son contrat du moment. Chalie Huston accomplit là un boulot très intelligent et minutieux, et fait raconter cette saison sportive et criminelle par un collectionneur de trading cards, à un Daredevil venu à la pêche aux infos. Bien sur, s'y connaître un peu en base-ball aide à prendre plus de plaisir, mais même sans ça, vous devriez tout comprendre. Shawn Martinbrough a un style de dessin qui vise à l'essentiel, très ombragé, qui colle assez bien avec l'ambiance de cette histoire. Du coup on obtient un numéro de Marvel Saga franchement plaisant, ce qui n'était pas gagné si on jette un oeil au sommaire. La couverture est également de toute beauté.
Compte tenu du format particuliers du premier récit (deux épisodes) Panini a décidé de publier en appendice une autre histoire de la même longueur, suivant une thématique vaguement similaire. Point d'anti-héros cette fois, mais un criminel, un vrai, pour ce Perfect Game. Bullseye est une ordure, mais qui affiche lui aussi un sacré body count à son actif. Quand on lui assigne une cible à abattre, il ne la loupe jamais, en théorie. L'argent est son moteur, mais pas toujours. Car Bullseye aime les défis, les vrais, et pour lui son métier est aussi un art de vivre, de se dépasser, de réaliser l'impensable. Ce qui peut demander une longue préparation, comme le jour où il infiltre une ligue mineure de base-ball, en gravit les échelons batte à la main, et se fraye un chemin vers des performances et un match de légende, à l'issue duquel il souhaite mettre un terme à son contrat du moment. Chalie Huston accomplit là un boulot très intelligent et minutieux, et fait raconter cette saison sportive et criminelle par un collectionneur de trading cards, à un Daredevil venu à la pêche aux infos. Bien sur, s'y connaître un peu en base-ball aide à prendre plus de plaisir, mais même sans ça, vous devriez tout comprendre. Shawn Martinbrough a un style de dessin qui vise à l'essentiel, très ombragé, qui colle assez bien avec l'ambiance de cette histoire. Du coup on obtient un numéro de Marvel Saga franchement plaisant, ce qui n'était pas gagné si on jette un oeil au sommaire. La couverture est également de toute beauté.
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