Sans le talent et les idées conjuguées de Dan Abnett et Andy Lanning, les Gardiens de la Galaxie n'auraient jamais accédé à l'actuelle notoriété, et au succès sur grand écran. Cette équipe de super-héros cosmiques brinquebalants a connu un regain d'intérêt certain dès lors que les deux compères se sont penché sur son cas, lorsqu'ils ont pris en main les destinées du cosmos Marvel. Ainsi, dans ce Marvel Deluxe format allégé (le prix aussi est réduit, donc vous ne serez pas lésés) Panini nous propose de revivre la première série consacrée aux Gardiens, consécutive à la double vague d'Annihilation qui venait de lacérer le tissu même de l'univers. Le timing est parfais, et ce n'est bien sur pas un hasard. Par contre le line-up n'est pas exactement ce que vous avez pu voir au cinéma. Ainsi cette mouture est composée d'autres outsiders, comme Phyla-Vell, investie du pouvoirs des bandes quantiques de Quasar et fille du Captain Marvel des origines, Mantis la soi-disante Madonne Céleste, ou Adam Warlock, que les amateurs de sagas à la Jim Starlin connaissent et adorent. Inversement, vous verrez très peu le charismatique Groot, qui vient de se sacrifier, et est toujours en phase de "repousse" dans un pot, sous la forme d'un bourgeon qui revient à la vie. Ces personnages se sont rassemblés mais il leur reste toujours à se donner un nom : chaque équipe doit choisir un bon patronyme, et dans le cas des Gardiens, c'est un des problèmes (mineurs) qui reste à résoudre. Certes pas le plus important, surtout quand on compare cela avec la menace de l'Eglise Universelle de la Vérité, dont les fondamentalistes, qui carburent à la foi des fidèles, sont tous sauf pacifiques, ou encore aux déchirures qui questionnent l'intégrité de l'univers. Du pain sur la planche en perspective!
Si vous cherchez une galerie de personnages truculents, alors cet album est fait pour vous. Outre les héros déjà mentionnés, évoquons aussi le Centre de contrôle de Nulle Part, géré par un chien soviétique, Cosmo (brièvement aperçu dans le film, dans le vaisseau du Collectionneur), ou encore le major Victoire (Vance Astrovik) qui représente là la formation des Gardiens de la Galaxie originelle, paradoxalement issue d'un lointain futur possible. La série croise le chemin de l'événement Secret Invasion, ce qui explique qu'à un moment donné le scénario parait bifurquer, et qu'il est question de skrulls qui ont infiltré la base de Nulle Part, au point de semer la zizanie, et la défiance, au sein même de ceux qui sont censés être de bons alliés. Le dessinateur de ces épisodes est Paul Pelletier, qui est très à l'aise avec tous ces baroudeurs cosmiques, et les visions fantasmagoriques de l'univers profond. C'est un bon travail sous tout rapport, même s'il serait possible de prêter d'avantage d'attention à certains visages, certaines expressions. A ce sujet, vous noterez au passage que le Peter Quill du cinéma, et celui de ce Deluxe, n'ont pas forcément les mêmes traits, mais il faut bien laisser un peu de temps aux différents supports pour qu'ils s'harmonisent. Souvent au détriment de la Bd, d'ailleurs... Au final, nous avons là une bonne idée cadeau pour prolonger l'expérience cinématographique, à offrir ou s'offrir. Un bel objet, et une histoire sympa à lire qui met en scène des personnages charismatiques, qui connaissent une nouvelle gloire méritée, même si sur le tard.
Si vous cherchez une galerie de personnages truculents, alors cet album est fait pour vous. Outre les héros déjà mentionnés, évoquons aussi le Centre de contrôle de Nulle Part, géré par un chien soviétique, Cosmo (brièvement aperçu dans le film, dans le vaisseau du Collectionneur), ou encore le major Victoire (Vance Astrovik) qui représente là la formation des Gardiens de la Galaxie originelle, paradoxalement issue d'un lointain futur possible. La série croise le chemin de l'événement Secret Invasion, ce qui explique qu'à un moment donné le scénario parait bifurquer, et qu'il est question de skrulls qui ont infiltré la base de Nulle Part, au point de semer la zizanie, et la défiance, au sein même de ceux qui sont censés être de bons alliés. Le dessinateur de ces épisodes est Paul Pelletier, qui est très à l'aise avec tous ces baroudeurs cosmiques, et les visions fantasmagoriques de l'univers profond. C'est un bon travail sous tout rapport, même s'il serait possible de prêter d'avantage d'attention à certains visages, certaines expressions. A ce sujet, vous noterez au passage que le Peter Quill du cinéma, et celui de ce Deluxe, n'ont pas forcément les mêmes traits, mais il faut bien laisser un peu de temps aux différents supports pour qu'ils s'harmonisent. Souvent au détriment de la Bd, d'ailleurs... Au final, nous avons là une bonne idée cadeau pour prolonger l'expérience cinématographique, à offrir ou s'offrir. Un bel objet, et une histoire sympa à lire qui met en scène des personnages charismatiques, qui connaissent une nouvelle gloire méritée, même si sur le tard.
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