Au départ, lorsque la série avait été annoncé, j'avais les plus grandes craintes concernant Lois et Clark, qui me rappelait bien trop une série télévisée d'il y a bien longtemps, qui n'a pas laissé que des souvenirs impérissables.... Bien entendu j'avais tort! Il s'agit là d'un titre fort intéressant, qui met en scène le couple mythique de l'univers DC Comics d'avant les terribles New 52. Je vous épargne le tour de passe-passe scénaristique qui permet de les introduire dans l'univers de ces New 52 justement; disons qu'il faut en passer par une mini série appelée Convergence, qui est une espèce de lutte atroce pour la sélection naturelle des plus forts, une joute cosmique impliquant les héros de diverses époques et diverses Terres collectées par un certain Telos. Si vous ne connaissez pas ou n'avez pas eu l'opportunité de lire, soyons honnêtes, vous n'avez pas perdu grand-chose. Mais c'est de là que part notre nouveau récit Lois et Clark, qui vivent donc désormais dans l'univers des New 52, mais dans le total incognito. Il y a déjà un Clark Kent, déjà un Superman, déjà une Loïs Lane, et ils font profil bas sous une nouvelle identité, pour ne pas ajouter à la confusion. Ils ont un enfant (Jonathan) à qui ils ont pour l'instant caché les supers pouvoirs du paternel, mais le petit n'est pas idiot et il a de forts soupçons sur ce qu'on lui dissimule. En apparence une vie ordinaire, mais qui pourrait bien basculer suite au travail de Loïs : elle est en effet journaliste free lance, et elle prépare un livre mettant en cause les hautes sphères de la criminalité, et Intergang notamment. Du coup Lois est devenue une cible de choix, elle et son entourage...
Chose positive dans ce numéro, la famille que forment Lois, Clark et le fiston est crédible et bien mise en scène. On sent que Dan Jurgens connaît et aime ces personnages, et qu'il avait réellement envie de narrer leurs aventures dans ce nouveau contexte. Attention, il ne s'agit pas d'un simple artifice car cette nouveauté va revêtir une importance capitale pour l'univers de Superman, et je préfère en rester là pour ne pas spoiler ce qui va suivre. Lee Weeks est un choix opportun au dessin. En restant dans le vague et en s'adaptant à une existence en apparence routinière et banale, la famille Kent bénéficie du jeu sur les ombres et les clairs obscurs du dessinateur, qui sait comment donner du cachet aux scènes les plus ordinaires. Toutefois, son rythme de travail ne lui permettant pas de suivre la cadence, l'italien Marco Santucci (avec des planches plus souples, gracieuses) et Neil Edwards, le plus sombre et tourmenté des trois artistes -présent lorsque la situation parait précipiter, par ailleurs- sont de la partie eux aussi.
Notons aussi que le Superman nouvel arrivant, en total incognito, adopte un look des plus convaincants, avec un costume noir ultra seyant et pratique, et la barbe badass pour donner une touche de crédibilité sérieuse à un personnage trop boy scout à bien y penser, mais soudain prêt à se battre, pour défendre sa famille de menaces mortelles, comme celle de Blanque. Ce qui pose la question de l'utilité de tuer, face à un ennemi imparable. Un bon petit hors série qui se laisse lire avec plaisir.
Chose positive dans ce numéro, la famille que forment Lois, Clark et le fiston est crédible et bien mise en scène. On sent que Dan Jurgens connaît et aime ces personnages, et qu'il avait réellement envie de narrer leurs aventures dans ce nouveau contexte. Attention, il ne s'agit pas d'un simple artifice car cette nouveauté va revêtir une importance capitale pour l'univers de Superman, et je préfère en rester là pour ne pas spoiler ce qui va suivre. Lee Weeks est un choix opportun au dessin. En restant dans le vague et en s'adaptant à une existence en apparence routinière et banale, la famille Kent bénéficie du jeu sur les ombres et les clairs obscurs du dessinateur, qui sait comment donner du cachet aux scènes les plus ordinaires. Toutefois, son rythme de travail ne lui permettant pas de suivre la cadence, l'italien Marco Santucci (avec des planches plus souples, gracieuses) et Neil Edwards, le plus sombre et tourmenté des trois artistes -présent lorsque la situation parait précipiter, par ailleurs- sont de la partie eux aussi.
Notons aussi que le Superman nouvel arrivant, en total incognito, adopte un look des plus convaincants, avec un costume noir ultra seyant et pratique, et la barbe badass pour donner une touche de crédibilité sérieuse à un personnage trop boy scout à bien y penser, mais soudain prêt à se battre, pour défendre sa famille de menaces mortelles, comme celle de Blanque. Ce qui pose la question de l'utilité de tuer, face à un ennemi imparable. Un bon petit hors série qui se laisse lire avec plaisir.
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