En parallèle à la série télévisée du moment, Marvel lance une nouvelle parution papier consacrée à Iron Fist. Nous y retrouvons donc Danny Rand pour de nouvelles aventures, qui s'annoncent sous de bien mauvais auspices : c'est que la cité mythique de K'un Lun se meurt, et forcément les pouvoirs de Dany -qui sont liés au mysticisme et à la magie des lieux- décroissent jour après jour. Alors certes le bonhomme est un sacré combattant, et lorsqu'il participe à des combats clandestins, il parvient toujours, en règle générale, à mettre la misère à ses adversaires sans avoir besoin de prendre une douche juste après. Il n'empêche , lorsqu'arrive le moment de concentrer tout son chi pour recourir à l'arme ultime, le poing d'acier (ou de fer, celà dépend des traductions) Danny se rend compte que les choses ne sont plus comme avant, et il ne parvient plus à utiliser cet artifice bien pratique. Ed Brisson nous présente donc un personnage torturé et sur le déclin, jusqu'au moment où une rencontre opportune va lui fournir de nouveaux objectifs, lorsqu'il apprend l'existence d'une île totalement inconnue, sur laquelle se déroulerait un tournoi réunissant la crème des combattants. Danny Rand réalise qu'il trouvera peut-être là-bas de quoi fixer un nouveau but à son existence.
Je me mets un peu à la place de ceux qui ne connaissent pas le héros, qu'ils ont découvert avec la série Netflix. La ressemblance physique n'est pas évidente; le personnage des comics n'ayant jamais eu cette barbe que l'on trouve sur petit écran. Mike Perkins par contre instaure une ambiance glauque et sombre, avec un trait plus sale et brouillon que d'ordinaire. Les scènes de combats clandestins nous ramènent aux premiers épisodes de Marvel's Iron Fist où nous en avons de similaires (avec Colleen Wing). Reste que nous ne comprenons pas encore très bien où veut en venir le scénariste, à savoir Brisson : compte-t-il nous faire des révélations sur la manière dont décline K'un Lun, et comment Iron Fist pourra sauver la situation? Ou va-t-on avoir droit tout simplement à une longue histoire de baston, un tournoi impitoyable où les coups vont pleuvoir et les épreuves se succéder, histoire de masquer l'absence d'un scénario plausible? C'est donc pour l'instant assez classique, même si dans l'ensemble agréable, et nous avons entre les mains une lecture qui peut déboucher sur tout et son contraire. Un premier numéro qui est absolument trop peu pour juger et qui laisse la porte ouverte à tout un tas de suppositions. Pour ma part, j'aurais peut-être souhaiter une petite pointe d'humour froid en plus, mais il faut croire que le tragique de la situation ne le permettait pas. Ce Iron Fist là a peu d'occasions de rigoler.
Le meilleur du Iron Fist d'autrefois, avec John Byrne (en Vo)
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