Deux choses frappent particulièrement à la lecture de ce premier volume de Cyborgs. D’abord, la qualité exceptionnelle du travail de construction de cet univers futuriste et technologique, imaginé par le scénariste Jean-Luc Istin et magnifiquement concrétisé par Dim D. Ensemble, ils parviennent à bâtir un monde à la fois saisissant, cohérent et crédible. Le tout est ensuite sublimé par Kael Ngu, que les amateurs de comics connaissent bien pour ses nombreuses variantes de couvertures au style ultra-réaliste. Ici, il régale les lecteurs avec des planches fouillées, précises, d’une grande puissance visuelle. Le traitement graphique de cet ouvrage est tout simplement remarquable. La seconde qualité qui saute aux yeux, ce sont les dialogues : ça fuse, ça claque, avec ce qu’il faut de familiarité, parfois de vulgarité, mais toujours avec naturel. La petite voix de Yuko nous guide d’un rebondissement à l’autre, avec une fraîcheur et une justesse qui emportent l’adhésion. Là encore, c’est une réussite. On pourra éventuellement tiquer devant les prouesses spectaculaires de la gamine, presque aussi dangereuse en combat qu’un Wolverine de chez Marvel — sauf qu’elle utilise ses pieds à la place des griffes. Mais si l’on accepte cet excès d'ardeur, on se laisse très facilement happer par le récit. Il regorge de coups de théâtre, d’un antagoniste absolument odieux, d’une société fascisante qui fait froid dans le dos, et d’un mentor charismatique, Akira, vieux sage et combattant hors pair, que l’on apprend à adorer dès les premières pages. Ronin, c’est l’histoire d’une chute : celle d’un collaborateur précieux du pouvoir, devenu cible à abattre. C’est aussi une traque impitoyable, et le passage brutal à l’âge adulte pour une héroïne qui nous accompagnera (avec d'autres) dans cette nouvelle plongée audacieuse dans la science-fiction de demain. Faites ce que vous voulez, mais si j’étais vous, je donnerais vraiment sa chance à cet univers. Il nous a sincèrement séduits.
CYBORGS TOME 1 : RONIN (CHEZ SOLEIL)
UNIVERSCOMICS LE MAG' 51 - ENTREZ DANS L'ENERGON UNIVERSE
UNIVERSCOMICS LE MAG' 51 - Avril 2025
Gratuit
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Sommaire :
* L'#energonuniverse de #robertkirkman à retrouver chez Urban Comics
* Les lectures V.O avec Minor Arcana de #jefflemire, le reboot de #witchblade et Hit Me chez AWA Studios
* Le cahier critique avec les sorties du mois écoulé. Des comics et des BD chez Panini Comics France Urban Comics, Delirium Éditions Soleil Delcourt Comics Aventuriers d'Ailleurs
* David Messina en tournée française avec le Comic Shops Assemble
* Le podcast #lebulleur et toute l'actualité de la #BD
* Preview : #fantasticfour fanfare #1
Couverture superbe de #joelseguin passée entre les bras robotiques experts de #benjamincarret
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SUPERMAN SPACE AGE : L'HOMME DE DEMAIN D'HIER À AUJOURD'HUI
SPECTREGRAPH : L'IMMORTALITÉ ENTRE QUATRE MURS AVEC TYNION IV ET WARD
LE PODCAST LE BULLEUR PRÉSENTE : BILLY LAVIGNE
- La sortie de l’album Il déserte que l’on doit au scénario d’Antoine de Caunes, que Xavier Coste met en dessin et qui est édité chez Dargaud
- La sortie de La proie, nouvel épisodes des aventures de Parker, le personnage iconique de Richard Stark que reprend Doug Headline au scénario et Kieran au dessin pour inaugurer la nouvelle collection Aire noire des éditions Dupuis
- La sortie de l’album Merveilleux que l’on doit à Cookie Kalkair, un titre édité chez Steinkis
- La sortie de l’album Moheeb sur le parking que l’on doit à Clara Lodewick, édité chez Dupuis dans la collection Les ondes Marcinelles
- La sortie du deuxième et dernier tome de Zoé Carrington, diptyque que l’on doit à Jim et qui est édité chez Grand angle
- La réédition de Blankets que l’on doit à Craig Thompson ainsi qu’aux éditions Casterman
CHASM : LE FARDEAU DE KAINE (UN FARDEAU POUR LES LECTEURS)
Scarlet Spider maintenant, c'est Kaine, tandis que Ben Reilly est devenu Chasm, autrement dit un criminel, une version sans foi ni loi de ce qu'il était avant, c'est-à-dire un frère pour Peter Parker. Ici, Kaine a appris que son clone-frangin était de nouveau en train de filer un mauvais coton (ou une mauvaise toile, c'est selon). Ce qu'il voudrait, c'est donner à la vie de Ben un sens plus noble que de dévaliser des gosses de riches et d'épouvanter les criminels déments. Mais lorsqu'il découvre que Ben est sous l'emprise de Druig, qu'il commet des actes dont il n'a pas conscience, que des monstres sont impliqués dans cette sombre histoire, le pauvre bon samaritain défiguré comprend qu'il va devoir s'employer au delà du raisonnable (tout en payant son loyer en retard à son propriétaire, une sorte de malédiction récurrente des Parker). L'Homme Taupe et ses Moloïdes est aussi de la partie, mais franchement, je vais être honnête, dès la première dizaine de pages passée, je me suis déjà retrouvé dans l'embarras le plus total, à savoir finir ce qui est une purge quasi illisible, parce que oui messieurs dames, je vais toujours au bout de mes lectures, aussi dispensables soient elles. Seul point positif, les dessins de l'italien Andrea Broccardo, un artiste qui mériterait des titres bien plus nobles et passionnants, dont le trait souple et toujours énergique permet au moins de produire de belles pages, qui n'ont certes aucun sens. Mais à quoi peut bien servir ce Ben Reilly là dans l'univers Marvel ? Pourquoi un tel acharnement sur ce personnage pourtant magnifique, tragique, mais attachant ? On ne comprend pas, on ne comprend plus rien, c'est parfaitement superfétatoire. Le fardeau n'est pas pour Kaine, mais pour nous autres, imprudents lecteurs.
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LA NUIT DES LANTERNES CHEZ DELCOURT : LE DEUIL, LA COLÈRE, L'HORREUR
Nous avons tous été confrontés, un jour ou l'autre, aux difficultés de la communication : cette impossibilité de transmettre ce que l’on ressent, y compris aux membres les plus proches de notre famille. Ironiquement, c’est souvent en raison même de ces liens familiaux que surgissent malaise, angoisse ou colère, rendant leur expression d’autant plus difficile. La Nuit des lanternes aborde ce dilemme avec une approche rapide et percutante, en le transposant dans un récit où l’horreur vient se mêler aux tensions familiales. "L’héroïne" y subit une transformation des plus surprenantes, devenant une sorte d’être de feu. Mais elle n'est pas le seul "monstre" à hanter les lieux. Très vite, colère et secrets cèdent la place à une menace plus sombre encore, et le récit nous entraîne peu à peu dans l’inconnu et la terreur. Jean-Étienne déroute et séduit sincèrement avec cet album, d’abord par un dessin très personnel, presque expressionniste. Les forts contrastes entre noirs, rouges et teintes orangées donnent à certaines scènes une intensité visuelle frappante, qui évoquent de véritables incendies sur la page. L’histoire, originale, traite d’un sujet universel avec frontalité, ce qui confère à cette bande dessinée un véritable pouvoir d’attraction sur un large public. On pourra toutefois regretter que la relation entre Eloane et son père soit expédiée un peu rapidement, sans que l’on puisse réellement en comprendre les enjeux et les détails profonds. En revanche, le lien mère-fille bénéficie d’un traitement plus développé, qui apporte une touche de pathos intime et bienvenue à l’ensemble. En somme, une surprise originale que nous vous recommandons vivement de découvrir.
LE REBOOT DE WITCHBLADE PAR BENNETT & CAFARO
LE HULK ROUGE EN MUST-HAVE CHEZ PANINI : MAIS QUI EST LE HULK ROUGE ?
Voici un album qui se lit rapidement, du coup. Peut être même bien que son principal atout réside dans les dessins de Ed McGuinness. Trait clair et propre, tendance à l'exagération anatomique pour faire ressentir d'avantage la puissance des combats, quitte à loucher vers le cartoon, et orgie de gros bras musculeux et de créatures labellisées "gamma", comme A-Bomb, qui apporte aussi une touche de bleu… Vaste défouloir que certains considèrent comme un comic-book potache, ce Red Hulk est aussi une quête, celle d'un anti-héros aux méthodes discutables, qui tape sur tout ce qui bouge, au point même de s'en prendre à Uatu le Gardien, pourtant un être des plus pacifiques, tandis que le microcosme et l'univers gravitant autour du Hulk classique s'emballe. C'est l'inflation, on a l'impression que récupérer des pouvoirs liés à la bombe gamma, c'est à la dernière mode et qu'il est aussi facile de se les procurer que d'aller chercher son paquet de Marlboro au tabac du coin. Loeb nous entraîne dans une enquête aux accents presque noir, en jouant habilement avec les points de vue, les doutes et les rebondissements, tout en tissant une intrigue qui mêle l’action explosive propre à Hulk à la tension d’un thriller d’investigation. Le rythme est effréné, sans répit, sans le moindre temps mort. C’est d’ailleurs là que réside le seul léger défaut du récit : à certains moments, le nombre de personnages en présence semble un peu trop élevé, et bien que leur gestion soit maîtrisée, l’ensemble peut parfois donner une impression de surcharge. Survenant après un petit bijou comme Planet Hulk, et un gros événement salué par à peu tous comme World War Hulk, ce cycle réalisé par Jeph Loeb fait figure de récréation explosive, mais pas très fouillée. On devine qu'il n'a pas du passer bien longtemps à écrire chaque épisode, pourvus de tonnes de coups, de mandales, et de "Hulk Smash" de la bonne vieille école. Bref, prenez tout cela au troisième degré, et consommez votre blockbuster sans la moindre vergogne.
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MINOR ARCANA : LA MAGIE ET LES TAROTS AVEC JEFF LEMIRE
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ROCKETEER : NOUVELLES AVENTURES CHEZ DELCOURT (EN HOMMAGE À DAVE STEVENS)
CORSO : LES CHIENS vs LES CHATS… DANS L'ESPACE
Certes, ce n'est pas le premier récit qui met en scène des animaux anthropomorphes dans des situations habituellement réservées aux êtres humains bipèdes que nous avons l'occasion de lire. Néanmoins, Danilo Beyruth, qui est un des auteurs brésiliens les plus appréciés du moment, parvient à synthétiser toute une liste d'influences évidentes, pour obtenir un amalgame personnel truffé d'énergie, avec un capital sympathie indéniable et un personnage principal attachant, le tout dans un noir et blanc élégant rehaussé par un trait bien affirmé, qui n'a pas peur de s'émanciper des rondeurs rassurantes pour caractériser tout un univers à partir de rien. L'histoire est touchante puisque sur cette planète inconnue Corso va rencontrer une tribu de chats, qui ignorent jusqu'à l'existence même des chiens, leurs ennemis naturels, et qui vont peu à peu l'accepter parmi eux. Le problème étant que l'impossibilité de communiquer entraîne toute une série de quiproquos et une méfiance bien difficile à dépasser. Il faut aller au fin fond de l'univers, c'est-à-dire ne pas avoir peur de creuser pour découvrir et se découvrir soi-même, semble nous dire l'auteur, pour se trouver. La surprise finale, je vous la laisse découvrir en vous procurant cet album publié aux éditions Soleil. Mais autant le dire tout de suite, Corso est une lecture hautement recommandable, qui a l'avantage de pouvoir s'adresser à tout un tas de publics différents, tout en étant probablement en mesure de satisfaire un peu tout le monde. Une des jolies découvertes de ce début d'année.
LE PODCAST LE BULLEUR PRÉSENTE : MARY BELL, L'ENFANCE MEURTRIÈRE
- La sortie de l’album Hild, les femmes des Nibelungen que l’on doit à Veerle Hildebrandt ainsi qu’aux éditions Anspach
- La sortie d’Osez Joséphine, le troisième et dernier tome des Mémoires du Dragon Dragon que nous devons au scénario de Nicolas Juncker, au dessin de Simon Spruyt et c’est publié chez Le Lombard
- La sortie de l’album L’enfer que l’on doit à Nicolas Badout qui donne une suite et une fin au film du même nom inachevé d’Henri-Georges Clouzot, un album édité chez Sarbacane
- La sortie de l’album Le serpent majuscule, adaptation d’un roman de Pierre Lemaitre par Dominique Monféry pour un titre publié chez Rue de Sèvres
- La sortie de l’album Un battement d’aile de papillon que l’on doit à Loïc Malnati ainsi qu’aux éditions Paquet
- La réédition en grand format avec des bonus de Quelque part entre les ombres, premier tome de la série Blacksad que l’on doit à Juan Díaz Canales pour la partie scénario, Juanjo Guarnido pour le dessin et le tout est édité chez Dargaud.
DAREDEVIL BORN AGAIN : DD EMMÉNAGE CHEZ DISNEY + AVEC DIGNITÉ (EP.1/2/3)
On craint parfois de tomber dans le redite, comme avec cette décision de Matt de renoncer à jamais (rires) au costume de Tête à cornes, pour se recentrer sur sa carrière d'avocat. Mais l’arrivée de nouveaux personnages bien connus des lecteurs de comics insuffle une énergie différente : Nikki M. James campe l’assistante du procureur Kirsten McDuffie, Margarita Levieva incarne Heather Glenn (ici dans un rôle de psychothérapeute), tandis que Michael Gandolfini interprète le jeune stratège politique Daniel Blake (féru de réseaux sociaux), et Clark Johnson prête ses traits à l’enquêteur privé Cherry, ancien gradé de la police, qui a démasqué Matt sans le vouloir. Il ne faut bien entendu pas demander à Born Again de respecter la trame du très célèbre récit de Frank Miller ; il s'agit ici de quelque chose de complètement différent qui puisse dans la détestation de Wilson Fisk pour les super-héros, et qui d'ailleurs fait régulièrement référence à ce qui se passe dans les autres recoins du Marvel Universe, avec la mention d'autres encapés. Puisque nous nous contentons pour le moment de parler des trois premiers épisodes, il faut aussi mentionner la manière dont se termine le troisième. Pour beaucoup de monde l'ultime scène énigmatique est synonyme du retour du Punisher, que les Marvel Studios ont eu la bonne idée de repêcher. L'acteur (Jon Bernthal) est en effet probablement le meilleur choix possible sur le marché pour endosser le rôle de Frank Castle. Daredevil Born Again c'est aussi beaucoup de scènes de procès, beaucoup de palabres donc, avec un héros mineur (White Tiger, le Tigre blanc) qui est utilisé pour mettre en avant l'hypocrisie des justiciers urbains et démontrer à quel point Murdock peut-être un sacré avocat. Un élément tragique à prendre en compte : le décès de l'acteur qui l'interprète, Kamar de los Reyes, des suites d'un cancer quelques temps après avoir bouclé ces scènes qui assument ainsi un sens poignant. Un aspect particulièrement réussi réside également dans l’attention portée à la perspective des citoyens ordinaires, un élément souvent négligé dans la vision du monde Marvel au cinéma. Matt écoute discrètement les conversations des habitants à propos de Fisk, tandis que des segments journalistiques donnent la parole aux New-Yorkais, pour exprimer leurs avis sur leur futur maire. Le triptyque initial de cette première saison de Born Again semble donc de bonne facture et présente toute une série de promesses et d'interrogations qui devraient normalement aboutir à un nouveau face à face tendu, une nouvelle déflagration, entre Daredevil et le Caïd. Il faut signaler que ces deux derniers sont toujours aussi bien campés et qu'on aurait difficilement pu rêver mieux sur le petit écran. Charlie Cox est une fois encore extraordinaire avec sa manière d'être toujours aux aguets, d'évoluer avec discrétion et charisme, tandis que la fureur rentrée, la menace constante, l'explosion silencieuse qui caractérise le Kingpin/D'Onofrio n'ont jamais été aussi bien évoquées. Bonne pioche jusque-là, reste maintenant à attendre la confirmation dans les prochaines semaines. Même le générique, où des représentations iconiques se désagrègent sur la musique inquiétante composée par John Andrew Grush et Taylor Newton Stewart (The Newton Brothers), annonce d’emblée qu’il s’agit d’une œuvre différente mais respectueuse de ce que nous avions vu sur Netflix. Une digne suite, une suite digne, la différence est subtile, mais pour le moment, ça fonctionne.
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OMNIBUS PUNISHER PAR GARTH ENNIS : TOME 1
La force du Punisher de Garth Ennis, c'est la mise en opposition d'un personnage aux méthodes ultra expéditives, qui rivalise d'ingéniosité (en se servant des moyens du bord, sur l'instant, employant même des ours dans un zoo, par exemple) pour se débarrasser des criminels (une machine à tuer froide et implacable, sans le moindre remords) et la causticité, l'humour de tout le cast qui gravite autour de lui, et tempère le climat mortifère dans lequel évolue ce justicier voué à la solitude, malgré quelques alliés ou voisins de passage qui se rapprochent en vain de lui. Sans négliger le détective Soap, chargé d'appréhender le Punisher, exemple parfait de ces types totalement dépassés qui se retrouvent face à un individu et une situation tellement abnormes qu'ils regrettent vite le jour de leur rencontre. Les "vilains" aussi sont gratinées, et ils sont si pathétiques ou originaux que le lecteur ne peut s'empêcher d'adhérer, un gros sourire aux lèvres, comme avec Le Russe, une montagne de muscle sans cervelle capable de faire passer un sale quart d'heure au Punisher, et dont le destin vire carrément dans le troisième degré jouissif. Le dessin est donc principalement l'œuvre du regretté Steve Dillon. Décrié par certains puristes car limité (apparemment) aux niveau de la palette des expressions, de la représentation des visages et de la minutie des fonds de case, l'artiste est toutefois à l'œuvre dans un autre registre, celui de la transposition froide et sans fioritures de la réalité, avec un trait empreint d'un humour "pince sans rire" capable de transmettre les scènes les plus outrancières et de les rendre crédibles, exprimant l'horreur ou la violence indicible avec ce détachement et cette coolitude qui rappelle à chaque page qu'il s'agit avant tout d'entertainment, et du bon, puisqu'on ne s'ennuie jamais avec ce Punisher là. Vous trouverez aussi du Darick Robertson, avec des pages violentes et "sales" où tout ce que l'univers du Punisher a de glauque est parfaitement retranscrit (avec un Wolverine un peu idiot en invité surprise). Album hautement recommandé donc, surtout que le premier omnibus qui comprenait déjà tous ces épisodes est épuisé, et son prix sur les sites de ventes aux enchères est quelque peu décourageant. Il existait aussi la solution des Marvel Icons (collection que nous regrettons) pour cette dose indispensable de punitions en tout genre.
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CYBORGS TOME 1 : RONIN (CHEZ SOLEIL)
Tous les amateurs de science-fiction et d’anticipation ont rendez-vous chez Soleil pour le premier tome d’une nouvelle série en cinq albums...

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Comme chaque samedi désormais, nous vous proposons de plonger dans l'univers de la bande dessinée au sens le plus large du terme,...
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UNIVERSCOMICS LE MAG' 46 Octobre 2024 / 60 pages / gratuit Disponible ici (lecture + téléchargement) : https://madmagz.app/fr/viewer/...
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UniversComics Le Mag' 42 Mai 2024. 84 pages. Gratuit. Téléchargez votre numéro ici : https://www.zippyshare.day/odVOvosYpgaaGjh/file ht...