La lecture du site Newsrama, et plus précisément l'entretien accordé par Grant Morrison, nous permet de découvrir une nouvelle facette de Superman : le cynisme.
Tout comme à ses débuts dans les années 30, la série Action comics (le nouveau numéro 1 sort mercredi) évolue en temps de crise de confiance, dans les politiques, l'économie, l'avenir. Dans ces conditions, le Superman boy-scout que connaissent bien les lecteurs pourrait-il encore être aussi fédérateur et crédible? Le nouveau Clark Kent n'est pas cynique à cause de l'état du monde, mais plutôt car il n'a plus ses parents adoptifs pour lui montrer les beaux aspects de la vie. Il n'hésite pas à arrêter vertement les criminels et ceux qui abusent de leur force, de leur autorité, au risque de se tromper. Il est à nouveau le grand défenseur de ceux qui se sentent brimés, une caractéristique qu'il avait assumé à l'époque du golden age. Le Superman des derniers temps, par exemple, avait une certaine tendance à l'acceptation de l'orde établi, et ne se serait pas dressé contre la police, par exemple, uniquement parce qu'il n'aprouve pas les méthodes qu'elle peut parfois employer. Les pouvoirs du héros également seront revus à l'aune du passé. Superman ne vole pas, et il peut également saigner. Est-ce pour cette raison qu'il emploie dans ces premières aventures la cape protectrice, et une sorte de costume-armure? Superman a rajeuni, il a abandonné son slip rouge et sa condescendance propre au bien absolu, et participe de plein fouet au grand pari de la Dc Comics. Bien entendu, vous pourrez suivre l'essentiel de cette révolution dès cette semaine, avec les reviews des titres à sortir. Après la JLA, nous essaierons d'être le plus complet possible pour vous orienter dans le nouvel univers Dc !
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