Chip Zdarsky et Joe Quinones ressuscitent un personnage très attendu par une fanbase qui n'a pas oublié ses aventures décalées et souvent drôles, dans les années soixante-dix. Si vous vous souvenez de la scène cachée au terme du générique de Guardians of the Galaxy, vous comprenez que Howard était destiné à rentrer par la grande porte. La liaison avec le film se fait ici avec la dernière planche du premier numéro, qui joue autrement sur le registre de la comédie, en récupérant des éléments qui font écho à la série historique du canard (Spider-Man est la guest-star de luxe dès les premières pages, avec un gag hilarant lorsqu'il échoue à secourir Howard, et se voit rongé par la culpabilité). Le protagoniste est d'emblée inséré avec aisance dans l'univers Marvel, comme si sa présence coulait de source, sans surprendre personne. Howard est en prison, et il est rapidement relâché, en compagnie d'une spécialiste du tatouage (Tara) avec qui il se lie d'amitié, et qui va devenir sa comparse pour les enquêtes à venir, de manière informelle. Car oui, si vous l'ignorez, Howard the Duck est un privé, avec la gabardine et le feutre mou. Un duck-tective qui s'invite aux cotés d'une certaine Jennifer Walters (Miss Hulk), et qui reçoit une première mission plus périlleuse qu'il ne semble : récupérer un pendentif volé par Felicia Hardy, la Chatte Noire, quitte à jouer les monte en l'air au domicile de la cambrioleuse. Ceux qui lisent aussi Amazing Spider-Man savent que Felicia a durci le ton, et il ne fait pas bon de se frotter à elle en ce moment. D'autant plus qu'Howard est recherché, par des forces qui ne sont pas de notre planète, et qui ont retrouvé sa trace. Ce titre est écrit en respectant certains des canons établis par Steve Gerber, tout en restant suffisamment moderne et ancré dans le Marvelverse pour donner envie au néophyte de passage de jeter un oeil.
Cet album est parfois traversé par des fulgurances, des moments vraiment drôles ou décalés, avec par exemple l'existence dans l'univers d'une sorte de version cosmique et frapadingue de nos chers festivals Bd/comics, à savoir le Cosmocon. Le Collectionneur y prend part, lui qui est un des personnages secondaires (voire tertiaires) les plus attendus dans l'univers des Gardiens de la Galaxie, au cinéma (apparemment il ne devrait pas apparaître dans le second volet, les attentes nées du premier vont être déçues). C'est aussi le cinéma qui est la raison pour laquelle Howard et Rocket Raccoon se retrouvent très rapidement, et que les Gardiens ajoutent leur grain de sel. Du coup on saute du terrestre pur et dur à des joutes dans l'espace, tout cela à cause d'un vol en apparence anodin. Une série qui n'est pas -bien sur- à prendre trop au sérieux. Chip Zdarsky est là avant tout pour s'amuser (et nous amuser) et il a carte blanche pour pondre un peu tous les délires possibles, d'autant plus que le titre n'avait aucune chance de s'inscrire dans la durée, sous cette forme là, avec l'arrivée des Secret Wars dans la foulée. Les dessins sont de Joe Quinones. Que dire? Que nous sommes loin, très loin des canons classiques du comic-book de super héros, plus proche. Le style est épuré au maximum, et ressemble plus à un gros cartoon pour jeunes ados qu'à une production Marvel moderne. Pas de détails flamboyants, pas de fonds de case soignés, pas de caractérisation précise des anatomies ou des expressions faciales, that's all folks, c'est du fun, et c'est tout. C'est bien ça le grand défaut de cette série : où est passé l'ironie, la satyre, le second degré, le coté contre-culture qui irradiait des aventures du canard parlant, dans les année 70 avec Steve Gerber, et dans son titre Max à l'orée des années 2000? Exit, à la poubelle. A la place un comic-book récréatif, qui surfe sur le succès d'un film, et présente un personnage épuré et banalisé, qui a le potentiel pour vendre pas mal de produits dérivés (à condition qu'il passe par le prisme du cinéma, et vite) mais pas pour rallier à sa cause un public de lecteurs qui en a vu d'autres. C'est gentillet, et ça s'arrête là.
Cet album est parfois traversé par des fulgurances, des moments vraiment drôles ou décalés, avec par exemple l'existence dans l'univers d'une sorte de version cosmique et frapadingue de nos chers festivals Bd/comics, à savoir le Cosmocon. Le Collectionneur y prend part, lui qui est un des personnages secondaires (voire tertiaires) les plus attendus dans l'univers des Gardiens de la Galaxie, au cinéma (apparemment il ne devrait pas apparaître dans le second volet, les attentes nées du premier vont être déçues). C'est aussi le cinéma qui est la raison pour laquelle Howard et Rocket Raccoon se retrouvent très rapidement, et que les Gardiens ajoutent leur grain de sel. Du coup on saute du terrestre pur et dur à des joutes dans l'espace, tout cela à cause d'un vol en apparence anodin. Une série qui n'est pas -bien sur- à prendre trop au sérieux. Chip Zdarsky est là avant tout pour s'amuser (et nous amuser) et il a carte blanche pour pondre un peu tous les délires possibles, d'autant plus que le titre n'avait aucune chance de s'inscrire dans la durée, sous cette forme là, avec l'arrivée des Secret Wars dans la foulée. Les dessins sont de Joe Quinones. Que dire? Que nous sommes loin, très loin des canons classiques du comic-book de super héros, plus proche. Le style est épuré au maximum, et ressemble plus à un gros cartoon pour jeunes ados qu'à une production Marvel moderne. Pas de détails flamboyants, pas de fonds de case soignés, pas de caractérisation précise des anatomies ou des expressions faciales, that's all folks, c'est du fun, et c'est tout. C'est bien ça le grand défaut de cette série : où est passé l'ironie, la satyre, le second degré, le coté contre-culture qui irradiait des aventures du canard parlant, dans les année 70 avec Steve Gerber, et dans son titre Max à l'orée des années 2000? Exit, à la poubelle. A la place un comic-book récréatif, qui surfe sur le succès d'un film, et présente un personnage épuré et banalisé, qui a le potentiel pour vendre pas mal de produits dérivés (à condition qu'il passe par le prisme du cinéma, et vite) mais pas pour rallier à sa cause un public de lecteurs qui en a vu d'autres. C'est gentillet, et ça s'arrête là.
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