Nouveau départ pour
la revue Spider-Man, avec pour le moment trois séries différentes au menu.
C'est bien sur Superior Spider-Man (la nouvelle dénomination d'Amazing
Spider-Man) qui tient le haut du pavé. Peter Parker n'est plus, seule une
partie de sa conscience continue de se manifester pour "aiguiller"
Otto Octavius, qui s'est emparé de son corps dans le déjà mythique numéro 700,
à faire le bien. Ce n'est pas une mince affaire car Octopus n'est pas ce qu'on
pourrait appeler un chic type, loin de là. Pire encore, le fait de le voir se
rapprocher dangereusement de la belle Mary-Jane ne laisse rien augurer de bon
à ce pauvre Peter l'ectoplasme. En attendant, il faut admettre que ce
Spider-Man là est un peu plus radical que son prédécesseur, et s'en sort plutôt
bien, en mettant tout le génie et toute la science qu'il possède au service de
sa croisade. Une nouvelle mouture des Sinister Six va en faire les frais, sous
les yeux des journalistes convoqués pour assister à l'événement. Dan Slott
continue de diviser les fans à l'extrême. De l'amour à la haine, en deux
épisodes mis en images par un Ryan Stegman de plus en plus sur de son style,
dans un découpage et une mise en page qui rappelle un peu un Bachalo plus sage
et posé. Ce n'est pas mal du tout, plastiquement parlant.
Les fans de Parker peuvent retrouver leur personnage favori dans deux numéros d'Avenging Spider-Man. Le jeune homme a été capturé en Terre Sauvage (avec ses collègue des labos Horizons) par Cervico, qui a transformé tout un pan de la préhistoire locale en une cohorte de monstres mutants au service du mal. Spidey reçoit l'aide de Devil Dinosaur et de Moon-Boy, une sorte de singe pensant, deux des créatures les plus dingues de Jack Kirby, et qui ont connu une carrière anarchique et pas toujours au sommet. L'occasion d'une parenthèse sympathique et à prendre au troisième degré, signée Cullen Bunn. Gabriele Dell'Otto, un très grand nom, est assez étonnamment recruté pour le dessin, mais comme il ne peint pas ses planches lui même, comme il en a l'habitude, le style varie quelque peu de celui hautement spectaculaire que vous êtes nombreux à admirer. C'est fort joli quand même. Pour conclure, retour en arrière avec Amazing Spider-Man 692, qui voit Spider-Man en retard pour une conférence dans son ancienne faculté. Il faut dire que sur le chemin pour s'y rendre, il lui arrive toute une série de mésaventures, mais aussi une belle rencontre : un geek un peu solitaire avec qui il va faire les 400 coups dans toute la ville. L'occasion de retrouver les dessins filiformes et fantomatiques (les fonds de case sont spectrales) de Nuno Plati, qui a au moins le mérite d'être tout à fait dans le ton de cet épisode récréatif. A défaut de démarrer sur les chapeaux de roue, le nouveau mensuel de Spider-Man fait sourire.
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