FLASH TOME 2 : LA REVOLTE DES LASCARS

Ce n'est pas la fête tous les jours pour Flash. Comprenez donc : le bolide écarlate vient à peine de s'évader de la force véloce où il a rencontré un certain Turbine, responsable des impulsions électriques qui ont mis à genoux la ville de Central City. Sa petite amie, Patty Spivot, est persuadée que Barry Allen est mort (le problème avec les double identités...). La journaliste Iris West et d'autres innocents sont toujours prisonniers de la force véloce. Quand au docteur Elias, qui semblait mettre ses compétences au service de Flash, voilà qu'il retourne sa veste et attise la haine du public envers le super-héros à l'éclair. Bref, lorsque Flash se retrouve propulsé au beau milieu d'une cité peuplée de gorilles anthropomorphes et doués de parole et intelligence, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Chez les primates, c'est la guerre pour le trône, avec Grodd qui parvient à éliminer son géniteur et en dévore la cervelle, une manière fort amène de prendre le pouvoir et de construire son autorité. Le pauvre Barry n'est pas au bout de ses peines, puisque même s'il parvient à prendre le dessus et à rentrer chez lui, ce sont les Lascars qui l'attendent de pied ferme. Une formation remaniée et modernisée à l'occasion des New 52. Par exemple, Captain Cold est toujours sur la brèche, mais cette fois il faut compter sur Lisa, la soeur, qui depuis qu'elle est dans un état comateux a aussi le pouvoir de développer une sorte de forme astrale, grâce à laquelle elle a mûri un plan aussi ingénieux que pervers pour faire payer tous ceux qu'elle estime responsable de son état. Flash est comme une boule de flipper, à rebondir et se casser le nez entre tous ces ennemis, sans oublier que son image de marque en a pris un sérieux coup au passage...


Francis Manapul connaît désormais la maison Flash comme ses poches, et il poursuit son travail de renaissance du personnage. Tout à tour ce sont tous les héros ou vilains habituels de la série qui bénéficient d'une nouvelle incarnation. Ici donc les Lascars sont relookés et se reforment avec une équipe où ne règne guère l'harmonie, et où les contentieux familiaux occupent le devant de la scène. Grodd également revient dans la continuité Dc, et si Flash lui échappe sans trop de mal, un coup d'oeil à la dernière planche de l'épisode Annual #1 suffit pour se persuader que le tome 3 sera explosif en ce qui le concerne. Le Barry Allen des New 52 est finalement assez attachant, même si dans ces épisodes il doit garder le profil bas (on le croit mort) ce qui nous amène à une scène fort plaisante, dans un bar miteux de Keystone City, où il rencontre un Captain cold occupé à se vider quelques verres pour oublier ses déconvenues. La grande qualité de ce titre, c'est le découpage audacieux et dynamique de Manapul dont le talent explose ces dernières années, et qui livre une performance remarquable, d'autant plus que Buccellato s'occupe merveilleusement bien des couleurs, et trouve toujours les teintes justes pour magnifier son travail. Même quand Marcus To prend un peu la relève, Francis reste dans le coin pour assurer la mise en page, et pour insuffler une continuité dans l'aspect esthétique. Urban complète le sommaire par de nombreuses pages bonus avec des croquis et des dessins préparatoires, ce qui ne pourra que ravir les amateurs du Flash et du dessinateur. A défaut d'être la meilleure série du moment, Flash reste agréable et riche en rebondissements, ce qui fait que nous vous recommandons de jeter un oeil sur ce second volume. Attention, Urban accélère et rattrape son retard, le tome 3 ne tarder pas (cet été). 





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